De la vitrine au site marchand, la vente sur Internet c`est déjà

LA VOIX DU NORD
MERCREDI 6 FÉVRIER 2013
BÉTHUNE
9
ON EN PARLE
De la vitrine au site marchand, la vente sur Internet
c’est déjà aujourd’hui pour le commerce de proximité
Le commerce numérique, une affaire de spécialistes ? « Sur les
9 000 ressortissants de la CCI Artois, 1 700 possèdent un site », a recensé Azzedine Boudrari, chargé
de conseil aux entreprises à la
chambre de commerce.
Tous ne s’étaient pas déplacés à
l’agence de la rue Sadi-Carnot à Béthune, lundi soir, pour assister à la
table ronde sur les bonnes pratiques pour vendre sur Internet mais
l’auditorium était bien garni
quand Philippe Cardon, vice-président, a lancé le débat.
Ayant commencé dans son appartement, le patron de BLZ est à la tête d’une PME de vingt personnes.
tempéries, il n’y avait personne
dans les magasins. C’est Internet
qui a tiré notre activité », racontait-il avant d’annoncer qu’en
2013, la chambre de commerce
mettrait l’accent sur les nouvelles
technologies de l’information et de
la communication ainsi que sur la
vente à distance. « On ne pourra jamais rivaliser avec les gros sites
mais il faut être présent en boutique
et sur les réseaux sociaux, non pas
pour faire plus mais pour rester pareil », commentait-il. « Le e-com-
merce ne tue pas le commerce de
proximité. C’est complémentaire »,
renchérissait Daniel Copin, le créateur de Copin Design dans l’agglomération arrageoise, qui jouait le
rôle de candide pour commenter le
« top 10 » des bonnes pratiques dé-
៑ Contact : Azzedine Boudrari,
03 21 23 84 61.
1191866300VD
« Dans l’hôtellerie et pour les chambres d’hôtes, Internet, c’est plus de
85 % des réservations », témoignait une Lilléroise dans l’assistance. Spécialisé dans le vêtement,
le patron des Arcades à Béthune et
à Bruay est encore loin de réaliser
une part aussi importante de son
chiffre d’affaires sur la Toile mais il
a déjà mesuré qu’Internet permettait à un commerçant de proximité
d’élargir le périmètre de sa clientèle. « Pendant la deuxième semaine de soldes, en raison des in-
taillé par Antony Courquin, spécialiste du commerce numérique dans
la société Apikom (le référencement, les comparateurs de prix, les
liens sponsorisés, les réseaux sociaux…).
L’Artois compte déjà quelques pure
players, comme les frères Geremy
et Laurent Biellarz, fils de commerçants traditionnels et fondateurs
de BLZ Jeans à Rouvroy. Spécialisée dans la vente en ligne de prêt-àporter masculin, leur entreprise a
remporté en décembre le concours
« digital commerce stars » récompensant les meilleurs sites de
e-commerce. « Nous avons débuté
dans mon appartement il y a cinq
ans, racontait l’aîné. Aujourd’hui,
la PME emploie une vingtaine de salariés. »
Tout cela implique une logistique
sans failles, la mise en place d’un
service après vente : des points qui
seront développés au fil des prochaines réunions que la CCI Artois
consacrera au commerce numérique, a annoncé Christian Mine,
qui animait les débats. ᔡ CH. L.
2219.
NORD ÉCLAIR
MERCREDI
6 FÉVRIER 2013
3
I BÉTHUNE
ON EN PARLE
De la vitrine au site marchand, la vente sur Internet
c’est déjà aujourd’hui pour le commerce de proximité
Le commerce numérique, une affaire de spécialistes ? « Sur les
9 000 ressortissants de la CCI Artois, 1 700 possèdent un site », a recensé Azzedine Boudrari, chargé
de conseil aux entreprises à la
chambre de commerce.
Tous ne s’étaient pas déplacés à
l’agence de la rue Sadi-Carnot à Béthune, lundi soir, pour assister à la
table ronde sur les bonnes pratiques pour vendre sur Internet mais
l’auditorium était bien garni
quand Philippe Cardon, vice-président, a lancé le débat.
Ayant commencé dans son appartement, le patron de BLZ est à la tête d’une PME de vingt personnes.
tempéries, il n’y avait personne
dans les magasins. C’est Internet
qui a tiré notre activité », racontait-il avant d’annoncer qu’en
2013, la chambre de commerce
mettrait l’accent sur les nouvelles
technologies de l’information et de
la communication ainsi que sur la
vente à distance. « On ne pourra jamais rivaliser avec les gros sites
mais il faut être présent en boutique
et sur les réseaux sociaux, non pas
pour faire plus mais pour rester pareil », commentait-il. « Le e-com-
merce ne tue pas le commerce de
proximité. C’est complémentaire »,
renchérissait Daniel Copin, le créateur de Copin Design dans l’agglomération arrageoise, qui jouait le
rôle de candide pour commenter le
« top 10 » des bonnes pratiques dé-
៑ Contact : Azzedine Boudrari,
03 21 23 84 61.
1191866300VD
« Dans l’hôtellerie et pour les chambres d’hôtes, Internet, c’est plus de
85 % des réservations », témoignait une Lilléroise dans l’assistance. Spécialisé dans le vêtement,
le patron des Arcades à Béthune et
à Bruay est encore loin de réaliser
une part aussi importante de son
chiffre d’affaires sur la Toile mais il
a déjà mesuré qu’Internet permettait à un commerçant de proximité
d’élargir le périmètre de sa clientèle. « Pendant la deuxième semaine de soldes, en raison des in-
taillé par Antony Courquin, spécialiste du commerce numérique dans
la société Apikom (le référencement, les comparateurs de prix, les
liens sponsorisés, les réseaux sociaux…).
L’Artois compte déjà quelques pure
players, comme les frères Geremy
et Laurent Biellarz, fils de commerçants traditionnels et fondateurs
de BLZ Jeans à Rouvroy. Spécialisée dans la vente en ligne de prêt-àporter masculin, leur entreprise a
remporté en décembre le concours
« digital commerce stars » récompensant les meilleurs sites de
e-commerce. « Nous avons débuté
dans mon appartement il y a cinq
ans, racontait l’aîné. Aujourd’hui,
la PME emploie une vingtaine de salariés. »
Tout cela implique une logistique
sans failles, la mise en place d’un
service après vente : des points qui
seront développés au fil des prochaines réunions que la CCI Artois
consacrera au commerce numérique, a annoncé Christian Mine,
qui animait les débats. ᔡ CH. L.
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