Collectif Richesses
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Collectif Richesses
POST-FACE " 102 J’espère, ami lecteur, que vous aurez apprécié ce voyage qui donne à l’évaluation et au développement durable des couleurs autrement plus riches et gaies que la version grise et compassée que l‘on nous présente trop souvent. Nous sommes en effet en présence - et c’est ce que je retiens pour ma part en priorité - d’une aventure collective où la qualité relationnelle va jouer un grand rôle. Il s’agit là de l’un de ces fondamentaux anthropologiques qui, avec les fondamentaux écologiques, doivent jouer un rôle déterminant dans une nouvelle approche de la richesse et du développement. La qualité relationnelle est en effet l’une des clefs de la fécondité de l’intelligence collective, autre mot clef qui revient régulièrement dans le récit que vous venez de lire. Le propre de l’intelligence humaine - et ce qui constitue sa supériorité paradoxale sur l’intelligence artificielle - c’est en effet de fonctionner par essais et erreurs. Le droit à l’erreur est donc constitutif de cette fécondité de l’intelligence car il constitue la garantie de l’exploration la plus large possible du champ des possibles. Or il n’y a pas de droit à l’erreur dans un univers régi par les lois de la peur, de la méfiance et de la dominance. La " confrontation bienveillante " qui caractérise le comportement des acteurs de cette évaluation démocratique et participative est à la source d’une créativité problématique et méthodologique qui surprend les commanditaires eux mêmes. ÉVALUATION EN TERRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE … Pour une " haute qualité démocratique " La qualité est alors aussi une qualité démocratique : de même que l’étude met en évidence le concept de haute qualité dans le développement durable je plaiderai pour ma part pour celui de "haute qualité démocratique". L’intelligence collective et l’évaluation participative d’une pluralité d’acteurs nourrissent en profondeur un processus démocratique qui ne se réduit pas à une simple délégation. Les fonctions de représentation, de participation et de délibération loin d’être antagonistes deviennent alors profondément dialogiques. Et la nouvelle approche de la richesse que suppose la mise en évidence de cette pluralité de développements (cf. il n’y a pas un mais des développements durables) suppose alors aussi une nouvelle approche du pouvoir : passage d’un pouvoir de domination, ce POUVOIR substantif que l’on écrit en majuscule et que l’on a peur de perdre au pouvoir de création (ce verbe auxiliaire qui n’a de sens qu’avec un complément) qui prend d’autant plus de force qu’il développe une logique de coopération. Nous sommes là au cœur de ce qui lie, dans la méthodologie proposée, les quatre clefs (économie plurielle, cohésion sociale, qualité environnementale, gouvernance, les six principes (précaution, prévention, optimisation des moyens, subsidiarité, responsabilité, réversibilité) et les six conditions (partenariat, tranversalité, articulation des échelles géographiques et temporelles, droit à l’initiative, pilotage par projet, … Les outils de fond de cale évaluation/capitalisation). Dans tous les cas, en effet, c’est la pluralité coopérative et ludique (des acteurs, des points de vue, des méthodes) qui démontre sa fécondité là où les postures de dominance et de cloisonnement débouchent sur une dominance triste. C’est alors que le terme d’évaluation retrouve toute son épaisseur : non une simple mesure mais une délibération sur la valeur. Et le mot valeur lui même, loin de sa réduction monétariste, retrouve son sens originel de " force de vie ". Une évaluation démocratique c’est , pour une collectivité, une délibération collective sur ce qui est source de vie face aux logiques destructrices qui mettent en péril les collectivités humaines et leurs écosystèmes. Or le plus souvent ces valeurs s’expriment par des qualités (positives ou négatives) plus que par des quantités. La quantification n’est véritablement utile que lorsqu’il y a doute ou conflit sur la qualité. Il n’y a nul besoin de quantification sophistiquée pour préférer la santé à la maladie, l’air pur à la pollution, la liberté à l’esclavage, la justice à l’injustice ou le développement soutenable à une croissance éphémère et destructrice. C’est dire qu’il nous faut dépasser cette obsession quantificatrice qui sent le sol se dérober quand elle ne peut remplacer des mots par des chiffres et singulièrement par des chiffres monétaires. Construire la qualité démocratique , c’est d’abord construire cette délibération sur ce qui fait valeur pour une société. La mesure est un outil au service de ce processus et les indicateurs constituent des moyens et non des fins. Et le vrai sens de tout développement c’est en effet de créer des conditions pour que l’aventure humaine non seulement ne prenne pas fin prématurément mais ne se borne pas à la survie. C’est la vie, la vie intense et consciente qui est l’objet du voyage. Le métier d’être humain n’est ce pas celui de vivre, certes de manière éphémère mais consciente cette mystérieuse aventure de l’univers ? La préservation de notre " terre-patrie " et celle de notre propre humanité ne relève donc pas seulement du principe de précaution : elle participe plus profondément de ce désir d’humanité qui nous donne envie de poursuivre l’aventure et de transmettre ce désir à nos enfants. " Patrick Viveret, " Reconsidérer la richesse " juin 2003. L'EXPÉDITION DUNKERQUOISE …31 01 2003 / 10 01 2003… 103 annexes, GLOSSAIRE, … ou comprendre les signaux Acteurs légitimes : L'intervention en Développement 104 Durable repose avant tout sur la co-production, sur des pratiques de coopération entre les différentes parties prenantes, les acteurs légitimes pour traiter d'une politique, d'un projet ou d'une action, d'un territoire ou d'une organisation. Ils se répartissent en deux catégories, dont la frontière est plus ou moins ténue selon les cas : • Les partenaires impliqués, c'est-à-dire ceux sans lesquels la montée en Haute Qualité 21 ne peut avoir lieu, parce qu'ils sont : - détenteurs des clefs institutionnelles, professionnelles, financières, … incontournables [ex. selon les cas, pouvoirs publics, dirigeants d'entreprises, ...], - opérateurs, dès lors qu'ils constituent la force motrice de la politique, du projet ou de l'action visé(e) [ex. agents de collectivités, salariés permanents ou en insertion, association mandataire, ..] - destinataires directs des services, produits ou prestations visés [ex. usagers des services publics, dans un projet lié au transport en commun], • Les partenaires associés s'intéressent à la politique, au projet ou à l'action envisagé(e), et contribuent le cas échéant à son accompagnement. Mais leur adhésion ne conditionne pas l'existence même de l'opération. La bio-diversité désigne l'ensemble des ressources biologiques de la planète (espèces végétales, animales, habitats naturels, …) et la manière dont elles interagissent entre elles (ex. chaîne alimentaire). ÉVALUATION EN TERRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE … Le commerce équitable, dont les produits aujourd'hui les plus connus relèvent des objets "Artisans du Monde" ou vendus sous le label "Max Havelaar", … assure aux producteurs une plus juste rémunération de leur travail (paiement partiel en amont de la production, prise en compte de la professionnalisation des salariés, réduction des intermédiaires, sensibilisation et responsabilisation des consommateurs face à la réalité de coûts, …). Il s'inscrit comme l'un des aspects du commerce éthique, dans lequel se retrouvent aussi des produits ciblés sous le label "l'éthique sur l'étiquette", des activités de type production agriculture biologique, tourisme "durable", … et qui garantit que les conditions de production respectent les règles sociales éthiques (expression des salariés, pas de travail des enfants, salaires décents, …) et la sauvegarde de l'environnement. Consom'action : fait de consommer de façon responsable, c'est-à-dire en s'interrogeant sur l'origine et l'impact des produits, des services que l'on choisit. Opter, autant que faire se peut, pour des produits issus du commerce éthique (produits issus du commerce équitable, éco-produits, …) et des services mis en œuvre dans le respect du Développement Durable. Adopter des comportements "durables" dans la consommation d'eau ou d'électricité, la gestion des déchets, … Discrimination positive ≠ ( traitement égal pour tous) Face à des difficultés significatives, l'accès de tous aux mêmes droits et services peut nécessiter de prendre en compte des mesures "à part" visant un public, un territoire cibles. … Les outils de fond de cale La discrimination positive consiste ainsi à mettre en place des actions particulières pour que des personnes (ou des sites) nécessitant des attentions plus soutenues puissent accéder aux mêmes situations (sociales, financières, cadre de vie, …) que la majorité. Elles réintègrent alors les dispositifs de "droit commun". Durable ≠ statique ≠ durée de vie illimitée, mais plutôt dont l'impact dans le temps sera positif (ex. les déchets nucléaires ont une durée de vie particulièrement longue. Il paraît pourtant difficile de considérer qu'ils répondent aux exigences de la "durabilité" !). qui intègre les exigences du Développement Durable (approche intégrée, solidaire, partagée) et permet de garantir la vie et les équilibres dans la durée (pour les humains et leur environnement). ≠ Economie plurielle On entend par ce terme la prise en compte des différents types d'acteurs impliqués dans la création de "richesses" (monétaires ou non), c'est-à-dire le marché (échanges financiers), l'Etat (la redistribution), la société civile (la réciprocité). Promouvoir l'économie plurielle, c'est mettre en dialogue ces trois logiques et miser sur la mixité des interventions économiques. L'économie sociale, développée en France dès le 19° siècle, est fondée sur le "principe de nécessité" (répondre à des besoins sociaux individuels ou collectifs tels le logement, l'éducation, la santé, …) et le "principe d'appartenance" (avoir une unité géographique, ou professionnelle, ou corporatiste, …), une pratique démocratique spécifique en économie (une personne = une voix). Les activités de l'économie sociale se réfèrent à des statuts juridiques particuliers, à quatre "familles" : les associations, les mutuelles, les coopératives et les fondations. L'économie solidaire vise une rentabilité (c'est-à- dire des bénéfices) en termes sociaux et environnementaux, une viabilité financière fondée sur la mixité des ressources, qui garantit l'autonomie de gestion. Les entreprises solidaires fonctionnent selon un principe démocratique issu de l'économie sociale (une personne/une voix), et répondent simultanément à trois vocations (plus ou moins équilibrées ou prégnantes en fonction les organisations concernées) : - une vocation d'intérêt collectif (les produits, les biens, les services répondent à des besoins effectifs visant le bien-être au sein de la société), - une vocation d'insertion (d'épanouissement) sociale et professionnelle, notamment des personnes les plus démunies, - une vocation d'échanges monétaires ou non, les échanges commerciaux étant organisés de telle sorte que le plus grand nombre puisse avoir accès aux services, aux biens et aux produits proposés. En économie solidaire, la question centrale relève de la pratique des entreprises et non pas de leur appartenance statutaire. Eco-produits Produits issues de l'agriculture biologique, produits recyclés, produits prenant en compte la disponibilité et le renouvellement des ressources naturelles. L'EXPÉDITION DUNKERQUOISE …31 01 2003 / 10 01 2003… 105 ANNEXES, Les énergies renouvelables sont issues de ressources naturelles qui ne risquent pas d'être épuisées un jour, puisqu'elles bénéficient d'une constance (ex. le soleil) ou d'un renouvellement régulier (ex. le vent). Contrairement aux énergies fossiles de type charbon, pétrole, uranium, … épuisables et polluantes, elles ne produisent aucun déchet. 106 La gouvernance est un mode particulier de relation entre les décideurs et les personnes concernées par les décisions. On l'appelle aussi "participation" ou "démocratie participative", … mais peut-être le vrai terme serait-il celui de la "démocratie interactive". Sur un territoire, dans une organisation (une collectivité, une entreprise, une association, un groupe, …), elle suppose, en effet, la concertation et la coopération active entre les différentes parties prenantes. En termes de développement local, la gouvernance implique une animation et une régulation territoriales la mise en dialogue des Elus avec la société civile dans sa diversité (acteurs économiques, secteur associatif formel ou informel, population dans ses différentes composantes, professionnels des services publics, …). Parce qu'elle propose une "autre façon de gouverner", la gouvernance suppose un vrai changement d'état d'esprit, et se traduit par - un renforcement de la démocratique aux niveaux législatif (là où on établit les règles), exécutif (là où on réalise) et consultatif (là où on propose ensemble), - la définition et la mise en œuvre de projets collectivement portés. ÉVALUATION EN TERRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE … La Haute Qualité Environnementale : ensemble de techniques utilisées dans la construction ou l'entretien des bâtiments ou des espaces non bâtis, qui ont pour but de réduire les impacts sur l'environnement, à créer une des conditions de vie agréables, limitant les coûts de fonctionnement. La HQE promeut des pratiques de "bon sens" via les économies d'énergie, (isolation, …), la réduction du bruit (choix des matériaux de construction, ...), l'utilisation de matériaux et process visant l'économie de ressources (énergies renouvelables) et le recyclage (tri sélectif des déchets,…). Au sens large, la HQE parle de l'adaptabilité des bâtiments et des espaces pour pouvoir répondre à des usages évolutifs, de leur accessibilité pour tous. Le milieu adapté fait référence aux activités économiques visant l'insertion sociale et professionelle des personnes handicapées. Hier dénommé "milieu protégé", ce secteur intervient en interface entre le monde spécifique du handicap et le monde du travail. Il se traduit par une adaptation des postes et des tâches à remplir aux compétences et aptitudes des personnes retenues pour les prendre en charge. Le milieu adapté, ce sont les Centres d'Aide par le Travail, les Ateliers Adaptés, mais aussi les expériences d'emplois adaptés en milieu ordinaire (c'est à dire l'accueil de personnes en statut CAT dans des administrations ou des entreprises). … Les outils de fond de cale La précaution consiste à analyser des situations où l'état des connaissances disponibles ne permet pas toujours d'identifier précisément les risques (environnementaux, sociaux, économiques, …) encourus, et à décider si la prise de risque est acceptable ou non. La précaution peut donc conduire à renoncer à une action qui semblerait trop risquée, même si personne (ni experts, ni acteurs) n'en a la certitude. Prévention Mesures visant à identifier les risques dans une situation donnée, afin : - d'empêcher qu'une chose fâcheuse se produise, - de prévoir les dispositifs ad hoc pour anticiper et gérer la crise au cas où elle ne pourrait pas être évitée. Responsabilité Souvent évoquée sous l'intitulé "pollueur-payeur", la notion de responsabilité dépasse le seul domaine de l'environnement auquel renvoie cet terme, et correspond plus globalement au fait que chaque "commettant" (celui qui agit, celui qui "commet" un acte) est responsable de l'impact et des répercussions positives ou négatives de ses agissements. Il doit donc en assumer la charge, y compris lorsqu'elle induit une dimension de réparation (sur les plans économiques, sociaux, environnementaux, …). à conduire va produire et si son impact sera positif ou négatif en final par rapport à la situation actuelle. "Merci de laisser l'endroit au-moins aussi propre que vous l'avez trouvé" … traduit cette dimension. L'idée, c'est que toute action entreprise aujourd'hui ne doit pas être lancée si ses porteurs ne peuvent pas garantir que le capital environnemental, social, économique, … de départ ne sera pas au-moins préservé à la hauteur de celui qui existe avant de s'engager. A titre d'exemple, chacun sait qu'il vaut mieux ne pas commencer une action de concertation, si l'on est pas sûr de pouvoir prendre en compte les résultats de cette concertation. Car l'envers du décor "l'effet boomerang" seraient négatifs, les personnes mobilisées ayant alors l'impression d'avoir été flouées et se situant dès lors dans une position de méfiance qu'elles n'avaient pas auparavant. Subsidiarité "A chacun son rôle, selon ses compétences (légales ou opérationnelles), au plus près des besoins". La subsidiarité suppose la répartition négociée et transparente des fonctions entre les acteurs concernés, une régulation régulière au regard des résultats obtenus sur le terrain. Réversibilité La réversibilité consiste à savoir ce que l'action conduite ou L'EXPÉDITION DUNKERQUOISE …31 01 2003 / 10 01 2003… 107 annexes, BIBLIOGRAPHIE, … ou quelques cartes répères pour aller plus loin en Développement Durable BRUNTLAND "Notre avenir à tous" ;1987 BUSSMAN Werner, KLOTI Ulrich, KNOEPTEL Peter – Politiques publiques, évaluation – Economica ;1998 Alternatives Economiques – Le BIP 40, un indice contre les inégalités – numéro 202 ; avril 2002. Circulaire du 25 août 2000 relative à la mise en oeuvre de l’évaluation dans les procédures contractuelles (contrats de plan – contrats de ville et d’agglomération – ASSOCIATION 4D – Approche territoriale du développement durable. 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Raphaëlle BARRE, Ville de Dunkerque Vanessa BENOIT,CUD Vincent BENOIT, Entreprendre Ensemble Patrice BERTELOOT, Maison Flamande Carole BLOT, Entreprendre Ensemble Pierre BODEL, Cellule d’appui RMI Monique BONIN, Conseil Général du Nord Fabienne BORIE, Lycée Jean Bart Julien BOULANGER, Ville de Dunkerque Aurélie BOUREL, Centre de Santé de Grande Synthe Hélima BOUROUGAA, Lycée Jean Bart Frédéric BOUTRY, AFEJI jardin de cocagne Pascale BRUNET, CUD Bérangère BUTEZ, CUD Cécile CALLEWAERT, CUD Julien CAMPOS, Lycée Jean Bart Gilles CANET, APAHM Nicolas CAPITANT, ED/GDF côté d’opale Claude CAPPELAERE, Stillnor – Groupe Beci Zoë CARRE, Lycée Jean Bart Yves CASTELIN, CUD Emilie CAULIER, Lycée Jean Bart Thérèse CAULIER, Carrefour des Solidarités Alain CHARLES, C.C.I.D. Valérie CHARPENTIERDAGNAUX, S3D Vanessa CHERCHI, Lycée Jean Bart Bruno COOREN, CUD Vincent CORDI, C.U.D. Serge CROUZERY, Triselec Marc DANIEL, Ville de Dunkerque Manuella DEBLOCK, Lycée Jean Bart Audrey DECREUS, Lycée Jean Bart Huges DECOBECQ, C.U.D. Philippe DEFURNES, CUD Edith DEGANS, CREID Pascale DELAPORTE, CUD Sylvie DELATTE, CUD Daniel DELSART, Maison de l’Environnement Caroline DENORME, Lycée Jean Bart Gracienne DERYCKERE, Conseillère Communautaire Caroline DESMARCHELIER, Lycée Jean Bart Yves DESPEYROUX, Conseil Régional Nord Pas de Calais Wulfran DESPICHT, Conseil de Développement Durable Christiane DESPLANCQUES, Ville de Gravelines Bernard DEVAUX, CUD Michel DEVILLE, CUD Angélique-Aurore DEVOS, Lycée Jean Bart Bruno DUEZ, CCAS Loon Plage Sabine DUFORET, Education Nationale Damien DUHOO, Lycée Jean Bart Véronique DUPAS, Ville de Dunkerque Sylvie DUPONT, Ville de Dunkerque Philippe DUPRAZ, Lyonnaise des Eaux Ali DURU, Ville de Grande Synthe Elisabeth ETASSE, CUD Xavier FERRAND, Lycée Jean Bart Laêtitia FLANDRINCK, Triselec Jérôme FLOCH, Lycée Jean Bart Roland FOURMENTEL, VicePrésident de la CUD Arnaud FREDEFON, D.D.E. Daniel GAUTRAUD, Ville de Dunkerque Jean Christophe GEHIN, DK Bus marine Anne Marie GOOSSEN, CUD Marie Laure GRIFFATON, Musée Portuaire Janine GUIVARCH, Entreprendre Ensemble Daniel HALLOO, C.U.D. Bruno HEUSELE, Ville de Zuydcoote Annick JANSSENS, Vice-Présidente de la CUD Denis JOREL, CEPA de Bourbourg Arnaud KNAPOUGEL, Cottage Social des FLandres Céline LABAEYE, Lycée Jean Bart Bernard LACREUSE, EDFCNPE Jean Pierre LANG, Ville de Dunkerque Stéphane LEDEZ, EDF Bruno LEFEVRE, Insite Luc LENAIN, CUD Bernard LEVANT, CUD Laurie LOBIE, Lycée Jean Bart Frédéric MABILLE, C.U.D. Daniel MARLIOT, Collège Deconinck Saint Pol sur Mer Philippe MARTIN, Maison de Promotion de la Santé Johnny MERLOT, C.U.D. Bruno MILCZYNSKI, PAD Bernard MONTET, C.C.I.D. Yves MOREY, CUD Frédéric MOULIN, EDF-GDF Services Agnès NOEL, et pour leur regard extérieur, riche d'enseignements : Sous la coordination de Bertrand ZUINDEAU, Université de sciences Economiques et Sociales Lille 1, réseau universitaire Territoires Fragiles & Développement Durable François BACHELET, Institut des Etudes Politiques Lille Lycée Jean Bart Céline NUNS, Lycée Jean Bart Alex OBRY, CUD Jean Paul PARENT, Centre de Santé de Grande Synthe Claude PAYA, C.C.I.D. Jean PINTE, Représentant Parents d'élèves CES PM Curie Gravelines Maryvonne PLAYE, Maison de Quartier du Soubise Yvan QUETELARD, C.U.D. Isabelle REBILLARD, Lycée des Plaines du Nord Grande Synthe Françoise REMBERT, URMEL Jean Pierre RENE, Cottage Social des Flandres Armelle ROFIDAL, CUD Laurence ROOM, Lycée Jean Bart Serge ROULEZ, TRISELEC Isabelle ROUSSEL, Musée Portuaire Gaël ROUTIER, Lycée Jean Bart Olivier RYCKEBUSCH, Ville de Dunkerque Cédric SCHOEMAECKER, Lycée Jean Bart Richard SCHOOT, ERBA Sophie SCHUTT, CUD Laurent SIEVERS, CUD Franck SPITCH, AFEJI/Département Insertion Gilles TAVEAU, Ville de Dunkerque Renée TOP, Lycée Jean Bart Eric TOURNEUR, C.U.D. Fabrice TRUANT, CUD Annick TUAL, CUD Antoine VALEMBOIS, Lycée Jean Bart Patrick VANBAELINGHEM, CUD Monique VANBELLE, URMEL Aline VANDAELE, Lycée Jean Bart Laure VANDENBERGHE, Lycée Jean Bart Laurent VANDENBON, CUD Claire VERMONT, Lycée Jean Bart José VENANT, Ville de Dunkerque Jean François VEREECKE, AGUR Yannick VISSOUZE, Ville de Gravelines Entissar ZAIDENE, Lycée Jean Bart. Bruno BOIDIN, Université des Sciences Economiques et Sociales Lille 1 Christophe BEAURAIN, Université du Littoral Eric PLOTTU, ADEME Bruno VILLALBA, Université des Sciences Economiques et Sociales Lille 1 Annie BRASSARD, Centre Québécois du Développement Durable. L'EXPÉDITION DUNKERQUOISE …31 01 2003 / 10 01 2003… 113 114 avec la contribution de Dunkerque Grand Littoral, Communauté Urbaine, le soutien financier de la Caisse des Dépôts et Consignations et de la Direction Régionale de l'Environnement Nord-Pas-de-Calais