DELEGATION DE SERVICE PUBLIC POUR L

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DELEGATION DE SERVICE PUBLIC POUR L
N°89
PROJET
DELEGATION DE SERVICE PUBLIC POUR
L'EXPLOITATION DU RESTAURANT ADMINISTRATIF DE
LA CHAUVINIERE
Date de transmission en Préfecture de la Sarthe :
Certifié et notifié au délégataire, conformément aux dispositions de l’article L1411-9 du
Code Général des Collectivités Territoriales, le
Le Président de Le Mans Métropole,
Maire du Mans
Jean-Claude BOULARD
Projet Contrat DSP – Restaurant administratif de La Chauvinière
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SOMMAIRE
CHAPITRE I – DEFINITION DE LA DELEGATION
Article 1
Article 2
Article 3
Article 4
Article 5
Article 6
Article 7
Article 8
Article 9
Article 10
Article 11
Principes généraux
Objet de l’affermage
Caractéristiques de l’équipement
Durée du contrat – Date d’effet
Définition des missions
Engagements du fermier
Moyens affectés par la collectivité au fonctionnement du restaurant
Responsabilités
Contrôle quantitatif du service
Contrôle qualitatif du service
Rencontres régulières et Commissions des usagers
CHAPITRE II – CONDITIONS D’EXPLOITATION
Article 12
Article 13
Article 14
Article 15
Article 16
Article 17
Article 18
Article 19
Article 20
Prise de possession du restaurant – Remise des biens
Modifications apportées aux installations
Autorisations administratives – Réglementation
Travaux pendant l’exploitation : principes généraux
Travaux d’entretien et de réparation
Fournitures
Surveillance des lieux
Personnel
Domicile
CHAPITRE III – CONDITIONS FINANCIERES
Article 21 Rémunération du fermier
Article 22 Prix des prestations
Article 23 Redevance due à la collectivité
Article 24 Récupération de la TVA sur les investissements réalisés par la collectivité
sous forme, selon les dispositions applicables, de transfert de droit à déduction ou de
récupération directe
Article 25 Régime fiscal
Article 26 Facturation de la subvention
CHAPITRE IV – PRODUCTION DES COMPTES
Article 27 Rapport annuel
Article 28 Compte d’exploitation prévisionnel
Article 29 Contrôle de la collectivité
CHAPITRE V – RESPONSABILITES – ASSURANCES
Article 30 Responsabilité de la collectivité
Article 31 Responsabilité du fermier et assurances
Article 32 Justification des assurances
CHAPITRE VI – GARANTIES - SANCTIONS - CONTENTIEUX
Article 33 Cautionnement
Article 34 Sanctions pécuniaires
Article 35 Déchéance
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Article 36 Mise en régie provisoire
Article 37 Résiliation
Article 38 Jugement des contestations
CHAPITRE VII – FIN DE CONTRAT
Article 39
Article 40
Article 41
Article 42
Article 43
Article 44
Article 45
Cession du contrat
Continuité du service en fin de contrat
Personnel du fermier
Information des candidats à la délégation du service
Transfert du service à une nouvel exploitant
Remise des installations
Reprise des biens
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Identification des Parties
ENTRE
Le Mans Métropole, représentée par Monsieur Jean-Claude BOULARD, en sa qualité de
Président, agissant en application d’une délibération du ………..,
Ci-après dénommée « Le Mans Métropole » ou « la Collectivité »,
d'une part
ET
La société COMPASS GROUP France, Société par Actions Simplifiée, au capital de
16 493 257€, dont le siège social est sis 200 avenue de Paris – 92320 CHATILLON, dont le
numéro SIREN est 632 041 042, RCS Nanterre, agissant sous le nom commercial «EUREST»
représentée par son ……………….., Monsieur……………..
Ci-après dénommée « le Fermier » ou « le Délégataire »,
d'autre part
IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT :
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CHAPITRE I – DEFINITION DE LA DELEGATION
Article 1 – Principes généraux
1.1 Principes généraux de la délégation
Conformément aux dispositions des articles L. 1411-1 et suivants du code général des
collectivités territoriales, Le Mans Métropole, ci-après dénommée «la Collectivité», a décidé de
renouveler la délégation de service public par voie d’affermage du restaurant administratif de
la Chauvinière, situé 10 chemin des Grandes Courbes au Mans, à une société ci-après
dénommée «le Fermier» ou « le Délégataire ».
Le restaurant est destiné à accueillir, en priorité, les agents travaillant à Le Mans Métropole et
à la Ville du Mans, ainsi que des salariés d'entreprises privées du secteur (après signature
d’un contrat d’adhésion tripartite).
Il accueille les rationnaires, chaque midi, du lundi au vendredi.
Par une délibération du 13 décembre 2012, conformément aux dispositions des articles L
1411-1 et suivants du Code général des collectivités territoriales, Le Mans Métropole a décidé
de renouveler la délégation de service public de cet équipement.
Par une délibération du …………… …………, Le Mans Métropole a approuvé le présent
contrat confiant l’exploitation du restaurant administratif de la Chauvinière à la société
COMPASS GROUP France, ci-après dénommé « le Fermier » ou « le Délégataire ».
1.2 Principes généraux de l’affermage
La collectivité met à disposition du fermier les ouvrages, équipements, appareillages et
mobiliers visés à l’article 3.
La collectivité assure le contrôle du service et doit obtenir du fermier tous renseignements
nécessaires à l’exercice de ses droits et obligations.
Le fermier est responsable du fonctionnement du restaurant et le gère conformément au
contrat d’affermage et ses annexes.
Il exploite le service à ses risques et périls.
Le fermier est autorisé à percevoir auprès des usagers un prix destiné à le rémunérer des
obligations mises à sa charge.
Article 2 – Objet de l’affermage
Le fermier est chargé par la collectivité de la gestion complète du restaurant, tel que décrit à
l’article 3 et mis à sa disposition.
A cet effet, il sera notamment chargé, pour la production et le service des repas :
du recrutement, de la rémunération et des charges afférentes au personnel nécessaire
à la bonne gestion du restaurant ;
de l’entretien des lieux ;
de la sécurité générale de l’ensemble de l’établissement mis à sa disposition ;
de prendre en charge l’ensemble des tâches relatives à l’organisation matérielle du
restaurant.
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Article 3 – Caractéristiques de l’équipement
Le restaurant est constitué par un ensemble immobilier et mobilier tel que présenté sur le plan
joint en annexe 1. Il se compose principalement :
d'une cuisine équipée (annexe 1) ;
d'une chaîne destinée au service ;
d'une salle principale de restauration ;
d’une salle annexe de restauration ;
d'une cafétéria ;
de locaux techniques ;
de vestiaires pour le personnel ;
d’un parking extérieur ;
d’une zone d’espaces verts avec tables extérieures.
Article 4 – Durée du contrat – Date d’effet
Le contrat d’affermage a une durée de 5 ans, du 1er juillet 2013 jusqu’au 30 juin 2018.
Article 5 – Définition des missions
Le présent article précise les conditions dans lesquelles le fermier s’engage à assurer les
missions suivantes :
- préparation des repas dans les locaux mis à disposition ;
- distribution et encaissement des repas des usagers du restaurant ;
- gestion de la cafétéria.
Les enjeux que représente la fourniture des repas aux usagers du restaurant induisent un
certain nombre d’obligations de la part du fermier quant à la qualité sanitaire et nutritionnelle
des mets servis.
Tous les soins nécessaires doivent être apportés dans la préparation des plats, ceci dans le
respect des obligations réglementaires et sanitaires en vigueur et des recommandations
relatives à la nutrition.
L’attractivité du restaurant passe par une politique des tarifs alliant économie et qualité pour
les usagers et une maîtrise constante des dépenses pour faire valoir l’intérêt porté par la
collectivité à ce service public proposé aux agents/usagers.
5.1 Nombre de rationnaires
Le nombre de rationnaires journaliers est estimé à 200 (base 2012).
Ces estimations sont susceptibles de varier en plus ou en moins, et ne pourront être retenues
comme un élément de base contractuel : les quantités pourront être dépassées ou ne pas être
atteintes selon les effectifs journaliers sans qu’il puisse y avoir lieu à réclamation de la part du
fermier.
Le fermier veille à prendre toutes les dispositions nécessaires pour gérer les flux.
La capacité actuelle du restaurant (salle principale et secondaire) est de 192 places assisses.
Le fermier s’engage à prendre en compte l’augmentation de convives consécutive à
l’accroissement de la fréquentation ou à l’adhésion de nouveaux organismes et à supporter
une baisse de ceux-ci dans le cas d’une diminution de fréquentation.
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La collectivité s’engage à faire connaître au fermier dans les plus brefs délais toute attitude
susceptible d’avoir une incidence sur la fréquentation habituelle du restaurant.
5.2 Horaires de service
Les repas sont servis entre 11h30 et 13h30 du lundi au vendredi.
Le restaurant devra impérativement fonctionner tous les jours ouvrés, à l’exception des jours
fériés légaux et sauf dérogation spéciale précisée par la collectivité (fermeture exceptionnelle
des services de Le Mans Métropole et de la Ville du Mans).
5.3 Mode de fonctionnement
Le restaurant fonctionne selon la formule "libre service".
Chaque convive doit remettre son plateau et la vaisselle utilisés à l'endroit prévu à cet effet.
Le fermier n’est pas missionné pour procéder au débarrassage des tables.
5.4 Établissement et affichage des menus
Les menus prévisionnels sont établis pour 4 semaines et remis 15 jours à l’avance, sous
format dématérialisé, pour information à la collectivité.
La collectivité est informé de toutes modifications exceptionnelles que le fermier pourrait
apporter au menu prévisionnel, notamment au regard des possibilités d’approvisionnement.
Ces modifications ne doivent pas nuire aux valeurs nutritionnelles, ni à la qualité hygiénique et
gastronomique du repas.
Avant le début du service, chaque jour, le fermier assure l’affichage des plats à l’entrée du
restaurant.
Le fermier propose tous les supports de communication ou d’affichage des plats à destination
des usagers.
Le libellé de chaque mets est simple. Il doit donner une information claire et loyale aux
convives.
Le fermier est autorisé à faire bon usage de son logo sur les menus, sur les tenues
professionnelles, sur les emballages de produits servis, sur les éléments de présentation des
plats.
Il est autorisé à utiliser des logos de marque commerciale sur les menus uniquement quant il
est facilitateur de compréhension pour les convives. En cas d’usage détourné ou abusif de
logos et de marques commerciales diverses, la collectivité peut décider de les interdire.
5.5 Préparation et composition des repas
La confection des repas et leur présentation sont assurées par le fermier
En outre, il lui appartient de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de faire face à
toute éventualité qui mettrait en cause le fonctionnement continu de la restauration.
La préparation des repas doit garantir l’équilibre nutritionnel, l’apport calorique minimum pour
une personne adulte, la plus grande variété possible et le respect intégral des textes tant
législatifs que réglementaires régissant la restauration collective, que les candidats, étant des
professionnels de ce type de restauration, sont sensés connaître.
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Le fermier s’engage à mettre en œuvre le concept d’information nutritionnelle «Bénéf’eat», en
proposant un affichage clair et éducatif sur la composition d’un plateau idéal.
Ce dispositif s’accompagne de pictogrammes spécifiques, rappelant les bénéfices de chaque
famille d’aliments.
5.6 Repas
La présentation des plats peut être simple mais elle ne doit pas être négligée et doit avoir un
aspect soigné. Les plats doivent être appétissants.
Les portions et grammages sont conformes aux besoins des adultes actifs effectuant, pour la
majorité, un travail physique.
La variation des menus est garantie pour que les mêmes plats protidiques principaux ne
soient pas présentés à moins de 4 semaines d’intervalle.
Il est demandé que les entrées, fromages, desserts et accompagnements soient le plus variés
possibles.
Tous les jours, le fermier a l'obligation de présenter aux convives, de 11h30 à 13h30 :
• 5 entrées : hors d’œuvres présents sur assiette ou en coupe, potages l’hiver ;
• 1 plat protidique (entre 2 choix) à base de viande, volaille, poisson ou abats ou 1 carte
brasserie (grillade, jambon, omelette, œuf sur le plat …) ;
• 2 légumes d’accompagnement (au choix 1 légume vert et 1 féculent ou salade verte) ;
• 3 fromages au choix et des laitages (yaourts natures et aromatisés, petits suisses, fromages
blancs) ;
• 6 desserts (y compris pâtisseries individuelles ou collectives prétranchées) et fruits de
préférence de saison.
Il y a lieu de prévoir au minimum sur une semaine type, 2 fois du bœuf, de la volaille et du
poisson, 1 fois des abats, du veau et de l'agneau.
Le plat garni comprend le plat protidique et son accompagnement composé de légumes et/ou
féculents.
Les légumes et les féculents sont proposés à volonté.
Le pain frais et de bonne qualité peut être présenté en portion individuelle ou en tranche. Il est
gratuit.
Les assaisonnements et les condiments sont fournis à discrétion et dans le respect des règles
d'hygiène en vigueur.
Le fermier s’engage à proposer aux usagers des formules «speed», constituées d’assiettes
prêtes à être consommées. Cette formule sera identifiée par une signalétique appropriée.
5.7 Denrées alimentaires employées
Le fermier se charge de la sélection des denrées et des commandes auprès des fournisseurs
locaux ou régionaux sélectionnés sur des critères qualitatifs et assure l’approvisionnement des
denrées.
Le fermier tient à disposition de la collectivité au fur et à mesure du contrat la liste de ses
fournisseurs, les fiches techniques et les documents de traçabilité des produits utilisés.
Pour la bonne mise en œuvre de la prestation, le fermier doit respecter les règles essentielles
de l’équilibre alimentaire obligeant à servir :
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-
des nutriments de qualité et en quantité équilibrée ;
des aliments appétissants pour les consommateurs ;
des menus garantissant des apports minéraux recommandés ;
des menus variés.
Une préférence doit être donnée aux produits frais.
La saisonnalité des fruits et légumes est respectée dans la composition des entrées et des
desserts.
Les marchandises sont entreposées dans des réserves accessibles uniquement au personnel
mandaté et les livraisons sont réceptionnées pendant les heures de présence du personnel du
fermier.
Le fermier doit régulièrement tenir informé la collectivité des mesures qu’il met en place pour
déterminer la traçabilité de ses denrées et transmet systématiquement les rapports réguliers
des inspections sanitaires effectuées au restaurant de La Chauvinière.
Le fermier s’engage à ne servir aucun produit ni aucun plat élaboré à partir de produits
étiquetés «contient des OGM».
5.8 Développement durable - agriculture biologique – commerce équitable
Dans une logique de développement durable, la collectivité recommande au fermier
d’introduire dans ses prestations l’utilisation de denrées issues de l’agriculture biologique et du
commerce équitable.
Cette démarche s’accompagne également du respect des pratiques telles que :
L’approvisionnement en consommables ou en emballages recyclables ou recyclés ;
La vigilance au regard du bilan carbone lié aux opérations de restauration ;
La surveillance de la consommation et de la maîtrise des fluides
Le tri sélectif des déchets ;
Et de manière générale l’emploi de matières et de produits respectueux de
l’environnement.
Le fermier doit pouvoir justifier à tout moment des allégations valorisantes utilisées pour la
présentation des mets proposés aux convives (produits issus de l’agriculture biologique, du
commerce équitable, bénéficiant d’un label, d’une Appellation d’Origine Protégée, etc.).
5.9 Boissons
Au cours des repas, la seule boisson indispensable est l'eau.
Elle est mise à disposition des convives, sans restriction de quantité, et gratuitement.
Les autres boissons viennent en supplément :
- vin rouge français
25 cl
- vin rosé français
25 cl
- bière
25 cl
- cidre
25 cl
- jus de fruit
25 cl
- boissons gazeuses aromatisées 25 cl
- eaux minérales plates
25 cl
- eaux de source
25 cl
- eaux minérales gazeuses
25 cl
Cette liste peut être modifiée à la demande de la collectivité.
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5.10 Animations
Le fermier s'engage à réaliser auprès des usagers une animation tous les mois (sauf juillet et
août), selon un programme validé au préalable par la collectivité.
Ces animations n'augmentent pas le prix des repas.
5.11 Cafétéria
La cafétéria du restaurant est ouverte le matin de 7h30 à 9h30 et de 11h30 à 13h30 pour la
sandwicherie et à compter de 8h30 et jusqu’à 14h15 pour les boissons chaudes telles que
café, thé, chocolat.
Le fermier peut également proposer d'autres prestations telles que boissons fraîches, paquets
de gâteaux, chocolats, etc., après accord de la collectivité.
Mise à disposition de la cafétéria :
Dans la mesure du possible en dehors des heures d’ouverture de la cafétéria et en réduisant
autant que possible la gêne qui pourrait en résulter pour le fermier, la collectivité bénéficie
gracieusement de la mise à disposition de la cafétéria :
-
pour les besoins de ses services, de ceux de la Ville du Mans et des organisations
syndicales… ;
pour les agents de Le Mans Métropole et de la Ville du Mans pour l’organisation
d’évènements personnels
La collectivité confie la gestion de la location de la cafétéria au fermier selon les principes
suivants :
Prise en charge des réservations ;
Etablissement du planning annuel des locations ;
Réalisation d’une convention de mise à disposition ;
Gestion des états des lieux entrant et sortant et suivi des cautions ;
Nettoyage de la cafétéria et refacturation au loueur si nécessaire ;
Encaissement des locations et reversement à la collectivité.
Les tarifs sont fixés par Le Mans Métropole :
- Réservation de la salle hors restauration : gratuite pour les besoins internes de la
Communauté urbaine et de la Ville,
- Réservation de la salle hors restauration : payante (actuellement 90 euros) avec une
participation aux frais de gestion du fermier de 30 euros par location pour les agents et
versement d’une caution de 250 €,
- Réservation de la salle avec restauration : payante (actuellement 90 euros) et sans
participation aux frais de gestion, sous condition que l'agent commande le service traiteur du
fermier, et versement d’une caution de 250 €.
Article 6 – Engagements du fermier
Le fermier fait bénéficier la collectivité de son savoir-faire, de ses méthodes de contrôle
interne sur la bonne exécution de la prestation ; il doit aider à la résolution des problèmes
éventuels.
D’une façon générale, il recherche l’amélioration constante de la qualité des services fournis
en liaison avec la collectivité.
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6.1 Hygiène et sécurité
Dans le mois suivant le début de l'intervention du fermier, la collectivité effectue auprès de la
Préfecture (Direction des Services Vétérinaires) du département de la Sarthe, la déclaration
prévue par l'arrêté du 29 septembre 1997.
Le fermier s’engage à respecter la réglementation en vigueur en matière d’hygiène
alimentaire.
Le fermier assure le maintien en parfait état de propreté et d’entretien courant :
- de tous les locaux du restaurant (entrée du restaurant, cuisine, self, salle à manger,
cafétéria, vestiaires/sanitaires etc.) : sols, murs, revêtements muraux, claustras, suivant les
règles respectives requises pour le nettoyage.
- des abords utilisés pour la livraison des marchandises ou l’évacuation des déchets et des
emballages vides.
Si le fermier, pour quelque raison que ce soit, faillait à cette obligation, la collectivité se
réserve le droit de faire exécuter le nettoyage par une société extérieure, le fermier devant
s’acquitter des frais correspondants.
Concernant les matériels et le mobilier mis à disposition, le fermier s’engage à utiliser des
produits techniquement adaptés à cet usage et conformément aux prescriptions du fabricant
avec les précautions d’usage afin de préserver les denrées alimentaires et la santé du
personnel.
6.2 Linge et vêtements de travail
Le fermier fournit et entretient les tenues professionnelles de son personnel, telles que les
chaussures, coiffes et gants, ainsi que tous les produits ou linges relatifs à l’hygiène de son
personnel.
6.3 Consommables
Le fermier achète en son nom et pour son compte et stocke dans les locaux affectés par la
collectivité :
- les denrées, produits alimentaires, boissons et ingrédients nécessaires à la confection des
repas,
- les produits et consommables nécessaires au nettoyage qui lui incombe, ainsi que les sacs
poubelles et les produits lessiviels nécessaires aux équipements de lavage mis à sa
disposition,
- les serviettes en papier fournies aux convives avec les repas,
- les produits des sanitaires réservés aux usagers,
- le linge de cuisine et de service,
- son matériel informatique, ses propres imprimés administratifs et ses fournitures de
bureaux
6.4 – Les déchets
Le fermier assure l’évacuation de tous les déchets résultants de son activité et fournit les
containers à déchets.
Les préconisations en matière de tri sélectif sont appliquées, conformément aux propositions
de Le Mans Métropole, communauté urbaine, de manière à privilégier l’enlèvement des
déchets en vue de leur recyclage.
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Un tri des matières recyclables (verre, plastique, carton…) séparé des matières putrescibles
ainsi que des déchets ultimes doit être organisé sur le site.
Le fermier s’engage à mettre en place des bornes de tri sélectif pour permettre le tri des
matières recyclables par les usagers (verre, métal, plastique…).
Le fermier s’engage à mettre en œuvre la valorisation des biodéchets par la méthanisation
(processus biologique naturel de dégradation des déchets organiques par des microorganismes).
Le tri des déchets organiques sera effectué par les usagers
La collecte et la méthanisation des déchets s’effectueront par un prestataire, mandaté par le
fermier.
Une action de communication sera menée régulièrement auprès des convives.
Article 7 – Moyens affectés par la collectivité au fonctionnement du restaurant
7.1 Locaux, matériel et mobilier
L’engagement de l'exploitation au titre des prestations de restauration l’est notamment en
considération des locaux, agencements, matériels et mobiliers affectés par la collectivité au
fonctionnement du restaurant.
Un inventaire et un état des lieux contradictoires entre les parties sont établis dans les 3 mois
suivant la prise en charge par le fermier.
7.2 Abonnements et communications téléphoniques
Le restaurant dispose de 2 lignes téléphoniques.
La facturation téléphonique de la ligne principale est prise en charge par le fermier.
La collectivité prend en charge les dépenses liées à la seconde ligne téléphonique dédiée à
l’alarme anti-intrusion.
Article 8 - Responsabilités
8.1 Utilisation des locaux, agencements, matériels et mobiliers
La collectivité garantit au titulaire une mise à disposition des locaux, agencements, matériels
et mobiliers, dont le fermier use avec le même soin que s’ils étaient sa propriété.
En cas de survenance dans les locaux du restaurant d’une interruption dans la fourniture
d’une source d’énergie, d’un dysfonctionnement des agencements et des matériels, en cas de
vol par effraction ou de détérioration des installations (eau, feu, etc. ), ainsi qu’en cas d’un
arrêt de travail, de chômage technique ou de grève du personnel admis à fréquenter le
restaurant, empêchant l’accès normal à l’établissement des fournisseurs, du personnel du
fermier ou des convives, et dès lors que ces évènements empêcheraient en tout ou partie le
fermier d’effectuer ses prestations dans les conditions normales, le fermier s’engage à faire
tout son possible afin d’assurer, suivant les circonstances, un service minimum.
La collectivité se réserve le droit de solliciter le fermier pour l’organisation, pendant les jours
d’ouverture, de manifestations spécifiques telles que vin d’honneur, cocktails, repas de
groupe.
Chaque prestation fait l’objet d’un devis et ne peut être réalisée qu’avec l’accord écrit de la
collectivité.
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8.2 Discipline du restaurant
L’information pour les convives fréquentant le restaurant de toute réglementation en vigueur et
des dispositions du règlement intérieur relève de la seule responsabilité du fermier.
8.3 Conditions d’accès et de circulation dans le restaurant
Les parties conviennent que seuls peuvent accéder à la zone technique :
le personnel du fermier appartenant à l’équipe du restaurant ou aux structures du fermier,
les fournisseurs du fermier,
les représentants dûment mandatés par la collectivité,
les fournisseurs de la collectivité, chargés de toute opération de réparation, d’entretien ou
autre,
- les services d’hygiène.
-
Le fermier prend toutes les mesures nécessaires pour interdire l’accès des locaux techniques
au public.
Article 9 – Contrôle quantitatif du service
9.1 Système de badges
Le paiement des prestations par les convives doit se faire à partir du système informatique
existant utilisant les badges individuels.
Chaque convive, à son passage à la caisse, remet son badge pour permettre l’identification,
l’approvisionnement de son compte, l’enregistrement et l’imputation sur son compte personnel
de la valeur du repas et du droit d’entrée.
Toute personne ne pouvant justifier de son appartenance aux employeurs Le Mans Métropole
et Ville du Mans et se présentant sans badge ou sans autorisation d’accès, se voit appliquer le
tarif extérieur.
Le fermier s’engage à respecter toutes les consignes de la collectivité concernant l’accès au
restaurant et les modalités de paiement.
Le fermier fournit, exploite et assure la maintenance du logiciel de gestion informatisée des
transactions clients, la fourniture des badges, et la maintenance du système informatique et
matériels fonctionnant avec ce logiciel (ordinateurs, imprimantes, caisses…).
Les badges d’accès des convives issus de Le Mans Métropole et de la Ville du Mans sont
créés par le fermier sur autorisation exclusive de la collectivité.
9.2 Encaissement
Le fermier est chargé de l’encaissement des repas, à partir des caisses enregistreuses, sur le
compte du convive.
L’approvisionnement des comptes des convives s’effectue en espèces, chèques et cartes
bancaires.
Article 10 – Contrôle qualitatif du service
Le fermier s’engage à réaliser régulièrement au cours du contrat des enquêtes de satisfaction
auprès des usagers et à en communiquer les résultats à la collectivité.
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Article 11 – Rencontres régulières et Commissions des usagers
Une rencontre, au minimum trimestrielle, est programmée entre le fermier et la collectivité
permettant de faire un point sur l’exploitation du restaurant.
Une commission des usagers, organisée semestriellement par la collectivité, en lien avec le
fermier, permet de présenter aux représentants du personnel l’activité du restaurant.
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CHAPITRE II – CONDITIONS D’EXPLOITATION
Article 12 – Prise de possession du restaurant – Remise des biens
12.1 Modalités juridiques de la prise de possession
La remise par la collectivité au fermier de l’ensemble des ouvrages, installations,
équipements, appareillages et matériels visés à l’article 3 s’effectue le jour de la prise d’effet
du contrat, soit à compter du 1er juillet 2013.
Un inventaire qualitatif et quantitatif des biens remis au fermier est dressé contradictoirement
dans les 3 mois suivant la mise à disposition des biens.
Cet inventaire précise notamment leur situation juridique (propriété du bien) et leur état,
apprécié sous ses différents aspects (état général des constructions, équipements et
matériels, sécurité, principes de fonctionnement des ouvrages et équipements).
Dans un délai de 2 mois à compter de la mise en service, le fermier propose à la collectivité
tout complément ou correction à ces inventaires en fonction des constatations qu’il a pu faire.
Ces propositions de complément ou correction doivent être validés par la collectivité pour lui
être opposable.
Dès la prise en charge des installations, le fermier est responsable du bon fonctionnement du
service, dans le cadre des dispositions du contrat.
A ce titre, le fermier prend les ouvrages dans l’état où ils se trouvent et il ne peut à aucun
moment invoquer leur conception ou réalisation pour se soustraire aux obligations du contrat.
12.2 Biens de retour
Sont considérés comme biens de retour, non seulement les biens mobiliers et immobiliers
confiés au fermier lors de la prise de possession de l’équipement, mais aussi les biens
mobiliers et immobiliers mis à disposition du fermier par la collectivité en cours de contrat, et
plus généralement tous les biens considérés par la collectivité comme indispensables à
l’exploitation du restaurant.
Sont également considérés comme biens de retour tous les biens acquis ou créés par le
fermier dont les montants sont inscrits au compte d’exploitation de la délégation et amortis sur
la durée de la délégation.
Lesdits biens font retour à la collectivité à la fin du présent contrat, sans versement d’une
quelconque indemnité au profit du fermier.
Le fermier s’engage à investir dans l’achat d’un four à pizza dans les premiers mois d’effet du
présent contrat.
Il s’engage également à mettre en place un salad’bar et un dessert’bar intégrés au self et un
meuble neutre de présentation du pain et des condiments.
12.3 Biens propres
Sont considérés comme biens propres du fermier les biens que ce dernier acquiert pour le
besoin de son exploitation ou sans accord de la collectivité, ou après refus de la collectivité de
procéder à l’investissement.
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12.4 Biens de reprise
Cependant, si la collectivité souhaite que les biens propres lui soient acquis en fin de contrat,
ils sont considérés comme biens de reprise.
Dans ce cas, la collectivité alloue au fermier une indemnité correspondant au maximum à la
valeur nette comptable des biens, de laquelle seront déduits les financements publics qu’il
aurait pu obtenir.
12.5 Evolutions des biens
Pendant la durée du contrat, un état de mise à jour de l’inventaire est remis au moins une fois
par an par le fermier.
Il tient compte, s’il y a lieu :
Des nouveaux ouvrages, équipements et installations, achevés ou acquis depuis l’inventaire
initial ou la dernière mise à jour et intégrés aux services délégués en distinguant les biens de
retour des biens propres au fermier ;
Des évolutions significatives concernant les ouvrages, équipements et installations répertoriés
à l’inventaire ;
Des ouvrages, équipements et installations, mis hors service, démontés ou abandonnés ;
Des travaux de maintenance.
L’état de mise à jour de l’inventaire est communiqué à la collectivité au plus tard en même
temps que le rapport annuel défini à l’article 27.
La non production de l’état de mise à jour de l’inventaire, à la demande de la collectivité et
dans le délai fixé par la collectivité, peut donner lieu à l’application d’une pénalité (article 34).
La collectivité peut demander l’avis technique du fermier pour le choix des investissements à
faire.
Article 13 – Modifications apportées aux installations
Toutes modifications ultérieures concernant les lieux et installations, sont réalisées d’un
commun accord entre les parties, dans le respect des normes (notamment de sécurité) en
vigueur et donnent lieu à une réception entre le fermier et la collectivité.
De même, les problèmes liés notamment à l’accès, au fléchage directionnel, sont étudiés de
concert entre le fermier et la collectivité.
Article 14 – Autorisations administratives – Réglementation
Le fermier doit se conformer à l’ensemble des réglementations en vigueur applicables à
l’établissement dont il a la charge. Il est tenu de les respecter et de les faire respecter par son
personnel et les usagers qu’il reçoit.
Il s’engage également à obtenir toutes les licences et autorisations administratives
nécessaires à l’exercice de son activité.
Le fermier est responsable de la sécurité des personnes et des biens sur le site.
Article 15 – Travaux pendant l’exploitation : principes généraux
Sous réserve de l’approbation par la collectivité des projets ainsi que des conditions
financières de réalisation, le fermier peut établir, à ses frais, à l’intérieur de l’établissement mis
à disposition tous ouvrages ou installations qu’il juge utiles dans l’intérêt de l’exploitation. Ces
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ouvrages et installations font partie intégrante de l’établissement dans la mesure où ils sont
utilisés pour l’établissement, objet de l’affermage.
En fin de contrat, lesdits ouvrages ou installations sont remis par le fermier sans indemnités à
la collectivité, à moins que la collectivité n’exige la remise en état initial des lieux aux frais du
fermier, sous réserve des dispositions de l’article 44.
Article 16 - Travaux d’entretien et de réparation
La collectivité assure l’entretien, les frais de réparation ou de modification des installations
immobilières et mobilières de l’établissement, ainsi que des abords du site.
La collectivité assure la maintenance préventive et curative :
des matériels de cuisine et des hottes
des équipements de sécurité (alarme anti-intrusion, centrale incendie et extincteurs)
Le fermier est tenu à un usage respectueux des installations mises à disposition et la
collectivité se réserve le droit de facturer au fermier toutes réparations dues, soit à une
dégradation ou à un défaut d’utilisation du personnel du fermier.
Article 17 - Fournitures
La collectivité assure la fourniture de l’eau, du gaz, de l’électricité et du chauffage pour les
besoins stricts du restaurant et en conserve la charge.
Les charges d’amortissement, de remplacement, de réparation, de maintien en état de
fonctionnement ou de modification immobilière des installations et du matériel dues à
l’utilisation et à la vétusté sont prises en charge par la collectivité, sauf pour le petit matériel de
salle à manger et cafétéria (verrerie, vaisselle, ménagère, plateaux..) à la charge du fermier.
La vidange du bac à graisse est à la charge de la collectivité et le fermier a à sa charge le bac
de récupération d’huile usagée.
Le fermier est tenu de signaler à la collectivité les anomalies qu’il pourra constater concernant
le gros œuvre, le clos et le couvert.
Article 18 - Surveillance des lieux
L’établissement (à l’exception de la cafétéria) est placé sous alarme anti-intrusion.
La collectivité prend en charge les coûts d’abonnements à la télésurveillance.
Les frais de déplacement de la société de télésurveillance liés au déclenchement de l’alarme
anti-intrusion peuvent être facturés au fermier si les déclenchements de l’alarme sont dus à
une erreur d’utilisation répétée du fermier.
Toutes responsabilités au regard de la sécurité du public et des règles d’hygiène publiques
ainsi que tous autres règlements appliqués aux lieux recevant du public sont assurés par le
fermier.
Article 19 - Personnel
Le fermier fait son affaire du personnel nécessaire à l’exploitation de l’établissement dans le
respect des lois et règlements en vigueur et de la convention collective existante.
Article 20 - Domicile
Le fermier fait élection de domicile à son siège social.
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CHAPITRE III – CONDITIONS FINANCIERES
Article 21 – Rémunération du fermier
Pour couvrir ses charges d’exploitation, le fermier se rémunère auprès des usagers du
restaurant.
Le fermier est autorisé par la collectivité à percevoir auprès des usagers les tarifs proposés
par celui-ci, en fonction des prestations fournies et de l’utilisation de l’équipement.
A compter du 1er juillet 2013, date d’effet du présent contrat, le droit d’entrée fixé par le fermier
s’élève à 2,98€ HT (TVA applicable au taux en vigueur pour l’activité).
Article 22 – Prix des prestations
22.1 Date de révision des prix
Les prix sont revus une fois par an, au 1er janvier, sur la base des indices publiés par l'INSEE.
22.2 Formule de révision des prix
Le calcul des prix révisés se fait selon la formule suivante :
P = Po* (0.20 A/Ao + 0.20 A'/A'o + 0.60 S/So)
dans laquelle :
P
= prix révisé
Po = valeurs stipulées au contrat
A
= valeur moyenne des 12 derniers mois connus de l'indice "Produits Frais" Indice des
prix à la consommation – IPC – Ensemble des ménages – par secteur conjoncturel –
Métropole - Identifiant : 0641249 – publié par l'INSEE dans les indices mensuels des prix à la
consommation
A'
= valeur moyenne des 12 derniers mois connus de l'indice "Alimentation Autres
Produits" Indice des prix à la consommation – IPC – Ensemble des ménages – par secteur
conjoncturel – Métropole - Identifiant : 0641250 – publié par l'INSEE dans les indices
mensuels des prix à la consommation
A'0 = valeur de la même moyenne à l'origine, telle que définie aux conditions particulières
S
= dernière valeur connue de l'indice trimestriel "Indice des salaires de base des ouvriers
(1) – publié par l'INSEE dans les indices salaires (base 100 : année 1998) indice de salaire
brut horaire des ouvriers – Services aux entreprises _ Identifiant 0646790
So = valeur du même indice à l'origine, tel que défini aux conditions particulières.
Après chaque révision de prix, les valeurs P, A, A' et S deviennent respectivement les valeurs
P0, A0, A'0 et So servant de base à la révision suivante.
En cas de disparition d'un ou des indices mentionnés ci-dessus, le calcul s'effectue sur l'indice
ou les indices de remplacement de l'INSEE en utilisant le coefficient de corrélation nécessaire
; à défaut d'indice de remplacement, les parties se mettent d'accord sur le choix du nouvel ou
des nouveaux indices applicables.
En cas de retard dans la détermination de l'indice, les derniers prix en vigueur sont facturés et
font l'objet d'une correction ultérieure par l'émission soit d'une facture complémentaire soit
d'un avoir.
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22.3 Clause de préavis
Le fermier fait parvenir, en lettre recommandée avec accusé de réception, à la collectivité, son
nouveau tarif du droit d’entrée et des frais de gestion définis à l’article 5.11, avec un préavis
de deux mois, avant la date prévue pour l'application de la révision.
En cas de non-respect de ce délai, des pénalités peuvent être appliquées conformément à
l’article 34.
La collectivité notifie au fermier son accord sur ce nouveau tarif, préalablement à l’application
de celui-ci pour la période allant du 1er janvier au 30 décembre suivant.
22.4 Subvention – Prestations repas
La collectivité verse aux agents de Le Mans Métropole et de la Ville du Mans, usagers du
restaurant, une subvention sur le prix du repas.
Article 23 - Redevance due à la collectivité
Le fermier versera à la collectivité une redevance annuelle de 4000€, indexée et non
assujettie à TVA (sous réserve de l’évolution des règles fiscales qui s’appliqueront
automatiquement au contrat de délégation), au titre de l’exécution des fonctions de suivi et de
contrôle exercées par la collectivité sur la délégation.
Cette redevance est indexée chaque année selon la formule de révision définie à l’article 22.2.
Le paiement est effectué en fin d’année civile.
Pour la première année et dernière année de délégation la redevance est fixée au prorata du
nombre de mois d’exploitation.
Article 24 – Récupération de la TVA sur les investissements réalisés par la collectivité
sous forme, selon les dispositions applicables, de transfert de droit à déduction ou de
récupération directe
Conformément à l’article 210 de l’annexe II du CGI, la collectivité transfèrera au fermier les
droits à récupération de la TVA correspondant aux biens acquis par elle pour les besoins de
l’exploitation.
Les sommes ainsi imputées par le fermier ou reversées par le Trésor Public sont propriété de
la collectivité qui en conserve la libre disposition.
La collectivité, en tant que propriétaire des biens délégués, délivre au fermier une attestation
précisant, d’une part, la base d’imposition des biens, et d’autre part, le montant de la taxe
correspondante. La collectivité informe le service des impôts de la délivrance de cette
attestation.
Le fermier, si l’imputation préalable de la TVA déductible fait apparaître un crédit d’impôts,
pourra en demander le remboursement.
Le fermier s’engage à faire connaître à la collectivité à chaque imputation ou remboursement,
avant le 15 du mois suivant celui du dépôt de la déclaration de la TVA ou celui du
remboursement, le montant de la TVA imputée ou reversée pour le compte de la collectivité.
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Les sommes transférées sont reversées à la collectivité avant la fin du troisième mois suivant
la réception des fonds par le fermier. Toute somme non versée à cette date porte intérêts au
taux d’escompte de la Banque de France.
Dans le cas où le montant de la TVA récupérée fait ultérieurement l’objet d’un redressement
de la part de l’Administration fiscale, ce montant, majoré éventuellement des intérêts de retard
et pénalités ainsi que des frais annexes engagés par le fermier avec l’accord de la collectivité,
sauf en cas de faute du fermier, sera remboursé par la collectivité au fermier dans un délai de
trois mois à compter de la date d’échéance de ce redressement.
De même, si en fin de contrat, le fermier est amené à rembourser au Trésor public une partie
de la TVA effectivement récupérée sur les dépenses d’investissement des services au cours
des années précédentes, la collectivité remboursera au fermier les sommes dues au Trésor
public dans un délai de trois mois à compter de la date d’expiration du contrat.
Toute somme non versée à cette date porte intérêts au taux d’escompte de la Banque de
France.
En cas de changement législatif, réglementaire ou de nouvelle instruction fiscale impactant le
transfert des droits à déduction de TVA, le transfert au fermier du droit à déduction (ou son
éventuelle récupération directe par la collectivité) s’effectuera conformément à ces nouvelles
dispositions fiscales qui s’appliqueront automatiquement au présent contrat.
Article 25 - Régime fiscal
Les prestations de restauration sont facturées au taux de la TVA en vigueur au moment de la
facturation.
Les impôts et taxes de toutes natures inhérents à la réalisation des services réalisés par le
fermier dans les locaux mis à disposition par la collectivité, sont acquittés directement par le
fermier.
Sont exclues les taxes liées à la propriété communautaire, à la charge de la collectivité.
La collectivité ne peut être inquiétée en cas de non-paiement des impôts et taxes à la charge
du fermier.
Article 26 – Facturation de la subvention
Le montant de la subvention due sur un mois par Le Mans Métropole sur le prix du repas, pour
les convives de Le Mans Métropole et de la Ville du Mans, est facturé par le fermier à Le Mans
Métropole dans les premiers jours du mois suivant.
Pour obtenir le remboursement de la subvention versée au fermier pour le compte des
convives de la ville du Mans, Le Mans Métropole présentera semestriellement à la Ville du
Mans, un état des sommes à rembourser suivant les états fournis mensuellement par le
fermier.
Afin de faciliter cette refacturation par Le Mans Métropole à la Ville du Mans, la facturation
mensuelle du fermier adressée à Le Mans Métropole devra ventiler le montant de subvention
selon les «groupes» d’usagers définis par Le Mans Métropole (Le Mans Métropole, Ville du
Mans, service de l’Eau et service Assainissement).
La facturation mensuelle est accompagnée :
- des tableaux de pré-facturation établis par le fermier
- de la liste nominative des convives ayant déjeuné durant la période facturée.
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CHAPITRE IV – PRODUCTION DES COMPTES
Article 27 – Rapport annuel
Conformément aux dispositions de l’article L.1411-3 du code général des collectivités
territoriales, le fermier produit chaque année à la collectivité, avant le 1er juin, un rapport
comportant notamment les comptes annuels certifiés par l’expert comptable de l’année civile
précédente retraçant la totalité des opérations afférentes à l’exécution de la délégation et une
analyse de la qualité du service et des conditions d’exécution du service public.
Le rapport annuel, qui devra être communiqué sur support informatique (1 exemplaire) et
support papier (3 exemplaires) doit comporter au moins les indications suivantes :
Les comptes annuels certifiés de la délégation ;
Les effectifs de l’établissement (permanent et temporaire) ;
La fréquentation de l’établissement (nombre d’usagers et repas servis) ;
L’évolution générale de l’état de l’établissement et des équipements exploités ;
Le plan de prévention.
Article 28 – Compte d’exploitation prévisionnel
Avant le début de chaque exercice et au plus tard le 31 octobre précédent, le fermier transmet
à la collectivité un compte d’exploitation prévisionnel financier pour l’année n+1.
Article 29 – Contrôle de la collectivité
29.1 Objet du contrôle
La collectivité peut, à tout moment, procéder à tous contrôles qu’elle juge nécessaires en vue
de vérifier la conformité des prestations et des modalités de leur exécution avec les clauses
du contrat.
La collectivité a le droit de contrôler les renseignements donnés dans le compte-rendu annuel
visé à l’article 27, par accès à la comptabilité du fermier.
29.2 Exercice du contrôle
A cet effet, des représentants de la collectivité ou d’organismes choisis par la collectivité,
peuvent se faire présenter toutes pièces de comptabilité nécessaires à leur vérification. Ils
peuvent procéder à toutes vérifications utiles sur pièces et sur place, y compris techniques,
pour s’assurer que l’établissement est exploité dans les conditions du contrat, et que les
intérêts contractuels de la collectivité, l’intérêt général et notamment la nécessaire continuité
du service public sont sauvegardés.
La collectivité exerce son contrôle dans le respect des réglementations relatives à la
confidentialité et aux secrets protégés par la loi (notamment vie privée, droits de propriété
intellectuelle et industrielle du fermier dûment justifiés par celui-ci).
La collectivité veille à la qualification et à la déontologie des personnes chargées du contrôle
et s’assure qu’elles ne perturbent pas le bon fonctionnement et la sécurité de l’établissement.
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29.3 Obligations du fermier
Le fermier facilite l’accomplissement du contrôle. A cet effet, il doit notamment :
Autoriser à tout moment l’accès de l’établissement aux personnes mandatées par la
collectivité
Fournir à la collectivité le rapport annuel et répondre à toute demande d’information de sa
part consécutive à une réclamation d’usagers ou de tiers
Justifier auprès de la collectivité des informations qu’il a fournies, notamment dans le cadre
du rapport annuel, par la production de tout document technique ou comptable utile se
rapportant au contrat
Désigner un ou plusieurs représentants compétents pour répondre aux questions posées
par la collectivité
Conserver, pendant toute la durée du contrat et pendant une durée de 5 années après son
expiration, les documents nécessaires au contrôle et présentant un intérêt significatif pour
la gestion du service affermé.
Les représentants désignés par le fermier ne peuvent pas opposer le secret professionnel aux
demandes d’information se rapportant au contrat, présentées par les représentants de la
collectivité ou d’organismes choisis par la collectivité.
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CHAPITRE V – RESPONSABILITES – ASSURANCES
Article 30 – Responsabilité de la collectivité
La collectivité conserve la responsabilité de la bonne tenue de l’ouvrage et est seule habilitée
à exercer des actions en garantie inhérentes à la construction du bâtiment.
Article 31 – Responsabilité du fermier et assurances
31.1 Responsabilité du fermier
Dès la prise en charge des biens et installations, le fermier est responsable du bon
fonctionnement de l’établissement dans le cadre des dispositions du contrat.
Le fermier fait son affaire personnelle de la couverture de tous les risques et litiges pouvant
provenir du fait de son exploitation. La responsabilité de la collectivité ne peut être recherchée
en cas de litige provenant de la gestion du fermier.
Le fermier est seul responsable vis-à-vis des tiers, de tous accidents, dégâts et dommages de
quelque nature que ce soit. Il lui appartient de conclure les assurances qui couvriront ces
différents risques et qui correspondent aux risques normaux de ce type d’exploitation.
31.2 Assurances
Dès la prise en charge des installations, le fermier est responsable du bon fonctionnement du
service.
Il s'engage à souscrire auprès d'une compagnie notoirement solvable pour tous les risques et
litiges pouvant provenir du fait de son exploitation.
La responsabilité de la collectivité ne pourra être recherchée en cas de litige provenant de la
gestion du fermier.
Le fermier souscrira auprès d'une compagnie d'assurance notoirement solvable toute police
destinée à couvrir les risques locatifs, tels que : responsabilité civile, incendie, vol...
Il devra également s'assurer contre les déprédations, pertes, vols de matériels et
mobiliers mis à sa disposition par la collectivité.
Enfin, il s'assurera pour le matériel qu'il pourra introduire dans les locaux du fait de son
exploitation pour lequel la collectivité ne saurait être tenue responsable.
Article 32 – Justification des assurances
Le fermier présente à la collectivité les diverses attestations d’assurance lors de la conclusion
du contrat et ensuite, périodiquement, avant l’échéance des garanties stipulées par les
attestations précédentes.
Toutes les polices d’assurance portant modification du niveau des garanties doivent être
communiquées à la collectivité, pour accord réputé accordé passé un délai de 2 mois.
Les polices d’assurance conclues par le fermier doivent expressément mentionner que les
compagnies d’assurance s’engagent à ne résilier les polices pour retard de paiement des
primes qu’après avoir mis en demeure la collectivité de se substituer dans le paiement des
dites primes dans un délai de 15 jours calendaires, et ce, sans préjudice des éventuels
recours exercés par la collectivité à l’encontre du fermier.
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En cas d’existence de franchises, celles-ci sont intégralement à la charge du fermier.
La collectivité peut en outre, à toute époque, exiger du fermier la justification du paiement
régulier des primes d’assurances.
Toutefois, cette communication n’engage en rien la responsabilité de la collectivité pour le cas
où, à l’occasion d’un sinistre, l’étendue des garanties ou le montant de ces assurances
s’avèreraient insuffisants.
La non-production des attestations d’assurance, à la demande de la collectivité et dans le
délai fixé par elle, peut donner lieu à l’application de la pénalité prévue à l’article 34.
En cas de survenance d’un sinistre (dégâts des eaux, incendie…), la collectivité doit être
informée immédiatement et sans délai par le fermier.
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CHAPITRE VI – GARANTIES – SANCTIONS – CONTENTIEUX
Article 33 – Cautionnement
Dans un délai d’un mois après la prise de possession des lieux, le fermier remettra à la
collectivité un chèque d’un montant forfaitaire de 3.000 € à l’ordre du Receveur Municipal.
La somme ainsi versée forme le cautionnement. S’il fournit une garantie bancaire d’un même
montant, le fermier eut être dispensé de ce versement.
Sur le cautionnement, seront prélevés le montant des pénalités et les sommes restant dues à
la collectivité par le fermier en vertu du contrat d’affermage.
Seront également prélevées sur le cautionnement, les dépenses faites en raison des mesures
prises, aux frais du fermier, pour assurer la sécurité publique, ou la reprise de l’exploitation en
cas de mise en régie provisoire.
Toutes les fois qu’une somme quelconque aura été prélevée sur le cautionnement, le fermer
devra la compléter à nouveau dans un délai de 30 jours.
La non reconstitution du cautionnement après une mise en demeure restée sans effet pendant
un mois, ouvrira droit pour la collectivité de procéder à une résiliation du contrat sans
indemnité.
Article 34 – Sanctions pécuniaires
Dans les cas prévus ci-après, faute pour le fermier de remplir les obligations qui lui sont
imposées par le contrat et ses annexes, des pénalités peuvent lui être infligées sans
préjudice, s’il y a lieu, des dommages et intérêts dont il serait redevable envers des tiers.
Les sanctions pécuniaires et les pénalités sont appliquées au profit de la collectivité dans les
cas suivants :
* Lorsque le fermier ne produit pas dans le délai imparti le document prévu aux articles 12.5,
22.3, 27, 28, 32, 15 jours après une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé
de réception restée sans résultat ;
La pénalité par mois de retard est égale à 1% du montant du chiffre d’affaires de l’année
précédente ou du montant prévisionnel pour la première année, le versement étant effectué
mensuellement.
* En cas d’inexécution ou de retard des travaux et obligations mis à sa charge à l’article 6,
après mise en demeure restée sans résultat et indépendamment de l’exécution d’office
desdites obligations.
La pénalité est égale à 20% du montant des prestations à réaliser, le versement devant être
effectué dans le délai d’un mois.
Article 35 – Déchéance
En cas de faute d’une particulière gravité, notamment si le fermier n’assure plus le service
dont il a la charge en vertu des dispositions du contrat et de ses annexes depuis plus d’un
mois, la collectivité peut prononcer lui-même la déchéance du fermier.
Cette mesure doit être précédée d’une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé
de réception, restée sans effet dans le délai imparti par la collectivité.
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Les conséquences financières de la déchéance sont à la charge du fermier.
Article 36 – Mise en régie provisoire
La mise en régie provisoire peut être décidée aux frais et charges du fermier par la
collectivité :
- si le fermier interrompt l’exploitation de l’établissement pendant une période égale ou
supérieure à une semaine, sans en avoir obtenu l’accord préalable de la collectivité ;
- si la sécurité publique et l’hygiène viennent à être compromises du fait du fermier et de son
refus de prendre les mesures prescrites ;
- si le fermier n’assure plus ses obligations d’entretien.
Dans l’un ou l’autre des cas, la collectivité met le fermier en demeure par lettre recommandée
avec accusé de réception de remplir ses obligations dans un délai de 5 jours à compter de la
notification de la mise en demeure.
En outre, dans les deux premiers cas, la collectivité peut prendre immédiatement les mesures
nécessaires.
A l’expiration de ce délai, si le fermier ne peut assurer le fonctionnement normal de
l’établissement, la collectivité y pourvoit aux frais et risques du fermier.
Pendant la durée de la mise en régie, le fermier n’a plus droit à aucune des rémunérations
prévues au contrat ; celles-ci sont alors perçues directement par la collectivité.
Au cas où les dépenses d’exploitation en régie seraient supérieures aux rémunérations qui
auraient été dues pendant cette période si l’exploitation normale avait été faite par le fermier,
les excédents de dépenses sont à la charge du fermier.
La mise en régie cesse dès que le fermier est de nouveau en mesure de remplir ses
obligations, sauf si la déchéance est prononcée.
Article 37 – Résiliation
37.1 Résiliation unilatérale avec indemnité
La collectivité peut résilier unilatéralement le présent contrat à tout moment au cours de son
exécution pour un motif d’intérêt général, sous condition d’observer un préavis de 6 mois.
Dans ce cas, à la date d’effet de la résiliation :
a) les biens propriété de la collectivité et affectés à l’exploitation sont restitués à la collectivité
en bon état d’entretien et de fonctionnement compte tenu de leur âge, de leur destination et de
leur usage.
b) la collectivité est subrogée au fermier dans tous ses droits et obligations envers les tiers
relatifs à l’exploitation de l’établissement
c) en outre, en réparation du préjudice causé par la rupture anticipée du contrat, la collectivité
verse au fermier une indemnité dont le montant est fixé, à défaut d’accord entre les parties,
par le Tribunal Administratif territorialement compétent.
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L’indemnité est calculée par rapport à deux éléments :
- la valeur nette comptable des immobilisations du fermier sur la base des tableaux
d’amortissement fournis et validés par la collectivité ;
- la perte de résultat calculée de la manière suivante : moyenne des derniers résultats depuis
le début d’exécution en enlevant le résultat le plus faible et le résultat le plus important
multiplié par le nombre d’année résiduelle du contrat, au prorata temporis au cours de la
dernière année du contrat.
37.2 Résiliation sans indemnité
La collectivité se réserve le droit de résilier le présent contrat, sans indemnité :
a) sans mise en demeure préalable en cas
- de dissolution de la société fermière
- de redressement ou mise en liquidation des biens du fermier
- de fraude ou de malversation de la part du fermier sur la base d’une condamnation pénale
- si après 3 mois de mise en régie, le fermier n’est pas en mesure de demander la cessation
de celle-ci et s’il n’a pas repris son exploitation
b) après mise en demeure préalable faite au fermier par lettre recommandée avec accusé de
réception, fixant le délai de régularisation et non suivie d’effet :
- en cas d’inobservations graves ou de transgressions répétées des clauses du présent
contrat ou de ses annexes
- dans tous les cas où par incapacité, négligence ou mauvaise foi, le fermier compromet la
continuité du service public, la sécurité des personnes, ou encore la pérennité des ouvrages et
équipements mis à sa disposition
- dans le cas où le fermier cède le contrat à un tiers sans l’autorisation de la collectivité
La résiliation sans indemnité prend effet à compter du huitième jour franc de sa notification au
fermier par lettre recommandée avec accusé de réception.
Article 38 – Jugement des contestations
Les contestations qui s’élèvent entre le fermier et la collectivité au sujet du contrat et de ses
annexes, sont soumises au Tribunal Administratif de Nantes.
Préalablement à cette instance contentieuse, les contestations peuvent être portées par la
partie la plus diligente devant un tiers choisi d’un commun accord qui s’efforcera de concilier
les parties.
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CHAPITRE VII – FIN DU CONTRAT
Article 39 – Cession du contrat
Par cession de contrat, on entend tout remplacement du fermier par un tiers au contrat en
cours d’exécution. Il en va ainsi de toute transmission de patrimoine, ou de cession d’actifs
(notamment par scission ou fusion), qui entraîne un changement de la personnalité morale du
fermier.
La cession du contrat doit s’entendre de la reprise pure et simple, par le cessionnaire, de
l’ensemble des droits et obligations résultant du contrat initial. Elle ne saurait être assortie
d’une remise en cause des éléments essentiels du contrat initial tels que la durée, le prix, la
nature des prestations ou les tarifs applicables aux usagers.
Toute cession totale ou partielle du contrat est interdite, à moins d’un accord préalable exprès
de la collectivité qui vérifiera, notamment, si le cessionnaire présente bien toutes les garanties
professionnelles et financières pour assurer la gestion du service public, ainsi que son
aptitude à assurer la continuité du service public et l’égalité des usagers devant le service
public, conformément aux obligations contractuelles. Les renseignements demandés seront
les mêmes que ceux exigés des candidats à la présente délégation de service public au stade
de l’appel à la candidature.
La collectivité disposera d’un délai de 4 mois, pour se prononcer à compter de la réception de
la demande d’agrément de cession qui devra être formulée par le fermier par lettre
recommandée avec accusé de réception, et contenir toutes les justifications nécessaires. Le
fermier ne pourra se prévaloir d’aucune acceptation tacite.
Un avenant de transfert signé conjointement par la collectivité, l’ancien titulaire et le
cessionnaire du contrat, viendra matérialiser les conditions de cet accord.
En cas de refus de la collectivité d’agréer le cessionnaire pour un motif ci-dessus évoqué, la
collectivité pourra mettre le fermier en demeure de lui proposer un autre remplaçant dans un
délai de 30 jours calendaires. Passé ce délai, ou en cas de nouveau refus motivé de la
collectivité, le fermier pourra être considéré comme défaillant et la résiliation du contrat pourra
être prononcée à ses torts et risques.
D’une façon générale, le fermier doit informer sans délai la collectivité de toute modification
affectant sa vie sociale.
Article 40 – Continuité du service en fin de contrat
La collectivité a la faculté et sans qu’il en résulte un droit à indemnité pour le fermier, de
prendre pendant les 6 derniers mois de validité du contrat, toutes mesures utiles pour assurer
la continuité du fonctionnement de l’établissement réduisant autant que possible la gêne qui
pourrait en résulter pour le fermier. La collectivité doit informer le fermier de son intervention,
avec un préavis de 15 jours.
D’une façon générale, la collectivité peut prendre toutes mesures nécessaires pour faciliter le
passage progressif au nouveau régime d’exploitation, dans la mesure où le contrat ne serait
pas reconduit.
A la fin du contrat, la collectivité est subrogée aux droits du fermier, étant entendu que celui-ci
s’engage à assurer l’intégralité des obligations mises à sa charge dans le cadre du contrat et
de ses annexes jusqu’à son terme.
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Article 41 – Personnel du fermier
Un an avant la date d’expiration du présent contrat, le fermier communique à la collectivité la
liste des emplois et des postes de travail ainsi que les renseignements non nominatifs
suivants concernant les personnels affectés à l’établissement et notamment :
- âge
- niveau de qualification professionnelle
- tâche assurée
- convention collective ou statut applicables
- montant total de la rémunération pour l’année civile précédente (charges comprises)
Les informations concernant les effectifs sont communiquées par la collectivité aux candidats
à la délégation du service.
Le fermier s’interdit de procéder à des modifications de la masse salariale dans les 6 mois
précédent l’échéance du contrat.
Article 42 – Informations des candidats à la délégation du service
A l’occasion de la remise en concurrence de l’exploitation du service délégué, la collectivité
peut organiser une ou plusieurs visites de l’établissement afin de permettre à tous les
candidats d’en acquérir une connaissance suffisante garantissant une égalité de traitement.
Dans ce cas, le fermier est tenu de permettre l’accès à tous les ouvrages et installations de
l’établissement aux dates fixées par la collectivité.
La collectivité s’efforce de réduire autant que possible la gêne qui pourrait en résulter pour le
fermier.
Article 43 – Transfert du service à un nouvel exploitant
La collectivité réunit les représentants du fermier ainsi que, le cas échéant, ceux du nouvel
exploitant, pour organiser le transfert de l’exploitation du service délégué, et notamment pour
apurer les comptes et pour permettre au fermier d’exposer les principales consignes et les
modes opératoires à suivre pour le fonctionnement des ouvrages, équipements et installations
du service affermé.
Article 44 – Remise des installations
A l’expiration du contrat, le fermier est tenu de remettre gratuitement à la collectivité, en état
normal d’entretien et de fonctionnement, tous les ouvrages et équipements qui font partie
intégrante de l’établissement.
Six mois avant l’expiration du contrat, les parties arrêtent et estiment, après expertise, les
travaux nécessaires à la remise en état normal d’entretien, de l’ensemble des ouvrages, objet
du contrat.
Le fermier doit exécuter les travaux correspondants avant l’expiration du contrat en prélevant
le montant sur les provisions. Les provisions non utilisées après remise en état éventuel sont
réintégrées en produits exceptionnels de la dernière année d’exploitation. A défaut, les frais de
remise en état correspondants sont prélevés sur les indemnités de reprise définies à l’article
45.
Article 45 – Reprise des biens
La collectivité peut reprendre, contre indemnité, les biens nécessaires à l’exploitation, financés
en tout ou partie par le fermier et ne faisant pas partie intégrante de l’établissement.
Projet contrat DSP – Restaurant administratif de La Chauvinière
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Les biens de reprise sont évalués à la valeur nette comptable dans le cas où le bien ne serait
pas totalement amorti, et à une valeur vénale négociée dans le cas où le bien serait
totalement amorti dans les comptes du fermier.
La collectivité a la faculté de racheter les approvisionnements correspondants à la marche
normale de l’exploitation.
Le fermier peut conserver, s’il le souhaite, ses investissements mobiliers.
Fait au Mans, en 4 exemplaires originaux, le ……………………………..,
Pour le Mans Métropole,
Le Président
Pour La société COMPASS GROUP France,
Le …………….
Jean-Claude BOULARD
………………….
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ANNEXES
- Annexe 1 : Plan du restaurant et liste du matériel de cuisine mis à disposition par Le Mans
Métropole ;
- Annexe 2 : Compte d’exploitation prévisionnel ;
- Annexe 3 : Grille tarifaire et droit d’entrée applicable au 1er juillet 2013.
Vu pour être annexé à la délibération n° 89
du Conseil Communautaire
en date du 27 juin 2013
Pour le Directeur Général empêché
l'Agent du Service des Assemblées
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