Rapport de contrôle de la concession de distribution
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Rapport de contrôle de la concession de distribution
Sigeif 2011 Rapport de contrôle de la concession de distribution publique d’électricité Rapport de contrôle de la concession de distribution publique d’électricité Exercice 2011 Rapport présenté à la Commission de suivi du cahier des charges de distribution publique d’électricité du Sigeif du 13 décembre 2012 et au Comité du 4 février 2013. Le responsable chargé du contrôle des concessions, Christophe Tampon-Lajarriette Directeur général du Sigeif Sommaire Liste des communes adhérentes du Sigeif Chiffres clés de la concession en 2011 5 6 Préambule 9 Contrôle technique 2 Contrôles généraux sur les ouvrages concédés > Le patrimoine de la concession > La clientèle de la concession > L’évolution de l’énergie acheminée > L’enquête annuelle de satisfaction 13 13 24 24 26 Contrôle de la qualité de l’électricité > Qualité du produit basse tension > Qualité du produit HTA > Continuité de fourniture (critère B) > Programmes d’investissement 2011 et plan de maintenance du distributeur 29 29 44 50 52 Contrôle continu sur les ouvrages concédés > Déclarations des projets relevant des articles 49 et 50 du décret du 29 juillet 1927 modifié > Déclarations de commencement de travaux (DCT) et de mise sous tension ou certificat de conformité 57 57 Niveaux de qualité définis par le décret 2007-1826 du 24 décembre 2007 > Évaluation des quatre critères 63 63 Contrôle ciblé > Registre des terres > Fiabilité du système d’information > Valorisation de la remise gratuite > Audit du 23 octobre 2012 69 69 71 72 73 Synthèse du contrôle technique 77 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 61 Contrôle comptable et financier Le contexte et les objectifs du contrôle financier > Le contexte > Les principales zones de risques pour le concédant 83 83 84 Travaux réalisés > Analyse des procédures > Contrôles sur pièces, analyse de la piste d’audit, tests d’application des procédures > Analyse des données financières présentées dans le rapport 2011 du concessionnaire > Compte de résultat de la concession > Conclusion sur les informations financières relatives au compte d’exploitation 85 85 86 88 97 100 Synthèse du contrôle comptable et financier 101 Annexes > Longueurs des réseaux électriques, répartition du linéaire des lignes et canalisations basse tension, valorisation 2011 de la remise gratuite par ERDF, causes des incidents basse tension et nombre d’incidents aux 100 km, étude de la variation des réseaux aérien et souterrain 104 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 3 Le territoire de la concession SAINT MARTIN DU TERTRE au 31.12.2011 BELLOY EN FRANCE VILLAINES SOUS BOIS MONTSOULT VILLIERS ADAM ATTAINVILL E BAILLET EN FRANCE BÉTHEMONT LA FORÊT CHAUVRY PUISEUX EN FRANCE FONTENAY EN PARISIS BOUFFÉMONT LOUVRES MOISSELLES DOMONT MONTLIGNON ANDILLY MARGENCY ERMONT SANNOIS MAISONS LAFFITTE ARGENTEUIL GOUSSAINVILLE PISCOP SOISY EAUBONNE SOUS MONTMORENCY GROSLAY SAINT DENIS VILLENEUVE LA GARENNE COURBEVOIE NANTERRE PUTEAUX CROISSY SUR SEINE LA CELLE SAINT CLOUD VAUCRESSON LE CHESNAY FONTENAY LE FLEURY SAINT CYR L’ÉCOLE BOIS-D’ARCY NEUILLY SUR SEINE SAINT OUEN CLICHY LA GARENNE AUBERVILLIERS VILLE D’AVRAY LES PAVILLONS SOUS BOIS LE RAINCY BONDY PANTIN LEVALLOIS PERRET NOISY LE SEC ROMAINVILLE LE PRÉ SAINT GERVAIS SAINT VINCENNES MANDÉ SÈVRES VIROFLAY CHAVILLE VERSAILLES MALAKOFF CHARENTON LE PONT GENTILLY MONTROUGE ARCUEIL MEUDON IVRY LE KREMLIN SUR SEINE BICÊTRE NOGENT SUR MARNE BRY SUR MARNE NOISY LE GRAND BAGNEUX CLAMART LE PLESSIS ROBINSON FONTENAY AUX ROSES SCEAUX CACHAN VILLEJUIF CHEVILLY LARUE FRESNES SAINT MAUR DES FOSSÉS VITRY SUR SEINE BOURG LA L’HAŸ LES REINE ROSES CHÂTENAY MALABRY CRÉTEIL CHOISY LE ROI BONNEUIL SUR MARNE THIAIS ANTONY VERRIÈRES LE BUISSON JOINVILLE SAINT MAURICE LE PONT ALFORTVILLE MAISONS ALFORT CHÂTILLON JOUY EN JOSAS LE PERREUX SUR MARNE VANVES ISSY LES MOULINEAUX VÉLIZY VILLACOUBLAY VAIRES SUR MARNE NEUILLY PLAISANCE FONTENAY SOUS BOIS BROU SUR CHANTEREINE CHELLES GAGNY ROSNY SOUS BOIS MONTREUIL BOULOGNE BILLANCOURT MONTFERMEIL VILLEMOMBLE BAGNOLET SAINT CLOUD COURTRY LIVRY GARGAN BOBIGNY SURESNES MARNES LA COQUETTE VILLEPARISIS VAUJOURS SEVRAN LA COURNEUVE GARCHES ROCQUENCOURT VILLEPINTE LE BOURGET LES LILAS RUEIL MALMAISON AULNAY SOUS BOIS ASNIÈRES SUR SEINE BOIS COLOMBES LA GARENNE COLOMBES CHATOU LE VÉSINET MITRY MORY DRANCY COLOMBES CARRIÈRES SUR SEINE TREMBLAY EN FRANCE ENGHIEN DEUIL GARGES MONTMAGNY LA SAINT LES LÈS BARRE GRATIEN BAINS BONNEUIL GONESSE PIERREFITTE EN FRANCE SUR SEINE ÉPINAY SUR VILLESTAINS SEINE TANEUSE L’ÎLE SAINT DUGNY LE BLANC DENIS MESNIL GENNEVILLIERS MONTESSON GONESSE ARNOUVILLE SARCELLES ROISSY EN FRANCE LE THILLAY VILLIERS LE BEL SAINT BRICE SOUS FORÊT MONTMORENCY LIMEIL BRÉVANNES RUNGIS BOISSY SAINT LÉGER ORLY IGNY MASSY MAROLLES EN BRIE WISSOUS SERVON CHAMPLAN ORSAY CHILLY MAZARIN MANDRES LES ROSES MORANGIS PÉRIGNY SUR YERRES VILLEBON SUR YVETTE SAULX LES CHARTREUX LONGJUMEAU ÉPINAY SOUS SÉNART BOUSSY SAINT ANTOINE BALLAINVILLIERS NOZAY MARCOUSSIS SEINE-ET-MARNE YVELINES ESSONNE HAUTS-DE-SEINE SEINE-SAINT-DENIS VAL-DE-MARNE Nouvelles adhésions sur l’année : Brou-sur-Chantereine (Seine-et-Marne) et Bois-d’Arcy (Yvelines) 1 368 256 habitants et 8 427 km de réseaux électriques VAL-D’OISE Limites de départements Liste des soixante-trois communes du Sigeif adhérant à la compétence électricité Seine-et-Marne Hauts-de-Seine Brou-sur-Chantereine Chaville Chelles Garches Courtry Marnes-la-Coquette Mitry-Mory* Meudon Servon Rueil-Malmaison Vaires-sur-Marne Saint-Cloud Villeparisis Sèvres Vaucresson Yvelines Ville-d’Avray Bois-d’Arcy Carrières-sur-Seine Seine-Saint-Denis La Celle-Saint-Cloud Aulnay-sous-Bois Chatou Le Blanc-Mesnil Le Chesnay Gagny Croissy-sur-Seine Livry-Gargan Fontenay-le-Fleury Montfermeil Jouy-en-Josas Neuilly-Plaisance Maisons-Laffitte Noisy-le-Grand Montesson Le Raincy Rocquencourt Sevran Saint-Cyr-l’École Tremblay-en-France Vélizy-Villacoublay Vaujours Versailles Villepinte Le Vésinet Viroflay Val-de-Marne Boissy-Saint-Léger Essonne Limeil-Brévannes Ballainvilliers Mandres-les-Roses Champlan Marolles-en-Brie Épinay-sous-Sénart Périgny-sur-Yerres Longjumeau Marcoussis Val-d’Oise Massy Margency Morangis Nozay Orsay Saulx-les-Chartreux Verrières-le-Buisson Villebon-sur-Yvette Wissous * Est exclue la partie du territoire exploitée par la régie municipale de cette commune. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 5 Les chiffres clés de la concession en 2011 > 63 communes > 1 368 256 habitants > 643 325 clients > 6,78 TWh acheminés Répartition des clients par tarif Tarif jaune 1,0 % Tarif vert 0,3 % Répartition de la consommation par tarif Offres de marché* Offres de marché* 15,8 % 7,5 % 47,2 % Tarif vert 643 325 clients 91,2 % Tarif bleu Tarif bleu 6,78 TWh acheminés 25,2 % 11,8 % Tarif jaune * Clients ayant exercé leur éligibilité et conclu un nouveau contrat avec EDF ou un fournisseur alternatif. Nature et longueur du réseau de distribution BT aérien torsadé BT aérien nu BT aérien torsadé 9,3 % 7,2 % 41,8 % 15,96 % HTA souterrain BT aérien nu 12,38 % HTA et BT 8 427 km BT souterrain 41,6 % HTA aérien 0,1 % > Valeur brute des ouvrages en concession : 691,2 M€ > Valeur nette : 364,9 M€ > 227 M€ de recettes d’acheminement 6 SIGEIF • RAPPOR T D E CONTRÔLE 2011 BT 4 890 km 71,66 % BT souterrain > Âge moyen du réseau BT : 38,5 ans > Qualité de la prestation du concessionnaire ERDF : 89 % de clients satisfaits > Nombre de dossiers traités dans le cadre du contrôle électrique : 157 > 17 M€ consacrés à la qualité, à l’environnement et au renforcement > 11 M€ consacrés au développement du réseau électrique > Clients BT mal alimentés : 778 (0,1 %) > 7 incidents aux 100 km sur le réseau HTA > 8,4 incidents aux 100 km sur le réseau BT > Nombre cumulé de clients coupés, toutes causes confondues : 365 832 > 4 223 clients coupés pendant plus de 6 heures consécutives > Clients aidés dans le cadre du FSL : 3 918 > Clients au TPN : 6 093 Critère B : temps moyen (en min) 45,5 36,9 23,6 référentiel 22,5 19,9 25,62 30,04 28,29 26,6 29,94 30,13 33,3 28,04 20,4 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 > Droit du concédant : 307,8 M€ > Résultat (total des produits – total des charges) : 15,6 M€ SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 7 Préambule Le contrôle exercé par le Sigeif consiste à vérifier et à garantir la bonne exécution du contrat de concession pour la distribution publique d’électricité. Le Sigeif exerce sa mission de contrôle au plus près des intérêts de ses communes membres : contrôle des missions de service public délégué, contrôle de la qualité du produit distribué, contrôle technique et financier du patrimoine concédé. Définies par la convention de concession signée le 21 novembre 1994 entre le concessionnaire EDF et le Sigeif, les modalités de contrôle de la délégation de service public ont été explicitement renforcées par plusieurs lois successives, depuis celle du 10 février 2000. C’est dans ce cadre que le Sigeif exerce ses trois actions essentielles : > Le contrôle de la qualité de l’énergie distribuée et, en continu, de la réalisation des ouvrages. > Le contrôle de la valeur physique et comptable du patrimoine concédé. > Le suivi du degré de satisfaction des clients-usagers. À la suite de la nouvelle organisation d’EDF en différents métiers, ERDF, gestionnaire de réseau de distribution publique, filiale à 100 % de la maison mère, est, depuis le 1er janvier 2008, avec EDF Commerce, le concessionnaire du Syndicat. Le Sigeif veille à ce que chaque commune ait la visibilité la plus complète de l’état physique et de la valeur financière du patrimoine transféré pour la durée du contrat de concession. Plus que jamais, le renforcement du contrôle exercé par le Sigeif – qui est propriétaire des réseaux de distribution pour le compte de ses communes membres – s’impose. Comme chacun le sait, l’exercice et la maîtrise du contrôle permettent à l’autorité organisatrice du service public d’être acteur dans la réflexion et dans les propositions d’évolution de son avenant local (annexe 1) destiné à intégrer les particularités de sa concession, les nouvelles missions et les nouveaux outils tels que les indicateurs de performance. La mise en conformité du cahier des charges, compte tenu des nouveaux textes juridiques entrés ces dernières années en vigueur, est l’occasion pour l’autorité concédante et le concessionnaire de le moderniser. Des dispositions de protection des consommateurs et de programmation des investissements devront être intégrées, tout comme la garantie, à travers le contrôle exercé par le Syndicat, de la qualité de l’électricité distribuée et de la transparence patrimoniale et financière. C’est sur cette base que le contrôle des moyens mis en œuvre et des résultats obtenus par le concessionnaire en 2011 a été organisé par le Sigeif en 2012. Le présent rapport s’attache à mettre en évidence les évolutions constatées depuis plusieurs années et, pour certaines, depuis 1995, première année de mise en œuvre du traité de concession établi dans le cadre d’une cohérence nationale. Les efforts réalisés par le concessionnaire, année après année, pour renseigner plus complètement et plus précisément son concédant montrent l’étendue du chemin parcouru et restant encore à parcourir. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 9 En effet, le Sigeif doit pouvoir disposer d’un inventaire technique et financier précis de l’ensemble du patrimoine concédé. La vision dynamique souhaitée génère, inévitablement, le renforcement de ses pouvoirs de contrôle. Dans la continuité des contrôles passés, l’audit a ciblé : > La répartition des clients et l’évolution des consommations. > L’inventaire, la maintenance et l’évolution des ouvrages concédés. > L’extension, le renouvellement et le renforcement des réseaux. La qualité du produit distribué (continuité de la fourniture d’énergie, respect des caractéristiques électriques). > L’analyse des incidents. > L’analyse de la valeur financière et comptable des réseaux et des ouvrages concédés, avec la traçabilité des affectations comptables relatives à l’économie concessionnaire. > Le programme prévisionnel du concessionnaire en matière d’extension, de renouvellement, de renforcement et de maintenance. > La qualité de la fourniture et des prestations d’ERDF perçue par les clients et le degré de satisfaction de ces derniers. Comme les années précédentes, une attention particulière a été portée sur les informations relatives aux erreurs du système d’information SIG (exGDO), le traitement des contraintes récurrentes, les investissements sur les ouvrages, le patrimoine technique de la concession et, enfin, sur la production de justifications du montant des provisions et de la traçabilité affectant le patrimoine et les provisions d’un exercice à l’autre. Chez le concessionnaire, la performance du réseau concédé relève du portefeuille “performance réseau électricité”, qui a en charge l’entretien, la conduite, l’exploitation des réseaux, le dépannage et les travaux de raccordement des usagers de puissance importante. Le pilotage de ce portefeuille en Île-de-France (hors Paris) s’exerce à l’échelle de deux unités, appelées URE (unité réseau électricité). > L’URE Ouest francilien comprend les anciens centres d’Asnières, de Bagneux, de Cergy, de Nanterre et de Versailles. > L’URE Est francilien comprend les anciens centres d’Essonne, de Pantin, de Saint-Mandé, de Seine-et-Marne et de Villejuif. Le contrôle s’est déroulé en quatre phases principales : Première phase 1er trimestre 2012 : saisine, par l’autorité concédante, du concessionnaire par l’envoi des éléments demandés au titre du contrôle de l’exercice 2011. 10 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Deuxième phase Réception et analyse en continu des informations envoyées par le concessionnaire. Troisième phase 1er, 2e et 3e trimestres 2012 : audit, sur les différents sites du concessionnaire, des utilisateurs des outils permettant les collectes, les mises à jour et les restitutions des différentes informations. 3e et 4e trimestres 2012 : constitution par le Syndicat d’un dossier déclaratif provenant de sources diverses, destiné à permettre un contrôle de cohérence à partir du croisement et de la traçabilité des informations. Quatrième phase Établissement du rapport de contrôle de la concession par l’autorité concédante. Présentation de ce rapport à la commission de suivi du cahier des charges réunie le 13 décembre 2012 et approbation par le Comité syndical du 4 février 2013. Contrôle technique SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 11 Contrôles généraux sur les ouvrages concédés Le contrôle exercé par le Sigeif permet à chaque commune adhérente d’avoir la visibilité la plus complète de l’état physique et de la valeur de son patrimoine transféré pour la durée du contrat de concession. Le patrimoine de la concession Entre les exercices 2010 et 2011, le périmètre de la concession a évolué, suite à l’adhésion de deux communes Brou-sur-Chantereine (Seine-etMarne) et Bois-d’Arcy (Yvelines) qui ont rejoint le Syndicat respectivement le 6 mai et le 6 décembre 2011. Au 31 décembre 2011, 42 postes sources HTB/HTA, dont 11 sont situés sur le territoire du Syndicat, desservent les 643 325 clients de la concession. Ces derniers sont répartis le long de 556 départs HTA, soit 1 157 clients par départ. Évolution du réseau haute tension (HTA) Ossature de la distribution publique de l’énergie électrique, le réseau HTA, d’une longueur de 3 537 km, est, à 99,5 %, souterrain (voir graphique 1). n Il demeure cependant, sur un certain nombre de départements, quelques artères principales et antennes aériennes. Les indicateurs, dédiés à la mesure de la qualité, mettent en évidence l’efficacité et la nécessité des programmes d’investissements sur ces réseaux. En effet, sur un territoire urbain comme celui du Sigeif, un incident sur ce type d’ouvrage engendre un nombre important de clients coupés et une dégradation rapide des critères de qualité. Par rapport à l’exercice précédent, l’accroissement de 1,06 % du linéaire s’explique par l’adhésion de la commune de Bois-d’Arcy (185 m). La part la plus importante du linéaire (84,5 %) se situe sur l’exploitation Est du Syndicat. Les communes de Marcoussis (Essonne), de Mitry-Mory et de Villeparisis (Seine-et-Marne) en comptabilisent respectivement plus de 4,3, 4,58 et 2,03 km. À périmètre constant, aucune variation de patrimoine n’a été enregistrée. > Lignes aériennes HTA La représentation de la part du souterrain, par département, est illustrée par le graphique 2. Les Hauts-de-Seine, la Seine-SaintDenis et le Val-de-Marne disposent d’un réseau HTA entièrement souterrain. L’article 4 de l’annexe 1 du cahier des charges stipule : “Toute nouvelle canalisation sera réalisée en souterrain ou donnera lieu, dans le cas d’une construction en aérien, à l’enfouissement de longueur identique de réseau aérien basse tension”. La concession totalise 17,5 km de lignes aériennes, réparties sur treize communes, situées sur quatre départements (voir tableau 1). > Canalisations souterraines HTA SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 13 Par rapport à l’exercice 2010, l’accroissement du patrimoine – plus de 44,6 km (1,3 %) – s’explique principalement, pour 34,19 km (76,6 %), par l’adhésion des villes de Brou-surChantereine (77) et de Bois-d’Arcy (78), et, pour le reste, par les travaux réalisés par le concessionnaire : extension, déplacement d’ouvrage, renouvellement. Les principales variations, supérieures à 1000 m sont intégrées dans le tableau 2a. Analyse des variations de faible ampleur Par rapport à l’exercice précédent, le nombre de communes pour lesquelles la variation de linéaire est faible (arbitrairement fixée par le Syndicat à moins de 20 m) augmente : neuf, contre deux en 2010. Ces variations s’expliquent par les assainissements successifs de ces dernières années, rendus nécessaires par la mise en place du nouveau système d’information géographique. Audit sur les mouvements du patrimoine technique L’objectif de cette analyse, à partir d’un échantillon composé de huit communes (voir tableau 2), est de tracer l’ensemble des mouvements patrimoniaux, toutes causes confondues. 14 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 La première analyse réalisée par le Syndicat a porté sur les déclaratifs issus des projets de construction d’ouvrage (articles 49 et 50 du décret du 29 juillet 1927). Le résultat présente, pour chaque commune, un linéaire non justifié. Sollicité par le Syndicat durant la période de contrôle, le concessionnaire a pu, à l’exception de la commune de Versailles (32 m), justifier toutes les variations constatées. Avec un linéaire de 1 068 m (20 %), les anomalies cartographiques associées aux recalages de base sont, cette année encore, loin d’être négligeables. Enfin, sur les communes de Versailles et d’Aulnay-sous-Bois, respectivement 85 et 100 % des mouvements du patrimoine technique sont issus de travaux non déclarés à l’autorité concédante. Ce constat conduit, une nouvelle fois, l’autorité concédante à prendre acte des valeurs déclarées par le concessionnaire et, par là même, à émettre des réserves sur sa déclaration du patrimoine technique. n Postes de transformation de distribution publique > Inventaire Le poste de transformation électrique HTA/BT de distribution publique est l’interface entre les réseaux HTA et basse tension (BT). Il est généralement constitué, dans une concession urbaine, d’une enveloppe mécanique (génie civil), d’interrupteurs HTA, d’un transformateur de courant électrique et d’un tableau basse tension. L’ensemble du matériel fait partie des ouvrages concédés. Au terme de l’exercice 2011, le compte rendu annuel du concessionnaire fait état de : > 4 119 postes de transformation de distribution publique. > 135 postes de transformation mixtes, c’est-à-dire communs avec un poste “abonné ou client”. > 201 postes de répartition ou de coupure (ces derniers ne sont généralement pas équipés de transformateur). > Évolution du nombre de postes Nous comptabilisons 4 455 postes de transformation au total, dont 4 254 postes de distribution publique (voir tableau 3). Ces derniers assurent la transformation du courant électrique pour 641 971 clients raccordés au réseau basse tension de la concession, soit en moyenne 151 clients BT par unité. Tableau 1. Réseau HTA aérien (en m) Justificatifs 2009 2010 2011 Écart 2010-2011 Assainissement ou recalage de la base de données Travaux Non justifié Mitry-Mory (77) 4 579 4 579 4 579 - - - - Servon (77) 1 293 1 293 1 293 - - - - Villeparisis (77) 2 033 2 033 2 033 - - - - Bois-d’Arcy (78) - - 185 185 Fontenay-le-Fleury (78) - 1 359 1 359 - - - - Jouy-en-Josas (78) 804 804 804 - - - - Saint-Cyr-l’École (78) 229 229 229 - - - - Ballainvilliers (91) Nouvelle adhésion 196 196 196 - - - - 4 910 4 303 4 303 - - - - Massy (91) 152 152 152 - - - - Nozay (91) 763 763 763 - - - - 1 499 1 499 1 499 - - - - 157 157 157 - - - - 16 615 17 367 17 552 Marcoussis (91) Saulx-les-Chartreux (91) Limeil-Brévannes (94) Total 185 Tableau 2. Réseau HTA (en m) Souterrain Total HTA (aérien + souterrain) Pourcentage de souterrain 2009 2010 2011 2011 2011 Seine-et-Marne 313 451 313 928 321 192 329 097 97,60 Yvelines 709 216 750 521 784 864 787 441 99,67 Essonne 579 033 583 760 590 639 597 552 98,84 Hauts-de-Seine 589 684 590 801 593 573 593 573 100,00 1 094 494 1 098 366 1 091 220 1 091 220 100,00 132 541 132 007 132 690 132 847 99,88 4 930 4 930 4 775 4 775 100,00 3 290 731 3 423 349 3 518 953 3 536 505 99,50 Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d’Oise Total SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 15 Tableau 2. Principales variations HTA et communes auditées Justificatifs (m) Écart (m) 2010-2011 Servon (78) Communes auditées (X) 73 Assainissement ou recalage Travaux de la base de données X 73 Linéaire non justifié - - Le Chesnay (78) – 1 294 - - - - Maisons-Laffitte (78) – 1 287 - - - - Vélizy-Villacoublay (78) – 3 140 - - - - Versailles (78) 10 181 X - 10 149 32 Épinay-sous-Sénart (91) 1 769 X 665 1 104 - Verrières-le-Buisson (91) 240 X - 240 - Massy (91) 1 621 - - - - Orsay (91) 1 114 - - - - Meudon (92) 1 007 - - - - Reuil-Malmaison (92) 569 X 199 370 - Aulnay-sous-Bois (93) – 7 376 X – 30 – 7 346 - Marolles-en-Brie (94) 161 X 161 - - – 1 038 - - - - Margency (95) Livry-Gargan (93) – 155 X - – 155 - Total (communes auditées) 5 462 8 1 068 4 362 32 Tableau 3. Évolution du nombre de postes de transformation de distribution publique Postes HTA/BT de distribution publique, y compris mixtes ERDF Île-de-France 2010 2011 CRAC Comparaison 2011-2012 Justificatifs reçus Mise en service 2011 Déclaré en création 383 395 12 2 - - Yvelines Essonne 1 029 1 074 45 3 4 3 685 693 8 3 1 Hauts-de-Seine 6 664 669 5 6 2 2 1 229 1 235 6 1 7 8 171 176 5 - 5 5 12 12 - - - 4 173 4 254 81 Seine-et-Marne Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d’Oise Total 15 - 19 24 Tableau 4. Types de postes de transformation NR CB IM UP UC EN CH H6 RS RC SA SB PO CC Seine-et-Marne 5 176 69 135 5 - - 3 2 - - 1 - - 396 Yvelines 3 605 335 79 32 13 5 2 3 - - 1 - - 1 078 Essonne - 408 143 82 17 1 10 11 7 6 3 1 1 - 690 Hauts-de-Seine - 303 326 17 11 10 2 - - - - - - - 669 6 624 299 228 64 10 4 - - - - - - 1 1 236 - 91 33 40 12 - 1 - - - - - - - 177 1 7 2 - 2 - - - - - - - - - 12 15 2214 1207 581 143 34 22 16 12 6 3 3 1 1 4 258 Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d’Oise Total NR : non répertorié. CB : cabine basse. IM : immeuble. UP : urbain portable. UC : urbain compact. EN : enterré. CH : cabine haute. H6 : transfo sur poteau. RS : rural socle. RC : rural compact. SA : poste au sol type A (sans coupure HTA). SB : poste au sol type B (avec coupure HTA). PO : poste ouvert. CC : cabine chantier. 16 Total S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Lors du contrôle 2010, nous avions répertorié, au patrimoine de la concession, 4 173 postes de transformation HTA/BT. Si l’on ajoute ce chiffre à celui résultant de l’adhésion des deux nouvelles communes (54) et celui des postes créés en 2011 (24) – information apportée par le concessionnaire dans le cadre du contrôle – nous obtenons, au terme de l’exercice 2011, un total de 4 251 postes de transformation. Au regard du compte rendu d’activité du concessionnaire, il résulte donc un déséquilibre entre la déclaration et les différents mouvements effectués. Sollicité à ce sujet, le concessionnaire répond : “On retrouve bien, dans le fichier « liste détaillée des biens localisés », extrait de la base comptable, les vingt-quatre postes mis en service en 2011, avec une anomalie en cours de redressement (le poste Panassac est installé sur la commune de Tremblay-enFrance et non sur celle de Villepinte). Concernant la différences de trois postes entre 2010 et 2011, l’écart se justifie par leur construction en 2010 et une immobilisation en 2011.” Les trois principales constructions – cabine basse, en immeuble et urbain portable – comptabilisent, à elles seules, près de 94 % du patrimoine concédé. Elles peuvent généralement accueillir un transformateur de forte puissance jusqu’à 1000 kVA. De plus petites puissances (entre 50 et 160 kVA), les postes H61 et autres postes socles, devraient disparaître au fur et à mesure de la suppression des lignes aériennes HTA. Signalés au concessionnaire lors du contrôle précédent, les quinze postes de transformation “non répertoriés” (tableau 4) n’ont visiblement pas donné lieu à une mise à jour du système d’information géographique. Concernant la “cabine de chantier”, de par la nature provisoire de son installation, il ne nous semble pas utile de la faire figurer à l’inventaire technique. Enfin, la restitution analysée “fichier CTL-CTBT-005”, fait apparaître quatre postes dont la fonction est BP (borne poste). Visiblement, il s’agit là d’une erreur d’inventaire qu’il convient également de corriger, tout comme quatre postes situés sur les communes de Brou-sur-Chantereine, de Chelles, d’Orsay et de Vaujours, créés à tort. Le concessionnaire a informé par mail, au mois de novembre 2012, l’autorité concédante du traitement de ces anomalies. > Puissance installée Si, généralement, on trouve un transformateur par enveloppe, la densité des zones desservies peut conduire à l’installation de deux – voire trois ou quatre – transformateurs dans la même enceinte. La puissance apparente totale installée sur le territoire est de 2256 MVA, soit une puissance moyenne de 530 kVA par poste de transformation et de 478 kVA par source HTA/BT. > Déclaration La construction d’un poste de transformation HTA/BT, indépendamment de son lieu d’implantation et de la raison de sa construction, doit répondre à deux procédures administratives distinctes : > Le décret du 29 juillet 1927 modifié (articles 50 et subséquents) pour les ouvrages électriques. > L’autorisation de construire, pour le génie civil, délivrée par le préfet (permis état cf. Code de l’urbanisme). L’information due à l’autorité concédante est jugée insuffisante. La conséquence en est, pour le Syndicat, l’impossibilité de tracer les différents mouvements nécessaires à la validation du patrimoine technique déclaré par le concessionnaire. En effet, comme pour les années passées, le nombre de postes de transformation déclarés en création (24) diffère significativement du nombre de déclaratifs (article 50) adressés à l’autorité concédante. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 17 Graphique 1. Répartition du réseau HTA, par nature Graphique 3. Répartition du réseau basse tension 0,50 % 12,38 % HTA total 3 536 km 15,96 % 2011 4 890 km 71,66 % 99,50 % HTA souterrain HTA aérien Souterrain Aérien nu Aérien torsadé Graphique 2. Réseau HTA souterrain, par département 100 % 100 % 99,88 % 99,67 % 100 % 99,50 % 98,84 % 97,60 % Seineet-Marne Yvelines Essonne Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Vald’Oise Total Graphique 4. Évolution du réseau aérien BT de la concession 780 472 749 510 Évolutio n à péri mètre co nstant (4 8 comm unes) 654 472 617 591 Évolutio n à péri 605 263 mètre c onstant (48 com munes) 502 250 2001 18 S I GEIF • 2002 2003 2004 RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Aérien torsadé Aérien nu Aérien torsadé, à périmètre constant Aérien nu, à périmètre constant Au cours de l’année 2011 : Postes Déclaratifs déclarés reçus en création URE Île-de-France Est 13 5 URE Île-de-France Ouest 11 10 Total 24 15 Évolution du réseau basse tension (BT) n Le réseau basse tension (230-400 V) est la partie terminale de la distribution publique de l’énergie électrique. Compte tenu de la situation géographique et de la spécificité urbaine de la concession du Syndicat, les nouvelles constructions déclarées en 2011 à l’autorité concédante ont été, comme pour les ouvrages HTA, réalisées intégralement en souterrain. Le nombre important de sources HTA/BT et de tronçons basse tension fait qu’un incident sur ces ouvrages est perçu par beaucoup moins de clients qu’un incident HTA, d’où une incidence moindre sur le critère d’appréciation qui mesure la continuité de la fourniture. Il est donc essentiel, pour l’autorité concédante, de veiller à ce que ces ouvrages ne soient pas délaissés. Long de 4 890 km à fin 2011, le réseau basse tension se répartit en trois catégories : les canalisations souterraines (3 504 km), les lignes aériennes en conducteurs nus (605 km) et les lignes aériennes en conducteurs isolés torsadés (780 km) (voir graphique 3 et tableaux 6a et 6b). > Répartition du réseau BT par nature L’adhésion des communes de Brousur-Chantereine et de Bois-d’Arcy génère une augmentation, par rapport à l’exercice 2010, du linéaire de réseau aérien. Grâce à l’effort et à la volonté des communes membres et du Syndicat d’effacer ces ouvrages du paysage francilien – conjugués à l’action d’ERDF –, la part des réseaux aériens BT nu et torsadé diminue peu à peu. À périmètre constant, 8,8 km de lignes aériennes en conducteurs nus et 4,6 km en conducteurs torsadés ont été enfouis en 2011 (voir graphique 4). > Âge du réseau BT Depuis le contrôle de l’exercice 2010, les services du Sigeif disposent, par commune et par décennie, du détail de l’âge moyen du réseau. À fin 2011, l’âge moyen de la basse tension, toutes communes confondues, est de 38,5 ans. La carte “Âge du réseau BT” (voir page 40) illustre cette nouvelle donnée du patrimoine technique (source SIG). De 18 à 56 ans, l’âge moyen du réseau de la concession du Syndicat est loin d’être homogène. Il appartiendra au Sigeif et à ERDF de continuer d’affiner l’audit afin d’en valider le contenu après avoir purgé les principales anomalies véhiculées par le SIG du concessionnaire. Pour vingt-sept communes, l’âge moyen est supérieur à 40 ans, voire 50 pour huit d’entre elles. Les lignes et canalisations BT les plus anciennes (plus de 50 ans) comptabilisent, sur le territoire de la concession, plus de 2 074 km (source Oscar, SIG). Ces dernières se répartissent comme suit : > 61 % pour les canalisations souterraines. > 21 % pour les lignes aériennes nues. > 18 % pour les lignes aériennes torsadées. Avant le passage à l’an 2000, la décision arbitraire de la Direction technique du concessionnaire de renseigner les champs “date de pose” vides par “année 1946” concerne plus de 2000 km de réseau BT. Comme cela a été rappelé lors du contrôle précédent, le rapport de synthèse sur la mission spécifique des commissaires aux comptes relative au contrôle des opérations d’inventaire de décembre 2003 a souligné les attributs fiables de la “GDO BT” à prendre en compte, à l’exception notable, toutefois, de celui afférent à la date de construction. Dans le but de faciliter tout rapprochement ultérieur des fichiers du SIG (ex-GDO) avec les fichiers comptables, ce rapport recommande à EDF (concessionnaire à l’époque) la fiabilisation progressive de l’attribut datation. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 19 Tableau 5. Âge moyen du réseau basse tension (en m) Longueur totale Inférieur ou égal à 10 ans De 11 à 20 ans Aérien nu Aérien torsadé Souterrain 608 297 2 584 36 162 569 551 1 113 516 49 051 169 118 895 347 559 065 De 21 à 30 ans 734 550 61 303 114 182 De 31 à 40 ans 129 173 11 007 32 421 85 745 De 41 à 50 ans 230 139 50 006 56 024 124 109 2 074 581 431 312 372 565 1270 704 4 890 256 605 263 780 472 3 504 Alu (m) AM (m) CU (m) Total (m) 3 576* 2 193* 394 586 400 355 18 128* 350 745* 993 369 866 991 973 - 257 262 1 249 235 1 013 677 352 938 652 841 2 019 456 Plus de 50 ans Total Zoom sur la datation égale à 1946 Aérien nu Aérien torsadé Souterrain Total * Les linéaires des réseaux aériens, pour lesquels la nature des conducteurs est l’aluminium (Alu) ou l’almelec (AM) ont, à l’évidence, une datation erronée. Variant de 19 à 826 m, les réseaux aériens nus sont situés sur vingt et une communes. Orsay comptabilise, à elle seule, un réseau aérien nu AM d’une longueur de 2 193 m. Enfin, pour les réseaux aériens torsadés, la quasi-totalité des datations déclarées (99,7 %) est erronée. Tableau 6a. Évolution du réseau aérien BT (en m) Aérien nu Aérien torsadé Total aérien Total torsadé 2010 2011 Écart 2010 2011 Écart Seine-et-Marne 53 346 57 330 3 984 112 199 113 374 1 175 Yvelines 127 400 126 336 – 1 064 120 186 128 364 8 178 247 586 254 700 Essonne 96 712 96 081 – w631 103 982 103 394 – 588 200 694 199 475 Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne 2011 170 704 55 142 50 857 – 4 285 60 387 58 954 – 1 433 115 529 109 811 260 024 258 329 – 1 695 350 773 349 522 – 1 251 610 797 607 851 15 676 15 646 – 30 24 940 24 622 -318 40 616 40 268 684 684 - 2 242 2 242 - 2 926 2 926 608 984 605 263 – 3 721 774 709 780 472 5 763 1 383 693 1 385 735 Val-d’Oise Total 2010 165 545 Tableau 6b. Évolution du réseau souterrain basse tension 2010 % souterrain 2011 Écart calculé (m) Variation (%) 2010 2011 Seine-et-Marne 280 579 294 192 13 613 4,9 62,9 63,3 Yvelines 921 235 967 652 46 417 5,0 78,8 79,2 Essonne 559 875 565 400 5 525 1,0 73,6 73,9 Hauts-de-Seine 597 174 606 718 9 544 1,6 83,8 84,7 Seine-Saint-Denis 857 141 870 464 13 323 1,6 58,4 58,9 Val-de-Marne 186 840 190 037 3 197 1,7 82,1 82,5 10 058 10 058 0 0,0 77,5 77,5 3 412 902 3 504 521 91 619 2,7 71,2 71,7 Val-d’Oise Total 20 Canalisation souterraine (m) S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Ces recommandations sont donc reprises, d’autant que, lors de sa présentation à la commission de suivi du cahier des charges réunie le 15 novembre 2002, le concessionnaire avait exposé le but de l’inventaire (voir rapport de contrôle 2010, page 20). À l’origine, les réseaux aériens basse tension ont été réalisés en conducteurs nus installés soit sur des supports, soit sur des ferrures (potelets ou consoles) fixées sur les façades ou les toitures des immeubles. Devant remplacer ces anciens réseaux, vétustes et obsolètes, EDF a décidé, en 1955, de construire les premiers réseaux façades à partir de câbles torsadés aériens. Compte tenu des matériaux disponibles à cette époque, les âmes conductrices étaient en cuivre. Devant l’intérêt de ce mode de réalisation, des recherches furent entreprises pour améliorer cette technique en vue d’étendre son application en zone rurale. Le réseau torsadé isolé, avec porteur isolé, a donc été, depuis les années 60, la technologie adoptée par l’opérateur historique. L’un des conducteurs (par ailleurs considéré comme conducteur neutre), est composé de brins en alliage d’aluminium et d’acier – almelec – et présente des qualités mécaniques renforcées, propres à le considérer comme “por- teur” des autres conducteurs (utilisés en tant que phases). Les trois conducteurs “phases”, soumis à des efforts de moindre importance, sont conçus en alliage d’aluminium. La construction des réseaux BT en conducteurs nus s’est, quant à elle, arrêtée en 1976, au profit des réseaux torsadés. > Réseau aérien BT La carte “Proportion du réseau électrique aérien basse tension” illustre, pour chaque commune, le pourcentage d’ouvrages basse tension en aérien nu, technique la plus ancienne, la plus vétuste, et – comme le préconise le Syndicat – le réseau à supprimer ou à renouveler en premier. À périmètre constant (48 communes), depuis 2001, le Syndicat a enregistré : > La dépose de 115,3 km de lignes aériennes en conducteurs nus, dont 65,4 km dépendent de l’URE Île-deFrance Ouest et 49,9 km de l’URE Île-de-France Est. > La dépose de 89,8 km de lignes aériennes en conducteurs isolés torsadés, dont 40,3 km pour l’URE Île-deFrance Ouest et 49,5 km pour l’URE Île-de-France Est (voir graphique 4). L’accroissement du nombre de ces ouvrages (+ 2,7 %) est dû principalement à l’adhésion des deux nouvelles communes et aux travaux réalisés à la demande des usagers (raccordement) et à la volonté des collectivités d’enfouir les lignes aériennes. Analyse de la variation du réseau aérien et souterrain BT À partir de l’échantillon composé de huit communes, les résultats (voir tableaux en annexes) montrent : > Une quantité importante, deux sur trois, de mouvements générés par les travaux du concessionnaire pour lesquels il n’y a pas eu, à destination de l’autorité concédante, de déclaratif de travaux (information préalable). > Peu de mouvements non justifiés. > Peu de traitements d’erreurs cartographiques ou de recalage de base. Malgré les progrès constatés, l’absence significative de déclaratif préalable conduit l’autorité concédante à prendre une nouvelle fois acte des valeurs déclarées et, par voie de conséquence, à émettre des réserves sur le déclaratif patrimonial du concessionnaire. > Réseau souterrain BT La carte du réseau souterrain BT (voir page 23) illustre le pourcentage d’ouvrages basse tension en souterrain, technique la plus récente, la plus sûre et, sur le territoire du Syndicat, la plus utilisée. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 21 Carte du réseau aérien BT nu 605 km SAINT MARTIN DU TERTRE BELLOY EN FRANCE au 31.12.2011 VILLAINES SOUS BOIS MONTSOULT VILLIERS ADAM ATTAINVILL E BAILLET EN FRANCE BÉTHEMONT LA FORÊT CHAUVRY PUISEUX EN FRANCE FONTENAY EN PARISIS BOUFFÉMONT LOUVRES MOISSELLES DOMONT MONTLIGNON ANDILLY MARGENCY ERMONT SANNOIS MAISONS LAFFITTE ARGENTEUIL GOUSSAINVILLE PISCOP SOISY EAUBONNE SOUS MONTMORENCY GROSLAY SAINT DENIS VILLENEUVE LA GARENNE COURBEVOIE NANTERRE PUTEAUX CROISSY SUR SEINE LA CELLE SAINT CLOUD VAUCRESSON LE CHESNAY FONTENAY LE FLEURY SAINT CYR L’ÉCOLE BOIS-D’ARCY NEUILLY SUR SEINE SAINT OUEN CLICHY LA GARENNE AUBERVILLIERS VILLE D’AVRAY BONDY PANTIN LEVALLOIS PERRET NOISY LE SEC ROMAINVILLE LE PRÉ SAINT GERVAIS LES PAVILLONS SOUS BOIS LE RAINCY BOULOGNE BILLANCOURT SÈVRES VIROFLAY CHAVILLE VERSAILLES MALAKOFF CHARENTON LE PONT GENTILLY MONTROUGE ARCUEIL MEUDON IVRY LE KREMLIN SUR SEINE BICÊTRE LE PERREUX SUR MARNE NOGENT SUR MARNE BRY SUR MARNE NOISY LE GRAND BAGNEUX CLAMART LE PLESSIS ROBINSON FONTENAY AUX ROSES SCEAUX CACHAN VILLEJUIF CHEVILLY LARUE FRESNES SAINT MAUR DES FOSSÉS VITRY SUR SEINE BOURG LA L’HAŸ LES REINE ROSES CHÂTENAY MALABRY CRÉTEIL CHOISY LE ROI BONNEUIL SUR MARNE THIAIS ANTONY VERRIÈRES LE BUISSON JOINVILLE SAINT MAURICE LE PONT ALFORTVILLE MAISONS ALFORT CHÂTILLON JOUY EN JOSAS FONTENAY SOUS BOIS VANVES ISSY LES MOULINEAUX VÉLIZY VILLACOUBLAY VAIRES SUR MARNE NEUILLY PLAISANCE MONTREUIL BROU SUR CHANTEREINE CHELLES GAGNY ROSNY SOUS BOIS SAINT VINCENNES MANDÉ MONTFERMEIL VILLEMOMBLE BAGNOLET SAINT CLOUD COURTRY LIVRY GARGAN BOBIGNY SURESNES MARNES LA COQUETTE VILLEPARISIS VAUJOURS SEVRAN LA COURNEUVE GARCHES ROCQUENCOURT VILLEPINTE LE BOURGET LES LILAS RUEIL MALMAISON AULNAY SOUS BOIS ASNIÈRES SUR SEINE BOIS COLOMBES LA GARENNE COLOMBES CHATOU LE VÉSINET MITRY MORY DRANCY COLOMBES CARRIÈRES SUR SEINE TREMBLAY EN FRANCE ENGHIEN DEUIL GARGES MONTMAGNY LA SAINT LES LÈS BARRE GRATIEN BAINS BONNEUIL GONESSE PIERREFITTE EN FRANCE SUR SEINE ÉPINAY SUR VILLESTAINS SEINE TANEUSE L’ÎLE SAINT DUGNY LE BLANC DENIS MESNIL GENNEVILLIERS MONTESSON GONESSE ARNOUVILLE SARCELLES ROISSY EN FRANCE LE THILLAY VILLIERS LE BEL SAINT BRICE SOUS FORÊT MONTMORENCY LIMEIL BRÉVANNES RUNGIS BOISSY SAINT LÉGER ORLY IGNY MASSY MAROLLES EN BRIE WISSOUS SERVON CHAMPLAN ORSAY CHILLY MAZARIN MANDRES LES ROSES MORANGIS PÉRIGNY SUR YERRES VILLEBON SUR YVETTE SAULX LES CHARTREUX LONGJUMEAU ÉPINAY SOUS SÉNART BOUSSY SAINT ANTOINE BALLAINVILLIERS NOZAY MARCOUSSIS Moyenne sur le territoire du Sigeif : 12,38 % Aérien moderne (aucun réseau aérien nu) Aérien nu inférieur à la moyenne Aérien nu très ancien supérieur à la moyenne Communes adhérant à la seule compétence gaz Limites de départements 22 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Carte du réseau souterrain BT 3 505 km SAINT MARTIN DU TERTRE BELLOY EN FRANCE au 31.12.2011 VILLAINES SOUS BOIS MONTSOULT VILLIERS ADAM ATTAINVILL E BAILLET EN FRANCE BÉTHEMONT LA FORÊT CHAUVRY PUISEUX EN FRANCE FONTENAY EN PARISIS BOUFFÉMONT LOUVRES MOISSELLES DOMONT MONTLIGNON ANDILLY MARGENCY ERMONT SANNOIS MAISONS LAFFITTE ARGENTEUIL GOUSSAINVILLE PISCOP SOISY EAUBONNE SOUS MONTMORENCY GROSLAY SAINT DENIS VILLENEUVE LA GARENNE COURBEVOIE NANTERRE LE VÉSINET PUTEAUX CROISSY SUR SEINE LA CELLE SAINT CLOUD VAUCRESSON LE CHESNAY FONTENAY LE FLEURY SAINT CYR L’ÉCOLE BOIS-D’ARCY NEUILLY SUR SEINE SAINT OUEN CLICHY LA GARENNE AUBERVILLIERS VILLE D’AVRAY BONDY BOBIGNY LEVALLOIS PERRET NOISY LE SEC ROMAINVILLE LE PRÉ SAINT GERVAIS SÈVRES VIROFLAY CHAVILLE VERSAILLES MALAKOFF CHARENTON LE PONT GENTILLY MONTROUGE ARCUEIL MEUDON IVRY LE KREMLIN SUR SEINE BICÊTRE LE PERREUX SUR MARNE NOGENT SUR MARNE BRY SUR MARNE NOISY LE GRAND BAGNEUX CLAMART LE PLESSIS ROBINSON FONTENAY AUX ROSES SCEAUX CACHAN VILLEJUIF CHEVILLY LARUE FRESNES SAINT MAUR DES FOSSÉS VITRY SUR SEINE BOURG LA L’HAŸ LES REINE ROSES CHÂTENAY MALABRY CRÉTEIL CHOISY LE ROI BONNEUIL SUR MARNE THIAIS ANTONY VERRIÈRES LE BUISSON JOINVILLE SAINT MAURICE LE PONT ALFORTVILLE MAISONS ALFORT CHÂTILLON JOUY EN JOSAS FONTENAY SOUS BOIS VANVES ISSY LES MOULINEAUX VÉLIZY VILLACOUBLAY VAIRES SUR MARNE NEUILLY PLAISANCE MONTREUIL BOULOGNE BILLANCOURT BROU SUR CHANTEREINE CHELLES GAGNY ROSNY SOUS BOIS SAINT VINCENNES MANDÉ MONTFERMEIL VILLEMOMBLE BAGNOLET SAINT CLOUD COURTRY LIVRY GARGAN LES PAVILLONS SOUS BOIS LE RAINCY PANTIN SURESNES MARNES LA COQUETTE VILLEPARISIS VAUJOURS SEVRAN LA COURNEUVE GARCHES ROCQUENCOURT VILLEPINTE LE BOURGET LES LILAS RUEIL MALMAISON AULNAY SOUS BOIS ASNIÈRES SUR SEINE BOIS COLOMBES LA GARENNE COLOMBES CHATOU MITRY MORY DRANCY COLOMBES CARRIÈRES SUR SEINE TREMBLAY EN FRANCE ENGHIEN DEUIL GARGES MONTMAGNY LA SAINT LES LÈS BARRE GRATIEN BAINS BONNEUIL GONESSE PIERREFITTE EN FRANCE SUR SEINE ÉPINAY SUR VILLESTAINS SEINE TANEUSE L’ÎLE SAINT DUGNY LE BLANC DENIS MESNIL GENNEVILLIERS MONTESSON GONESSE ARNOUVILLE SARCELLES ROISSY EN FRANCE LE THILLAY VILLIERS LE BEL SAINT BRICE SOUS FORÊT MONTMORENCY LIMEIL BRÉVANNES RUNGIS BOISSY SAINT LÉGER ORLY IGNY MASSY MAROLLES EN BRIE WISSOUS SERVON CHAMPLAN ORSAY CHILLY MAZARIN MANDRES LES ROSES MORANGIS PÉRIGNY SUR YERRES VILLEBON SUR YVETTE SAULX LES CHARTREUX ÉPINAY SOUS SÉNART LONGJUMEAU BOUSSY SAINT ANTOINE BALLAINVILLIERS NOZAY MARCOUSSIS Moyenne sur le territoire du Sigeif : 71,66 % Souterrain à 100 % Souterrain supérieur à la moyenne Souterrain inférieur à la moyenne Communes adhérant à la seule compétence gaz Limites de départements SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 23 La clientèle de la concession Évolution du nombre de clients (Voir tableau 7) n > Les tarifs réglementés Les tarifs bleu (particuliers), jaune (PME-PMI, collectivités locales) et vert (industriels) comptent respectivement 586 963, 6 568 et 1 696 clients. L’adhésion des deux nouvelles communes, Bois-d’Arcy (Yvelines) et Brou-sur-Chantereine (Seine-etMarne) explique en grande partie l’évolution constatée. Enfin, la loi Nome pérennise les tarifs réglementés pour tous les clients résidentiels et les petits consommateurs professionnels. Aujourd’hui établis par les pouvoirs publics, les tarifs réglementés seront, à compter du 31 décembre 2015 au plus tard, fixés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour le tarif bleu et devraient disparaître pour les tarifs jaune et vert. > Les offres de marché Les tarifs bleu, jaune et vert, dits tarifs réglementés, disparaissent lorsque le client fait valoir ses droits à l’éligibilité (choix de son fournisseur). La loi Nome redéfinit les règles de la réversibilité, c’est-à-dire la possibilité de retour, sous certaines conditions, aux tarifs réglementés de vente d’un site passé aux prix de marché (pas de condition pour les clients souscrivant moins de 36 kVA). Au 31 décembre 2011, la concession totalise 48 098 clients ayant choisi une offre de marché. Par rapport à l’exercice 2010, nous enregistrons une hausse de 13,8 %. Le graphique 5 illustre l’évolution du nombre de clients et de l’énergie acheminée. Évolution de l’énergie acheminée Les conditions climatiques clémentes expliquent la baisse de la consommation, en dépit de l’adhésion des deux nouvelles communes. Par ailleurs, depuis 2001, le Syndicat détermine annuellement, commune par commune, pour les clients relevant du tarif réglementé bleu – les plus nombreux –, un indicateur appelé RTB, résultat de la fraction entre la somme de l’énergie acheminée et le nombre total de clients. RTB* = (∑ énergie acheminée) (nombre total de clients) * Valeurs extrêmes exclues. 24 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Trois valeurs sont issues de ce ratio : (en kWh/client) 2009 2010 2011 Valeur minimale 4 181 4 315 4 034 Valeur moyenne 5 375 5 613 6 069 Valeur maximale 9 979 10 150 9 581 Rapprochons l’indicateur RTB de l’indicateur DJU (degrés-jours unifiés). Tous les jours de l’hiver, les services de la météorologie calculent les degrés-jours, qui sont la différence entre la température moyenne et 18 °C. DJU = 18 °C – (Tmax+Tmin)/2 Ainsi, quand la température moyenne est de 0 °C, on a 18 degrés-jours. En fin de saison, on totalise les degrésjours. Sur trente ans, la moyenne a été de 2 450 degrés-jours (DJU) en Île-deFrance, pour une saison de sept mois (octobre à avril). Plus l’hiver est doux, moins il y a de DJU, et inversement. Grâce aux DJU, il est donc possible de comparer les différentes saisons de chauffe. Pour la station de Paris-Bourget*, nous obtenons : Année 2009 2010 2011 DJU 2 280 2 466 1 798 * Données Météo Consult. Entre 2009 et 2010, la variation totale de l’énergie acheminée (1,85 % à périmètre constant) est en adéquation avec les DJU ci-dessus. Tableau 7. Nombre de clients aux tarifs réglementés et des quantités d’énergie acheminée (en GWh) n Tarif bleu 2009 2010 Variation taux (%) 2011 2009-2010 45 657 – 0,6 1 803 4,1 260 268 271 2,9 3 1,2 146 702 154 133 160 502 5,1 6 369 4,1 733 806 805 9,9 – 1 – 0,1 – 0,3 414 0,6 424 442 431 4,4 – 11 – 2,5 Variation Variation 2010-2011 taux (%) 2011 Écart Taux (%) 2009-2010 Nombre de clients* Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine 2009 2010 44 097 43 854 69 705 69 464 69 878 Acheminement Variation 2010-2011 Écart Taux (%) 114 569 114 239 114 010 – 0,3 – 229 – 0,2 567 586 568 3,4 – 18 – 3,0 Seine-Saint-Denis 180 543 177 183 176 539 – 1,9 – 644 – 0,4 976 1 005 977 3,0 – 28 – 2,8 Val-de-Marne Val-d’Oise Total 19 107 19 168 19 162 0,3 – 6 - 137 145 139 5,6 – 6 – 4,2 1 199 1 229 1 215 2,5 – 14 – 1,1 9 9 9 - - – 1,4 3 107 3 261 3 201 5,0 – 61 – 1,9 64 67 63 5,3 – 3 – 5,2 575 922 579 270 586 963 0,6 7 693 1,33 Total à périmètre constant 579 270 579 449 179 0,03 n Tarif jaune Seine-et-Marne 545 517 529 – 5,1 12 2,3 Yvelines 1 456 1 428 1 500 – 1,9 72 5,0 187 196 191 4,7 – 4 – 2,2 Essonne 1 114 1 065 1 096 – 4,4 31 2,9 145 150 145 3,2 – 5 – 3,5 Hauts-de-Seine 1 378 1 328 1 344 – 3,6 16 1,2 161 164 156 1,9 – 9 – 5,2 Seine-Saint-Denis 1 936 1 862 1 899 – 3,8 37 2,0 227 233 226 2,5 – 7 – 2,8 196 186 197 – 5,1 11 5,9 21 22 22 3,9 - – 1,1 4 4 3 - – 1 – 25,0 - - - - - – 7,7 805 832 803 3,3 – 29 – 3,4 Val-de-Marne Val-d’Oise 6 629 6 390 6 568 – 3,6 178 2,79 Total à périmètre constant Total 6 390 6 512 122 1,91 n Tarif vert Seine-et-Marne 165 152 154 – 7,9 2 1,3 140 137 129 – 1,8 – 8 – 5,7 Yvelines 443 435 442 – 1,8 7 1,6 524 470 455 – 10,4 – 14 – 3,1 Essonne 324 304 306 – 6,2 2 0,7 311 329 329 5,6 0 0,0 Hauts-de-Seine 324 302 293 – 6,8 – 9 – 3,0 338 347 322 2,7 – 25 – 7,2 Seine-Saint-Denis 481 459 462 – 4,6 3 0,7 450 478 438 6,4 – 41 – 8,5 39 39 38 - – 1 – 2,6 32 32 31 0,3 – 1 – 3,3 1 1 1 - - - 1 1 1 4,6 - 0,9 – 4,8 4 0,24 1 795 1 794 1 705 – 0,1 – 89 – 5,0 14,1 262 222 330 20,2 108 48,6 Val-de-Marne Val-d’Oise 1 777 1 692 1 696 Total à périmètre constant Total 1 692 1 680 n – 12 – 0,71 Offres de marché Clients BT Clients HTA 28 176 42 142 47 997 49,6 5 956 101 109 101 7,9 – 109 – 100,0 718 714 741 2,1 27 3,8 28 277 42 251 48 098 49,4 5 847 13,8 980 934 1 071 6,8 137 14,7 À périmètre constant 42 251 47 473 5 222 12,36 980 934 1 058 - 124 13,22 Total * Il s’agit du nombre de clients facturés au cours de l’année. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 25 Enfin, à l’instar des années passées, les valeurs extrêmes se situent sur les communes d’Épinay-sous-Sénart (91) et de Marolles-en-Brie (94). (en kWh/client) 2009 Valeur la plus faible : Épinay-sous-Sénart 3 781 3 935 3 795 Valeur la plus forte : Marolles-en-Brie 2010 2011 15 110 15 059 14 066 L’enquête annuelle de satisfaction auprès des clientsusagers Afin d’apprécier la qualité des services fournis aux clients de l’électricité, le Sigeif a mis en place un baromètre de suivi de la satisfaction des habitants de ses communes adhérentes. Cette enquête porte sur différents domaines, mais seuls certains aspects liés à la qualité des interventions par le concessionnaire, au prix de l’électricité et aux relations avec le service clientèle sont évoqués dans ce rapport. n Les interventions à domicile 8 % des interviewés déclarent que le concessionnaire est déjà intervenu à leur domicile. Ils sont satisfaits de la ponctualité de l’intervenant (76 %), du délai d’intervention (80 %), du rendez-vous proposé (73 %), ou de la qualité du travail effectué (89 %). (Voir tableau 8). Même si elle demeure élevée, la satisfaction à l’égard des interventions du concessionnaire décroît sur trois des cinq postes. La plus forte baisse est à mettre à l’actif des informations fournies qui, par rapport à 2009, est de 17 points. La perception du prix de l’électricité n L’électricité, en Île-de-France, est perçue comme une énergie chère par plus d’un usager sur deux. (en % des réponses) 2009 2010 2011 Cher 61 72 64 Normal 35 25 30 4 3 6 Bon marché Les relations avec le service clientèle du fournisseur n Plus du tiers des clients-usagers de l’électricité interrogés (36 %) n’ont jamais eu à faire au service clientèle. Le plus souvent, le recours à ce service est généré par un problème de mise en service (37 %), une information sur les économies d’énergie (29 %), un 26 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 changement de compteur (28 %), un problème de tarification (25 %), une contestation d’une facture (24 %) ou une coupure d’électricité (19 %). L’information sur les économies d’énergie est en diminution : 34 % en 2009, 32 % en 2010 et 29 % en 2011. Enfin, le téléphone reste le mode de relation le plus couramment utilisé (54 %), devant le courrier (33 %) et Internet (16 %) qui enregistre une progression de plus de 5 points par rapport à l’exercice précédent. (en % des réponses) 2009 2010 48 53 54 7 11 16 Courrier 34 35 33 Aucune relation 41 36 36 Téléphone Internet 2011 L’accueil téléphonique, tout comme les interventions d’ERDF, se révèle globalement “satisfaisant”, avec des résultats enregistrant toutefois un léger recul. (Voir tableau 8). Le nombre d’usagers “pas du tout satisfaits” lorsqu’ils recherchent un interlocuteur est, avec 34 %, en constante augmentation depuis l’exercice 2008. Récurrent depuis plusieurs années, ce résultat s’avère inquiétant. Tableau 8. La satisfaction des usagers vis-à-vis des interventions à domicile et de l’accueil téléphonique n À propos de l’accueil téléphonique, diriez-vous que vous êtes très, assez, peu ou pas du tout satisfait ? 2009 2010 Total satisfait Total satisfait Total satisfait Très satisfait … de l’accueil globalement 90 89 88 29 59 12 … de l’attention à votre égard 87 82 83 30 53 17 … de la solution ou de la réponse apportée 86 79 78 32 46 22 … des horaires 84 86 85 26 59 14 … de la rapidité à obtenir l’interlocuteur 75 69 66 14 52 34 (en %) 2011 Assez satisfait Total pas satisfait n Lorsque des interventions d’ERDF ont eu lieu à votre domicile, avez-vous été très, assez, peu ou pas du tout satisfait ? 2009 2010 Total satisfait Total satisfait Total satisfait Très satisfait … de la qualité du travail effectué 93 88 89 37 52 10 … de la ponctualité au rendez-vous 91 77 76 34 42 23 … du délai d’intervention 90 76 80 26 54 20 … du rendez-vous proposé (date et heure) 87 77 73 30 43 26 … des informations fournies (devis, conseils…) 87 78 70 24 46 29 (en %) 2011 Assez satisfait Total pas satisfait Graphique 5. Nombre de clients en offre de marché et énergie correspondante 48 098 42 251 28 277 22 904 1 071 980 13 301 934 Total des clients en offre de marché 912 10 566 Énergie acheminée en offre de marché (en GWh) 846 735 2006 2007 2008 2009 2010 2011 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 27 Contrôle de la qualité de l’électricité Le contrôle exercé par le Sigeif fait apparaître, pour certains indicateurs, une tendance à l’amélioration et, pour d’autres, une stagnation. Qualité du produit basse tension Fiabilité (rattachement des clients actifs) La connaissance, à la maille la plus précise et la plus significative (la commune), du rattachement des clients actifs au système d’information géographique du concessionnaire (SIG, ex-GDO) est un des maillons fondamentaux de la fiabilisation des études électriques et de l’exercice du contrôle. Par définition, un client actif correspond à un point de livraison raccordé physiquement au réseau basse tension pour lequel un contrat est souscrit. Son rattachement au système d’information permet, lors de l’élaboration de l’image électrique de la zone considérée “calcul statistique annuel”, de lier ses propres informations (puissance souscrite, consommation...) au réseau de distribution. n Avec 99,7 % de clients dits “rattachés” (640 298), c’est-à-dire présents dans le système d’information du concessionnaire, l’image électrique issue des calculs statistiques et de la description physique des ouvrages est, sur la concession, au plus près de la réalité (voir tableau 9). Cet indicateur a été obtenu en intégrant l’ensemble des clients dits “BT” c’est-à-dire les clients issus des catégories C5 (PS ≤ 36 kVA) et C4 (PS > 36 kVA). (PS = puissance souscrite). Son suivi a été complété par une vérification, sur un périmètre donné, de l’exactitude du positionnement des rattachements. (Voir chapitre contrôle ciblé). Contraintes électriques sur les postes de transformation HTA/BT et sur le réseau basse tension Outil pour le diagnostic et l’aide à la préparation des programmes d’investissement, l’état “CTBT-005 qualité de tension par transformateur et source BT” restitue l’image électrique des ouvrages basse tension de distribution publique. n À partir de cet état, le Syndicat peut dresser la liste et le nombre de postes de transformation HTA/BT, également appelés sources HTA/BT, pour lesquels les modèles de calcul ont décelé une contrainte de tension, d’intensité ou de puissance. Comme pour l’exercice passé, le concessionnaire a délibérément ôté la référence “code invariant ou numéro” du poste de transformation. Étant unique, ce dernier permet, notamment, le lien entre l’ensemble des fichiers. Le Syndicat s’interroge donc sur cette disposition, arrêtée par le concessionnaire, dans la mesure où elle empêche désormais la communication d’informations, dont l’accès devrait pourtant être garanti aux agents assermentés du Sigeif, quand bien même elle présenterait un caractère de confidentialité. La conséquence directe est un alourdissement de la mission de contrôle, qui aboutit au demeurant à l’établissement d’un fichier contenant des informations rigoureusement identiques à celles dont le Sigeif disposait lorsque le “code GDO” lui était transmis. Aussi, il est logique que le recueil d’informations concernant les SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 29 postes HTA/BT continue de s’effectuer selon les modalités habituelles, étant entendu que le Syndicat est tout à fait disposé à faire peser sur ces codes invariants une obligation de confidentialité, à l’instar des autres données sensibles dont il est destinataire dans l’exercice de ses missions. La synthèse 2011 des contraintes électriques est détaillée par département dans les tableaux 10 et 11. Par rapport au contrôle précédent, on note : > Le maintien à un niveau élevé (258 contre 231) du nombre de transformateurs HTA/BT utilisés à plus de 100 %. > La diminution du nombre de clients mal alimentés (778 contre 1397) au regard de la tenue ou chute de tension aux bornes de leurs installations. > Avec 109 sources HTA/BT pour lesquelles un tronçon de réseau est utilisé à plus de 100 %, la continuité d’un traitement jugé insuffisant de la résorption de la contrainte intensité (capacité de transit). 30 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Analyse de la chute de tension par zone géographique (Voir carte des clients mal alimentés, page 34) n En exécution des dispositions de l’article 11, annexe 1 du cahier des charges de la concession, le concessionnaire communique, chaque année à l’autorité concédante, les éléments lui permettant de suivre l’évolution de la qualité du produit. Il doit tenir, à tout moment, à sa disposition, les justificatifs pour le contrôle des informations transmises. Le Syndicat a souhaité disposer d’une image statistique d’un des critères de la qualité : la chute de tension, également appelée tenue de la tension, vue par le client raccordé au réseau basse tension. Statistiquement, sur le territoire de la concession, 99,88 % des clients entrent dans la tolérance de la tension (± 10%). Il demeure toutefois, (voir graphique 6a), 778 points de livraison auxquels une attention particulière doit être portée. Enfin, comme le montre la carte des clients mal alimentés (CMA), excepté la commune de Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne), la qualité sur le territoire est, avec une valeur inférieure à 1%, uniformément répartie. À ce bon résultat, nous devons ajouter qu’une majorité de nos communes ne comptent aucun client mal alimenté. Au nombre de quarante-trois, elles sont en augmentation par rapport à l’exercice précédent. Depuis l’exercice 2009, les baisses successives du nombre de clients mal alimentés (CMA) sont à mettre à l’actif : > Du décret n°2007-1826. > De la modification par ERDF, en 2010, du modèle de calcul. > Du traitement par ERDF des erreurs décelées sur le SIG par le Syndicat (voir contrôle 2010, page 41). > De l’investissement du concessionnaire. Décret n° 2007-1826 Le décret n° 2007-1826 du 24 décembre 2007, accompagné de ses arrêtés d’application, a porté la plage de la tension BT (230 V – 10 %, 230 V + 6 %) à 230 V ± 10 %. Les dispositions de la tension française ont ainsi été abandonnées au profit d’une tension européenne uniformisée. En tout point du réseau BT, la tension devra désormais être comprise : • entre 207 et 253 V (– 10 % < dU/U < +10 %) en monophasé, • entre 360 et 440 V en triphasé. L’élargissement autorisé de la plage de tension donne au distributeur la possibilité de “relever” le niveau général de la tension. L’effet immédiat est une diminution sensible du nombre d’usagers ayant une tension inférieure à 207 V. Tableau 9. Fiabilité : rattachement des clients BT dans le système d’information Nombre de clients BT “ CRAC* C5 (≤ 36 kVA) C4 (> 36 kVA) Total Seine-et-Marne 49 653 Rattachement au système d’information % de clients rattachés 573 50 226 49 691 98,9 99,9 Yvelines 171 900 1 665 173 565 173 464 Essonne 75 426 1 240 76 666 75 983 99,1 Hauts-de-Seine 121 463 1 482 122 945 123 285 100,3 Seine-Saint-Denis 194 137 2 123 196 260 195 981 99,9 20 778 217 20 995 20 682 98,5 1 309 5 1 314 1 212 92,2 634 666 7 305 641 971 640 298 99,7 Val-de-Marne Val-d’Oise Total CRAC* : compte rendu annuel d’activité du concessionnaire. Tableau 10. Contraintes électriques : chutes de tension sur le réseau BT Usagers BT 2010 2011 dU/U ≥ 80 % dU/U ≥ 10 % Seine-et-Marne Sources HTA/BT Taux (%) Umax 2011 Nombre En de sources dU/U en 2010 Taux (%) Umax 2010 Nombre En de sources dU/U en 2011 Taux (%) Umax 2011 45 45 0,09 415 2 0,5 430 3 0,7 Yvelines 768 53 0,03 1134 24 2,1 1187 4 0,3 Essonne 41 97 0,13 742 5 0,7 749 6 0,8 Hauts-de-Seine 86 26 0,02 756 2 0,3 762 1 0,1 451 482 0,25 1368 15 1,1 1377 16 1,2 Val-de-Marne 6 75 0,36 196 1 0,5 202 1 0,5 Val-d’Oise 0 0 0,00 12 0 0,0 12 0 0,0 1 397 778 0,12 4 623 49 1,1 4 719 31 0,7 Seine-Saint-Denis Total Tableau 11. Contraintes électriques : puissance maximale des transformateurs HTA/BT et intensité maximale Seine-et-Marne Yvelines Sources HTA/BT 2010 Tmax ≥ 80 % 2010 Tmax ≥ 100 % 2011 Tmax ≥ 80 % 2011 Tmax ≥ 100 % Taux Tmax ≥ 100 % 2010 2011 Taux Imax (%) Imax ≥ 100 % Imax ≥ 100 % 2011 74 21 87 30 7,0 4 6 1,4 147 15 165 19 1,6 18 15 1,3 Essonne 123 33 150 37 4,9 21 22 2,9 Hauts-de-Seine 154 35 151 32 2,3 31 20 1,5 Seine-Saint-Denis 354 121 380 138 68,3 37 41 20,3 14 5 17 2 16,7 2 5 41,7 Val-de-Marne Val-d’Oise Total 2 1 2 0 0 0 0 0 868 231 952 258 5,5 113 109 2,3 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 31 Graphique 6a. Évolution des clients mal alimentés (CMA) raccordés au réseau basse tension Modification par ERDF du modèle de calcul 5471 5355 4023 2896 2960 1397 778 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Graphique 6b. Pourcentage de clients mal alimentés raccordés au réseau basse tension (– 10 % < dU/U) 0,36 0,25 0,13 0,12 0,09 0,03 e-e in Se 32 S I GEIF • ne ar t-M es lin e Yv 0,02 e ine nn so Es 0 d ts- u Ha RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 -D int -Sa e ein S is en e e-S ne ar lVa d e-M Va eif ise O ’ l-d ta To ig lS Les travaux d’ERDF sur les outils d’évaluation de la tenue de la tension BT ont porté : > Sur la description du réseau et des usagers (amélioration des délais de mise à jour des bases de données et des rattachements (en volume). > Sur la mise à jour de la description des consommations : actualisation des profils par rapport aux usages et matériels, au mode de vie et aux consommations, à l’évolution des tarifs (HP/HC, Tempo, EJP). > Sur le relèvement des températures froides, qui génère immédiatement la baisse des consommations à la pointe et, en conséquence, le nombre de clients mal alimentés (CMA). Cette disposition avait permis, au niveau national, d’éliminer pour l’exercice 2010 plus de 30 000 CMA ; pour la concession du Sigeif, elle avait été la principale source du résultat 2010. > Sur l’élargissement de la plage pour le réglage de la tension. Il est dorénavant possible de tenir compte de l’arrivée de la production locale décentralisée et d’utiliser la possibilité de “prise” de certains transformateurs à + 5 %. Tableau 12. Liste des sources avec una anomalie probable du système d’information Libellé Communes du poste HTA/BT Anomalie Anomalie décelée récurrente en 2011 Anomalie décelée en 2010 Anomalie décelée en 2009 Taux CMA (%) Coefficient Imax ( %) Coefficient d’utilisation Tmax (%) Aulnay-sous-Bois Sauternes Nouv X X X - - - Le Blanc-Mesnil Bellagio X - - - - - 2256 408 Cenacle X - - - - - 996 Vegas X - - - - - 937 Carrières-sur-Seine Cs Rivière 7 - - - X Traité - Chatou Ca Strasbourg - - - X Traité - Soulane X X X X - - Wagon - - - X Traité - - Jouy-en-Josas Jj Tartine - - X - Traité - - 231 Jj Chagnot - - X - Traité - - Jj Celcius - X X X Traité - - Livry-Gargan Physiocrate - - - X Traité - - Marcoussis Rappele - - - X Traité - - Meudon Md Paris 12 - - - X Traité - - Montesson Mo Clément Ader 30 - - - X Traité - - Morangis Mg Ormeteau - - - X Traité - - Noisy-le-Grand Gremille X X X X - - 347 242 Tanche X X X X - - Gremille - - - X Traité - - Tanche X X X X - 242 - Gremille X X X X - 834 - Barbeau X X X X - 744 230 Brochet X - - - - - Brochet X X X X - 399 - Epinoche X X X X - 373 - Goujon X X X X - 376 - Perche X X X X - 345 - Mollie X X X X - 308 - Alose X X X - - 273 - Goujon X X X X - 262 - Saumon X X X X - 204 208 Vaujours Landalous X - - - - - Orsay Detection À Gif/Yvette X X - X 67 - - Périgny-sur-Yerres Oseraie - - - X Traité - - Rueil-Malmaison Ru Vigée-Lebrun - - - X Traité - - Saint-Cloud Sc Versailles - - - X Traité - - Saulx-les-Chartreux Toutelec Sx X X X X - 415 - Sèvres Sv Binelles S32 - - - X Traité - - Sv Binelles S32 - - - - - - Traité Tremblay-en-France Rozanoff - - X - - - Traité Versailles Vs Ombrages - - X - Traité - - Villebon-sur-Yvette Menagerie Vy - - - X Traité - - Villeparisis Montzaigle X X X X 62 - - Villepinte Chastenet X X X - - - 2228 Froment X - - - - - 1856 Mallet Nouveau X - - - - - 233 Wissous Ws Gare 7 - - - X Traité - - Ws Gare 7 - - X - Traité - 33 2 12 12 Total 26 20 23 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 33 Taux de clients BT mal alimentés SAINT MARTIN DU TERTRE au 31.12.2011 BELLOY EN FRANCE VILLAINES SOUS BOIS MONTSOULT VILLIERS ADAM ATTAINVILL E BAILLET EN FRANCE BÉTHEMONT LA FORÊT CHAUVRY PUISEUX EN FRANCE FONTENAY EN PARISIS BOUFFÉMONT LOUVRES MOISSELLES DOMONT MONTLIGNON ANDILLY MARGENCY ERMONT SANNOIS MAISONS LAFFITTE ARGENTEUIL GOUSSAINVILLE PISCOP SOISY EAUBONNE SOUS MONTMORENCY GROSLAY SAINT DENIS VILLENEUVE LA GARENNE COURBEVOIE NANTERRE LE VÉSINET PUTEAUX CROISSY SUR SEINE LA CELLE SAINT CLOUD VAUCRESSON LE CHESNAY FONTENAY LE FLEURY SAINT CYR L’ÉCOLE BOIS-D’ARCY NEUILLY SUR SEINE SAINT OUEN CLICHY LA GARENNE AUBERVILLIERS VILLE D’AVRAY BONDY PANTIN LEVALLOIS PERRET NOISY LE SEC ROMAINVILLE LE PRÉ SAINT GERVAIS LES PAVILLONS SOUS BOIS LE RAINCY BOULOGNE BILLANCOURT SÈVRES VIROFLAY CHAVILLE VERSAILLES MALAKOFF CHARENTON LE PONT GENTILLY MONTROUGE ARCUEIL MEUDON IVRY LE KREMLIN SUR SEINE BICÊTRE LE PERREUX SUR MARNE NOGENT SUR MARNE BRY SUR MARNE NOISY LE GRAND BAGNEUX CLAMART LE PLESSIS ROBINSON FONTENAY AUX ROSES SCEAUX CACHAN VILLEJUIF CHEVILLY LARUE FRESNES SAINT MAUR DES FOSSÉS VITRY SUR SEINE BOURG LA L’HAŸ LES REINE ROSES CHÂTENAY MALABRY CRÉTEIL CHOISY LE ROI BONNEUIL SUR MARNE THIAIS ANTONY VERRIÈRES LE BUISSON JOINVILLE SAINT MAURICE LE PONT ALFORTVILLE MAISONS ALFORT CHÂTILLON JOUY EN JOSAS FONTENAY SOUS BOIS VANVES ISSY LES MOULINEAUX VÉLIZY VILLACOUBLAY VAIRES SUR MARNE NEUILLY PLAISANCE MONTREUIL BROU SUR CHANTEREINE CHELLES GAGNY ROSNY SOUS BOIS SAINT VINCENNES MANDÉ MONTFERMEIL VILLEMOMBLE BAGNOLET SAINT CLOUD COURTRY LIVRY GARGAN BOBIGNY SURESNES MARNES LA COQUETTE VILLEPARISIS VAUJOURS SEVRAN LA COURNEUVE GARCHES ROCQUENCOURT VILLEPINTE LE BOURGET LES LILAS RUEIL MALMAISON AULNAY SOUS BOIS ASNIÈRES SUR SEINE BOIS COLOMBES LA GARENNE COLOMBES CHATOU MITRY MORY DRANCY COLOMBES CARRIÈRES SUR SEINE TREMBLAY EN FRANCE ENGHIEN DEUIL GARGES MONTMAGNY LA SAINT LES LÈS BARRE GRATIEN BAINS BONNEUIL GONESSE PIERREFITTE EN FRANCE SUR SEINE ÉPINAY SUR VILLESTAINS SEINE TANEUSE L’ÎLE SAINT DUGNY LE BLANC DENIS MESNIL GENNEVILLIERS MONTESSON GONESSE ARNOUVILLE SARCELLES ROISSY EN FRANCE LE THILLAY VILLIERS LE BEL SAINT BRICE SOUS FORÊT MONTMORENCY LIMEIL BRÉVANNES RUNGIS BOISSY SAINT LÉGER ORLY IGNY MASSY MAROLLES EN BRIE WISSOUS SERVON CHAMPLAN ORSAY CHILLY MAZARIN MANDRES LES ROSES MORANGIS PÉRIGNY SUR YERRES VILLEBON SUR YVETTE SAULX LES CHARTREUX LONGJUMEAU ÉPINAY SOUS SÉNART BOUSSY SAINT ANTOINE BALLAINVILLIERS NOZAY MARCOUSSIS 0% 0à1% 1à3% Communes adhérant à la seule compétence gaz Limites de départements 34 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Durée moyenne de coupure par client basse tension* 28,04 min au 31.12.2011 SAINT MARTIN DU TERTRE BELLOY EN FRANCE VILLAINES SOUS BOIS MONTSOULT VILLIERS ADAM ATTAINVILL E BAILLET EN FRANCE BÉTHEMONT LA FORÊT CHAUVRY PUISEUX EN FRANCE FONTENAY EN PARISIS BOUFFÉMONT LOUVRES MOISSELLES DOMONT MONTLIGNON ANDILLY MARGENCY 91 Val-d’Oise ERMONT SANNOIS MAISONS LAFFITTE ARGENTEUIL GOUSSAINVILLE SOISY EAUBONNE SOUS MONTMORENCY GROSLAY SAINT DENIS VILLENEUVE LA GARENNE CHATOU Hauts-de-Seine CROISSY SUR SEINE VAUCRESSON LE CHESNAY FONTENAY LE FLEURY SAINT CYR L’ÉCOLE BOIS-D’ARCY NEUILLY SUR SEINE SAINT OUEN CLICHY LA GARENNE VILLE D’AVRAY NOISY LE SEC ROMAINVILLE LE PRÉ SAINT GERVAIS LES PAVILLONS SOUS BOIS LE RAINCY BOULOGNE BILLANCOURT VIROFLAY CHAVILLE MALAKOFF CHARENTON LE PONT GENTILLY MONTROUGE ARCUEIL MEUDON IVRY LE KREMLIN SUR SEINE BICÊTRE CHELLES VAIRES SUR MARNE NEUILLY PLAISANCE FONTENAY SOUS BOIS LE PERREUX SUR MARNE NOGENT SUR MARNE BRY SUR MARNE NOISY LE GRAND BAGNEUX LE PLESSIS ROBINSON FONTENAY AUX ROSES SCEAUX CACHAN VILLEJUIF CRÉTEIL CHEVILLY LARUE FRESNES SAINT MAUR DES FOSSÉS VITRY SUR SEINE BOURG LA L’HAŸ LES REINE ROSES CHÂTENAY MALABRY CHOISY LE ROI BONNEUIL SUR MARNE Val-de-Marne BOISSY SAINT LÉGER LIMEIL BRÉVANNES RUNGIS ORLY IGNY MASSY 14 THIAIS ANTONY VERRIÈRES LE BUISSON JOINVILLE SAINT MAURICE LE PONT ALFORTVILLE MAISONS ALFORT CHÂTILLON JOUY EN JOSAS BROU SUR CHANTEREINE VANVES ISSY LES MOULINEAUX VÉLIZY VILLACOUBLAY MONTFERMEIL GAGNY ROSNY SOUS BOIS SAINT VINCENNES MANDÉ SAINT CLOUD COURTRY VILLEMOMBLE MONTREUIL VERSAILLES 31 BONDY PANTIN LEVALLOIS PERRET CLAMART Yvelines 24 BOBIGNY BAGNOLET SÈVRES VILLEPARISIS VAUJOURS LIVRY GARGAN Seine-St-Denis AUBERVILLIERS SURESNES MARNES LA COQUETTE VILLEPINTE LA COURNEUVE GARCHES ROCQUENCOURT AULNAY SOUS BOIS SEVRAN LES LILAS RUEIL MALMAISON LA CELLE SAINT CLOUD PUTEAUX 21 MITRY MORY DRANCY COURBEVOIE NANTERRE LE VÉSINET TREMBLAY EN FRANCE LE BOURGET ASNIÈRES SUR SEINE BOIS COLOMBES LA GARENNE COLOMBES CARRIÈRES SUR SEINE GONESSE ARNOUVILLE SARCELLES ENGHIEN DEUIL GARGES MONTMAGNY LA SAINT LES LÈS BARRE GRATIEN BAINS BONNEUIL GONESSE PIERREFITTE EN FRANCE SUR SEINE ÉPINAY SUR VILLESTAINS SEINE TANEUSE L’ÎLE SAINT DUGNY LE BLANC DENIS MESNIL COLOMBES 34 ROISSY EN FRANCE LE THILLAY VILLIERS LE BEL SAINT BRICE SOUS FORÊT MONTMORENCY GENNEVILLIERS MONTESSON Seine-et-Marne PISCOP MAROLLES EN BRIE WISSOUS SERVON CHAMPLAN ORSAY CHILLY MAZARIN MANDRES LES ROSES MORANGIS PÉRIGNY SUR YERRES VILLEBON SUR YVETTE SAULX LES CHARTREUX LONGJUMEAU Essonne ÉPINAY SOUS SÉNART 43 BOUSSY SAINT ANTOINE BALLAINVILLIERS NOZAY MARCOUSSIS * Toutes causes confondues : production, réseaux de transport, postes sources et réseaux de distribution publique (HTA et BT). Communes adhérant à la seule compétence gaz Limites de départements SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 35 Traitement des anomalies décelées lors du contrôle précédent Les anomalies du SIG ont arbitraire ment été classées suivant trois critères : > Un taux de clients mal alimentés pour une source HTA/BT supérieur à 40 %. > Un coefficient d’utilisation d’un transformateur supérieur à 200 %. > Un taux de surcharge d’un des tronçons d’une source HTA/BT supérieur à 200 %. Depuis le contrôle 2009, le Syndicat dresse une liste des sources HTA/BT à partir de laquelle il est demandé à ERDF d’effectuer les mises à jour et les corrections nécessaires. Le tableau 12 fait apparaître le traitement annoncé par ERDF, lors du contrôle précédent, des sources pour lesquelles le taux de clients mal alimentés était anormalement élevé. Nous constatons, toutefois, la persistance d’erreurs manifestes quant au coefficient d’utilisation (taux de surcharge plus que doublé) de certains tronçons (appelés dipôles) composant le réseau basse tension. Il en est de même pour certains transformateurs HTA/BT, pour lesquels une erreur de saisie de la puissance apparente est évidente. Interrogée à ce sujet, ERDF a fait savoir que “Tout n’est pas réglé, mais en voie de l’être.” 36 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Les travaux d’investissement du distributeur Jugé insuffisant ces dernières années, au regard des CMA restants, l’investissement par ERDF de 654 000 euros (contre 221 000 euros en 2010), se doit d’être maintenu pour la résorption de la contrainte (stock). Le graphique 7a et le tableau 13 montrent l’importance de la récurrence des sources décelées : plus des trois quarts des sources en contrainte. Pour 29 % d’entre elles, leur connaissance remonte à plus de six ans. Dans la continuité des précédents contrôles, le Syndicat demande au concessionnaire le traitement des récurrences décelées. Force est de constater, comme pour les précédents contrôles, l’insuffi sance des investissements engagés par le distributeur. Le Syndicat s’appuie également sur la perception des clients interrogés lors de l’enquête réalisée annuellement (voir tableau 13 bis). Pour 93 % des clients, la tension d’alimentation a été constante (pas de variation négative). Toutefois, 7 % des personnes interrogées ont constaté des variations à plusieurs reprises. Ce résultat, récurrent depuis plu sieurs années, conforte la demande faite par l’autorité concédante au concessionnaire d’analyser et de traiter les sources décelées. Graphique 7a. Nombre de sources en contrainte de tension 29 % 23 % 48 % Plus de six ans Plus de deux ans Contrainte décelée en 2011 Tableau 13. Chute de tension sur le réseau BT : nombre de clients en contrainte de tension Libellé source HTA/BT Commune Département 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Jura Livry-Gargan 93 28 28 35 35 18 56 56 Bergerac Le Blanc-Mesnil 93 61 47 45 47 46 38 48 Montzaigle Villeparisis 77 9 2 9 9 9 10 13 Francilienne MA Marcoussis 91 14 17 13 13 6 4 4 121 112 94 102 104 79 108 Loup Tremblay-en-France 93 - 80 81 81 80 73 72 Physiocrate Livry-Gargan 93 47 68 57 55 68 - 31 Menagerie VY Villebon-sur-Yvette 91 5 - 5 5 5 3 3 Brochet Noisy-le-Grand 93 1 1 - 1 1 1 1 Gremille Noisy-le-Grand 93 52 51 - 51 53 1 1 Ru Chataigneraie F15 Rueil-Malmaison 105 200 143 193 207 78 108 92 5 - - 14 33 19 26 Brentano Montfermeil 93 22 22 - 22 31 - 24 VS Jouvencel Verrières-le-Buisson 91 9 9 - - 11 11 11 36 31 - 36 75 30 61 Mun 20 - - - 20 20 20 Aulnay-sous-Bois 93 CA Carrières 179 Chatou 78 - - 9 - 42 24 17 Arts Montfermeil 93 23 45 - - 7 - 15 VR Tournelles Verrières-le-Buisson 91 15 - - 35 35 - 9 Airport Tremblay-en-France 93 - - - 2 2 2 3 Goujon Noisy-le-Grand 93 2 2 - 2 2 1 1 60 47 9 39 108 47 65 LG Église Longjumeau 91 - - - 41 48 - 47 Tribunal Noisy-le-Grand 93 - - - 31 25 - 25 - - - 72 73 - 72 Touraine - - - - - 107 73 Sevran 93 Hoche Sevran 93 - - - - - 45 45 Boisandré Livry-Gargan 93 - - - - - 5 7 CR Saut du Loup 19 Croissy-sur-Seine 78 - - - - - 10 5 - - - - - 167 130 Ampère Villeparisis 77 - - - - - - 22 Mairie Boissy-Saint-Léger 94 - - - - - - 75 Agent Le Raincy 93 - - - - - - 60 VR Soprano Verrières-le-Buisson 91 - - - - - - 32 FF Aramis Fontenay-le-Fleury 78 - - - - - - 20 Semeur Chelles 77 - - - - - - 10 Detection GY Orsay 91 - - - - - - 2 - - - - - - 221 Total 313 372 254 444 542 430 778 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 37 Tableau 13 bis. La perception des clients vis-à-vis des variations de la tension (baisse de l’éclairage) (en %) 2008 Souvent 2009 2010 2011 5 8 8 7 Rarement 33 38 41 30 Jamais 62 54 51 63 Tableau 14. Intensité maximale sur le réseau BT : récurrence de la contrainte Nombre de sources HTA/BT avec une contrainte d’intensité 2008 2009 2010 Taux de source en contrainte (%) 2011 2010 Récurrence de la contrainte par rapport à l’exercice 2011 2011 2008 2009 2010 Seine-et-Marne 18 9 4 6 1,0 1,4 4 5 3 6 Yvelines 31 20 18 15 1,6 1,3 2 12 12 15 Essonne 23 19 21 22 2,8 2,9 4 11 17 22 Hauts-de-Seine 54 39 31 20 4,1 2,6 7 10 15 20 Seine-Saint-Denis 72 32 37 41 2,7 3,0 22 25 35 41 Val-de-Marne 3 2 2 5 1,0 2,5 - 1 1 5 Val-d’Oise 1 - - - - - - - - - 202 121 113 109 2,4 2,3 39 64 83 109 Total Graphique 8a. Évolution du nombre de sources en contrainte d’intensité 212 Graphique 8b. Récurrence du nombre de sources en contrainte d’intensité 202 12 % 190 23 % 167 109 sources 121 113 109 65 % 2005 38 2011 S I GEIF • 2006 2007 RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 2008 2009 2010 2011 Plus de six ans Plus de deux ans Contrainte décelée en 2011 Postes HTA-BT pour lesquels au moins un dipôle est en surcharge (contrainte d’intensité) Les ouvrages concédés doivent être utilisés sans dépassement de leur limite normale d’exploitation. Dépasser la valeur nominale d’utilisation des conducteurs et de la connectique associée fragilise le réseau et accélère son vieillissement. Dans certains cas, cela peut aller jusqu’à la destruction du matériel et l’arrêt de la fourniture. Sur le territoire de la concession, 2,3 % des sources HTA/BT ont au moins un tronçon de réseau avec cette contrainte. (Voir tableau 14). Il est utile de rappeler que la capacité d’accueil permet de satisfaire également les demandes de raccordement ou d’accroissement de puissance d’un client sans engager d’importants travaux de renforcement, difficilement coordonnables du fait des délais souhaités par le demandeur. Elle fait partie des composantes justifiant un réseau en état normal de fonctionnement. Le graphique 8a montre l’évolution du nombre de sources devant faire l’objet d’une attention particulière. Pour l’exercice 2011, sur les 109 sources décelées, près des deux tiers (65%) étaient connues ces deux dernières années, et pour certaines (23%) depuis plus de six ans. (Voir graphique 8b et tableau 14). n On rencontre encore fréquemment des dipôles de réseau utilisés à un tel taux que la seule justification possible est une erreur manifeste du système d’information du concessionnaire. Le tableau 12 fait état de 12 sources HTA/BT, pour lesquelles un “assainissement” de la base de données, rappelé au concessionnaire lors du contrôle précédent, est plus qu’attendu. Incidents sur le réseau basse tension Depuis plusieurs années, deux indicateurs permettent au Syndicat de suivre l’impact des incidents sur la continuité de la fourniture de l’énergie électrique distribuée par le réseau basse tension : > Le nombre d’incidents aux 100 km. > Le nombre d’incidents pour 1000 clients. Contrairement aux résultats décevants de ces trois dernières années, les référentiels de 2001 – 8,8 incidents aux 100 km et 0,67 incident pour 1000 clients – ont été atteints, voire dépassés. Le nombre d’incidents aux 100 km, est amélioré de plus de 25 % par rapport à 2010. Il passe en deçà de la valeur de référence à hauteur de 4 %. Déterminé à l’échelle de la commune, cet indicateur montre sa disparité sur notre territoire (voir tableau en annexes et carte “Nombre d’incidents aux 100 km”, page 41). n À l’instar de onze communes pour lesquelles la qualité s’est dégradée, nous enregistrons sur le reste du territoire, à part égale, son maintien et son amélioration. Le nombre d’incidents pour 1000 clients enregistre une baisse de 24 % par rapport à 2010. L’amélioration de ces deux derniers exercices place le résultat 2011 en dessous de la valeur de référence. Avec 201 min, la durée moyenne des coupures enregistrées en 2011 continue de baisser. Elle demeure toutefois élevée et se situe à plus de 12% du référentiel. Plus de la moitié des incidents (229) ont pour siège le réseau souterrain (voir graphique 10), qui représente, ne l’oublions pas, 71,66 % du linéaire BT. Comme pour l’exercice passé, 81 incidents (un sur cinq) ne trouvent pas de siège et sont éliminés, avec ou sans manœuvre. Les postes de transformation, dont la partie basse tension comptabilise, à elle seule, 10 % du total des coupures, sont en diminution par rapport à l’exercice précédent. Enfin, le réseau aérien occasionne à lui seul, comme en 2010, 13 % des coupures. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 39 Âge moyen du réseau BT 38,5 ans SAINT MARTIN DU TERTRE BELLOY EN FRANCE au 31.12.2011 VILLAINES SOUS BOIS MONTSOULT VILLIERS ADAM ATTAINVILL E BAILLET EN FRANCE BÉTHEMONT LA FORÊT CHAUVRY PUISEUX EN FRANCE FONTENAY EN PARISIS BOUFFÉMONT LOUVRES MOISSELLES DOMONT MONTLIGNON ANDILLY MARGENCY ERMONT SANNOIS MAISONS LAFFITTE ARGENTEUIL GOUSSAINVILLE PISCOP SOISY EAUBONNE SOUS MONTMORENCY GROSLAY SAINT DENIS VILLENEUVE LA GARENNE COURBEVOIE NANTERRE PUTEAUX CROISSY SUR SEINE LA CELLE SAINT CLOUD VAUCRESSON LE CHESNAY FONTENAY LE FLEURY SAINT CYR L’ÉCOLE BOIS-D’ARCY NEUILLY SUR SEINE SAINT OUEN CLICHY LA GARENNE AUBERVILLIERS VILLE D’AVRAY LES PAVILLONS SOUS BOIS LE RAINCY BONDY PANTIN LEVALLOIS PERRET NOISY LE SEC ROMAINVILLE LE PRÉ SAINT GERVAIS BOULOGNE BILLANCOURT SÈVRES VIROFLAY CHAVILLE VERSAILLES MALAKOFF CHARENTON LE PONT GENTILLY MONTROUGE ARCUEIL MEUDON IVRY LE KREMLIN SUR SEINE BICÊTRE NOGENT SUR MARNE BRY SUR MARNE NOISY LE GRAND BAGNEUX CLAMART LE PLESSIS ROBINSON FONTENAY AUX ROSES SCEAUX CACHAN VILLEJUIF CHEVILLY LARUE FRESNES SAINT MAUR DES FOSSÉS VITRY SUR SEINE BOURG LA L’HAŸ LES REINE ROSES CHÂTENAY MALABRY CRÉTEIL CHOISY LE ROI BONNEUIL SUR MARNE THIAIS ANTONY VERRIÈRES LE BUISSON JOINVILLE SAINT MAURICE LE PONT ALFORTVILLE MAISONS ALFORT CHÂTILLON JOUY EN JOSAS LE PERREUX SUR MARNE FONTENAY SOUS BOIS VANVES ISSY LES MOULINEAUX VÉLIZY VILLACOUBLAY VAIRES SUR MARNE NEUILLY PLAISANCE MONTREUIL BROU SUR CHANTEREINE CHELLES GAGNY ROSNY SOUS BOIS SAINT VINCENNES MANDÉ MONTFERMEIL VILLEMOMBLE BAGNOLET SAINT CLOUD COURTRY LIVRY GARGAN BOBIGNY SURESNES MARNES LA COQUETTE VILLEPARISIS VAUJOURS SEVRAN LA COURNEUVE GARCHES ROCQUENCOURT VILLEPINTE LE BOURGET LES LILAS RUEIL MALMAISON AULNAY SOUS BOIS ASNIÈRES SUR SEINE BOIS COLOMBES LA GARENNE COLOMBES CHATOU LE VÉSINET MITRY MORY DRANCY COLOMBES CARRIÈRES SUR SEINE TREMBLAY EN FRANCE ENGHIEN DEUIL GARGES MONTMAGNY LA SAINT LES LÈS BARRE GRATIEN BAINS BONNEUIL GONESSE PIERREFITTE EN FRANCE SUR SEINE ÉPINAY SUR VILLESTAINS SEINE TANEUSE L’ÎLE SAINT DUGNY LE BLANC DENIS MESNIL GENNEVILLIERS MONTESSON GONESSE ARNOUVILLE SARCELLES ROISSY EN FRANCE LE THILLAY VILLIERS LE BEL SAINT BRICE SOUS FORÊT MONTMORENCY LIMEIL BRÉVANNES RUNGIS BOISSY SAINT LÉGER MAROLLES EN BRIE ORLY IGNY MASSY WISSOUS SERVON CHAMPLAN ORSAY CHILLY MAZARIN MANDRES LES ROSES MORANGIS PÉRIGNY SUR YERRES VILLEBON SUR YVETTE SAULX LES CHARTREUX LONGJUMEAU ÉPINAY SOUS SÉNART BOUSSY SAINT ANTOINE BALLAINVILLIERS NOZAY Moins de 20 ans MARCOUSSIS Entre 20 et 30 ans Entre 30 et 40 ans Entre 40 et 50 ans Plus de 50 ans Limites de départements 40 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Nombre d’incidents aux 100 km sur le réseau BT SAINT MARTIN DU TERTRE BELLOY EN FRANCE au 31.12.2011 VILLAINES SOUS BOIS MONTSOULT VILLIERS ADAM ATTAINVILL E BAILLET EN FRANCE BÉTHEMONT LA FORÊT CHAUVRY PUISEUX EN FRANCE FONTENAY EN PARISIS BOUFFÉMONT LOUVRES MOISSELLES DOMONT MONTLIGNON ANDILLY MARGENCY ERMONT SANNOIS MAISONS LAFFITTE ARGENTEUIL GOUSSAINVILLE PISCOP SOISY EAUBONNE SOUS MONTMORENCY GROSLAY SAINT DENIS VILLENEUVE LA GARENNE COURBEVOIE NANTERRE LE VÉSINET PUTEAUX CROISSY SUR SEINE LA CELLE SAINT CLOUD ROCQUENCOURT LE CHESNAY FONTENAY LE FLEURY SAINT CYR L’ÉCOLE BOIS-D’ARCY NEUILLY SUR SEINE SAINT OUEN CLICHY LA GARENNE AUBERVILLIERS VILLE D’AVRAY BONDY BOBIGNY LEVALLOIS PERRET NOISY LE SEC ROMAINVILLE LE PRÉ SAINT GERVAIS LES PAVILLONS SOUS BOIS LE RAINCY SÈVRES VIROFLAY CHAVILLE VERSAILLES MALAKOFF CHARENTON LE PONT GENTILLY MONTROUGE ARCUEIL MEUDON IVRY LE KREMLIN SUR SEINE BICÊTRE LE PERREUX SUR MARNE NOGENT SUR MARNE BRY SUR MARNE NOISY LE GRAND BAGNEUX CLAMART LE PLESSIS ROBINSON FONTENAY AUX ROSES SCEAUX CACHAN VILLEJUIF CHEVILLY LARUE FRESNES SAINT MAUR DES FOSSÉS VITRY SUR SEINE BOURG LA L’HAŸ LES REINE ROSES CHÂTENAY MALABRY CRÉTEIL CHOISY LE ROI BONNEUIL SUR MARNE THIAIS ANTONY VERRIÈRES LE BUISSON JOINVILLE SAINT MAURICE LE PONT ALFORTVILLE MAISONS ALFORT CHÂTILLON JOUY EN JOSAS FONTENAY SOUS BOIS VANVES ISSY LES MOULINEAUX VÉLIZY VILLACOUBLAY VAIRES SUR MARNE NEUILLY PLAISANCE MONTREUIL BOULOGNE BILLANCOURT BROU SUR CHANTEREINE CHELLES GAGNY ROSNY SOUS BOIS SAINT VINCENNES MANDÉ MONTFERMEIL VILLEMOMBLE BAGNOLET SAINT CLOUD COURTRY LIVRY GARGAN PANTIN SURESNES MARNES LA COQUETTE VILLEPARISIS VAUJOURS SEVRAN LA COURNEUVE GARCHES VAUCRESSON VILLEPINTE LE BOURGET LES LILAS RUEIL MALMAISON AULNAY SOUS BOIS ASNIÈRES SUR SEINE BOIS COLOMBES LA GARENNE COLOMBES CHATOU MITRY MORY DRANCY COLOMBES CARRIÈRES SUR SEINE TREMBLAY EN FRANCE ENGHIEN DEUIL GARGES MONTMAGNY LA SAINT LES LÈS BARRE GRATIEN BAINS BONNEUIL GONESSE PIERREFITTE EN FRANCE SUR SEINE ÉPINAY SUR VILLESTAINS SEINE TANEUSE L’ÎLE SAINT DUGNY LE BLANC DENIS MESNIL GENNEVILLIERS MONTESSON GONESSE ARNOUVILLE SARCELLES ROISSY EN FRANCE LE THILLAY VILLIERS LE BEL SAINT BRICE SOUS FORÊT MONTMORENCY BOISSY SAINT LÉGER LIMEIL BRÉVANNES RUNGIS MAROLLES EN BRIE ORLY IGNY MASSY WISSOUS SERVON CHAMPLAN ORSAY CHILLY MAZARIN MANDRES LES ROSES MORANGIS PÉRIGNY SUR YERRES VILLEBON SUR YVETTE SAULX LES CHARTREUX ÉPINAY SOUS SÉNART LONGJUMEAU BOUSSY SAINT ANTOINE BALLAINVILLIERS NOZAY MARCOUSSIS Valeur inférieure au référentiel Valeur du référentiel (tolérance ± 10 %) Valeur comprise entre 10 et 20 Valeur comprise entre 20 et 30 Valeur supérieure à 30 Communes adhérant à la seule compétence gaz Limites de départements SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 41 Tableau 15. Incidents sur le réseau basse tension Nombre d’incidents en 2010 Seine-et-Marne Yvelines Essonne Nombre d’incidents en 2011 Durée totale des coupures (en min) Durée moyenne des coupures (en min) Durée moyenne des coupures (en h) Nombre d’incidents aux 100 km 26 21 4 633 221 3,7 4,52 0,42 198 142 30 524 215 3,6 11,62 0,82 86 60 9 759 163 2,7 7,84 0,78 Hauts-de-Seine 107 104 19 001 183 3,0 14,51 0,85 Seine-Saint-Denis 105 67 15 887 237 4,0 4,53 0,34 20 19 3 068 161 2,7 8,25 0,90 Val-de-Marne Val-d’Oise Total 1 - - - - - - 543 413 82 872 201 3,3 8,4 0,64 2010 543 111 636 206 3,4 11,3 0,85 2009 535 114 533 214 3,6 11,3 0,88 2008 422 87 248 207 3,4 9,2 0,72 2007 398 88 587 223 3,7 8,8 0,69 2006 395 81 743 207 3,4 8,8 0,68 2005 423 86 310 204 3,4 9,6 0,75 2004 445 68 608 154 2,6 15,6 0,80 2003 180 86 021 179 3,0 11,3 0,90 2002 330 53 036 161 2,7 8,3 0,63 2001 (référentiel) 349 62 254 178 3,0 8,8 0,67 Graphique 9. Évolution du nombre d’incidents aux 100 km et pour 1000 clients 15,6 0,9 référentiels 0,67 0,8 0,63 0,75 11,3 0,68 0,68 8,8 9 9,8 8,8 8,3 0,88 0,85 11,3 11,3 0,72 0,64 9,2 8,4 Incidents pour 1000 clients Incidents aux 100 km 2001 42 Nombre d’incidents pour 1000 clients S I GEIF • 2002 2003 2004 RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Le graphique 11 et le tableau “causes des incidents BT”, en annexe, méritent également une attention parti culière. En effet, 39 % des incidents ont une cause inconnue ou non recherchée. 25 % résultent de l’obsolescence du matériel et 14 % sont dus aux travaux de tiers ou à des actes de malveillance. Avec 8 %, les autres causes comprennent, notamment, les coupures dues aux fausses manœuvres, aux grèves, aux véhicules, aux chutes d’arbres, etc. La mise en sécurité, apparue pour la première fois cette année, est en majeure partie associée au réseau souterrain (57 %) et aux ouvrages aériens (28 %). Si, pour une ligne aérienne, elle ne soulève pas de question, il n’en est pas de même pour le réseau souterrain. Interrogée, ERDF explique que, pour les mises en sécurité répertoriées sur les communes de Gagny et de Noisyle-Grand (12 %), il s’agit d’une anomalie de saisie qui ne se reproduira plus. Le réseau souterrain, qui représente plus des trois quarts des ouvrages, comptabilise 49 % des interruptions de la fourniture. Avec 23 %, les défauts, éliminés avec ou sans manœuvre, sont, pour leur part, plus ou moins bien ventilés. Par ailleurs, le Syndicat a analysé les incidents, sur les dix communes pour lesquelles l’indicateur “nombre d’incidents BT aux 100 km” a été le plus important, le type d’ouvrage concerné (aérien ou souterrain ou autre), le poste HTA/BT intéressé, le siège et la cause des coupures, la date et le lieu de l’incident. Le tableau 16 détaille les principaux sièges et les principales causes des incidents BT. Graphique 10. Origines des coupures sur le réseau basse tension Les incidents sur le réseau ne sont pas les seules causes d’interruption de la fourniture. Avec la prise en compte des coupures pour travaux, nous obtenons les résultats suivants : > 695 coupures basse tension, soit + 68 %. > 127 477 min de durée totale d’interruption (+ 54 %). > 14,2 coupures aux 100 km (+ 68 %). > 1,08 coupure pour 1000 clients (+ 68 %). Graphique 11. Cause des incidents sur le réseau basse tension 2% 8% 10 % 3% 14 % 11 % 20 % 25 % 55 % 13 % 25 % Souterrain Aérien Pas de dégâts Poste HTA/BT Autres sièges 14 % Travaux de tiers Cause inconnue Cause non recherchée Défaillance de matériel Dépassement de capacités électriques Mise en sécurité Autres causes SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 43 De la seule responsabilité du concessionnaire, les coupures pour travaux se situent principalement au niveau des postes HTA/BT (55 % du nombre de coupures) et du réseau souterrain (26 %). Des coupures sont également programmées pour les interventions sur les lignes aériennes (12 %) et, enfin, sur les branchements ou colonnes montantes (7 %). Certains travaux nécessitent des coupures conséquentes, c’est notamment le cas pour les remplacements de tableaux basse tension et de certaines mutations de transformateurs HTA/ BT quand l’installation d’une source provisoire (groupe électrogène, poste chantier, bouclages BT...) s’avère difficile, voire impossible, à réaliser au regard de la situation et de la configuration du poste de transformation. Les travaux sous tension se doivent, toutefois, d’être généralisés. Au regard des observations formulées, ces dernières années par le Sigeif, ERDF s’est engagée à une vigilance particulière durant l’année 2012. Pour être complets, il nous reste à analyser les principales causes des incidents sur les canalisations souterraines : Nombre % Causes non recherchées ou inconnues 72 31 Obsolescence du matériel 89 39 Tiers (travaux, malveillance) 55 24 Divers Total 13 6 229 100 Les causes non recherchées ou inconnues (31 %), en diminution par rapport à l’exercice précédent, demeurent importantes. Elles sont suivies par l’obsolescence des ouvrages et le dépassement de leur capacité de transit (plus d’une interruption sur quatre), qu’il appartient au concessionnaire de traiter dans le cadre de son plan de maintenance. Enfin, les “agressions”, liées principalement aux travaux de tiers, en légère baisse, sont toujours aussi importantes. Qualité du produit HTA Caractéristiques électriques des départs HTA n > Variation de la tension HTA Le cahier des charges de la concession dispose que, pour les valeurs normalisées de la tension (10, 13,2, 15 et 20 kV), la chute de tension ne devra pas dépasser, en régime normal d’exploitation, 5 % (2e alinéa de l’article 11.1 de l’annexe 1). Douze départs HTA présents sur la concession du Sigeif nécessitent une surveillance (2 %) et, pour un d’entre eux, une intervention du distributeur (voir tableau 17a). Le départ 2A37, qui apparaissait “à surveiller” lors des contrôles passés, a fait l’objet d’importants travaux, n otamment sur la commune de Maisons-Laffitte. > Analyse de la puissance et de l’intensité maximales atteintes À fin décembre 2011, cinq départs HTA sont en dépassement de capacité de transit (ils étaient au nombre de quatre lors du contrôle précédent). Poste source Nom du départ HTA Imax (%) Cormeil 2A37 101 Vanves Benell* 102 Saules St-Cyr* 106 Le Pecq C 273* 107 Mitry-Mory Matern* 124 * Départ HTA repéré “à surveiller” lors du contrôle précédent. 44 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Tableau 16. Causes et sièges des incidents BT sur un échantillon de dix communes Travaux Cause de tiers en cours inconnue + anciens Cause Défaillance non recherchée de (*) matériel Dépassement de capacités électriques Mise Autres en Total causes sécurité Meudon 3 - 10 23 - - 4 Souterrain 3 - - 22 - - 3 40 1 Pas de dégâts - - 9 - - - Autres sièges - - 1 1 - - Viroflay 3 8 - - - - Souterrain 3 3 - - - - - 1 12 Aérien - 2 - - - - - 1 - - - - - Poste HTA/BT - 2 - - - - - Bois-d’Arcy 2 8 - - - - Souterrain 1 2 - - - - Aérien 1 2 - - - - - - 1 - - - - 1 Poste HTA/BT 1 11 - 3 - - - - 1 1 7 2 - 2 Souterrain 1 - 1 2 - - 1 22,3 - 1 3 16 Aérien - - - - - - Pas de dégâts - 1 6 - - 2 - Autres sièges - - - - - - 1 Ville-d’Avray - - 3 4 - - - Souterrain - - - 3 - - - 7 Pas de dégâts - - 3 - - - - Poste HTA/BT - - - 1 - - - Saint-Cyr-l’École 2 5 - - 2 - 3 Souterrain 2 3 - - - - 2 12 1 Aérien - - - - - - Pas de dégâts - 2 - - 2 - - 1 - 1 - - - - Pas de dégâts - - 1 - - - - 2 Autres sièges 1 - - - - - - Versailles 5 38 1 - - - - Souterrain 4 29 1 - - - - 44 Pas de dégâts - 4 - - - - - Poste HTA/BT - 5 - - - - - Autres sièges 1 - - - - - Mandres-les-Roses - 3 - 1 1 - 1 6 Souterrain - - - - - - - 6 21,7 21,5 21,1 18,8 18,1 - Aérien - - - 1 - - Pas de dégâts - 3 - - - - - Poste HTA/BT - - - - 1 - - Saint-Cloud 8 - 1 4 - - 1 14 Souterrain 6 - - 3 - - 1 14 1 23,5 - Morangis Marnes-la-Coquette 35,4 - 1 Pas de dégâts Pas de dégâts Nombre d’incidents aux 100 km 17,7 1 Pas de dégâts - - - - - Poste HTA/BT - - - 1 - - - Autres sièges 2 - - 1 - - - 16,7 - * Réseau souterrain uniquement. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 45 Conformément au programme d’investissement adressé le 18 janvier 2012 à l’autorité concédante et à la réponse apportée par ERDF, des travaux sont en cours sur les départs 2A37 et C273 (changement de tension, de 15 à 20 kV) et, sur les trois autres, les études sont d’ores et déjà engagées pour une réalisation probable sur la période 2013-2015. n Incidents sur le réseau HTA > Nombre d’incidents aux 100 km Avec satisfaction, le Sigeif constate que le résultat de l’exercice 2011, avec 7,0 incidents aux 100 km, s’inscrit durablement dans la démarche d’amélioration de la qualité. Il est le fruit des investissements demandés par le Syndicat et consentis, ces dernières années, par ERDF. Espérons que ce résultat ne sera pas éphémère et que le plan de renouvellement des accessoires fragiles et des câbles obsolètes sera maintenu. À titre indicatif, près de 45 % des incidents (248) ont pour origine les accessoires (boîtes) du réseau. Le graphique 12 montre, depuis l’exercice 2001, l’évolution de cet indicateur. Au regard de la zone de couverture des ouvrages HTA, le plan de contrôle du Syndicat consiste à surveiller les départs HTA les plus sollicités et les plus défaillants sans oublier, bien évidemment, ceux en précontrainte. 46 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 > Analyse des sièges et des causes des incidents HTA Sur le réseau concédé, la probabilité est forte que survienne, un jour ou l’autre, et pour une cause inconnue, une interruption de la fourniture d’un des 556 départs HTA. La plupart des incidents sont isolés et ont des causes diverses. Aucune récurrence importante avec les départs décelés en 2010 n’a été relevée. Toutefois, 16 départs sur les 172 répertoriés comptabilisent plus de trois défauts. Ils étaient 21 (pour 186 départs) lors du contrôle précédent. Pour l’efficience du contrôle, l’analyse a porté sur ces départs HTA (voir tableaux 17b et 17c). Deux tiers des incidents ont pour origine une défaillance de matériel. Les travaux de tiers sont, quant à eux, à l’origine de 23 % des coupures. Enfin, les boîtes de jonction constituent, dans la continuité des exercices passés, le maillon faible du réseau (47% des incidents) tout comme, à part égale, les câbles vétustes. > Indicateurs locaux de la continuité de fourniture > TCl A : taux de clients affectés par les coupures longues TCl A = 100* somme cumulée des clients affectés somme des clients de la zone concernée 67 % 45 % 2005 48 % 2006 2007 56 % 55 % 2008 2009 58 % 57 % 2010 2011 > Tcl : taux de coupures longues (≥ 3 min) 100* somme coupures longues Tcl = somme des clients de la zone concernée 0,14 % 0,14 % 0,15 % 0,13 % 0,13 % 0,10 % 2005 2006 0,10 % 2007 2008 2009 2010 2011 > Tcb : Taux de clients affectés par les coupures brèves (1 sec ≤ durée < 3min) 100* somme cumulée des clients affectés TCl A = somme des clients de la zone concernée 2010 Coupures brèves 228 192 0,037 % 0,030 % Tcb 2011 Les taux de clients affectés par les coupures longues (TCl A) et brèves (Tcb) intègrent l’ensemble des incidents (transport, postes sources, réseaux HTA et basse tension). Tableau 17a. Caractéristiques électriques des départs HTA Départ HTA Poste source Commune Tension de service (en kV) Chute de tension (en %) Départ classé à surveiller en 2009 ou 2010 2A37 Cormeilles Maisons-Laffitte 15 8,5 X Grandu Buzenval Sèvres 10 5,0 X Ville-d’Avray 10 5,0 X Wissou Rungis Wissous 20 4,5 - Gratte Jonchère Servon 20 4,4 - Satory Saules Saint-Cyr-l’École 15 1,2 - Versailles 15 4,3 X Bouvre Le Raincy 15 4,3 - Les Alouettes Neuilly-Plaisance 15 2,3 - ST-Pie Neuilly-sur-Marne Gagny 15 4,3 X Virofl Châtillon Viroflay 15 4,1 - Trembl Saules Bois-d’Arcy 15 4,1 - Saturn Louveciennes Le Chesnay 15 4,0 - Versailles - Le Chesnay 15 4,0 Versailles 15 2,5 - ST Cyr Fontenay-le-Fleury 15 4,0 X Saint-Cyr-l’École 15 2,8 - 2A34 Cormeilles Maisons-Laffitte 15 4,0 - Le Pecq Maisons-Laffitte 15 3,5 - Vaires Villevaude Vaires-sur-Marne 20 4,0 X Saules Graphique 12. Nombre d’incidents HTA aux 100 km 13,1 12,3 11,3 10,3 9,1 référentiel 9,7 8,5 7,5 6,7 7,0 5,9 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2005 2010 2011 Nombre total d’incidents 283 213 271 213 194 427 402 322 389 297 248 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 47 Tableau 17b. Causes des incidents HTA Code des départs Autres causes Causes non recherchées Corbev - SSAU5C2708 Défaillance matérielle 6 Travaux de tiers - - 1 Total 7 Brou - VLEVAC0005 3 1 -- -- 4 Départs à 3 incidents (14 départs) 26 11 5 -- 42 Total 35 12 5 1 53 Total Tableau 17c. Sièges des incidents HTA Boîte de jonction Câble Eliminé avec manœuvre Autres sièges Corbev - SSAU5C2708 Code des départs 5 2 - - 7 Brou - VLEVAC0005 2 2 - - 4 Départs à 3 incidents (14 départs)) 18 21 - 3 42 Total 25 25 0 3 Graphique 13. Nombre de clients coupés en fonction de la durée de l’interruption* 73 982 Durée maximale définie dans le cahier des charges de la concession 19 758 clients 28 436 22 202 17 837 48 S I GEIF • ]5 h 20 h] 228 > 0 h] 464 -2 3 3 h] -1 ]1 0 0 h] -9 -1 ]9 h] ]8 1 007 567 ]1 948 889 -8 h] ]7 h] -7 ]6 -6 h] ]5 -5 h] ]4 -3 ,5 h] ,5 ]2 h] -2 -2 ]2 ,5 h] ,5 ]1 in ] -1 ]1 -6 0 m in ] RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 0 0 m in ] -5 ]4 0 0 m in ] m ]3 0 -4 in ] 0 m 0 ]2 0 -3 in ] m -2 -1 0 0 ]1 [1 * Toutes causes confondues. 7 376 5 515 2 503 4 821 2 816 h] 10 114 8 926 -4 24 849 ]3 16 956 21 265 Sur la zone considérée (ensemble des communes adhérentes par zone d’exploitation), les éléments transmis par le concessionnaire ont permis de mesurer l’impact des coupures dites longues (d’une durée supérieure ou égale à 3 min) sur les usagers. Bien que plus d’un usager sur deux ait été affecté par une coupure longue, le Sigeif enregistre, en 2011, une légère amélioration. Les coupures brèves (durée de l’interruption inférieure à 3 min) sont, quant à elles, plus ou moins perçues par les usagers. La structure majoritairement souterraine de la concession explique la valeur peu élevée de ces coupures et, par voie de conséquence, de son indicateur. Par le biais de l’enquête annuelle de satisfaction, le Syndicat mesure également la perception des coupures constatées par les usagers. À la question : “Dans votre foyer, vous arrive-t-il de constater des pannes (coupures de plus de trois minutes) ?”, il a été obtenu : (en %) 2009 2010 2011 Jamais 59 62 66 Rarement 40 37 32 1 1 2 Souvent En complément à la question précédente, il a été également demandé lors du constat d’une coupure (7 % de l’échantillon) : “En général, ce type de coupure se produit, par an, une ou deux fois, trois à cinq fois, plus de cinq fois ?” Il a été obtenu : (en %) 2010 2011 Une à deux fois 18 19 Trois à cinq fois 39 34 Plus de cinq fois 43 47 À la question : “Dans votre foyer, vous arrive-t-il de constater des coupures très brèves (inférieures à trois minutes) ?”, il a été obtenu : (en %) 2009 2010 2011 Jamais 52 48 56 Rarement 43 49 39 5 3 5 Souvent Le résultat des différentes enquêtes montre une perception satisfaisante de la qualité (en termes d’interruption) par les usagers de l’électricité sur le territoire du Sigeif. > Durée annuelle de coupure sur incident À l’article 12, paragraphe 2 de l’annexe 1 au cahier des charges de la concession, a été défini l’indicateur de qualité du produit afférent à la durée de coupure annuelle sur incident. Il s’agit du nombre de clients subissant plus de trois heures de coupure annuelle sur incident. Le résultat de l’exercice 2011 (voir graphique 13) est, avec 19 758 usagers, plus satisfaisant que celui de 2010 (26 345 usagers). Il est jugé cependant encore élevé, d’autant que, pour un seuil d’alerte de plus de trois heures de coupure, 228 clients ont été, quant à eux, coupés plus de 20 heures. En conclusion, après le résultat critique de l’exercice 2009 et l’amélioration de 2010, celui de 2011 est plus satisfaisant. Le distributeur doit poursuivre ses actions, notamment en soutenant et en continuant durablement ses investissements. > Nombre de clients coupés par plage d’interruptions longues Toujours à l’article 12, paragraphe 2 de l’annexe 1 au cahier des charges de la concession, a été défini l’indicateur de qualité du produit afférent au nombre de clients coupés par plage d’interruptions longues. Il s’agit du nombre de clients subissant dans l’année plus de six coupures longues. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 49 L’exercice 2011 (voir graphique 14) enregistre 114 clients coupés, soit plus du double qu’en 2010 et près de neuf fois moins qu’en 2009. Ce résultat est toutefois insuffisant au regard de la valeur de référence, qui est de zéro. Nombre d’usagers coupés plus de 6 fois Évolution (en %) 2011 114 113 2010 52 – 95 2009 974 – 874 2008 3 080 - 2007 - - 2006 670 1055 2005 58 - En conclusion, le résultat 2011 est proche de l’objectif. Le distributeur doit poursuivre ses actions, notamment par un investissement soutenu et continu. Continuité de fourniture (critère B) n Évolution dans le temps Le critère B est le temps moyen de coupure, en minutes, vu par un client raccordé au réseau basse tension. Cet indicateur est le reflet annuel des incidents toutes causes confondues. Depuis le contrôle de l’exercice 2002, sa détermination est effectuée à partir des incidents supportés uniquement par les clients situés sur le territoire de la concession. 50 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 La dégradation régulière de cet indicateur depuis 1999 (voir graphique 15) a atteint un premier pic (30 min) en 2003 et, en 2009, un nouveau record de 45,5 min, soit deux fois la valeur de l’indicateur référentiel. Au niveau local, comme au niveau national, dans la continuité de 2010, ce critère a été amélioré en 2011. Pour le Sigeif, il a été de 28,04 min contre respectivement 33,3 et 45,5 min en 2010 et 2011. Au niveau national, il a été de 72,8 min, contre 119,1 en 2010. Après la tendance haussière de ces dernières années et le résultat désastreux de 2009, nous enregistrons avec satisfaction depuis l’exercice 2010 des résultats plus conformes à nos attentes. Cette dynamique est favorable à l’atteinte de l’objectif “réalisable”, pour une concession comme le Sigeif, d’un critère B oscillant sensiblement et durablement autour de 22,5 min. Sa représentation géographique (voir carte page 35) est, pour chaque commune membre, à l’échelle de son département. En effet, à l’exception d’une analyse particulière sur plusieurs années, le critère B s’avère peu significatif sur un petit périmètre car très sensible à la moindre variation. La décomposition par origine (voir graphique 16a) et par zone géographique (voir graphique 16b) de cet indicateur permet d’apprécier l’impact de ses trois composantes. Ainsi, sur la concession, c’est le réseau HTA qui, avec 13,6 min, a généré un peu moins de la moitié du temps moyen de coupure (48 %). Quatre départements sur sept se situent au-dessus de la valeur moyenne du Sigeif (28,04 min) : > Le Val-d’Oise (91,4 min), qui ne compte qu’une commune adhérente, où le résultat “désastreux” est la conjugaison des travaux entrepris par ERDF sur le poste Coudert le 11 octobre 2011 (187 usagers coupés plus de six heures et demie) et un incident sur le réseau HTA, le 17 mars 2011, dû au claquage d’une boîte de jonction, générant 110 min de coupure pour 456 clients. > L’Essonne (42,75 min), où la composante “poste source + réseau transport” totalise plus de 28 % du temps moyen d’interruption. Les postes sources Massy (Massy) et Montjay (Les Ulis) enregistrent 14 incidents ayant pour origine une défaillance de matériel. Le réseau transport (HTB) a, quant à lui, occasionné, le 9 avril 2011, une coupure d’une vingtaine de minutes. Six départs HTA, du poste source d’Épinay, ont été concernés. > Enfin, les départements de Seineet-Marne (33,62 min) et des Yvelines (31,17 min), où les temps de coupure sont liés à des travaux. Graphique 14. Nombre cumulé de clients coupés en fonction du nombre d’interruptions longues* 251 701 Nombre maximal d’interruptions défini dans le cahier des charges de la concession 83 388 22 875 1 2 6 676 857 222 114 4 5 6 7 3 * Toutes causes confondues. Graphique 15. Évolution du critère B depuis 1999 (en min) 45,5 36,9 23,6 référentiel 22,5 19,9 25,62 30,04 28,29 26,6 29,94 30,13 33,3 28,04 20,4 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Graphique 16a. Origine des coupures, par domaine 7% 45 % 2011 : 28,04 min 48 % BT HTA Postes sources et transport SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 51 La principale composante est, avec 112 incidents (5,6 min), le “claquage” des accessoires dits fragiles – les boîtes de jonction –, malgré le programme de remplacement associé à leur défectuosité et aux diagnostics de câbles engagés en Île-de-France depuis 2008. À cela s’ajoutent plusieurs défauts plein câble, 103 incidents, pour plus de 6,5 min, les travaux tiers et, enfin, les défauts ponctuels. Le Syndicat a également constaté l’impact durable sur le critère B global (22,1 %) du temps de coupure B-BT-travaux. La majorité des interventions sur le réseau devant être réalisée sans coupure (sous tension ou avec la mise en place d’un groupe électrogène), il est regrettable qu’une situation déjà perturbée soit aggravée par les travaux délibérés du concessionnaire. Ces coupures d’alimentation sont dues essentiellement aux remplacements des tableaux BT vétustes installés dans les postes de transformation, aux travaux sur les transformateurs suite et fin du processus afférent au traitement des PCB (plus connus sous le nom de pyralène), présents pour l’essentiel dans de faibles proportions dans certains transformateurs installés avant 1987 (voir contrôles précédents). 52 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Peu nombreux, mais avec un impact considérable sur la continuité de la fourniture de l’énergie, les incidents sur les ouvrages (transport HTB et postes sources) ont eu une incidence sur le critère B à hauteur de 7,1 %. (Voir graphique 16a et tableau 18). Pour conclure, le Sigeif regrette que les travaux curatifs de remplace ment des accessoires HTA sensibles à l’élévation de la température ne soient pas terminés et qu’ils ne per mettent pas à ERDF de stabiliser le critère B de manière satisfaisante. Il en est de même pour le réseau basse tension, dont le résultat 2011 laisse entendre des travaux sous tension non généralisés et, au re gard des incidents, une insuffisance des moyens mis en œuvre. Le distributeur se doit de mainte nir, voire d’accroître, les investisse ments sur l’ensemble du réseau. Programmes d’investissement 2011 et plan de maintenance du distributeur Faute de maîtriser les prix, fixés de façon exogène, il appartient à l’autorité concédante d’agir sur la seule variable pour laquelle il dispose d’un pouvoir d’orientation, en l’occurrence les investissements de son concessionnaire. Au regard du lien existant entre investissement et qualité du service, le programme d’investissement doit évoluer vers des actions, à réaliser à plus ou moins long terme, pour lesquelles le Syndicat devrait disposer d’engagements fermes et précis, donc vérifiables, de la part de son concessionnaire. Le programme prévisionnel des investissements inscrit pour 2011 sur le réseau public de distribution électricité de la concession du Syndicat, s’élève à 3,3 millions d’euros pour le réseau HTA et à 1,7 million d’euros pour le réseau BT. Investissements sur les postes sources et orientations ultérieures n > Croissance La construction d’un nouveau postesource (projet “Boule”), situé sur la commune de Nanterre, est nécessaire pour accompagner la croissance dans cette zone. Des clients situés sur le territoire de la concession seront alimentés par ce dernier. Le renforcement de certains postes existants a été retenu, par mutation ou ajout de nouveaux matériels tels que transformateurs, cellules HTA, ou contrôle commande associé. > La continuité d’alimentation et la qualité de la fourniture La politique d’entretien, de maintenance et d’investissement concourt à l’atteinte et au maintien d’un bon niveau de qualité de la distribution d’électricité. Graphique 16b. Répartition géographique du critère” B (en min) 91,4 42,8 33,6 31,2 28,0 23,5 21,2 14,2 ne ar -M -et ine Se es lin e Yv e e ein nn so Es - uts Ha -S de -S ine Se nis ne ar De tain lVa -M de ise ’O l-d Va tal To eif Sig Tableau 18. Origine des coupures, par domaine (en min) Seine-et-Marne Nombre B incidents BT B travaux BT B incidents HTA B travaux HTA de clients BT Postes sources et transport B total TCC Sigeif 49 895 4,34 5,99 23,17 - 0,12 33,62 Yvelines 173 034 7,24 7,20 15,23 0,43 1,07 31,17 Essonne 76 203 4,59 4,71 20,69 0,75 12,01 42,75 Hauts-de-Seine 123 085 8,06 8,31 4,69 0,01 0,12 21,20 Seine-Saint-Denis 194 792 5,81 4,61 12,58 0,05 0,41 23,46 20 564 3,18 3,17 4,71 - 3,19 14,25 1 170 - 63,10 27,52 0,77 0,00 91,39 638 743 6,28 6,21 13,35 0,23 1,98 28,04 Val-de-Marne Val-d’Oise Sigeif SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 53 L’analyse des incidents, conjuguée avec la connaissance du patrimoine, a permis, pour 2011, d’orienter et de poursuivre les efforts du distributeur sur les points suivants : > Sécurisation par isolation des pièces nues sous tension des transformateurs. L’objectif est d’éviter un courtcircuit provoqué par l’électrocution d’un animal. > Renouvellement des contrôles commandes obsolètes. > Renouvellement des matériels vétustes (transformateurs, disjoncteurs...). > Modernisation de l’outil de téléconduite. > Renouvellement, renforcement, environnement Après l’achèvement, en 2010, du plan d’élimination des PCB (polychlorobiphényles ou pyralènes) au niveau des transformateurs et autotransformateurs ainsi que des bobines de point neutre, les investissements réalisés dans ce domaine ont pour but le remplacement d’ouvrages tels que les jeux de barres, les transformateurs, les appareils de coupure (disjoncteurs, sectionneurs), les âmes HTA... Le total des dépenses prévues a été estimé à 7,1 M€, soit + 1,4 % par rapport à 2010 (7 M€). Les investissements (1) bruts réalisés se sont élevés à 4,7 M€, + 86 % par rapport à 2010 (2,5 M€) et – 34 % par rapport à la prévision. (1) Dépenses d’investissement sur les postes sources implantés sur la concession. 54 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Investissement sur les réseaux HTA et BT et orientations ultérieures (Continuité du plan de maintenance, exercices 2009 et 2010) n > Les risques climatiques Les caractéristiques environnementales du territoire du Sigeif – et plus globalement de la région Île-deFrance – conduisent à des investissements orientés suivant trois axes principaux : > La gestion du risque de crue par des actions de “désensibilisation” des postes HTA/BT stratégiques, de façon à assurer le transit électrique en toutes circonstances, d’une part pour alimenter les zones non inondées, mais qui seraient coupés électriquement, d’autre part pour sécuriser la réalimentation de départs HTA qui ne seraient plus alimentés en raison de l’inondation de leur poste source. > La mise à la terre du neutre : il s’agit de respecter les obligations réglementaires, en maîtrisant durablement, lors d’un défaut monophasé sur le réseau HTA, la montée en potentiel du réseau BT, des réseaux de télécommunications et de la tension “de toucher”. > La suppression des lignes aériennes HT le long des zones boisées, de façon à limiter le risque de rupture d’une ligne stratégique lors de chutes d’arbres dues à des coups de vent violents. > Renouvellement, renforcement, environnement Les travaux, les plus nombreux, relevant de cette finalité se déclinent de la manière suivante : > Des rénovations de tableaux HTA et/ou de postes HTA/BT ainsi que des réseaux BT obsolètes. > Des renforcements pour résoudre les contraintes de capacité et de tension des réseaux en schéma normal d’exploitation. > Des renouvellements ou renforcements des réseaux liés à une politique volontariste d’élimination de câbles souterrains en anciennes technologies et qui peuvent se conjuguer avec les programmes de travaux des collectivités. > Des changements de tension en HTA – suppression des poches 10 kV et 15 kV – permettant de renouveler un réseau vétuste tout en augmentant la capacité d’accueil ou de transit. > La continuité d’alimentation Les actions, fixées par le distributeur dans le plan de maintenance pour atteindre le niveau attendu, sont les suivantes : > L’amélioration de la réactivité du réseau HTA lors de coupures d’alimentation par la création de nouveaux postes de coupure sur le réseau double dérivation, par la mise en place de télécommandes supplémentaires. > La résolution des contraintes de transit lors d’un fonctionnement en schéma d’exploitation dégradé (si- tuation dite “n – 1”) par le renouvellement ou le renforcement des tronçons à risque. > L’augmentation des capacités de réalimentation entre postes sources par la constitution de réseaux HTA en fuseau, c’est-à-dire de poste source à poste source. > La diminution des coupures d’alimentation par le renouvellement de câbles HTA et BT présentant des défaillances. > Des actions préventives pour limiter les défaillances des accessoires souterrains sensibles aux périodes de chaleur (accessoires de transition câble papier / câble synthétique), avec remplacements ciblés et programmés. Le total des dépenses prévues a été estimé à : > HTA : 3,3 M€, + 3 % par rapport à 2010 (3,2 M€). > BT : 1,7 M€, identique à celle de 2010. Les investissements (2) bruts réalisés se sont, quant à eux, élevés à : > HTA : 4 M€, soit + 14 % par rapport à 2010 (3,5 M€) et + 21 % par rapport à la prévision. > BT (3) : 3 M€, soit – 6 % par rapport à 2010 (3,2 M€) et + 77 % par rapport à la prévision. Remarque : l’achèvement, en 2011, du programme PCB est le principal facteur de la baisse enregistrée des investissements par rapport à 2010. Conclusion Les investissements délibérés 2011 du concessionnaire réalisés sur les ouvrages (postes sources et HTA) sont en augmentation par rapport à ceux réalisés en 2010. Concernant le domaine de la basse tension, l’achèvement, en 2011, du programme PCB est, quant à lui, le principal facteur de la baisse enregistrée. Hors postes sources, c’est-à-dire sur le réseau concédé, nous enregistrons une augmentation de 4,5 %. Pour la traçabilité des informations et la vision des travaux réalisés, il est souhaitable d’évoluer vers : > Une communication de l’enveloppe prévisionnelle de chaque opération. > Le classement par finalité du programme travaux. > Pour certaines opérations une matérialisation de l’esquisse du projet. > Une finalisation du programme au regard des actions de maintenance communiquées par le concessionnaire à court, moyen et long termes. La communication des actions à entreprendre sur les ouvrages concédés et sur les postes sources, pour stabiliser, dans un premier temps, puis améliorer durablement la qualité de la distribution électrique, s’améliore et doit encore progresser. En effet, la trajectoire définie doit être rattachée à un diagnostic du patrimoine technique et à la cible visée. La vision à court terme doit s’ouvrir vers un horizon à moyen terme (trois à cinq ans) sans oublier le long terme (vingt ans). Ainsi, la communication du programme de travaux par le distributeur sous forme de tableaux doit être complétée, car elle est peu exploitable par le Syndicat. (2) Valeurs du CRAC, ramenées à la concession. (3) Y compris la participation d’ERDF versée dans le cadre des opérations d’enfouissement (article 8 du cahier des charges de la concession). SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 55 Contrôle continu sur les ouvrages concédés Le contrôle continu permet au Sigeif d’exercer une veille active sur l’évolution quantitative et qualitative des réseaux de distribution publique d’électricité concédés. Déclaration des projets relevant des articles 49 et 50 du décret du 29 juillet 1927 modifié Le contrôle continu des travaux entrepris sur le réseau concédé (voir contrôles précédents) permet au Syndicat d’exercer une veille active et de suivre avec précision les évolutions qualitative et quantitative de son patrimoine technique. ERDF), l’intervention sur une ligne aérienne basse tension s’est, suivant le cas, limitée au remplacement de l’ouvrage existant par un câble torsadé isolé. Toutes opérations confondues, le taux de construction en souterrain des projets présentés en 2011 (voir tableau 20) a été de 100 % pour le réseau HTA et de 98 % pour le réseau basse tension. Les constructions nouvelles HTA et BT Les travaux imposés sont, par définition, ceux afférents aux déplacements d’ouvrages, aux extensions liées aux raccordements de nouveaux clients et, enfin, aux enfouissements. Ils comptabilisent en 2011 (voir graphique 17) plus de 27 km, soit 53 % du linéaire projeté (50 638 m). Par rapport aux exercices passés nous constatons, pour les projets relatifs au renforcement et au renouvellement des ouvrages HTA concédés, une augmentation significative de plus de 122 % et de 184 % par rapport respectivement à 2010 et 2009. Ils totalisent 22 358 m, soit plus de 44 % du linéaire total projeté. n Pour l’année 2011, sur les 154 dossiers reçus, 108 ont été adressés par ERDF et 46 par le service maîtrise d’ouvrage du Syndicat. Sur le territoire de la concession, les nouveaux réseaux (extension) ont été sans exception construits en souterrain. Lors de travaux de renouvellement ou de renforcement d’ouvrage (travaux sous maîtrise d’ouvrage Situés principalement sur les communes de Maisons-Laffitte, d’Orsay, de Versailles et de Wissous (voir tableau 20), ces travaux ont pour finalité le changement de tension (passage de 15 000 à 20 000 V) pour la commune de Maisons-Laffitte, et la restructuration et le renouvellement du réseau HTA pour les autres communes, permettant, entre autres, l’accroissement de la capacité d’accueil des ouvrages concédés. Concernant la dépose du réseau HTA aérien, elle a été générée par deux projets situés sur les communes de Villeparisis (1900 m) et de MitryMory (880 m). Après achèvement des travaux, la mise à jour du SIG (visualisable lors du prochain contrôle) entraînera automatiquement un retrait de ces ouvrages de notre patrimoine technique. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 57 Tableau 19. Projets de construction d’ouvrages, par département (en m) Nombre de projets reçus par le Sigeif 2008 2009 2010 (2) Nombre de DCT (1) reçues par le Sigeif 2011 2010* % 2011 Nombre de CDC reçus par le Sigeif % 2010 % 2011 % Seine-et-Marne 32 20 17 12 7 41,2 4 33,3 4 23,5 3 25,0 Yvelines 44 54 74 65 41 55,4 26 40,0 39 52,7 26 40,0 Essonne 57 45 34 19 13 38,2 4 21,1 13 38,2 1 5,3 Hauts-de-Seine 48 41 39 27 28 71,8 11 40,7 19 48,7 3 11,1 Seine-Saint-Denis 53 65 75 27 33 44,0 2 7,4 24 32,0 1 3,7 Val-de-Marne 10 8 11 3 1 9,1 1 33,3 1 9,1 1 33,3 Val-d’Oise Total concession - - - 1 - - 1 - - - - - 244 233 250 154 123 49,2 49 31,8 100 40,0 35 22,7 Travaux MAO Sigeif 42 49 68 46 64 94,1 34 73,9 52 76,5 8 17,4 Travaux MAO ERDF 202 184 182 108 59 32,4 15 13,9 48 26,4 27 25,0 (1) DCT : déclaration de commencement de travaux. CDC : certificat de conformité. (2) Le nombre de projets reçus est passé à 250, suite à la réception de 19 dossiers en régularisation. Tableau 20. Projets de construction d’ouvrages, par nature de travaux (en m) HTA Nature des déclarations Nombre de dossiers Construction BT Dépose ou abandon Souterrain Aérien Souterrain Aérien % en souterrain Construction Dépose ou abandon % en Souterrain Aérien Souterrain Aérien souterrain 2010 Extension Renforcement 107 11 493 - 587 - 100,0 10 995 10 - - 99,9 28 7 339 - 6 423 - 100,0 709 828 43 897 46,1 Renouvellement 22 2 724 - 6 439 - 100,0 4 010 - 3 946 - 100,0 Déplacement d’Ouvrage 24 2 387 - 2 635 - 100,0 883 75 347 522 92,2 Enfouissement 68 - - - - 17 057 30 271 18 928 99,8 1 - - - - 270 - - 140 250 23 943 - 16 084 100,0 33 924 943 4 607 20 487 97,3 Divers Total 2010 - 2011 Extension 52 4 767 - 292 - 100,0 5 070 - 25 - 100,0 9 1 055 - 1 234 - 100,0 552 250 215 233 68,8 Renouvellement (3) 30 21 303 - 20 356 2 780 100,0 475 160 510 200 74,8 Déplacement d’ouvrage 17 1 145 - 1 353 - 100,0 1 224 - 396 435 100,0 Enfouissement 46 - - - - 14 597 40 37 15 926 99,7 - - - - - - - - - 154 28 270 - 23 235 21 918 450 1 183 16 794 Renforcement Divers Total 2780 100,0 98,0 (3) Sont notamment concernées par le réseau HTA abandonné les communes de Maisons-Laffitte (4 496 m), Orsay (3 000 m), Versailles (3 640 m) et Wissous (4 585 m), pour un linéaire de construction respectivement de 2 894 m, 3 535 m, 1 385 m et 4 780 m. 58 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Les constructions BT nouvelles Le graphique 18 illustre, pour les ouvrages basse tension, la part des réalisations dites délibérées (renforcement ou renouvellement), au regard de celles dites imposées. Avec 1,4 km, soit 0,03 % du linéaire total BT de la concession (1), ces projets, à l’initiative du concessionnaire, représentent 6 % des constructions BT envisagées (22 368 m). Ils sont en diminution de plus de 74 % par rapport à l’exercice précédent. La dynamique constatée ces deux dernières années est rompue, alors qu’on attendait son amplification compte tenu du retard enregistré depuis plus d’une décennie. n (1) Y compris les valeurs des deux nouvelles communes de Bois-d’Arcy et de Brou-surChantereine. Trois dossiers sur cent cinquantequatre ont fait l’objet de travaux de remplacement de conducteurs nus ou de mise en place d’un câble torsadé isolé de section plus importante. À Villeparisis, le remplacement de 250 m de câble 38 Cu NU par un câble T150 a permis de lever une contrainte de tension (22 CMA). À Neuilly-Plaisance, le remplacement de 200 m de T25 par un câble T35 a été réalisé en même temps qu’un dévoiement, dans le cadre de la sécurisation. Sur la commune du Chesnay, enfin, le remplacement d’une portée de 40 m de 38 Cu NU par du T70 a été réalisé lors d’une opération de travaux d’enfouissement du Syndicat. En conclusion, le Syndicat n’a pas enregistré, en 2011, de construction aérienne nouvelle. Au regard des projets présentés, le résultat 2011 est inquiétant. L’autorité concédante se doit d’insister auprès du distributeur pour le maintien, voire l’accroissement de la dynamique d’investissement. Les moyens mis en œuvre devront permettre de lever l’ensemble des contraintes (U, I, T), d’une part, et de traiter l’obsolescence de certaines canalisations souterraines et lignes aériennes, d’autre part. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 59 Graphique 17. Taux de construction HTA et BT, par nature des travaux (en %) 43,3 38 29 28,9 31 25 22 19,4 2010 : 58 540 m 15 11 10 12 2011 : 50 638 m 6 3,7 Extension 2009 : 52 607 m Renforcement Renouvellement 4,7 Déplacement d’ouvrage Enfouissement Graphique 18. Taux de construction BT, par nature des travaux (en %) 65 45 49 37 32 2009 : 29 551 m 2010 : 34 597 m 23 10 1 Extension 4 4 Renforcement 2011 : 22 368 m 12 7 3 3 Renouvellement 5 Déplacement d’ouvrage Enfouissement Graphique 19. Déclarations de commencement de travaux et certificats de conformité 125 118 125 106 99 123 94 100 90 65 65 53 49 35 2005 2006 2007 Déclaration de commencement de travaux Certificat de conformité 60 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 2008 2009 2010 2011 Les déclarations de commencement de travaux et les certificats de conformité Un projet de construction d’ouvrage électrique de distribution publique, relevant des articles 49 ou 50 du décret du 29 juillet 1927 modifié, n’a pas de durée de validité. Le législateur a, en conséquence, mis en place une procédure d’information portant sur le démarrage et l’achèvement des travaux. Il s’agit des articles 55 (déclaration de commencement de travaux) et 56 (achèvement de travaux ou certificat de conformité) du décret précité. Ces dispositions ont été par ailleurs confortées par l’article 11 du cahier des charges de la concession (pour le démarrage des travaux) et par le décret du 17 janvier 2003 pour l’information mutuelle (autorité concédante - distributeur) de l’achèvement des travaux. Pour l’exercice 2011, 38 % des dossiers ont fait l’objet d’une déclaration de commencement de travaux et 40,7 % d’une attestation d’achèvement de travaux. Ces résultats récurrent depuis plusieurs exercices montrent à quel point la situation n’arrive pas à s’améliorer (voir tableau 20 et graphique 19). La mise en place d’un nouvel outil de gestion par le distributeur en 2005 devait permettre d’améliorer l’information due l’autorité concédante. Comme pour les contrôles passés, l’outil, aussi efficace soit-il, ne produit pas les résultats escomptés. En effet, pour les opérations relevant de sa responsabilité, le résultat de 2011, comme celui des exercices passés, est sans appel. Près de cinq dossiers sur six n’ont pas fait l’objet d’une information sur le commencement de travaux et un projet sur quatre d’une information sur leur achèvement. Pour le département du Val-deMarne, l’information transmise aux services intéressés, dont l’autorité concédante, est des plus insuffisantes. Les avis favorables avec observation L’avis “favorable avec observation” est émis par l’autorité concédante lorsque : > Elle constate l’absence de plans 1/1000 avant et après travaux, de déclaration de linéaire et/ou de plans afférents aux réseaux abandonnés ou déposés pour lesquels l’autorisation n de l’autorité concédante (propriétaire de l’ouvrage) est recherchée (9 avis sur 11). > La solution envisagée ne semble pas être la plus économique et/ou la plus adaptée (1 avis sur 11) : projet n° 037441 sur la commune de LivryGargan. > La finalité des travaux n’apparaît pas clairement (1 avis sur 11) : projet n° 035724 sur la commune d’Aulnaysous-Bois. Les avis défavorables Aucun projet n’a fait l’objet d’un avis défavorable. n Les avis en attente L’avis “en attente” a été émis pour deux projets. Le premier situé sur la commune de Montfermeil (raccordement BT d’un collectif situé avenue des Coquelicots). Le second (extension du réseau basse tension, chemin des Douaires) se situe à Montesson. La solution initiale d’une extension en aérien s’est avérée être modifiée suite à l’intervention du Sigeif. Un nouveau projet est, en conséquence, souhaité. Pour ces deux opérations, le Syndicat attend du concessionnaire les éléments demandés. n SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 61 Niveaux de qualité des réseaux définis par le décret 2007-1826 du 24 décembre 2007 Un niveau minimal de qualité fixé face à une obligation de résultat du concessionnaire ERDF. Évaluation des quatre critères Tenue globale de la tension sur le réseau L’évaluation de la tenue globale de la tension sur un réseau public de distribution d’électricité consiste à déterminer le taux d’utilisateurs de ce réseau qui sont mal alimentés en termes de tenue de la tension, c’est-àdire dont le point de livraison connaît ou risque de connaître au moins une fois dans l’année, hors circonstances exceptionnelles, une tension située à l’extérieur de la plage de variation maximale de + 10 % ou de – 10 % autour des valeurs nominales (230 V pour une alimentation en monophasé, 400 V pour une alimentation en triphasé). Les variations admissibles sont les suivantes : > En basse tension monophasé, la tension entre phase et neutre peut varier de 207 V à 253 V. > En basse tension triphasé, la tension entre deux phases peut varier de 360 V à 440 V. n Les résultats sont, pour les deux dernières années, les suivants : 2010 2011 623 274 640 298 Nombre de clients mal alimentés 1 397 778 % de clients au-delà des seuils 0,2 0,12 Nombre total de points de livraison BT Le nombre de clients mal alimentés (778), conjugué aux 640 298 points de livraison de la concession (voir tableau 21), nous amène à conclure au respect – au sens réglementaire – de la qualité globale de la tenue de la tension. En effet, le pourcentage d’utilisateurs mal alimentés est de 0,12 %, pour un seuil critique fixé à 3 %. Comme pour la phase probatoire, les éléments portés à la connaissance du Syndicat traitent uniquement le seuil bas de la variation (– 10 % de la valeur nominale). L’interrogation de l’autorité concédante quant à la mesure du seuil haut (+ 10 % de la valeur nominale) reste à ce jour sans réponse. L’importance de la mesure de ce seuil (élargi par le décret susvisé), au regard des conséquences de son dépassement (claquage des lampes, détérioration des matériels électriques et électroniques...), en fait un composant majeur de l’indicateur. Tenue de la tension en un point particulier Tout utilisateur raccordé au réseau basse tension peut voir sa propre situation, lorsqu’elle est insatisfaisante, analysée et, en tant que de besoin, traitée. Il y a donc dysfonctionnement, en un point particulier de la distribution basse tension, quand le gradient de tension (1) dépasse 2 %. Pour effectuer ce suivi, l’autorité concédante a souhaité connaître, par commune : > Le nom et le numéro du poste HTA/BT concerné. > Le nombre d’usagers décelés en contrainte (à traiter). La restitution “CTBT-005 : qualité de tension par transformateurs et sources BT” fait apparaître un gradient maximal de 1,72 %. n (1) Chute de tension (en %) supplémentaire constatée en un point de connexion lorsqu’une charge additionnelle de 1 kW y est raccordée. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 63 Tableau 21. Tenue globale de la tension Communes Seine-et-Marne Yvelines Essonne Nombre de points de livraison Total Résultat en % du/u > – 10% dU/U > + 10% Volet a : concession Volet b : départemental 49 691 45 nc 0,1 0,4 173 464 53 nc 0,0 0,3 75 983 97 nc 0,1 0,3 Hauts-de-Seine 123 285 26 nc 0,0 0,0 Seine-Saint-Senis 195 981 482 nc 0,2 0,1 20 682 75 nc 0,4 0,1 1 212 0 nc 0,0 0,3 640 298 778 - 0,12 Val-de-Marne Val-d’Oise Total Volet a : pourcentage brut d’usagers du réseau public de distribution mal alimentés. Volet b : pourcentage brut d’usagers du département (regroupant l’ensemble des GED) mal alimentés. Seuil critique de 3 % arrêté le 18 février 2010. Tableau 22a. Continuité globale de l’alimentation électrique sur le réseau Communes Seine-et-Marne Nombre de points de livraison Résultat en % Total CL > 4 Cb > 12 Durée cumulée Volet a : concession Volet b : départemental 49 817 nc 1 nc 0,0 0,0 Yvelines 173 841 nc 1 nc 0,0 0,2 Essonne 76 239 nc 1 nc 0,0 0,1 Hauts-de-Seine 123 489 nc - nc 0,0 0,1 Seine-Saint-Senis 196 396 nc 3 nc 0,0 0,2 20 715 nc - nc 0,0 0,9 1 213 nc - nc 0,0 0,1 - 6 - 0,0 Val-de-Marne Val-d’Oise Total: 641 710 Tableau 22b. Continuité globale de l’alimentation électrique sur le réseau (détermination Sigeif) Communes Seine-et-Marne Nombre de points de livraison Total Cb > 12 Résultat en % Durée cumulée Volet b : départemental 0 nc 154 0,3 0,0 173 841 389 nc 2 023 1,2 0,2 Essonne 76 239 329 nc 699 0,9 0,1 Hauts-de-Seine 123 489 196 nc 2 099 1,7 0,1 Seine-Saint-Senis 196 396 Val-d’Oise Total 20 715 1 213 641 710 0 nc 1 700 0,9 0,2 15 nc 55 0,1 0,7 0 nc 189 0,0 0,1 929 477 (1) 6 919 (1) Valeur issue du CRAC (nombre de clients affectés par plus de 4 CB). Volet a : pourcentage brut d’usagers mal alimentés du réseau public de distribution Volet b : pourcentage d’usagers mal alimentées du département (regoupant l’ensemble des GRD présents sur le territoire). Nc : non communiqué. 64 Volet a : concession Yvelines Val-de-Marne 49 817 CL > 4 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 1,1 Trois sources HTA/BT, pour lesquelles le gradient de tension maximal est supérieur à 1,5 %, ont toutefois, comme lors de l’exercice précédent, attiré notre attention : Source HTA/BT FF Arsonval (Fontenay-le-Fleury) Valeur du gradient (en %) Nombre d’usagers gradient > 2 % 1,56 - SC Parc B29 (Saint-Cloud) 1,65 - Gare (Sevran) 1,72 - Continuité globale de l’alimentation électrique sur le réseau En matière de continuité de l’alimentation, la réglementation prend en compte et lie trois critères pour l’évaluation globale du réseau : > Le nombre de coupures longues (interruption supérieure ou égale à 3 min) subies dans l’année. > Le nombre de coupures brèves (moins de 3 min) subies dans l’année. > La durée, cumulée dans l’année, des coupures longues. n Un utilisateur est réputé mal alimenté si l’un au moins des trois critères cidessus prend une valeur strictement supérieure à la valeur limite figurant à l’article 7 de l’arrêté d’application du décret du 18 février 2010 pour la zone A dont relèvent toutes les communes membres du Syndicat : > Nombre de coupures longues subies dans l’année supérieur à 4. > Nombre de coupures brèves subies dans l’année supérieur à 12. > Durée, cumulée dans l’année, des coupures longues supérieure à 6 h. Au sens réglementaire, la qualité est respectée, le pourcentage d’utilisateurs mal alimentés pour la concession (0,0 %) n’excédant pas 5 % (voir tableau 22a). Le résultat obtenu à partir de la restitution “CF-001 histogrammes durée et nombre d’incidents TCC” (voir tableau 22b) permet également de conclure au respect de la réglementation avec, toutefois, une valeur moins optimiste (1,1 %). Enfin, comme pour l’exercice précédent, le nombre de clients concernés par les coupures brèves ne nous a pas été communiqué, ce sous-critère n’a donc pas pu être analysé. Son nombre total (477), présent dans le compte rendu d’activité du concessionnaire a été repris dans le tableau 22b. Continuité de l’alimentation électrique sur le réseau en un point particulier Ce quatrième critère prend en compte le dysfonctionnement en un point particulier de connexion de la concession, lorsque le nombre de coupures longues constatées dans l’année en ce point particulier de connexion excède la valeur fixée par l’arrêté du 28 décembre 2007. Cette valeur est de 15. n Le nombre maximal de coupures longues, relevé sur les seules communes des Yvelines et de l’Essonne, a été de sept en 2011. Ces ruptures d’alimentation ont concerné cent quatorze usagers (voir graphique 20). Pour ce critère, le niveau de qualité est respecté. Toutefois, le Syndicat regrette son manque d’ambition au regard du cahier des charges de la concession, qui pointe comme extrêmes les situations rencontrant plus de six coupures longues, toutes causes confondues. Nous voyons donc ici qu’une situation pratiquement parfaite doit parfois faire l’objet d’une surveillance en fonction du document de référence. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 65 Graphique 20. Nombre de clients coupés en fonction des interruptions, toutes causes confondues 168 313 60 513 16 199 5 819 1 2 3 635 108 114 5 6 7 4 Tableau 22c. Coupures longues sur le réseau HTB Poste source HTB/HTA 66 Nombre de coupures longues issues du réseau transport Nombre de clients coupés Nombre de départs HTA concernés Durée de l’interruption (en min) Bondy 1 3 602 2 159 Épinay 1 7 714 6 24 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Disposition concernant le réseau public de transport d’électricité Le dernier indicateur, hors du champ de la concession, est le nombre de coupures longues de la tension HTB délivrée par le réseau de transport d’électricité à un poste source alimentant un réseau public de distribution. Il ne doit pas excéder dans l’année, sur le territoire du Sigeif (zone A), plus d’une coupure longue. Au sens réglementaire, la qualité est respectée (voir tableau 22c). La durée importante de l’interruption, sur le poste de Bondy nous a conduits à interroger le concessionnaire. Sa réponse est la suivante : “Deux transformateurs HTB/HTA, et, par voie de conséquence, trois demi-rames HTA à partir desquelles les départs Doris et Dumbo desservant la concession étaient raccordés, se sont trouvés hors tension le 8 juillet 2011 à 20 h 32. L’incident a eu pour origine un problème sur la ligne RTE. L’agence de conduite régionale a réalisé les manœuvres de reprise sur le troisième transformateur HTB/HTA. Ces deux départs HTA ont été réalimentés dans un délai de 4 min. La remise en schéma normal du poste source de Bondy a été réalisée à 23 h11, soit 159 min après le début de l’incident. La durée de l’incident sur ces deux départs, saisie par l’exploitant, a été de 159 min au lieu de 4 min.” n Conclusion L’effet novateur des critères d’appréciation définis par décret réside sur l’obligation d’analyse du concessionnaire et sur le résultat lié à son traitement. Sur le territoire de la concession, les objectifs qualité ont été, sans grande surprise, atteints tant ils sont sans ambition, voire inadaptés à une concession urbaine telle que celle du Sigeif. En effet, concernant par exemple la tenue globale de la tension (chute de tension), plusieurs usagers mal alimentés d’une commune pourraient voir leur situation non traitée au prétexte que le seuil global de la concession est bon. Comment accepter un seuil abaissé à 3 % (seuil initial fixé à 5 %), quand, sur son territoire, il est de 0,12 % ? L’accepter équivaudrait à cautionner une dégradation sans commune mesure de la qualité. Pour la continuité de l’alimentation électrique, le Syndicat déplore également le manque d’ambition – en comparaison des valeurs contractuelles du cahier des charges – des objectifs fixés. Le décret et ses arrêtés autorisent, de fait, un montant insuffisant des investissements. Loin de stimuler l’amélioration de la qualité, ils autorisent sa détérioration, balayant les besoins et l’exigence du consommateur. Le Sigeif bénéficie, sur son territoire, d’une des meilleures qualités de l’électricité. Il lui est donc indispensable d’avoir l’assurance que les seuils fixés ne soient pas générateurs, comme il le redoute, d’un recul par rapport à la situation existante permettant, notamment, d’abaisser dans certains domaines les investissements, pourtant jugés, à ce jour, insuffisants. Dans ces conditions, il semble indispensable que les performances à atteindre par les réseaux de distribution soient fixées par des structures “non actionnaires” : les autorités organisatrices de la distribution. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 67 Contrôle ciblé Par son contrôle ciblé, le Sigeif effectue des analyses particulières et ponctuelles. Registre des terres Définition d’une prise de terre Constituée d’un conducteur ou d’un ensemble de conducteurs enterrés et interconnectés assurant une liaison électrique avec la terre, la prise de terre d’une installation électrique permet l’écoulement à l’intérieur du sol de courants de toutes origines, par exemple de courants de chocs dus à la foudre ou bien de courants de défaut à 50 Hz. Sous certaines conditions, en zone urbaine, le point neutre des réseaux BT et les masses HTA peuvent être reliés à une prise de terre commune. n De plus, l’interconnexion des terres, au niveau du poste de transformation HTA/BT, peut être envisagée, à condition que la valeur de la terre des masses soit inférieure ou égale à 1Ω. Enfin, pour les postes de transformation HTA/BT, il sera vérifié uniquement la continuité des conducteurs de protection et les liaisons équipotentielles, la mesure correcte de la prise de terre n’étant pas possible. Contrôle La valeur d’une prise de terre doit être appropriée à l’usage auquel elle est destinée. La vérification ainsi que la mesure de la continuité des conducteurs de protection sont effectuées à n Valeurs maximales la construction et périodiquement, (Voir tableau 23a) tous les dix ans. Il est admis que les terres des masses De la responsabilité du concessionet du neutre sont électriquement naire, les résultats de ces mesures et indépendantes si leur coefficient de de ces vérifications sont consignés sur couplage est inférieur à 15. un registre, tenu à la disposition des services du Syndicat. La visualisation du registre des terres et la prise de connaissance de la méthodologie (procédure) employée par le concessionnaire ont été réalisées sur quatre communes : n > Aulnay-sous-Bois (93), URE Est Île-de-France, le 3 février 2012. > Chelles (77), URE Est Île-deFrance, le 15 février 2012. > Rueil-Malmaison (92), URE Ouest Île-de-France, le 8 mars 2012. > Versailles (78), URE Ouest Île-deFrance, le 22 mars 2012. Visualisation du registre Le registre de terre est consigné dans le système d’information du concessionnaire ERDF. Il comprend les informations usuelles d’identification : nom de la commune, nom du poste de transformation HTA/BT, son code invariant (ex-code GDO), type et valeur de la terre “masses et/ ou neutre”, date de la mesure et enfin liaison “reliée ou séparée” des terres. Sur les quatre communes auditées, une seule, Aulnay-sous-Bois, a fait apparaître un retard sur la périodicité des mesures. n SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 69 Tableau 23a. Résultat de la visualisation du registre des terres URE Ouest Île-de-France Rueil-Malmaison (92) Nombre de postes (valeurs correctes) Versailles (78) Nb de postes (valeurs incorrectes ou absentes) Nombre de postes (valeurs correctes) 216 postes de transformation HTA/BT Terre des masses < 1 ohm URE Est Île-de-France Aulnay-sous-Bois (93) Nb de postes (valeurs incorrectes ou absentes) Nombre de postes (valeurs correctes) 270 postes de transformation HTA/BT 197 postes de transformation HTA/BT 269 Nombre de postes (valeurs correctes) Nb de postes (valeurs incorrectes ou absentes) Résultat de l’audit 162 postes de transformation HTA/BT 162 96,91 % Terre des masses > 1 ohm 0,00 % Terre du neutre < 5 ohms 188 Chelles (77) Nb de postes (valeurs incorrectes ou absentes) 188 197 269 197 162 96,91% Terre du neutre > 5 ohms Délai de 10 ans respecté 188 Date prévue pour mise à jour Date de la mise à jour 269 Fin mars 2012 1 92 105 162 0,00 % - 84,44 % 15/04/12 03/10/12 Valeur non présente Date de l’audit : 28 28 1 08/03/2012 22/03/2012 24/02/12 7 03/02/2012 4,26 % 15/02/2012 Tableau 23b. Rattachement des clients au système d’information Nombre Nom du poste Échantillon de clients de rattachement Exactitude du rattachement à la tolérance près Clients mal rattachés Nombre % Nombre % Nombre % Courtry Av. du Gal-de-Gaulle 17 Potron 17 100 11 65 6 35 Marcoussis Rue Émile-Zola 16 Le Mesnil “A” 15 94 13 81 2 13 Marcoussis Rue Gambetta Sevran Rue du Docteur-Roux 3 Moutard “B” 3 100 3 100 0 0 26 Médecin “A” 25 96 19 73 6 23 Périgny-sur-Yerres Rte de Varennes, Jarcy 3 Oseraie “C” 3 100 3 100 0 0 Périgny-sur-Yerres Rte de Varennes, Jarcy 3 Gavroche 3 100 3 100 0 0 Chatou Rue des Beaumes 36 Beaumes 36 100 36 100 0 0 Le Vésinet Av. Horace-Vernet 23 Charlemont 22 96 22 96 1 4 Vaucresson Rue Raymond-Poincaré 19 Poincaré 33 “5” 14 74 14 74 5 26 Wissous Rue Pascal 20 Route d’Antony 20 100 20 100 0 0 158 95 144 87 20 12 Total 70 Clients présents sur dipôle (tronçon) S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 166 Procédure de mesure Les terres étant interconnectées, le contrôle – visuel – effectué par le concessionnaire consiste à vérifier la continuité des terres situées à l’intérieur des postes de transformation HTA/BT de distribution publique. Les informations collectées – continuité des écrans des câbles HTA et des masses des équipements du poste de transformation, du raccordement du neutre au circuit des masses et de la présence éventuelle d’un puits de terre – sont consignées sur une fiche prévue à cet effet. n Résultat de l’audit L’échantillon retenu pour cet audit (voir tableau 23a) comprend 845 postes de transformation HTA/BT de distribution publique répartis sur les quatre communes précitées. 97 % des valeurs présentes dans le registre de terre entrent dans la tolérance définie par les normes de sécurité des personnes, de la protection des matériels sensibles et de puissance. Toutefois, sur la commune d’Aulnaysous-Bois, la périodicité du contrôle visuel imposé à ERDF, fixée à dix ans, a été respectée pour un poste de transformation sur deux (95/197). n Cette situation, isolée, a conduit le concessionnaire à nous apporter l’explication suivante : “Ce nombre important de postes de transformation de distribution publique s’explique par un retard de saisi des fiches de contrôle, imputable aux exploitants. La mise à jour du registre a été effectuée sur la période du 07/01/2011 au 30/01/2012”. Enfin, il a été également observé l’absence de valeurs consignées sur les communes de Rueil-Malmaison (13 %, 28/216) et de Versailles (1/270). Cette situation s’explique par l’intervention, après le contrôle réalisé par l’exploitant, du service cartographie qui a en charge la mise à jour du registre de terre pour l’URE Ouest Île-de-France. À cela s’ajoutent également plusieurs anomalies dues à l’accessibilité de certains postes de transformation et à l’absence de deux puits de terre. Les travaux de correction ont été effectués, comme annoncé lors du contrôle, au cours du mois de septembre 2012. La réception, le 3 octobre, du registre de terre modifié permet à l’autorité concédante d’attester de sa mise à jour. Fiabilité du système d’information La fiabilité des indicateurs qualité déterminés à partir du système d’information du concessionnaire est étroitement liée à l’exactitude du rattachement (puissance souscrite, situation géographique, consommation...) des clients. Le Syndicat a mesuré l’exactitude du rattachement physique des usagers raccordés sur le réseau basse tension. Rattachement (Voir tableau 23b) L’audit a été réalisé le 18 avril 2012 à l’URE Est Île-de-France et le 20 avril 2012 à l’URE Ouest Île-de-France. La mesure, effectuée à partir d’un échantillon de cent soixante-six usagers situés sur huit communes, a pour résultat : > Neuf usagers sur dix sont présents sur le tronçon (dipôle) considéré. Pour ces derniers, on a pu constater l’exactitude, à la tolérance près des 30 m, de leur rattachement. > Un usager sur dix est en situation de “mal rattaché”, c’est-à-dire à minima non présent sur le tronçon de réseau audité. Les erreurs constatées (quatorze clients dont le rattachement est incorrect) sont issues d’une mise à jour à partir du plan minute (plan correspondant aux relevés effectués par l’entreprise de travaux). Ces dernières sont ensuite reprises à partir du plan de récolement. n SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 71 Les corrections nécessaires ont été effectuées le jour même du contrôle. Concernant le départ 5 au poste Poincaré 33, à Vaucresson, plus de 25 % des clients ne sont pas répertoriés. Souhaitant mesurer l’impact de cette anomalie, le Sigeif a demandé au distributeur d’effectuer leur rattachement puis de procéder à un nouveau calcul de l’état électrique du poste considéré (U, I, T). Au regard des éléments justificatifs transmis par ERDF, nous n’avons aucune remarque particulière à formuler. Le contrôle 2012 se conclut par un résultat peu satisfaisant eu égard aux 12 % de clients mal rattachés. Valorisation de la remise gratuite (VRG) Préambule Lors des précédents contrôles, le Syndicat a mis en évidence la différence entre la valorisation des travaux d’enfouissement (coût réel ou coût exposé) réalisés par l’autorité concédante (remise gratuite) et le coût estimé par le concessionnaire à l’aide d’un canevas. Cette valorisation est utilisée lors de l’entrée en immobilisation du bien au chapitre “droit du concédant”. n Pour le Syndicat (cf. article 123-18 alinéa1 du Code de commerce), la valeur vénale d’un bien reçu à titre gratuit correspond au prix qui aurait été acquitté dans des conditions normales de marché. Il n’y a donc – a priori – aucune raison de retenir une autre valeur d’entrée en patrimoine. Le concessionnaire ne peut pas s’autoriser à pratiquer une “décote” de la valeur des ouvrages sans autorisation préalable de l’autorité concédante. Protocole d’accord FNCCR/ERDF Les contrôles annuels opérés par plusieurs autorités concédantes ont mis en évidence le déséquilibre en matière de valorisation, souvent en défaveur de l’autorité concédante, ce qui a conduit la FNCCR et ERDF à mener une réflexion et à conclure un protocole d’accord le 30 juin 2009. Ce protocole, qui a pris effet au 1er septembre 2009, a été, par avenant, prorogé pour une durée de trois ans à compter du 1er septembre 2011. Il constitue une première étape vers une valorisation plus précise en rapport avec la nature des travaux et leurs coûts effectifs à partir d’un nouvel outil développé par ERDF dénommé VRG (valorisation des remises gratuites). n De plus, il invite le concessionnaire à se rapprocher “systématiquement” de l’autorité concédante lorsque la valorisation s’écarte du coût exposé. Trois seuils d’alerte ont été définis : > 1000 euros pour une opération inférieure ou égale à 10 000 euros, 72 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 > ± 8 % lorsque l’opération est comprise entre 10 000 et 80 000 euros, > ± 5 % lorsque l’opération est supérieure ou égale à 80 000 euros. Audit sur les opérations soldées en 2011 Quarante-six opérations d’enfouissement réalisées sous la maîtrise d’ouvrage du Sigeif ont donné lieu, dès leur achèvement, à l’établissement d’un bilan général des dépenses et des recettes. Ce dernier retrace l’ensemble des dépenses et arrête respectivement la participation d’ERDF et l’assiette du financement du concédant éligible à la redevance d’investissement (R2). n Résultat de l’audit (46 dossiers) Coût réel des opérations (HT) : 2 853 446,99 € Coût valorisé (ERDF) HT : 2 832 869,00 € Écart (VRG – Sigeif) : – 0,7 % Coût réel (HT) résultant du concédant 20 577,99 € 1 589 588,06 € Décote par rapport au financement du concédant – 1,3 % Situation des dossiers par rapport à la tolérance (nombre) Inférieure Comprise Supérieure 14 22 10 30 % 48 % 22 % Près de la moitié des dossiers entrent dans la tolérance définie par l’accord. Il en résulte, pour la valeur vénale du bien remis à titre gratuit à ERDF, une “décote” de 20 577,99 euros par rapport à la valeur entrée en patrimoine. Cette décote, quand bien même plus acceptable que celle de l’exercice précédent (195 519,40 euros), représente 1,3 % de la valeur du financement du concédant. À la demande du Sigeif, le détail de la valorisation de l’ensemble des opérations a été communiqué par ERDF. L’analyse des opérations pour lesquelles un des seuils d’alerte a été atteint est en cours. Elle fera l’objet en tant que de besoin d’un compte rendu ultérieur. Audit du 23 octobre 2012 Lors du contrôle précédent, le Sigeif a été dans l’impossibilité de tracer l’ensemble des étapes afférentes à l’affectation de la provision pour renouvellement concernant trois opérations dites “délibérées” réalisées sous la maîtrise d’ouvrage d’ERDF. L’examen était assujetti à un traitement comptable des opérations appelé “Opération de renouvellement en cours (ORC)”, à l’issue duquel leur position devait être codifiée “liquidée”. Le contrôle engagé sur l’exercice 2010, s’est en conséquence achevé sur l’exercice 2011. Le contrôle a montré que, sur les trois affaires étudiées, deux avaient donné lieu à une affectation de la provision pour renouvellement au titre des droits du concédant. Il apparaît, dans les deux, cas une insuffisance de provision disponible par rapport au besoin. Le concessionnaire considère que seule la provision calculée statistiquement au titre des fiches d’immobilisations sorties de l’inventaire est affectable aux renouvellements. Dès lors, il considère que l’insuffisance de provision constitue un financement qui lui est imputable. Cette position n’est pas admissible du point de vue de l’autorité concédante. En effet, le provisionnement statistique constitue une dérogation aux principes comptables applicables qui supposeraient une évaluation unitaire des coûts de renouvellement par ouvrage. Le fait de retenir une approche statistique induit naturellement l’apparition d’écarts beaucoup plus nombreux qu’une méthode basée sur le besoin réel. En théorie, ces écarts devraient se répartir de façon régulière autour des valeurs réelles et se compenser statistiquement. Dès lors, le concessionnaire ne peut se prévaloir de sa méthode dérogatoire pour accaparer les écarts qu’elle génère mécaniquement : la provision constituée doit être envisagée comme une masse statistique qui doit financer l’ensemble des besoins apparaissant. La troisième affaire (n° B63685) étudiée consistait en une restructuration sur la commune de Marnes-la-Coquette. Elle a donné lieu à la dépose de 2 028 m de réseau d’une valeur historique de 33 695,20 euros. Pour procéder à l’élimination de 2 000 m de réseau devenus sans utilité, il a été nécessaire de poser 28 m de réseau pour une valeur de 28 899,18 euros. Cette affaire n’a donné lieu à aucune affectation de provision pour renouvellement au titre des financements du concédant. Le concessionnaire considère la somme de 28 899,18 euros comme constituant un financement qui lui est imputable et a repris la provision constituée pour 113 804,30 euros au profit de son compte de résultat. Cette position n’est pas tolérable du point de vue de l’autorité concédante. La provision aurait due être maintenue au bilan pour la part excédentaire (84 905 euros), le solde (28 899 euros) constituant un financement du concédant. Conclusion On constate, sur les trois affaires étudiées, des divergences entre la méthode retenue par le concessionnaire et la position de l’autorité concédante. Ces constatations militent en faveur d’un approfondissement des travaux de contrôle sur pièces relatifs à des renouvellements au cours des prochains contrôles. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 73 Réclamations des clients Dans un contexte où les consommateurs deviennent à la fois de plus en plus exigeants et de mieux en mieux informés, le traitement des réclamations est un des vecteurs de satisfaction. Un client qui souhaite réclamer peut le faire par téléphone, par courrier ou en boutique auprès de son conseiller clientèle. Au niveau national, les réclamations traitées par EDF se répartissent comme suit : > Un tiers des cas sont de la seule responsabilité du fournisseur EDF (modes de paiement, qualité des ventes, problématiques contractuelles...) > Un tiers des cas relève uniquement du distributeur ERDF (qualité de fourniture, raccordement, relève...). > Un tiers des cas portent sur des thématiques autres (montant des factures, mise en service/résiliation...). n Sur les marchés des particuliers et des professionnels, un volume de 207 000 réclamations (1) écrites a été, en 2011, enregistré au niveau national. Près de 90 % des dossiers traités l’ont été au seuil du premier niveau, c’est-à-dire par les centres de relations clients et boutiques EDF. Les 10 % restants (21 700 cas (1)) ont fait l’objet d’un traitement en appel – deuxième niveau – au service consommateurs (instance d’appel nationale avant le Médiateur EDF). (1) Données du CRAC 2011. 74 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 La compréhension du processus de traitement des réclamations des clients aux tarifs réglementés de vente constitue l’étape élémentaire indispensable à l’organisation du contrôle. L’audit des services du fournisseur, réalisé le 30 octobre 2012, a notamment porté sur les points énoncés ci-après. Marché des clients particuliers Par définition, une réclamation est le fruit de l’expression du mécontentement d’un client suite à une situation ou un événement qu’il considère comme anormal. Cette expression intervient le plus souvent via le canal téléphonique ou en face à face. Son traitement est immédiat voire différé lorsque la complexité, le temps de traitement ou des interactions avec le distributeur s’avèrent nécessaires. Elle peut également intervenir par écrit. L’organisation de l’accueil client par téléphone repose sur une distribution nationale des appels pour les huit régions. Ainsi, un client de Bretagne peut être pris en charge par un conseiller de la région PACA pour sa réclamation. Des files d’accès téléphoniques adaptées aux types de demande orientent le client vers un conseiller spécialisé dans le domaine considéré. Avec l’ouverture des marchés à la concurrence, le législateur a imposé à EDF de se doter d’un système d’information (facturation, gestion de la relation client, vente) qui lui soit propre et qui doit être indépendant de celui d’origine (QE TGC), conservé par ailleurs par le distributeur ERDF. Le basculement progressif sur le nouveau système d’information devrait s’achever fin 2013. Sans distinction géographique, la référence d’un client concernera l’ensemble de ses contrats (résidence principale, secondaire, un membre de sa famille, etc.). Résultat 2011 Près de 65 % des clients ayant émis une réclamation sont satisfaits. Pour améliorer le dispositif, le concessionnaire a décidé de : > Renforcer le traitement immédiat par la mise en place d’une ligne métier accessible aux conseillers. > Sensibiliser son personnel sur l’importance d’un engagement de nouvel appel. > Mettre en place progressivement des conseillers dédiés au traitement des réclamations. > Réaliser un accompagnement professionnel de l’écoute des clients. Répartition des réclamations par canal de traitement Motifs des réclamations commerciales Réclamations orales à traitement immédiat 64 % Réclamations orales à traitement différé 22 % Réclamations écrites 13 % Instance d’appel (médiateur, association, présidence) 1 % Motifs de réclamation Relève/facturation 44 % Contrat 17,6 % Qualité de fourniture et du réseau 15,4 % Recouvrement 14,6 % Vente/conseil/services 3,9 % Intervention technique 3,5 % Raccordement Relève/facturation 47 % Contrat 37 % Recouvrement 10 % Informations générales 9 % Marché des collectivités Qu’elle soit orale ou écrite, la réclamation est systématiquement enregistrée et donne lieu à une réponse personnalisée. Dans le cas d’un traitement immédiat (oral), une réponse personnalisée, par mail, est effectuée. Au niveau national, la Direction collectivités territoriales d’EDF a enregistré, en 2011, 6 619 réclamations, dont 5 338 commerciales et 1 281 techniques. Motifs des réclamations commerciales Relève/facturation 58 % Contrat 17 % Informations générales 19 % Recouvrement 6 % 1 % Marché des entreprises L’insatisfaction du client, indépendamment de l’objet de sa réclamation, est, dans la plupart des cas, à mettre à l’actif d’un processus complexe, conjugué à sa méconnaissance du service ou de l’entreprise (le distributeur ou le fournisseur) qui porte la réponse définitive. Les demandes répétées de simplification ont été entendues. Excepté la réclamation liée à l’activité “raccordements-branchements et travaux sur le réseaux de distribution”, relevant du champ de compétence du distributeur, c’est le fournisseur qui a en charge la réponse finale au client (en intégrant quelquefois les éléments de réponses rédigés par le distributeur). Résultat 2011 : Au niveau national, la Direction entreprises d’EDF a enregistré 39 369 réclamations, dont 30 368 commerciales et 9 001 techniques. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 75 Synthèse du contrôle technique À l’image des derniers contrôles, l’autorité concédante a apprécié l’écoute et la disponibilité de son concessionnaire ainsi que le détail des informations transmises. Les délais de transmission des différentes requêtes n’ont pas pu être réduits, elle le regrette. Pour les prochains exercices, elle apprécierait qu’un document de synthèse, dont la trame serait le plan de contrôle adressé en début d’année, regroupe l’ensemble des éléments transmis tout au long de l’année. En dépit des efforts consentis par le concessionnaire, certaines informations essentielles demeurent encore manquantes ou insuffisantes, notamment : > Les mouvements notables du patrimoine ayant pour origine l’assainissement du SIG. > Les codes invariants du poste de transformation HTA/BT de distribution publique et des dipôles du réseau basse tension permettant la communication d’informations indispensables au contrôle. > L’information en continu des incidents majeurs et des analyses associées. > La relation investissement-opération-finalité qu’il conviendra de faire évoluer avec les conférences départementales sur la distribution électrique. > L’inventaire des biens non-localisés. n Patrimoine de la concession Avec l’adhésion des communes de Brou-sur-Chantereine (77) et de Bois-d’Arcy (78), le Syndicat fédère, à fin 2011, soixante-trois communes représentant une population de 1 368 256 habitants. Les ouvrages du réseau alimentant les 643 325 clients se décomposent en trois grandes parties : les lignes HTA (3 537 km), les postes de transformation HTA-BT (4 254) et le réseau BT (4 890 km). L’audit de l’inventaire technique montre, cette année encore, l’importance (en valeur) des modifications apportées par le concessionnaire, appelées assainissement. L’autorité concédante déplore – tout comme pour les opérations relevant des pro- cédures des articles 49 et 50 – l’absence de déclaratifs. La récurrence de cette remarque conduit le Sigeif à prendre, une nouvelle fois, acte des valeurs déclarées par ERDF et à émettre des réserves sur la déclaration patrimoniale technique du concessionnaire. Avec une moyenne d’âge, par commune, variant du simple au triple (18 à 56 ans), la concession du Sigeif est loin d’être homogène. ERDF se doit d’affiner ces données, notamment par rapport à l’origine du réseau torsadé basse tension, et d’achever le rapprochement, débuté en 2002, du SIG avec la base comptable. n Contrôle continu Dans la continuité des contrôles passés, le Sigeif a poursuivi son examen, en continu, de l’ensemble des projets réalisés sur son territoire. Malgré le traitement exhaustif des dossiers reçus, le Syndicat est toujours dans l’impossibilité de recouper ses données avec celles du concessionnaire. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 77 Au regard des projets présentés dits “délibérés BT”, le résultat 2011 est inquiétant. L’autorité concédante se doit d’insister auprès de son concessionnaire pour le maintien, voire l’accroissement de la dynamique d’investissement. Les moyens mis en œuvre devront permettre de lever l’ensemble des contraintes (U, I, T), d’une part, et de traiter l’obsolescence de certaines canalisations souterraines et lignes aériennes, d’autre part. Enfin, la communication par les services d’ERDF des déclarations de commencement et d’achèvement de travaux est toujours jugée insuffisante par le Syndicat. n Qualité de la fourniture Après le résultat inquiétant de 2009 (45,5 min), le critère B propre à la concession confirme, cette année, avec 28,04 min, la poursuite de son amélioration. Les travaux curatifs de remplacement des accessoires HTA sensibles à l’élévation de la température ne sont pas achevés et ne permettent pas à ERDF de stabiliser ce critère de manière satisfaisante. Il en va de même pour le réseau basse tension, dont le résultat 2011 laisse entendre des travaux sous tension non généralisés et, au regard des incidents, une insuffisance des moyens mis en œuvre pour fixer ce critère. Ce constat confirme la nécessité de la mise en œuvre par ERDF d’une politique d’investissement soutenue et continue sur l’ensemble du réseau concédé. 78 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 En ce qui concerne les incidents aux 100 km sur les réseaux BT et HTA (respectivement 8,4 et 7 incidents), les résultats 2011 sont satisfaisants. Ils se situent en dessous des seuils fixés en 2001. Concernant la tenue de la tension sur le territoire de la concession, statistiquement 99,88 % des usagers entrent dans la tolérance (±10 % valeur maximale de la variation de la tension). Il reste, néanmoins, plus de 778 points de livraison répartis sur 31 sources HTA/BT auxquels une attention particulière doit être portée. À l’image des contrôles précédents, le Syndicat ne peut que constater l’insuffisance des actions engagées par le distributeur. Enfin, lors du baromètre 2011, la qualité de la fourniture a été jugée, pour 93 % des usagers, satisfaisante. Les 7 % restants ont, cependant, constaté à plusieurs reprises des variations de tension. Ce résultat, récurrent depuis plusieurs années, conforte la demande de l’autorité concédante au concessionnaire de procéder à l’analyse et au traitement des sources décelées. Sur le territoire de la concession, les objectifs ont été, sans grande surprise, atteints tant ils sont inadaptés à une concession urbaine telle que celle du Sigeif. Emportée par la tendance nationale, la qualité sur la concession s’est sensiblement améliorée. Bien qu’elle demeure une des meilleures de la métropole, les seuils fixés révèlent, comme le redoutait le Syndicat, un véritable recul par rapport à la situation existante permettant, notamment, d’abaisser dans certains domaines les investissements, pourtant jugés, à ce jour, insuffisants. Le niveau de qualité est, pour une large part, fonction des investissements réalisés sur les réseaux. Or, ces investissements, en raison de leur nature même, ont probablement le défaut, pour certains, d’être insuffisamment créateurs de valeur. Dans ces conditions, il semble indispensable que les performances à atteindre par les réseaux de distribution soient fixées par des structures non actionnaires : les autorités organisatrices de la distribution. n n Décret qualité L’effet novateur des critères d’appréciation définis par le décret de 2007 réside dans l’obligation d’analyse du concessionnaire et dans le résultat lié à son traitement. Contrôle ciblé L’audit réalisé sur la tenue du registre de terre fait apparaître que, en grande majorité (97 % des valeurs) la tolérance, définie par les normes de sécurité des personnes, de la protection des matériels sensibles et de puissance, ainsi que le maintien du potentiel de référence, est respectée. La périodicité du contrôle visuel, fixée à dix ans, n’a pas été, quant à elle, respectée pour l’ensemble des communes auditées. Eu égard aux 12 % de clients mal rattachés, l’audit sur le “rattachement” au système d’information géographique de 166 clients raccordés au réseau basse tension se conclut par un résultat jugé peu satisfaisant. En ce qui concerne les opérations d’enfouissement réalisées en 2011 par le Sigeif, il résulte, pour la valeur vénale du bien remis à titre gratuit à ERDF, une “décote”, par rapport à la valeur entrée en patrimoine, de 20 577,99 euros. Cette décote représente 1,3 % de la valeur résultante du financement du concédant. Le concessionnaire est invité à se rapprocher “systématiquement” de l’autorité concédante lorsque la valorisation s’écarte du coût exposé. Pour près de la moitié des opérations (52 %), l’analyse est en cours au moment où nous mettons sous presse le présent rapport de contrôle. Elle fera l’objet, en tant que de besoin, d’un compte rendu ultérieur. Enfin, lors du contrôle précédent, la “décote sur l’exercice 2010” (195 519,40 euros) a été ramenée, après correction du concessionnaire, à 46 584,26 euros. L’affectation de la provision pour renouvellement, tracée pour trois opérations, a, quant à elle, fait apparaître des divergences entre la position de l’autorité concédante et la méthode retenue par le concessionnaire. Ces dernières militent en faveur d’un approfondissement des travaux de contrôle sur pièces relatifs à des renouvellements au cours des prochains contrôles. Enfin, pour améliorer le taux de 65 % de clients satisfaits du traitement de leur réclamation, le concessionnaire a décidé plusieurs actions, notamment le traitement immédiat, la sensibilisation de son personnel sur l’importance d’un engagement de nouvel appel, la mise en place progressive de conseillers dédiés au traitement des réclamations... SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 79 Contrôle comptable et financier Le contexte et les objectifs du contrôle financier Le contrôle de la valeur du patrimoine concédé concourt à la bonne exécution du service public par le concessionnaire. Le contexte Tout service public délégué par contrat se doit d’être contrôlé par l’autorité délégante qui demeure responsable en dernier ressort du bon fonctionnement du service public. Ainsi, pour mieux répondre au besoin de suivi des services publics par l’autorité concédante, la loi du 8 février 1995 a instauré une obligation générale de remise d’un rapport annuel destiné à l’information de la collectivité intéressée et du public (article 1411-3 du CGCT). Ce texte a été conçu par le législateur comme un moyen d’améliorer la transparence des délégations de service public et notamment des comptes du délégataire. Cependant, le concessionnaire considère que, en vertu de l’article 1411-12 du Code général des collectivités territoriales, il n’est pas tenu par les dispositions du texte précité et que seules les dispositions de l’article 32 du contrat de concession lui sont applicables. En pratique, ces dispositions prévoient notamment que “Le concessionnaire présentera pour chaque année civile à l’autorité concédante, dans le délai de six mois qui suit l’exercice considéré, un compte rendu d’activité (...)”. Ce compte rendu doit notamment faire apparaître les éléments suivants : > Les principaux éléments du compte d’exploitation. > L’évaluation des provisions constituées pour le renouvellement des ouvrages, ainsi que la valeur des ouvrages concédés, dont la partie non amortie. > Les extensions, renforcements, branchements et renouvellement effectués ainsi que les synthèses des conditions économiques de leur réalisation. > Des indications sur la qualité du service et les principaux incidents ayant affecté l’exploitation ainsi que sur le degré de satisfaction de la clientèle. L’article 32 prévoit également que “Les agents de contrôle désignés par l’autorité concédante peuvent à tout moment procéder à toutes vérifications utiles (…) et (…) prendre connaissance (…) de tous documents techniques ou comptables.” SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 83 Les principales zones de risque pour le concédant Les risques de portée générale encourus par la collectivité délégante sont les suivants : > Le risque lié à une mauvaise exécution du service public par le concessionnaire, ce qui obligerait alors la collectivité à prendre les mesures nécessaires pour garantir la continuité du service public, en reprenant notamment les engagements souscrits par le concessionnaire dans le cadre de l’exécution de sa mission. 84 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 > Le risque lié à l’imprévision en cas de bouleversement des conditions économiques tel que l’équilibre de l’exploitation du service public ne puisse plus être assuré ; le concessionnaire serait alors en droit d’obtenir une indemnisation financière, faute de quoi il pourrait demander au juge la résiliation du contrat. Au-delà de ces risques généraux, et dans le cas particulier d’une concession de distribution d’énergie, les risques particuliers les plus manifestes sont : > Les risques liés à l’insuffisance des efforts de maintenance, aussi bien du point de vue de la qualité de service que sur le plan de la valeur du patrimoine. > Les risques liés à une identification incorrecte ou non exhaustive du patrimoine mis en concession. Il apparaît également essentiel de s’assurer que l’origine du financement des biens en concession est retracée de façon satisfaisante dans les comptes concessifs, et ce afin d’anticiper les risques de litiges ou d’insuffisance d’information lors du renouvellement de la concession ou en cas de rupture anticipée du contrat. Travaux réalisés Par le biais d’expertises comptables, le Sigeif exerce un contrôle financier portant sur les flux financiers consacrés au renouvellement, à l’extension et à la maintenance du réseau. Analyse des procédures Éléments d’information nouveaux transmis au cours du contrôle n > Permanence des méthodes, changements comptables survenus Les comptes consolidés d’ERDF établis au titre de l’exercice 2011 font état d’un changement d’estimation concernant la durée de vie des canalisations basse tension aériennes torsadées : la durée de vie estimée de ces ouvrages a été étendue à 50 ans au lieu de 40 ans précédemment. En conséquence de ce changement d’estimation, ERDF a pratiqué une reprise de provision de 414 millions d’euros au niveau national. L’impact de ce changement d’estimation sur le périmètre de la concession n’a pas été présenté par le concessionnaire. On peut cependant noter un recul des provisions figurant sur la ligne “canalisations basse tension aérien” : de 23,8 M€ en 2010, cette provision a été ramenée à 19,8 M€ à fin 2011, au travers, notamment d’une reprise de 4,3 M€. On peut donc estimer qu’il s’agit de l’impact pour la concession du changement comptable réalisé par le concessionnaire. L’autorité concédante rappelle qu’elle souhaite être systématiquement avertie lors des changements comptables affectant les comptes de la concession et qu’elle souhaite disposer des éléments d’analyse permettant de connaître leur impact à la maille de la concession. > Éléments communiqués au cours du contrôle Au cours des travaux de contrôle relatifs à l’exercice 2011, le concessionnaire n’a pas communiqué à l’autorité concédante de nouveaux éléments de doctrine comptable ou de description des procédures. Les contrôles sur pièces ont cependant permis de préciser certaines règles et méthodes retenues, sur la base des exemples étudiés et des échanges avec les représentants du concessionnaire. Notamment, la question des dotations et des utilisations de provisions relatives aux immobilisations localisées a donné lieu à des études de cas qui ont permis d’améliorer la compréhension des principes retenus par le concessionnaire en la matière (cf. infra). Opinion sur la documentation relative aux procédures appliquées communiquée à l’autorité concédante n D’une façon générale, si les principes comptables appliqués ont fait l’objet d’un effort de description de la part du concessionnaire au cours des missions de contrôle des derniers exercices, ils n’ont pas pu donner lieu systématiquement à des tests d’application. Il subsiste donc des incertitudes quant à la compréhension des procédures appliquées par le concessionnaire. L’autorité concédante rappelle également qu’elle considère devoir être destinataire de l’ensemble des notes de procédure émises par le concessionnaire, dès lors qu’elles sont en lien avec le domaine concédé (suivi comptable du patrimoine, des droits du concédant, des provisions pour renouvellement et de la rentabilité du domaine concédé). SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 85 Contrôles sur pièces, analyse de la piste d’audit, tests d’application des procédures Objectifs visés par les contrôles sur pièces n Dans le cadre des travaux de contrôle de l’autorité délégante, le patrimoine concédé fait l’objet de travaux d’analyse dans le but de valider la cohérence et la fidélité des informations financières présentées par les concessionnaires vis-à-vis des données techniques. Dans cet objectif, des tests de validation de la piste d’audit sont réalisés. Ils consistent à rapprocher les mouvements comptables figurant dans les fichiers du concessionnaire des données réelles et physiques collectées lors des visites dans les directions d’ERDF et des Unités Réseaux. Les contrôles sur pièces sont réalisés en présence : > D’un ingénieur du Sigeif, afin de valider la cohérence technique de la restitution comptable. > Du représentant du concessionnaire. > D’un expert comptable mandaté par le concédant pour assister le Syndicat dans ses travaux de contrôle du concessionnaire. Les chantiers ou travaux objets de ces études, sont sélectionnés par le concédant en fonction de leurs caractéristiques intrinsèques. La sélection 86 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 de ces opérations n’est donc pas effectuée selon une approche statistique mais selon la nature, l’importance et l’intérêt du chantier concerné. Dès lors, ces travaux doivent être considérés comme des tests de compréhension et non comme une démarche statistique permettant d’extrapoler les écarts détectés à l’ensemble du patrimoine. Principales observations relatives aux contrôles réalisés n Traçabilité des valeurs immobilières Une avancée significative a été observée à partir du contrôle portant sur l’exercice 2007 puisqu’un lien a pu être tracé entre des chantiers sélectionnés et le détail informatique produit pour justifier la valeur brute du patrimoine en inventaire. Des tests, réalisés depuis lors, ont permis de confirmer la traçabilité des mises à l’inventaire de canalisations, depuis l’application informatisée de suivi des investissements du concessionnaire jusqu’au détail de l’inventaire informatique transmis pour justifier de la valeur des ouvrages en concession. Ces tests de traçabilité ont été rendus plus aisés à réaliser dans la mesure où l’inventaire est dorénavant établi par numéro de fiche. Ce lien n’a cependant pas pu être établi en ce qui concerne les bran chements, puisque le détail des im mobilisations non localisées n’est pas transmis par le concessionnaire. Les contrôles sur pièces réalisés au cours des exercices précédents avaient mis en évidence des anomalies et/ou un niveau d’information insuffisant sur certaines opérations et notamment pour les opérations réalisées sous maîtrise d’ouvrage du Sigeif. Pour ces opérations, les coûts de revient sont maîtrisés par l’autorité concédante, et il s’avère que les valeurs rentrées en inventaire par le concessionnaire ne correspondent pas aux coûts réels engagés, mais à des estimations (1). Cette situation n’est pas satisfaisante dans la mesure où le principe de la comptabilisation en coûts historiques induit que la valeur d’entrée au bilan ne peut en principe être constituée que par le coût réel. Cependant, dans le cadre du protocole signé en 2009 entre la FNCCR et ERDF, il a été prévu une procédure de rapprochement lorsque des écarts significatifs apparaissent. Cette procédure devrait permettre d’identifier les causes à l’origine de la distorsion entre le coût réel engagé par l’autorité concédante et le coût standard évalué par le concessionnaire et de rechercher une position commune sur la valorisation à retenir. (1) Estimations faites “au canevas” : il s’agit d’une méthode de valorisation au coût standard, dont la méthodologie d’élaboration et la procédure de mise en œuvre n’ont pas été communiquées à l’autorité concédante Au cours du contrôle portant sur l’exercice 2011, des tests ont pu être réalisés concernant des renouvellements d’ouvrages (uniquement localisés) et le traitement des ouvrages abandonnés. Ces tests ont permis de confirmer ou de mettre en évidence les informations suivantes : > Les provisions sont calculées statiquement sur la base d’un coefficient de revalorisation qui s’applique à la valeur historique des biens en concession et qui est commun à chaque grande famille d’ouvrages, sans prise en compte des caractéristiques particulières de chaque ouvrage figurant en inventaire. > Lors du renouvellement, seule la provision calculée spécifiquement au titre de la ligne de l’ouvrage concerné est retenue par le concessionnaire pour être affectée comme financement du concédant sur le bien remplaçant. L’insuffisance de provision dotée statistiquement ne donne pas lieu à un prélèvement sur la masse globale des provisions ou à une dotation complémentaire, l’insuffisance de provision statistique est considérée par le concessionnaire comme étant constitutive d’un financement qui lui est attribuable. > Dans le cas où la provision statistique dotée sur une ligne apparaît excédentaire par rapport au besoin réel engendré par le renouvellement d’un ouvrage, l’excédent est repris par le concessionnaire en produits au compte de résultat, sans inscription dans les financements du concédant. > Pour les ouvrages non localisés, lorsque leur date de renouvellement théorique survient (2), ils sont sortis de l’inventaire comptable, quel que soit leur sort (qu’ils soient renouvelés ou non). Il semble que la provision pour renouvellement relative à ces biens, sortis mécaniquement, disparaisse avec eux et, suivant l’indication d’ERDF, qu’elle soit affectée sur les biens non localisés mis en service, dans la concession, au cours de l’exercice. > Lorsqu’une portion de réseau “en boucle” est abandonnée, les travaux nécessaires au raccourcissement du circuit ne sont pas considérés comme participant au renouvellement de l’ouvrage abandonné et ne font dès lors pas l’objet d’une affectation de la provision pour renouvellement disponible. Celle-ci est intégralement reprise au compte de résultat de la concession comme provision devenue sans objet. Conclusion sur les contrôles sur pièces n Du fait de la difficulté à mettre en place des tests d’application probants, l’autorité concédante ne peut pas conclure sur la correcte valorisation du patrimoine en concession et sur la pertinence des mouvements comptabilisés, notamment parce que le patrimoine non localisé ne fait pas l’objet d’une communication détaillée. Néanmoins, les progrès enregistrés en ce qui concerne la justification du lien entre les chantiers faisant l’objet d’un contrôle sur pièces et le détail de la valeur brute des ouvrages en concession – pour la part localisée permettent d’améliorer la traçabilité des chiffres communiqués à l’autorité concédante, notamment pour les opérations récentes. Malheureusement, ces progrès enregistrés en matière de traçabilité sont relativisés par l’importance des immobilisations classées en actif “non localisé” (3). Le contrôle du patrimoine en concession subit ainsi une limitation importante. Cette limitation concerne également les comptes en rapport avec les droits du concédant (affectation de la provision pour renouvellement, comptabilisation des participations des tiers et/ou du concédant…) pour lesquels le détail des montants présentés n’est pas communiqué. Il n’est pas ainsi possible de reconstituer la répartition du financement entre concessionnaire et concédant lors de la mise en concession et de suivre l’évolution de la récupération du financement du concessionnaire et la reconstitution du financement du concédant. Il conviendra également d’intégrer des diligences dans les prochaines missions de contrôle pour vérifier si les progrès enregistrés en ce qui concerne la traçabilité du patrimoine localisé mis en concession récemment peuvent être confirmés au niveau du patrimoine ancien. (2) Soit la date de fin de vie de l’ouvrage. (3) Cf. infra. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 87 Analyse des données financières présentées dans le rapport 2011 du concessionnaire Informations relatives au patrimoine et aux droits du concédant (bilan de la concession) n > Patrimoine en concession (Tableau 1) Les bases de données mises à disposition de l’autorité concédante permettent de détailler le patrimoine de la concession – pour ce qui concerne les immobilisations localisées uniquement – soit 61,8 % du total des immobilisations constituant le patrimoine concédé. Le taux d’amortissement du réseau est en constante augmentation. En l’absence d’informations sur les anticipations d’investissement de renouvellement nécessaires au maintien du réseau dans un état satisfaisant, et face au vieillissement apparent du patrimoine suggéré par l’analyse des taux d’amortissements, l’autorité concédante est logiquement conduite à s’interroger sur le maintien de la valeur d’usage du patrimoine concédé. > Variation de la valeur des ouvrages en concession (Tableau 2 ) Le territoire de la concession s’étend sur 63 communes en 2011, après l’adhésion de deux nouvelles communes (Bois-d’Arcy et Brou-surChantereine) (1), dont le patrimoine 88 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 représente 5 184 k€ en valeur brute et 2 766 k€ en valeur nette, soit 0,8 % de la valeur brute du réseau concédé. > Ventilation du patrimoine en concession par nature d’ouvrages (Tableau 3) Le tableau 3 met en évidence que l’intégralité des branchements est inscrite en immobilisations non localisées. Le concessionnaire justifie cette position en indiquant que son système d’information comptable ne permet pas de réaliser automatiquement le rattachement des branchements au domaine concédé et que la masse d’informations à traiter serait trop importante pour réaliser cette affectation. > Rapport entre les immobilisa tions localisées et non localisées (Tableau 4) Le rapport entre immobilisations localisées et non localisées est stable. Il convient de rappeler que la valeur des immobilisations non localisées rattachées à la concession est déterminée statistiquement, au prorata du nombre de clients. L’autorité concédante considère que la méthode statistique rete nue pour déterminer le montant des immobilisations non localisées n’est pas satisfaisante, dans la me sure où la marge d’erreur associée à ce procédé n’est pas évaluable. (1) En début de période, et y compris la part du patrimoine non localisé rattaché statistiquement à ces communes. Il en résulte un déficit de traçabilité pour une part significative, soit 38 % du patrimoine concédé. L’autorité concédante avait indiqué dans les précédents rapports qu’elle souhaitait que le concessionnaire mette à profit les travaux de mise à niveau de l’inventaire physique du patrimoine concédé pour affecter directement à la concession une part beaucoup plus importante des immobilisations et en particulier les branchements. L’autorité concédante constate à regret que le concessionnaire per siste à ne pas procéder à la locali sation d’une part importante du patrimoine, en particulier pour ce qui concerne les branchements et colonnes montantes qui sont des biens localisables techniquement sans ambiguïté. > Part de l’aérien dans le patrimoine (Graphique 1) Hors effets liés à l’intégration des nouvelles communes, la valeur des canalisations aériennes reste stable en valeur. Il en résulte une diminution de la part relative des canalisations aériennes qui est passée d’environ 8 % de la valeur globale des canalisations à 6,5 % en cinq ans. Les canalisations représentent désormais 3,2 % de la valeur du patrimoine total en concession en 2011. Tableau 1. Patrimoine en concession En milliers d’euros 2011 2010 2009 2008 2007 Immobilisations brutes 691 194 666 833 642 154 606 707 582 502 Amortissements 326 254 310 861 295 231 273 825 261 421 Valeur nette 364 940 355 972 346 923 332 882 321 081 47,2 % 46,6 % 46,0 % 45,1 % 44,9 % Taux d’amortissement Tableau 2. Variation de la valeur des ouvrages en concession En milliers d’euros 2011 2010 2009 2008 2007 691 194 666 833 642 154 606 707 582 502 Variations 3,7 % 3,8 % 5,8 % 4,2 % 1,4 % Impact adhésions 0,8 % 1,2 % 1,4 % 0,3 % Variation hors adhésions 2,9 % 2,6 % 4,4 % 3,8 % Immobilisations brutes 1,4 % Tableau 3. Variation de la valeur des ouvrages en concession (en milliers d’euros) Immobilisations brutes 31/12/11 31/12/10 31/12/09 179 326 306 173 819 989 165 227 346 Ouvrages localisés Canalisations haute tension A 325 394 325 394 321 995 - Dont souterrain - Dont aérien 179 000 912 173 494 595 164 905 351 Canalisations basse tension 171 966 648 162 941 715 155 660 328 22 004 784 21 687 535 21 739 992 133 920 336 - Dont aérien 149 961 864 141 254 180 Autres biens localisés - Dont souterrain 12 588 293 12 630 520 12 161 641 Postes HTA-BT 64 318 049 62 751 561 61 563 994 Total localisé 428 199 296 412 143 785 394 613 309 Ouvrages non localisés Transformateurs Branchements Comptages Autres ouvrages 22 505 111 21 377 507 20 348 520 193 035 671 186 138 104 180 657 348 45 262 170 45 430 315 45 324 522 2 192 044 1 742 970 1 210 672 Total non localisé 262 994 997 254 688 896 247 541 062 Total général 691 194 292 666 832 682 642 154 371 Tableau 4. Rapport entre les immobilisations localisées et non localisées En k€ 2011 2010 2009 2007 2006 Immobilisations en concession 691 194 666 833 642 154 606 707 582 502 Dont non localisées 262 995 254 689 247 541 233 588 226 329 Part non localisée 38,05 % 38,20 % 38,50 % 38,50 % 38,90 % SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 89 > Analyse de la variation des immobilisations brutes en concession (Tableau 5) Les retraits d’immobilisations correspondent pour l’essentiel aux immobilisations sorties du patrimoine lors des renouvellements ou des abandons. Cependant, il est apparu que le concessionnaire réalise des sorties automatiques en fin de vie comptable pour ce qui concerne les biens non localisés, y compris lorsque ces biens restent en service. Cette pratique est contradictoire avec les principes comptables en vigueur et aboutit à une minoration de la valeur brute du patrimoine en concession telle qu’elle est présentée dans les documents établis par le concessionnaire. L’autorité concédante ne dispose d’aucun moyen pour évaluer l’impact de cette dérogation aux principes comptables applicables. L’autorité concédante attire l’attention du concessionnaire sur la nécessité de remédier à cette anomalie. Les investissements inscrits en comptabilité au titre de l’exercice 2011 représentent au total 25,6 M€ – dont 6 M€ de remises gratuites – soit 3,8% de la valeur brute du réseau en début de période. Ils sont en progression par rapport à l’exercice 2010 qui avait enregistré une croissance de 22,6 M€ des immobilisations au titre de l’investissement (3,2 % du patrimoine). Pour la partie localisée, ces investissements peuvent être décomposés entre renouvellement et extensions (voir tableau 5 bis). Les 10,6 M€ d’investissements non localisés sont présentés 90 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 globalement sans qu’il soit possible d’identifier la part correspondant aux extensions de réseau de celle relative aux renouvellements. L’absence de cette information limite fortement la capacité de l’autorité concédante à analyser la politique de renouvellement des ouvrages, qui constitue un des en jeux essentiels du contrôle conces sif. Sous la réserve énoncée ci-dessus – donc hors renouvellement du patrimoine non localisé – les investissements de renouvellement présentés correspondent à : > 1,3 % de la valeur brute du réseau. > 0,9 % de la valeur de remplacement du réseau (1). > Analyse de la variation des immobilisations nettes en concession (Tableau 6) > Droits du concédant (Tableau 7) Suite aux changements de méthodes survenus au cours de l’exercice 2005, le concessionnaire a modifié la présentation des données relatives aux droits du concédant. L’autorité concédante ne dispose d’aucun élément lui permettant d’assurer la traçabilité entre les éléments de la comptabilité d’ERDF (grand livre / balance / journaux) et les agrégats présentés ci-dessous. (1) Soit 1 013 M€, voir infra. Signification des agrégats présentés Les compléments d’information obtenus au cours des contrôles précédents ont permis d’améliorer la compréhension des données transmises au titre de l’information sur les droits du concédant qui était jugée insuffisante, particulièrement depuis le changement de méthode survenu au 1er janvier 2005. Le droit en nature correspond à la valeur nette comptable des immobilisations en concession : il matérialise le droit du concédant à récupérer le patrimoine du domaine public concédé pour sa valeur nette comptable. Sur la base des explications fournies par le concessionnaire, il apparaît que les montants figurant sur la ligne “Financement du concessionnaire à récupérer” correspondent à la part des investissements financés par le concessionnaire qui n’a pas donné lieu à récupération via les dotations aux amortissements prélevées sur l’exploitation de la concession. L’agrégat “Dette du concessionnaire vis à vis du concédant” correspond aux prélèvements réalisés par le concessionnaire sur l’exploitation, au travers des dotations aux amortissements, pour reconstituer le financement du concédant. Cette pratique résulte des dispositions de l’article 10 du cahier des charges annexé à la convention de concession du service public de distribution d’énergie électrique. Tableau 5. Rapport entre les immobilisations localisées et non localisées En millions d’euros Valeur d’origine 2011 Variation de périmètre Investissements ERDF Remises gratuites* Incidence de l’inventaire physique Sorties- retraits Valeur finale 2011 666,8 5,2 19,2 6 NC 6 691,2 Immobilisations brutes * Sous déduction des contributions financières d’ERDF. Tableau 5 bis. Analyse de la variation des immobilisations brutes en concession En millions d’euros Extensions Renouvellements Total Immobilisations localisées 5,7 8,9 14,6 Immobilisations non localisées NC NC 10,6 Ensemble patrimoine 25,6 Tableau 6. Variation 2010-2011 En millions d’euros Valeur d’origine 2010 Variation de périmètre Investissements ERDF Retraits nets Dotation aux amortissements Valeur finale 2011 356 2,7 25,2 1,3 17,7 364,9 Immobilisations nettes Tableau 7. Revue analytique des droits du concédant Sens 2011 2010 645 913 2008 620 451 582 362 2007 + Réévaluation de 1959 nette + 5 5 5 5 4 Réévaluation de 1976 nette + 198 344 557 780 1 059 Dépréciations des immobilisations hors réévaluations 671 188 2009 Immobilisations brutes hors réévaluations 543 665 – 306 452 290 291 274 089 251 561 Droit en nature du concédant (VNC) (a) 364 940 355 972 346 924 331 587 312 897 Financement du concessionnaire à récupérer (b) 187 708 184 668 180 314 176 291 166 011 Dette du concessionnaire vis à vis du concédant (c) 130 571 121 915 115 628 105 571 97 067 (a – b + c) 318 279 293 219 282 238 260 866 243 953 (b – c) 46 661 62 753 64 686 70 720 68 944 Droit du concédant net Financement net du concessionnaire 231 831 Graphique 1. Parts de l’aérien et du souterrain dans le patrimoine (en euros) 328 962 776 253 237 343 21 804 300 Canalisations souterraines 22 330 178 Canalisations aériennes 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 91 Au total, le droit du concédant correspond ainsi à la valeur nette comptable du patrimoine concédé duquel sont déduits les financements du concessionnaire non amortis et auxquels sont ajoutés les financements du concédant reconstitués par amortissement. Analyse des chiffres présentés Les analyses des procédures réalisées au cours des précédents contrôles ont mis en évidence l’abandon de la notion d’amortissement de caducité qui a été acté unilatéralement par ERDF. Cet abandon impacte la lecture des comptes de la concession, surtout si l’on se projette à son terme. En effet, l’amortissement de caducité garantissait une récupération intégrale du financement du concessionnaire sur la durée de la concession. En contrepartie, le concessionnaire obtenait en principe la remise gratuite des biens du domaine public concédé en fin de contrat, et ce quelle que soit leur “durée de vie comptable” résiduelle. Dans ce cadre, la clause d’indemnisation prévue à l’article 31 du cahier des charges ne jouait pas si l’autorité concédante n’interrompait pas le contrat de concession avant son terme : Article 31-2 : renouvellement ou expiration de la concession Le concessionnaire recevra de l’autorité concédante une indemnité égale à la valeur nette non amortie réévaluée des ouvrages faisant partie de la concession dans la proportion de sa participation 92 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 à leur établissement. Cette réévaluation sera déterminée par référence au taux moyen des financements à long terme du concessionnaire (1). En abandonnant la notion de ca ducité (pourtant utilisée à compter de la signature du contrat de conces sion et jusqu’à fin 2004) et en rete nant uniquement, dans sa nouvelle approche, “l’amortissement indus triel” (2), le concessionnaire a en clenché une logique financière qui bouleverse l’économie du contrat. La position dorénavant retenue induit que les financements qu’il consacre au domaine concédé peuvent ne pas être intégralement récupérés en fin de contrat via l’amortissement comptable. Le concessionnaire, pour justifier son abandon tardif de l’amortissement de caducité, fait référence à l’article 10 du cahier des charges qui indique “en vue de pourvoir au financement des travaux de renouvellement, le concessionnaire sera tenu de pratiquer des amortissements industriels et de constituer des provisions pour renouvellement”. Cette argumentation n’est pas recevable, car l’article 10 traite du financement des renouvellements d’ouvrages et non du mode de récupération du financement initial du concessionnaire. Or, l’amortissement de caducité constitue la modalité privilégiée de récupération du financement du concessionnaire dans le modèle concessif. (1) Soit le taux moyen obligataire. (2) C’est-à-dire la valeur brute historique du bien divisée par sa durée de vie comptable. Il existe donc deux problématiques distinctes de financement : une première qui concerne les investissements initiaux (bien de premier établissement) et une seconde qui concerne les investissements de renouvellement (biens remplaçants). L’article 10 ne concerne pas la première de ces deux problématiques. En pratique, ce risque concerne les biens dont la durée de vie comptable s’éteindra au-delà de la date d’échéance du contrat de concession. NB : la remarque qui précède ne fait pas obstacle à ce que le financement du concessionnaire soit récupéré de fait via d’autres mécanismes que l’amortissement et notamment via la constatation de résultats positifs. Cette situation paraît d’autant plus discutable que le financement non récupéré du concessionnaire est le seul élément pour lequel une réévaluation est prévue lors de la mise en œuvre des dispositions relatives à la fin de contrat. En effet, il n’est pas prévu de traitement parallèle de réévaluation pour la “dette en espèce vis-à-vis du concédant”. L’autorité concédante ne peut se satisfaire de ce déséquilibre et sou haite qu’il soit remédié à cette ano malie lors de la prochaine mise à jour du cahier des charges qui est rendue nécessaire du fait des consé quences de la loi du 9 août 2004 qui remettent en cause l’économie générale de l’accord trouvé entre les parties en 1994. Au-delà de ce problème, l’autorité concédante regrette que les conséquences des changements de méthode survenus en 2005 sur les agrégats constitutifs du droit du concédant ne lui aient pas été communiquées. L’autorité concédante regrette également que les données relatives au droit du concédant ne lui soient pas transmises selon le même détail que les données relatives à l’inventaire du patrimoine localisé. Ainsi, il n’est pas possible à l’autorité concédante de procéder à la reconstitution des financements réciproques (concédant/concessionnaire) sur la base des documents transmis et, donc, d’évaluer les conséquences po tentielles des dispositions contractuelles liées à la fin de concession. C’est pourquoi, malgré les préci sions obtenues, l’autorité concé dante considère que l’information communiquée en ce qui concerne les droits du concédant reste insuf fisamment détaillée et traçable. > Provision pour renouvellement (Tableau 8) La diminution de la provision relative aux biens non localisés observée en 2008 était liée au changement de méthode relatif au matériel de comptage (impact – 5,8 M€). La nouvelle baisse de la provision sur les biens non localisés observée en 2009 n’a pas été expliquée. Entre 2005 et 2010 – et hors changements de méthodes –, la provision évolue régulièrement avec la valeur brute du patrimoine, mais légèrement moins rapidement que la valeur de remplacement. Il en résulte une faible décroissance du taux de couverture de la valeur de remplacement par la provision constituée. En 2011, et pour la première fois, la provision subit une décroissance en euros courants puisqu’elle baisse de 1,2 M€. L’analyse du concessionnaire consiste à imputer cette baisse au nouveau changement comptable survenu en 2011 : l’allongement de la durée de vie estimée des canalisations aériennes torsadées, en repoussant la date de renouvellement théorique de nombreuses canalisations aériennes au-delà de l’échéance de la concession, entraine une reprise de la provision existante pour 4,3 M€. Si l’on analyse le tableau de détail de l’évolution de la provision, on peut observer un second phénomène : il apparaît que la provision pour renouvellement des branchements a également subi une évolution importante puisqu’elle diminue de 2,7 M€, sous l’effet d’une reprise de 5,5 M€, bien supérieure à la dotation pratiquée. Interrogé sur ce point, le concessionnaire indique que “la provision pour renouvellement attachée aux branchements de la concession sortis de l’inventaire dans l’exercice (n) est affectée aux nouveaux branchements mis en service au cours du même exercice (n) dans la concession”. Comme cela a été indiqué précédemment, le contrôle effectué au titre de l’exercice 2011 n’a pas permis d’identifier par quel mécanisme les 5,5 M€ retirés du stock de provision existant au 01/01/2011 ont pu être affectés aux nouveaux branchements ni pourquoi la provision afférente aux branchements a pu diminuer de 2,7 M€ au cours de l’exercice contrôlé. Ce su jet devra donc faire l’objet d’un ap profondissement lors du contrôle portant sur l’exercice 2012. Ce principe serait en corrélation avec la règle évoquée plus haut, qui consiste à sortir de l’inventaire comptable les immobilisations non localisées parvenues en fin de vie, et ce sans prendre en compte la question de leur maintien en exploitation. Il conviendra de confirmer l’application de ce principe. Si tel était le cas, il existerait un risque fort que, lors d’un renouvellement postérieur à la date de fin de vie théorique d’une immobilisation non localisée, aucune provision ne soit affectée au financement du bien remplaçant. Cette situation ne serait pas acceptable du point de vue de l’autorité concédante. Il est donc impératif que le concessionnaire expose de façon claire et illustre au travers d’exemples réels les principes et les règles qu’il retient pour évaluer et utiliser les provisions pour renouvellement relatives aux immobilisations non localisées. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 93 Tableau 8. Revue analytique de la provision pour renouvellement En milliers d’euros 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 179 246 178 158 171 171 160 001 154 383 148 988 142 145 48 241 50 479 52 839 52 748 56 846 59 220 59 798 227 487 228 637 224 010 212 749 211 229 208 208 201 943 – 0,50 % 2,07 % 5,29 % 0,72 % 1,45 % 3,10 % – 10,60 % 1 050 243 1 012 954 988 484 952 698 892 680 885 273 847 962 21,7 % 22,6 % 22,7 % 22,3 % 23,7 % 23,5 % 23,8 % 691 192 666 833 642 154 606 707 582 502 574 632 550 878 32,9 % 34,3 % 34,9 % 35,1 % 36,3 % 36,2 % 36,7 % Biens localisés Biens non localisés Total Évolution Valeur de remplacement Taux de couverture Valeur brute Taux de couverture Tableau 9. Reconstitution de la variation de la provision pour renouvellement (en millions d’euros) Solde 2010 228,64 Impact variation Dotations de périmètre 2,17 Reprises pour renouvellement (affectation de la provision) 9,03 Autres reprises (provisions devenues sans objet...) Impact reprises exceptionnelles (changement de méthode) Solde 2011 12,34 227,49 Tableau 10. Comparaison des résultats d’exploitation du réseau concédé En milliers d’euros 2011 2010 2009 2008 Recettes d’acheminement A 214 637 214 248 200 565 182 263 <44 256> <45 494> <43 180> <37 845> – Coût d’accès au réseau amont B = Marge d’acheminement A-B Recettes de raccordement et prestations 170 381 168 754 157 385 C 7 125 5 941 5 012 5 145 Autres recettes D 6 705 6 528 7 637 7 149 Production stockée et immobilisée E 11 510 9 829 8 239 7 611 Reprises sur amortissements et provisions F 10 624 5 753 10 996 11 374 Autres produits G Total des produits A+C+D+E+F+G 1 282 993 1 009 3 060 251 883 243 292 233 458 216 602 Autres consommations externes 55 936 60 723 60 130 62 032 Contribution au Facé 7 887 7 185 7 564 7 516 Impôts, taxes versements assimilés 5 682 5 449 4 964 4 975 Charges de personnel 31 126 32 957 31 586 29 915 Autres charges 5 819 6 721 6 418 4 761 Redevance de concession (R1,R2) 3 394 3 216 3 282 3 094 Dotation aux amortissements 18 290 16 349 15 995 15 904 Dotation aux provisions 4 948 9 967 10 484 11 811 Autres dotations d’exploitation 13 068 10 734 11 443 11 525 Charges centrales Total des charges 94 144 418 6 876 197 282 198 795 195 046 189 378 Contribution à l’équilibre 1 38 988 40 226 41 335 22 316 Résultat 2 15 613 4 271 -2 923 4 908 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Concernant les immobilisations non localisées, l’autorité concédante rappelle à l’occasion de cette remarque qu’il est anormal qu’elle ne dispose d’aucun détail et d’aucune justification des montants imputés au domaine concédé non seulement en ce qui concerne les immobilisations et leurs amortissements, mais également en ce qui concerne les provisions pour renouvellement. > Reconstitution de la variation de la provision pour renouvellement (Tableau 9) L’ensemble des reprises pratiquées est présenté par le concessionnaire globalement pour 12,3 M€, sans répondre à la demande de l’autorité concédante de dissocier les reprises pour utilisation de la provision des reprises de provisions devenues sans objet et de l’impact des changements de méthode. Ce détail est pourtant indispensable car les trois types de diminution sont de nature très différente. En effet, l’affectation au renouvellement caractérise un fonctionnement normal et satisfaisant de la provision, là ou les reprises de provisions devenues sans objet et les changements de méthode traduisent le remise en cause a posteriori des hypothèses qui avaient été retenues à l’époque où les provisions ont été prélevées sur les recettes tarifaires. L’autorité concédante tient à rap peler sa position : les provisions devenues sans objet – au même titre que les provisions affectées au renouvellement – doivent être considérées comme des finance ments du concédant. Cette posi tion s’applique bien évidemment aux provisions reprises pour cause de changement de méthode ou d’estimation comptable. Le récolement entre ce tableau et les reprises de provision imputées au compte de résultat (cf infra) n’a pas pu être effectué. Le concessionnaire indique dans son compte rendu : “La diminution de la dotation à la provision pour renouvellement entre 2010 et 2011 est liée à la réestimation de la durée de vie des canalisations BT aériennes torsadées, ainsi qu’à la mise en œuvre d’un calcul plus précis tenant compte des probabilités de retrait des ouvrages faisant l’objet d’une dotation d’ici à l’échéance du contrat. Au moment de l’élaboration de ce compterendu, ce calcul plus précis n’a pas pu être intégré dans le système d’information patrimonial. En conséquence, les soldes de provision pour renouvellement présentés dans les tableaux mentionnés dans le CRAC (…) n’intègrent pas cette modification.” Il apparaît ainsi que : > D’autres changements comptables que ceux relatifs à l’allongement de la durée de vie estimée de l’aérien torsadé ont été pratiqués, sans qu’aucune précision sur les ouvrages concernés et les principes retenus ne soit communiquée à l’autorité concédante. > L’impact de ces nouveaux changements comptables sur les comptes de la concession n’est pas communiqué. L’autorité concédante ne peut que rappeler à ce stade sa position rela tive aux changements comptables : ceux-ci doivent être justifiés dans leur principe et évalués pour ce qui concerne leurs conséquences sur les comptes de la concession. La réglementation comptable en vigueur relative à la constitution des provisions pour renouvellement suppose – pour que les dépenses soient considérées comme prévisibles avec une certitude suffisante pour justifier la constitution d’une provision – qu’un plan de renouvellement soit établi. Ce document doit déterminer les échéances de renouvellement des différents éléments d’actif à remplacer et leur coût prévisionnel de renouvellement. Aucun plan de renouvellement n’a été transmis à l’autorité concédante, la provision étant manifestement calculée sur la base d’une date statistique de renouvellement définie à partir de la durée de vie théorique de chaque catégorie d’ouvrage. Au total, l’autorité concédante constate que les éléments permet tant de justifier le solde de la pro vision pour renouvellement (plan de renouvellement, éléments de re valorisation) ainsi que le détail des informations permettant de justi fier sa variation ne lui ont pas été transmis. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 95 Ces limitations relatives à l’infor mation transmise ne permettent à l’autorité concédante de se forger une conviction ni sur le caractère suffisant de la provision ni sur sa correcte utilisation pour alimenter les droits du concédant. Il est apparu, lors du contrôle sur pièces, que, lorsque la provision statistiquement constituée au titre d’un élément d’inventaire pris isolément n’est pas suffisante pour financer le bien remplaçant, alors seule la valeur de la provision statistique figurant sur la ligne concernée est affectée au renouvellement et donc considérée comme un financement du concédant. Ce principe semble contradictoire avec la notion de provision statistique. Comme cela a été évoqué ci-dessus, les provisions statistiques constituent une entorse aux principes comptables qui supposeraient qu’une évaluation individuelle soit réalisée. Si l’on peut comprendre que la méthode statistique simplifie la tâche du concessionnaire, il ne peut être admis que cette simplification se fasse au détriment des intérêts du concédant. En l’occurrence, toute approche statistique augmente le risque d’erreur sur le calcul de la provision nécessaire, et ce dans les deux sens (survalorisation ou sousvalorisation). 96 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 En conséquence, lorsque la provision constituée de façon unitaire apparaît insuffisante, il convient soit de constater une dotation complémentaire, soit d’aller prélever le complément dans le stock global de provision, les écarts négatifs étant statistiquement compensés par les écarts positifs. En l’occurrence, et eu égard au caractère très peu affiné de l’évaluation des valeurs probables de renouvellement (très peu de catégories d’ouvrage), il apparaît logique de considérer la provision pour renouvellement comme une masse statistique devant faire face aux besoins réels sans descendre au niveau de détail unitaire pour déterminer le montant disponible. L’autorité concédante juge que les principes énoncés dans l’article 10 du contrat de concession l’autori sent à considérer que l’ensemble des besoins de financement liés aux renouvellements est assuré grâce aux financements prévus par cet article. L’importance des montants mis en provisions au titre du renou vellement et restant disponibles confirme la capacité financière dont dispose le concessionnaire pour faire face aux renouvellements. Dans ce contexte, il ne peut être accepté que les investissements réalisés au titre du renouvellement soient considérés comme consti tuant un financement du conces sionnaire, quand bien même la quote-part de provision statisti quement constituée à l’échelle d’un bien pris isolément serait ponctuel lement insuffisante. Les sommes disponibles au bilan de la concession au 31/12/2011 au titre de la provision pour renouvellement représentent 227,5 M€, soit 17,5 M€ à consommer pour chacune des treize années restant à courir d’ici le terme de la concession. On constate donc que le montant moyen des renouvellements à effec tuer pour consommer la provision avant le terme de la concession est nettement supérieur aux montants réellement investis dans le renou vellement sur les derniers exer cices (1). > Conclusion sur l’information financière communiquée au titre du bilan de la concession L’information financière relative au patrimoine en concession a bénéficié d’améliorations significatives au cours des derniers exercices, notamment pour ce qui est de la description du patrimoine localisé et de la justification de sa variation d’une année sur l’autre. L’importance du patrimoine non localisé et l’absence d’éléments permettant de justifier les informations produites à ce titre limitent cependant fortement la portée de ces avancées. (1) Mais cette analyse est partiellement fragi lisée par l’absence de transmission du détail extension/renouvellement des investissements en immobilisations non localisées. Des progrès restent également à accomplir en ce qui concerne la justification du mode de détermination de la provision pour renouvellement et la justification de son évolution d’une période à l’autre : détail des opérations de renouvellement et part de la provision affectée, justification des montants repris car considérés comme sans objet. L’autorité concédante regrette également que les changements de méthode comptable ne fassent pas l’objet d’une communication suffisante, tant en ce qui concerne les mécanismes comptables appliqués que pour ce qui a trait aux impacts financiers sur les comptes du domaine concédé. L’autorité concédante souhaite également que l’information relative au droit du concédant soit détaillée et justifiée, notamment pour ce qui concerne la traçabilité de l’origine des financements des biens en concession. Compte de résultat de la concession de distribution d’électricité Compte de résultat d’exploitation n La présentation du compte d’exploitation a été modifiée en 2005 pour tenir compte de la dissociation des activités d’acheminement et de fourniture d’électricité. Dans le cadre de cette dissociation, il n’existe plus de recettes de vente d’énergie au niveau de la concession, mais uniquement des recettes d’acheminement. En contrepartie, il n’y a plus d’achats d’énergie mais un coût d’accès au réseau. Un certain nombre de produits et de charges font l’objet d’une affectation directe à la maille locale (concession ou commune). Il s’agit : > Des recettes d’acheminement. > Des prestations autres que les raccordements. > De la production stockée et immobilisée (incluse dans la ligne “autres produits”). > Des redevances de concession et de la contribution au Facé (maille concession). > Des dotations aux amortissements et aux provisions relatives au domaine concédé. maille comptable retenue pour le suivi des éléments financiers d’exploitation est la maille régionale (direction opérationnelle régionale = groupement d’unités), mais également nationale. En conséquence, la présentation d’un compte d’exploitation à la maille de la concession est donc en grande partie obtenue sur la base d’une répartition des charges enregistrées sur ces deux niveaux. Cette répartition se fait au prorata du nombre de clients, sauf pour les charges d’accès au réseau amont et les achats d’énergie qui sont répartis au prorata des kilowattheures facturés. Le compte d’exploitation produit au titre de 2011 fait apparaître une nouvelle notion : les “charges centrales”. Ces charges sont présentées par le concessionnaire comme regroupant les charges nationales affectées à la concession. Cependant, le compte pro forma présenté au titre de l’exercice précédent pour reconstituer l’impact de la méthode a posteriori présente une hausse des produits et de charges d’environ 2,8 M€ qui ne semble pas cohérente avec ce qui aurait dû être une minoration des postes de charges concernés par les 7 M€ de charges centrales. Pour le reste, le concessionnaire ne réalise pas l’affectation directe des charges et produits sur le périmètre de la concession. Pour l’essentiel, la SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 97 Au total, on constate qu’un nouveau changement de présentation aboutit à des difficultés d’interprétation et pénalise la lecture pluriannuelle. Il est ainsi très délicat de réaliser une analyse sur des comptes qui ont subi des évolutions importantes ces dernières années et qui ne présentent qu’un lien souvent indirect avec le domaine concédé et pour lesquels le détail des comptes n’est pas disponible. On peut cependant identifier que l’amélioration de la rentabilité affichée, soit +11,4 M€, découle essentiellement de la diminution des charges de dotations aux provisions pour renouvellement (– 5 M€) et de l’augmentation des produits de reprises de provisions (renouvellement et redressement fiscal, + 4,9 M€). Il est à noter, comme cela a été évoqué plus haut, que les chiffres relatifs aux dotations aux provisions pour renouvellement ne coïncident pas avec ceux présentés au titre de la justification de la variation du montant total de provision figurant au bilan de la concession. Le concessionnaire justifie cette distorsion par un changement d’estimation comptable (cf. supra) dont l’incidence n’a pu être mesurée au niveau de la concession à la date d’établissement de son compte rendu. Il conviendra donc de poursuivre l’analyse de l’incidence de ce changement comptable lors du contrôle portant sur l’exercice 2012. 98 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Il convient également de rappeler que la contribution à l’équilibre résulte de l’application du principe de péréquation entre les différentes concessions. Il s’agit donc plus d’une affectation du résultat de la concession que d’une charge stricto sensu. Analyse de la contribution du domaine concédé au résultat d’ERDF (Tableau 11) n On constate que la contribution totale de la concession au résultat d’ERDF est à nouveau très élevée et en progression sensible en 2011 pour atteindre plus du quart des recettes d’acheminement. Par ailleurs, il convient de rappeler que le domaine concédé contribue également au résultat de la maison mère EDF au travers des facturations de prestations de services qui sont supportées par ERDF puis réparties sur les concessions. Analyse de la capacité d’autofinancement dégagée par l’exploitation du domaine concédé (Tableau 12) n Si l’on retraite le résultat avant péréquation des éléments n’ayant pas de traduction en termes de flux de trésorerie, on aboutit à la constatation d’une capacité d’autofinancement, soit un flux disponible avant investissements, en hausse continue sur quatre ans, qui dépasse dorénavant 37 % des recettes d’acheminement. Sur ces 80 M€, 39 M€ sont consacrés à la péréquation et environ 19 M€ à la part des investissements financés par le concessionnaire. Il apparaît donc que, quel que soit le niveau de lecture, l’exploitation 2011 a permis de dégager un flux de trésorerie disponible significatif à destination du concessionnaire. > Précisions sur le compte d’exploitation (Tableau 13) Depuis l’exercice 2008, certains postes de charges et produits ont fait l’objet d’une communication plus détaillée. Le tableau 13 répond à une demande ancienne et permet d’isoler la part des contributions des tiers aux raccordements. L’autorité concédante tient à rappeler sa position constante : ces facturations constituent des financements du concédant. Tableau 11. Analyse de la contribution du domaine concédé au résultat d’ERDF En milliers d’euros Résultat Contribution au résultat d’ERDF 2011 2010 2009 2008 2 15 613 4 271 – 2 923 4 908 1+2 54 601 44 497 38 412 27 224 25,4 % 20,8 % 19,2 % 14,9 % % de recettes d’acheminement Tableau 12. Analyse de la capacité d’autofinancement dégagée par l’exploitation du domaine concédé En millions d’euros 2011 2010 2009 Résultat apparent (produits – charges) 15,6 4,3 -2,9 2008 4,9 Péréquation prélevée 39,0 40,2 41,3 22,3 Résultat avant péréquation 54,6 44,5 38,4 27,2 Charges non décaissées (amortissements et provisions) 36,3 37,1 37,9 39,2 Produits non encaissés (reprises de provisions) 10,6 5,8 11,0 11,4 Capacité d’autofinancement théorique 80,3 75,8 65,3 55,1 % de recettes d’acheminement 37,4 % 35,4 % 32,6 % 30,2 % Tableau 13. Précisions sur le compte d’exploitation En milliers d’euros 2011 2010 2009 2008 Recettes de raccordements et prestations 7 125 5 941 5 012 5 145 dont raccordements 3 859 2 579 2 367 2 450 dont prestations 3 266 3 362 2 645 2 695 Autres produits 23 416 16 575 20 244 22 045 Production de biens 85 26 3 16 Production stockée et immobilisée 11 510 9 829 8 239 7 611 Reprises sur amortissements et provisions 10 624 11 374 5 753 10 996 Transfert de charges 393 398 Autres produits divers 613 2 646 1 197 1 006 Tableau 14. Charges d’entretien et de maintenance En milliers d’euros 2011 2010 2009 Postes sources 880 826 821 Réseau HTA 424 308 260 Postes DP 532 471 495 Réseau BT 247 218 235 Total 2 083 1 823 1 811 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 99 Ce tableau permet notamment d’identifier la part des coûts internes d’ERDF (main d’œuvre de conduite d’opérations principalement) immobilisés dans le cadre des mises en concession réalisées au cours des deux derniers exercices. Il apparaît que les charges du concessionnaire qui sont transformées en immobilisations en concession via le mécanisme d’immobilisation de la production sont en hausse de plus de 50 % sur trois ans. Ce phénomène a pour conséquence d’accroître la valeur des immobilisations entrant en concession au titre des financements du concessionnaire. Elles sont susceptibles de donner droit à une récupération via l’amortissement ou, éventuellement, le versement d’une indemnité, si l’abandon du principe de caducité acté unilatéralement par le concessionnaire se trouvait validé lors de la détermination du droit lié à l’application de l’article 31-2 du cahier des charges. Charges d’entretien et de maintenance (Tableau 14) n Depuis 2005, le concessionnaire communique des informations sur les charges d’entretien et de maintenance dans son compte rendu d’activité. Il n’est cependant pas possible de faire le lien entre ces éléments et le compte de résultat présenté. En 2009, et pour la première fois, le détail des charges regroupées au titre de l’entretien et de la maintenance pour 1,8 M€ avait été communiqué à l’autorité concédante. Il s’agissait de : > 0,9 M€ de charges de personnel. > 0,7 M€ de prestations externes. > 0,2 M€ de coût du matériel. Dans la mesure où ces montants ne sont pas justifiés par la production d’état de réconciliation avec la comptabilité d’ERDF il est difficile d’exprimer un avis sur leur significativité. Conclusion sur les informations financières relatives au compte d’exploitation de la concession L’autorité concédante regrette que la très grande majorité des charges soit répartie dans le compte d’ex ploitation de la concession sur la base de règles purement statis tiques plutôt que sur la base d’une affectation directe ou d’une impu tation analytique. 100 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 L’autorité concédante souhaite pouvoir mettre en œuvre des tests afin de garantir la piste d’audit entre les comptes établis au titre du domaine concédé et les comptes globaux d’ERDF. L’autorité concédante tient également à rappeler sa position constante en ce qui concerne les recettes de raccordement, qui ne constituent pas des produits d’exploitation, mais une contribution au financement des immobilisations mises en concession et donc, in fine, un financement du concédant. Dans le même esprit, les reprises de provisions pour renouvellement, devenues sans objet, devraient également être considérées comme des financements du concédant puisqu’elles ont été prélevées sur l’exploitation (et donc l’usager) pour permettre le renouvellement du réseau. Synthèse du contrôle comptable et financier L’autorité concédante a enregistré au cours des derniers exercices une évolution favorable dans le détail des informations transmises. Certaines informations essentielles restent, cependant, manquantes ou insuffisantes, notamment : > La justification des valeurs comptables du patrimoine non localisé affectées au domaine concédé. > La justification de l’origine des financements réciproques (concédantconcessionnaire) lors de l’entrée en concession des éléments de patrimoine. > La justification du montant des amortissements reconstitués en contrepartie des financements du concédant. > La justification du montant de la provision pour renouvellement figurant au passif du bilan du concessionnaire au titre du domaine concédé ainsi que ses modalités d’affectation. > La justification et la mise en cohérence des éléments du compte d’exploitation relatifs à la provision pour renouvellement avec l’évolution du poste de bilan associé. Il est également important de rappeler que l’autorité concédante est en droit de se voir communiquer une documentation à jour en ce qui concerne les procédures comptables appliquées et de pouvoir accéder aux documents comptables probants permettant de valider leur correcte application. En conclusion, l’autorité concé dante considère que le contrôle fi nancier du domaine concédé conti nue à subir une limitation certaine, liée, en particulier à : > La difficulté à justifier la traça bilité des valeurs relatives au patri moine ancien et, surtout, du patri moine non localisé. > La méthodologie d’élaboration du compte de résultat de la conces sion, qui ne garantit pas systéma tiquement le lien entre les valeurs présentées et l’exploitation de la concession. > L’impossibilité de justifier des financements réciproques du concessionnaire et du concédant, qui constitue pourtant un des pa ramètres essentiels à maîtriser pour anciticiper les conséquences de la fin de contrat. Cependant, les efforts consentis ont permis d’améliorer la lisibilité et la compréhension des enjeux financiers qui sont associés au domaine concédé, notamment pour ce qui concerne la description du patrimoine localisé en concession et la valorisation des investissements récents. L’autorité concédante attend que ces avancées soient complétées en ce qui concerne les autres points de progrès mis en avant dans cette conclusion, en particulier pour ce qui a trait à la justification du droit du concédant et au fonctionnement de la provision pour renouvellement. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 101 Elle rappelle sa position constante sur certains éléments clés du contrôle : > La valorisation des éléments de patrimoine relatifs aux opérations réalisées sous maîtrise d’ouvrage du Sigeif doit être conforme aux coûts réels engagés. > Les participations aux coûts de raccordements versées par les tiers constituent des financements du concédant et – quel que soit le traitement comptable et fiscal retenu par le concessionnaire – le concessionnaire doit donc mettre en place un suivi des montants concernés dans la perspective de la fin de concession. > Les provisions pour renouvellement sont prélevées sur les facturations payées par les usagers et constituent des financements affectés. Quel que soit leur sort, affectation au renouvellement ou reprise, elles constituent des financements du concédant et doivent être identifiées comme tel. Sur la base des constats réalisés lors des contrôles sur pièces, l’autorité concédante tient à signifier précisément qu’elle considère que l’article 10 du traité de concession prévoit le préfinancement par prélèvement sur les ressources liées à l’exploitation du domaine public des moyens nécessaires aux renouvellements des ouvrages. Il en découle que les sommes investies au titre du renouvellement doivent être considérés comme constituant un droit du concédant, quelle que soit la solution comptable retenue par le concessionnaire pour évaluer les besoins de renouvellement. Le concessionnaire ne peut notamment se prévaloir d’une méthode d’évaluation des besoins statistique qui n’est pas conforme avec les principes comptables en vigueur pour justifier d’une insuffisance de préfinancement, car la masse des provisions constituées et non utilisées est largement suffisante pour couvrir les erreurs statistiques. Enfin, le sort réservé par le concessionnaire à la provision relative aux immobilisations non localisées parvenues à leur date de renouvellement théorique doit faire l’objet d’une clarification. 102 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Ces constatations militent en faveur d’un approfondissement des travaux de contrôle sur pièce relatifs à des renouvellements au cours des prochains contrôles. L’autorité concédante rappelle également qu’elle se considère insuffisamment informée quant aux conséquences des importants changements de méthodes survenus au 1er janvier 2005, notamment pour ce qui concerne le sort réservé aux financements récupérés par le concessionnaire à cette date, que ce soit pour son propre compte ou pour celui de l’autorité concédante. annexes SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 103 Longueurs des réseaux électriques par commune au 31 décembre 2011 (en m) Réseau HTA Aérien nu Aérien torsadé Aulnay-sous-Bois 46 501 134 869 230 184 Ballainvilliers Blanc-Mesnil (Le) Bois-d’Arcy* - 181 052 181 052 196 48 814 24 754 24 950 23 964 3 978 196 - 185 Souterrain Total Réseau BT Total souterrain (HTA–BT) (%) 411 236 58,59 28 043 52 993 82,38 91 592 149 320 238 965 61,34 76 539 78,77 23 101 89 645 89 645 104 27 516 30 212 26 970 27 155 41 2 463 8 023 38 898 49 384 Boissy-Saint-Léger - 25 857 25 857 45 5 998 7 759 46 324 60 081 85 938 77,10 Brou-sur-Chantereine* - 7 215 7 215 13 5 063 2 684 8 490 16 237 23 452 52,29 Carrières-sur-Seine - 46 521 46 521 47 12 599 8 171 45 306 66 076 112 597 68,57 Celle-Saint-Cloud (La) - 44 092 44 092 61 5 657 9 187 68 548 83 392 127 484 82,20 Champlan - 26 016 26 016 25 1 558 7 278 13 794 22 630 48 646 60,95 Chatou - 65 684 65 684 83 23 186 9 684 77 218 110 088 175 772 70,14 4 896 45 403 Chaville - 28 746 28 746 42 4 156 Chelles - 138 103 138 103 162 25 352 54 455 83 201 83,38 49 170 124 491 199 013 337 116 62,55 Chesnay (Le) - 43 576 43 576 85 6 886 8 661 65 538 81 085 124 661 80,83 Courtry - 18 721 18 721 26 773 11 565 23 706 36 044 54 765 65,77 Croissy-sur-Seine - 23 529 23 529 36 6 910 2 896 44 824 54 630 78 159 82,05 Épinay-sous-Sénart - 29 852 29 852 32 277 498 29 956 30 731 60 583 97,48 21 645 23 004 36 1 358 2 387 32 040 - 48 609 48 609 102 28 817 42 401 - Fontenay-le-Fleury Gagny Garches 1 359 Jouy-en-Josas 804 Limeil-Brévannes 157 Livry-Gargan - 49 560 63 7 249 5 741 41 593 54 583 104 143 76,20 42 4 239 10 362 26 786 41 387 68 088 64,72 60 077 78 302 137 452 76,72 67 734 135 956 204 777 49,82 58 993 59 150 66 8 347 9 878 68 821 68 821 97 29 232 38 990 - 45 961 45 961 69 4 251 4 726 39 516 39 516 81 3 354 32 528 - 22 753 5 844 27 395 33 992 50 149 80,59 54 4 039 19 075 38 543 61 657 104 306 62,51 684 77,46 4 775 4 775 12 8 561 8 561 8 - Meudon - 2 242 - - 10 058 12 984 17 759 - 10 631 10 631 19 192 100,00 - 38 941 38 941 20 800 20 800 30 184 076 184 228 142 11 056 116 587 116 587 116 6 423 10 942 74 118 78 697 55 3 435 6 940 4 579 88,55 65,74 16 157 - Mitry-Mory 124 382 144 242 42 649 152 69 444 16 157 Margency Massy 78 421 68 844 104 726 38 346 Marnes-la-Coquette Marolles-en-Brie 89,53 44,19 26 701 4 303 58 789 176 226 49 560 Longjumeau Mandres-les-Roses 35 785 56 399 127 617 25 897 Maisons-Laffitte Marcoussis 7 108 110 480 128 644 59 741 100,00 312 872 85,88 95 510 112 875 229 462 84,62 35 622 45 997 124 694 77,44 Montesson - 35 992 35 992 52 6 372 6 408 59 579 72 359 108 351 82,34 Montfermeil - 43 840 43 840 74 21 737 26 808 45 514 94 059 137 899 48,39 Morangis - 33 918 33 918 51 26 309 5 148 42 432 73 889 107 807 57,43 Neuilly-Plaisance - 59 324 59 324 66 10 455 21 209 39 648 71 312 130 636 55,60 - 189 597 189 597 195 20 568 43 024 132 648 196 240 14 015 14 778 23 237 3 223 Noisy-le-Grand Nozay 104 Réseau BT Nombre de postes Aérien Souterrain Total DP+mixtes 763 22 469 385 837 67,59 25 929 40 707 86,66 Orsay - 60 199 60 199 64 17 758 17 414 50 676 85 848 146 047 59,03 Périgny-sur-Yerres - 10 883 10 883 13 548 1 141 17 300 18 989 29 872 91,11 9 294 13 439 31 775 54 508 75 207 58,29 815 12 089 12 904 28 644 93,68 Raincy (Le) - 20 699 20 699 50 Rocquencourt - 15 740 15 740 13 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 - Longueurs des réseaux électriques par commune au 31 décembre 2011 (en m) Réseau HTA Réseau BT Nombre de postes Aérien Souterrain Total DP+mixtes Aérien nu Rueil-Malmaison - 212 986 21 720 Saint-Cloud - Saint-Cyr-l’École 87 813 212 986 216 87 813 96 - Aérien torsadé Souterrain Total 29 613 205 522 256 855 - 83 808 Total (HTA-BT) Réseau BT souterrain (%) 469 841 80,01 83 808 171 621 100,00 229 43 152 43 381 53 9 768 4 628 42 440 56 836 100 217 74,67 Saulx-les-Chartreux 1 499 18 357 19 856 36 4 059 10 319 16 228 30 606 50 462 53,02 Servon 1 293 22 350 27 664 47 182 80,79 84 187 124 160 203 277 67,81 Sevran - 18 225 19 518 18 1 847 3 467 79 117 79 117 98 17 998 21 975 Sèvres - 42 560 42 560 66 4 148 3 486 Tremblay-en-France - 184 143 184 143 122 28 909 34 344 58 975 66 609 109 169 88,54 84 186 147 439 331 582 57,10 Vaires-sur-Marne - 19 841 19 841 36 10 238 9 890 29 370 49 498 69 339 59,34 Vaucresson - 28 361 28 361 29 5 825 2 971 35 309 44 105 72 466 80,06 4 103 48 423 54,73 Vaujours - 20 864 20 864 20 Vélizy-Villacoublay - 98 669 98 669 79 - 8 372 - 15 084 27 559 67 111 67 111 58 345 165 780 100,00 Verrières-le-Buisson - 33 109 33 109 58 13 702 11 280 83 327 116 436 70,02 Versailles - 200 554 200 554 270 12 676 11 484 218 577 242 737 443 291 90,05 Vésinet (Le) - 32 660 32 660 50 20 779 8 047 63 904 92 730 125 390 68,91 Villebon-sur-Yvette - 49 848 49 848 75 4 780 8 118 57 059 69 957 119 805 81,56 - Ville-d’Avray Villeparisis 2 033 18 399 18 399 33 1 336 1 305 29 967 32 608 51 007 91,90 44 969 47 002 85 10 622 29 658 50 163 90 443 137 445 55,46 105 509 111 10 886 22 247 86 828 119 961 225 470 72,38 20 667 45 10 089 5 083 71 789 70,32 Villepinte - 105 509 Viroflay - 20 667 - 32 188 Wissous Total 17 552 3 518 953 32 188 3 536 505 41 4 254 7 091 605 263 5 229 780 472 35 950 51 122 32 873 45 193 77 381 72,74 3 504 521 4 890 256 8 426 761 71,66 (1) Commune adhérente en 2011. SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 105 Répartition, par décennie, du linéaire des lignes et canalisations basse tension (en m) SIG : OSCAR 106 < 11 ans Aulnay-sous-Bois Ballainvilliers Blanc-Mesnil (Le) Bois-d’Arcy Boissy-Saint-Léger Brou-sur-Chantereine Carrières-sur-Seine Celle-Saint-Cloud (La) Champlan Chatou Chaville Chelles Chesnay (Le) Courtry Croissy-sur-Seine Épinay-sous-Sénart Fontenay-le-Fleury Gagny Garches Jouy-en-Josas Limeil-Brévannes Livry-Gargan Longjumeau Maisons-Laffitte Mandres-les-Roses Marcoussis Margency Marnes-la-Coquette Marolles-en-Brie Massy Meudon Mitry-Mory Montesson Montfermeil Morangis Neuilly-Plaisance Noisy-le-Grand Nozay Orsay Périgny-sur-Yerres Raincy (Le) Rocquencourt Rueil-Malmaison Saint-Cloud Saint-Cyr-l’École Saulx-les-Chartreux Servon Sevran Sèvres Tremblay-en-France Vaires-sur-Marne Vaucresson Vaujours Vélizy-Villacoublay Verrières-le-Buisson Versailles Vésinet (Le) Ville-d’Avray Villebon-sur-Yvette Villeparisis Villepinte Viroflay Wissous Total 20 160 6 670 16 584 11 160 5 267 1 123 9 610 11 308 3 314 9 144 15 422 25 906 7 145 2 695 4 918 3 433 5 085 7 404 5 705 4 478 14 826 12 119 6 126 8 804 3 608 9 003 1 519 2 324 2 211 17 999 14 323 12 395 11 534 19 166 7 977 5 694 20 821 2 732 9 760 3 585 4 052 1 067 34 682 25 301 7 424 3 512 5 364 10 630 12 444 12 443 7 175 12 714 2 443 5 643 6 519 28 379 13 173 3 153 15 404 9 368 11 210 7 792 5 348 608 297 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 de 11 à 20 ans 26 089 8 500 21 086 7 624 16 843 6 171 15 234 19 674 7 196 23 094 9 455 170 928 6 686 13 822 15 746 3 558 3 242 49 184 6 430 4 613 12 515 17 465 6 300 11 850 7 162 17 323 1 930 3 216 6 376 19 393 16 591 19 345 21 894 18 440 8 790 8 200 40 329 13 348 19 951 5 540 9 270 328 81 955 11 502 5 979 8 240 10 582 22 371 14 039 29 407 17 277 6 616 3 804 18 273 8 002 20 560 21 920 15 474 13 603 47 510 24 059 6 335 5 277 1 113 516 de 21 à 30 ans de 31 à 40 ans de 41 à 50 ans > 50 ans Âge moyen 12 719 4 154 21 092 5 123 11 273 254 21 169 29 488 2 683 27 574 2 503 372 5 804 - 20 490 1 439 814 3 005 5 007 3 045 11 644 11 618 21 174 2 936 12 377 13 501 2 183 1 955 15 247 23 579 15 462 2 909 26 658 17 775 7 774 10 912 88 890 4 522 11 057 1 156 1 241 803 70 181 5 244 6 416 5 776 6 145 10 603 6 017 15 181 1 045 1 924 3 962 7 476 22 188 8 171 21 837 932 20 472 76 20 355 5 966 11 202 734 550 2 683 - 17 782 668 - 163 148 70 834 288 - - 29 336 - 2 113 16 8 818 49 230 - 163 212 1 023 - 5 232 434 - - 588 171 - 472 9 030 442 19 525 28 617 3 948 4 139 - 1 329 - 476 820 212 1 476 3 667 631 420 1 891 - 19 - 97 1 135 456 609 - 6 026 665 987 - 34 129 173 1 317 - 56 895 34 29 - 79 3 496 54 12 477 28 44 - 13 007 - 44 232 230 - 0 - 338 397 - 7 496 1 715 - - 96 1 165 - - 22 049 166 20 582 13 055 3 3 079 - 32 439 - 503 1 231 246 421 1 729 - 132 - - 88 - 62 816 551 63 499 3 822 - 395 14 50 230 139 167 216 8 719 15 881 24 775 26 669 8 526 19 836 22 849 8 107 49 934 27 063 1 330 61 393 19 147 13 476 7 181 26 628 14 974 37 162 29 021 39 317 94 591 44 271 79 716 10 845 9 102 5 203 3 136 15 107 66 989 65 163 11 348 11 801 7 599 48 740 6 399 4 528 1 376 37 862 8 708 6 177 10 706 69 058 39 710 36 559 11 181 177 79 925 33 557 88 517 24 001 22 744 17 350 35 560 44 667 184 620 35 128 12 550 10 630 32 824 62 955 31 015 23 282 2 074 581 51,41 29,87 33,80 39,05 37,93 42,11 31,83 30,79 34,08 39,73 37,58 17,70 52,57 42,17 30,21 39,54 51,32 30,35 49,03 49,97 39,42 49,75 45,46 52,87 33,05 28,85 39,99 29,95 38,08 41,55 44,74 25,73 25,49 28,07 48,19 30,45 24,56 21,91 39,25 36,73 34,57 56,27 30,17 37,14 46,85 35,49 20,35 47,48 39,38 45,81 39,16 38,37 46,71 42,08 44,58 52,43 35,77 35,10 26,64 33,94 42,24 44,76 41,82 38,53 Répartition, par décennie, du linéaire des lignes et canalisations basse tension (en m) BASE COMPTABLE : RÉSEAU IRIS Communes < 10 ans < 20 ans < 30 ans < 40 ans < 50ans ≥ 50 ans Âge moyen Aulnay-sous-Bois Ballainvilliers Blanc-Mesnil (Le) Bois-d’Arcy Boissy-Saint-Léger Brou-sur-Chantereine Carrières-sur-Seine Celle-Saint-Cloud (La) Champlan Chatou Chaville Chelles Chesnay (Le) Courtry Croissy-sur-Seine Épinay-sous-Sénart Fontenay-le-Fleury Gagny Garches Jouy-en-Josas Limeil-Brévannes Livry-Gargan Longjumeau Maisons-Laffitte Mandres-les-Roses Marcoussis Margency Marnes-la-Coquette Marolles-en-Brie Massy Meudon Mitry-Mory Montesson Montfermeil Morangis Neuilly-Plaisance Noisy-le-Grand Nozay Orsay Périgny-sur-Yerres Raincy (Le) Rocquencourt Rueil-Malmaison Saint-Cloud Saint-Cyr-l’École Saulx-les-Chartreux Servon Sevran Sèvres Tremblay-en-France Vaires-sur-Marne Vaucresson Vaujours Vélizy-Villacoublay Verrières-le-Buisson Versailles Vésinet (Le) Ville-d’Avray Villebon-sur-Yvette Villeparisis Villepinte Viroflay Wissous Total 17 795 5 341 17 010 11 159 3 954 890 8 086 10 696 2 708 8 930 14 261 23 253 7 074 4 260 4 781 2 293 3 507 7 839 7 756 4 761 13 166 10 185 6 471 10 580 2 754 7 178 1 920 2 293 2 878 16 031 15 441 10 666 8 536 10 646 5 590 6 439 18 507 2 952 7 983 3 379 3 932 1 203 37 360 23 656 8 450 3 563 3 878 10 006 14 032 9 181 8 221 12 182 2 229 7 269 7 429 32 037 9 445 3 262 11 952 10 306 7 499 7 296 5 086 569 423 27 378 11 153 18 115 6 452 20 455 3 457 15 085 25 961 7 597 19 828 10 206 33 509 7 418 6 558 13 010 7 688 4 220 20 295 8 156 3 861 14 049 15 920 8 785 15 464 10 110 16 565 3 323 3 721 7 252 21 768 20 901 18 269 15 857 20 692 12 397 8 078 38 407 13 627 24 814 4 601 9 791 628 61 354 15 703 5 635 9 423 9 981 17 921 16 461 31 305 9 633 8 561 3 221 19 689 12 216 21 352 16 351 8 611 19 183 25 406 20 790 8 532 6 987 923 736 39 716 5 344 16 289 7 709 7 993 3 527 14 205 11 050 3 646 20 573 8 159 30 786 15 349 10 329 16 445 3 823 9 209 18 448 10 181 13 743 13 999 26 159 12 677 20 327 15 393 14 755 2 203 2 605 16 044 12 364 16 576 16 065 19 661 19 648 11 000 12 367 58 116 4 361 9 652 2 909 6 432 1 031 59 640 10 373 9 737 6 447 9 885 24 756 13 546 29 421 15 611 7 839 7 235 15 295 15 917 36 170 13 073 4 385 18 706 17 498 30 278 14 296 8 769 949 745 50 244 4 097 15 075 11 456 18 571 6 214 8 440 15 333 5 298 24 199 8 800 51 825 20 119 14 198 9 987 4 876 1 327 29 011 10 618 11 724 17 046 36 174 18 818 27 706 5 752 11 445 4 912 872 8 389 28 926 21 643 1 116 16 870 17 084 21 724 19 741 48 570 4 063 19 507 7 678 9 382 4 406 48 418 14 619 7 632 5 865 3 173 35 825 6 366 35 537 7 859 6 378 9 014 11 050 21 773 46 323 19 336 4 224 10 377 24 129 41 265 4 243 14 232 1 050 874 80 264 1 172 62 536 11 530 8 007 2 221 18 339 13 546 2 794 24 677 8 065 40 014 29 943 - 5 341 11 290 15 583 38 321 9 929 8 697 18 058 36 651 30 544 32 182 403 8 810 2 719 377 5 513 49 521 25 760 296 8 353 22 284 21 924 19 718 32 340 887 20 194 924 25 139 4 866 39 862 12 647 19 093 4 434 - 28 009 10 183 33 410 4 260 9 243 5 865 11 270 23 643 90 811 21 676 8 215 6 713 9 672 17 153 13 866 9 130 1 138 887 13 589 - 20 976 1 446 - - 498 6 655 190 10 607 2 692 19 403 3 585 - 4 832 - 1 123 12 838 5 182 894 1 478 10 480 678 881 20 - - 1 181 - 1 935 11 223 - 1 196 5 081 3 384 5 283 1 188 - 5 044 - 123 341 15 069 6 806 5 840 - - 8 643 6 747 7 362 5 082 1 156 - 337 1 154 16 596 11 897 3 075 - 2 109 1 432 2 847 1 284 251 462 32,55 18,50 34,39 25,95 25,96 28,78 26,11 26,17 24,90 30,36 23,54 30,02 31,80 23,93 26,63 28,84 31,98 33,03 29,16 29,05 26,55 32,53 31,95 29,76 20,97 23,90 26,36 24,29 25,51 30,69 30,67 15,59 24,53 28,35 31,19 32,29 26,64 19,37 28,43 23,37 32,22 32,34 25,86 24,87 31,46 24,38 19,39 30,09 25,94 29,35 25,79 23,65 29,32 24,77 29,97 33,66 31,59 30,80 21,93 25,36 27,89 28,14 28,45 28,70 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 107 Valorisation 2011 de la remise gratuite par ERDF VRG* Localisation des travaux 108 Valorisation (€) Écart VRG-Sigeif Écart (%) Seuil d’alerte Coût réel des travaux (€) Participation ERDF (€) Montant résultant concédant (€) Aulnay-sous-Bois Rue du Colonel-Moll 58 851,00 1 981,86 3,5 OK 56869,14 22747,66 34121,48 Aulnay-sous-Bois Rue Marcel-Sembat (Cannes-Lefèvre) 86 543,00 – 8 533,53 – 9,0 Basse 95 076,53 38 030,61 57 045,92 36 259,00 – 6 756,24 – 15,7 Basse 43 015,24 17 206,10 25 809,14 Blanc-Mesnil (Le) Av. du 8-Mai-1945 - Ex RN 2 (Cg93) Carrières-sur-Seine Rue du Maréchal-Foch (Gandillet - Fermettes) Chatou Rue Brunier-Bourbon Chaville Rue Michelet 70 114,00 – 1 713,01 – 2,4 103 884,00 5 108,61 5,2 OK 71 827,01 28 730,80 43 096,21 Haute 98 775,39 39 510,16 59 265,23 66 585,00 – 1 750,63 – 2,6 OK 68 335,63 27 334,25 41 001,38 15 397,71 Chaville Rue Jules-Ferry 23 466,00 – 2 196,85 – 8,6 Basse Chaville Rue Lamennais 150 315,00 – 7 902,74 – 5,0 OK Chaville Rue du Val-Brisemiche 62 000,00 9 900,22 19,0 Chaville Rue de Stalingrad 5 808,00 710,48 Chesnay (Le) Place St-Antoine-de-Padoue (élec. seul) 25 730,00 – 1 198,63 Courtry Rue de Cavoy (De Gaulle - Processions) 9 092,00 – 2 359,43 – 20,6 Basse 11 451,43 5 725,72 5 725,71 Courtry Rue de Villeparisis 19 024,00 – 13 009,35 – 40,6 Basse 32 033,35 16 016,68 16 016,67 Gagny Avenue de Bretagne 66 569,00 73 785,34 29 514,14 44 271,20 Jouy-en-Josas Rue Anatole-France (n° 44) et rue Villeras Mandres-les-Roses Rue François-Coppée (RD 33) Massy Rue de la Liberté Massy Avenue Georges-Clemenceau Massy Rue Jeanne-d’Arc Meudon Rue Albert-de-Mun Meudon Rueil-Malmaison 119 518,00 25 662,85 10 265,14 158 217,74 63 287,10 94 930,64 Haute 52 099,78 20 839,91 31 259,87 13,9 Haute 5 097,52 2 548,76 2 548,76 – 4,5 OK 26 928,63 13 464,31 13 464,32 – 7 216,34 – 9,8 Basse 24 663,16 26,0 Haute 94 854,84 47 427,42 47 427,42 19 702,00 – 8 904,44 – 31,1 Basse 28 606,44 14 303,22 14 303,22 35 156,00 – 1 629,74 – 4,4 OK 36 785,74 14 714,30 22 071,44 134 574,00 – 3 340,57 – 2,4 OK 137 914,57 55 165,83 82 748,74 168 237,00 7 679,70 4,8 OK 160 557,30 64 222,92 96 334,38 33 057,00 1 109,86 3,5 OK 31 947,14 15 973,57 15 973,57 Avenue de Rivoli 40 327,00 – 319,50 – 0,8 OK 40 646,50 20 323,25 20 323,25 Rue Gustave-Charpentier 65 835,00 – 8 265,30 – 11,2 Basse 74 100,30 29 640,12 44 460,18 63 190,00 – 7 458,71 – 10,6 Basse 70 648,71 35 324,36 35 324,35 Basse 26 983,12 10 793,25 16 189,87 OK 79 406,53 31 762,61 47 643,92 Rueil-Malmaison Rue des Graviers Rueil-Malmaison Rue Émile-Leblond (18 Arpent - Empereur) 24 055,00 – 2 928,12 – 10,9 Rueil-Malmaison Rue des Vaussourds 76 794,00 – 2 612,53 – 3,3 Rueil-Malmaison Bernard Moteurs (Gallieni-Bruyère-Chateaubriand) 131 928,00 – 7 690,09 – 5,5 Basse 139 618,09 55 847,24 83 770,85 Servon Rues de la Dame Blanche et de la Gare 127 033,00 11 686,29 10,1 Haute 115 346,71 46 138,68 69 208,03 Servon Rue du Closeau 50 498,00 3 479,10 7,4 OK 47 018,90 23 509,45 23 509,45 Sèvres Rue Fréville-le-Vingt et rue Bocage 59 235,00 – 4 995,33 – 7,8 OK 64 230,33 32 115,16 32 115,17 Sèvres Escalier Croix-Bosset 10 376,00 – 895,37 – 7,9 OK 11 271,37 5 635,69 5 635,68 Sèvres Rue des Bruyères (E.-Laferriere/L.-Charpentier) 51 574,00 Basse 63 818,80 31 909,40 31 909,40 Sèvres Rues des Binelles et Giraud (Bruyères et Hetzel 20 532,00 389,81 1,9 OK 20 142,19 10 071,10 10 071,09 Vaucresson Rue Victor-Duret 39 653,00 2 912,05 7,9 OK 36 740,95 14 696,38 22 044,57 Vaucresson Avenue de Villepreux 109 150,00 9 699,27 9,8 Haute 99 450,73 49 725,37 49 725,36 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 – 12 244,80 – 19,2 Valorisation 2011 de la remise gratuite par ERDF VRG* Coût réel des travaux (€) Participation ERDF (€) Montant résultant concédant (€) 54 816,11 27 408,06 27 408,05 Haute 34 631,65 17 315,83 17 315,82 OK 56 016,42 28 008,21 28 008,21 – 8,9 Basse 45 256,24 22 628,12 22 628,12 11,9 Haute 77 528,32 31 011,33 46 516,99 – 9 625,35 – 13,2 Basse 73 173,35 36 586,68 36 586,67 4,2 OK 53 970,58 26 985,29 26 985,29 – 1 262,44 – 5,0 OK 25 039,44 12 519,72 12 519,72 58 507,00 9 264,78 18,8 Haute 49 242,22 24 621,11 24 621,11 53 142,00 – 3 961,07 – 6,9 OK 57 103,07 28 551,54 28 551,53 49 148,00 – 1 689,24 – 3,3 OK 50 837,24 25 418,62 25 418,62 71 839,00 – 4 728,51 – 6,2 OK 76 567,51 38 283,76 38 283,75 2 832 869,00 – 20 577,99 – 0,7 Localisation des travaux Valorisation (€) Écart VRG-Sigeif Écart (%) Seuil d’alerte Vaucresson Avenue du Coteau et sente de l’Escalier 63 343,00 8 526,89 15,6 Haute Versailles Rue Henri-Simon (Montreuil - Bonne-Aventure) 43 852,00 9 220,35 26,6 Versailles Rue du Colonel-de-Bange (Place Loi - J. Mermoz) 56 829,00 812,58 1,5 Vésinet (Le) Avenue de Lorraine (chemin de Ronde -route des Cultures) 41 217,00 – 4 039,24 Villepinte Avenue de Clignancourt 86 756,00 9 227,68 Viroflay Rue Guizot (Oiseau et Beaulieu) 63 548,00 Viroflay Rue Henri-Malouet (Beaulieu - Pont SNCF) 56 247,00 2 276,42 Viroflay Rue des Prés-aux-Bois (Bertrand - Gouraud 23 777,00 Viroflay Rue du Docteur-Roux (Combattants - Dailly) Viroflay Avenue du Parc (av. Robert-Hardouin - rue des Fleurs) Viroflay Avenue Pierre-Grenier (av. Robert-Hardouin - rue des Fleurs) Viroflay Rue Joseph-Bertrand (avenues Jules-Claretie et Gaugé) Total 46 2 853 446,99 1 263 858,93 1 589 588,06 Valorisation 2010 de la remise gratuite par ERDF * Valeurs 2010 corrigées 3 260 318,16* – 46 584,26* – 1,4* 3 111 383,02 – 195 519,40 3 306 902,42 1 501 286,93 1 805 615,49 – 5,9 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 109 Causes des incidents basse tension et nombre d’incidents aux 100 km Travaux de tiers en cours + anciens Cause non recherchée (réseau souterrain uniquement) Défaillance de matériel Dépassement de capacités électriques Mise en sécurité Autres causes Total Nombre d’incidents aux 100 km Aulnay-sous-Bois - - 1 1 - - 3 5 2,2 Ballainvilliers - - 1 - - - - 1 3,6 Blanc-Mesnil (Le) 4 1 3 - 1 - 1 1- 6,7 Bois-d’Arcy 2 8 - - - - 1 11 22,3 - 1 - 1 - - 1 3 5 2 - - - - - - 2 12,3 Boissy-Saint-Léger Brou-sur-Chantereine Carrières-sur-Seine Celle-Saint-Cloud (La) Champlan - - - 1 - - - 1 1,5 4 - - 8 1 - - 13 12 - - - 1 - - 2 3 13,3 Chatou 1 - 2 6 - 1 - 1- 9,1 Chaville - - - 5 - - 1 6 11 Chelles - - - - - 8 - 8 4 Chesnay (Le) - 5 - - - - - 5 6,2 Courtry - - - 1 - - 1 2 5,5 Croissy-sur-Seine - - - 1 - - - 1 1,8 Épinay-sous-Sénart - - - - - - 1 1 3,3 Fontenay-le-Fleury - 3 - - - - - 3 8,4 Gagny - - 1 - - 1- - 11 8,6 Garches - - 2 - 4 - - 6 11 Jouy-en-Josas - 2 - - - - - 2 4,8 11,5 Limeil-Brévannes - 2 - 5 - - 2 9 Livry-Gargan 1 2 4 1 1 - 1 1- 7,4 Longjumeau 2 1 - 5 - 1 - 9 11,5 - 11 - 1 - - - 12 11,5 Maisons-Laffitte Mandres-les-Roses - 3 - 1 1 - 1 6 17,7 Marcoussis - - - 1 - - - 1 1,6 Margency - - - - - - - - 0 1 - 1 - - - - 2 18,8 Marnes-la-Coquette Marolles-en-Brie - - - 1 - - - 1 2,6 Massy 5 - 6 - - - 1 12 9,3 Meudon 3 - 10 23 - - 4 4- 35,4 Mitry-Mory - - - - - - - - 0 Montesson 1 - - - - - - 1 1,4 Montfermeil - - - - - 7 - 7 7,4 1 1 7 2 - 2 3 16 21,7 - - - - - 2 - 2 2,8 Morangis Neuilly-Plaisance Noisy-le-Grand - - - - - 11 - 11 5,6 2 - - - - - - 2 7,7 Orsay - 2 - 2 - - - 4 4,7 Périgny-sur-Yerres - - - - - - - - 0 Nozay 110 Cause inconnue S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011 Causes des incidents basse tension et nombre d’incidents aux 100 km Travaux de tiers en cours + anciens Cause inconnue Cause non recherchée (réseau souterrain uniquement) Défaillance de matériel Dépassement de capacités électriques Mise en sécurité Autres causes Total Nombre d’incidents aux 100 km Raincy (Le) - - - - - 3 1 4 7,3 Rocquencourt - 2 - - - - - 2 15,5 Rueil-Malmaison 3 - 1 9 1 - 1 15 5,8 Saint-Cloud 8 - 1 4 - - 1 14 16,7 Saint-Cyr-l’École 2 5 - - 2 - 3 12 21,1 - - - 1 - - - 1 3,3 Servon 1 - - - - - - 1 3,6 Sevran 1 1 3 - - - - 5 4 Sèvres 16,5 Saulx-les-Chartreux 2 - 5 1 - 1 2 11 Tremblay-en-France - - - - 1 - - 1 0,7 Vaires-sur-Marne - 1 - 2 - - - 3 6,1 Vaucresson - - 1 2 - - - 3 6,8 Vaujours Vélizy-Villacoublay Verrières-le-Buisson - - - - - - - - 0 1 5 - - - - 1 7 10,4 - - - 2 - - - 2 2,4 Versailles 5 38 1 - - - - 44 18,1 Vésinet (Le) 2 - - 4 - - - 6 6,5 - - 3 4 - - - 7 21,5 - - 2 1 - - - 3 4,3 1 - - 3 - - 1 5 5,5 - - 1 - - - - 1 0,8 3 8 - - - - 1 12 23,5 Ville-d’Avray Villebon-sur-Yvette Villeparisis Villepinte Viroflay Wissous Total 2 - 1 2 - - - 5 11,1 60 102 57 102 12 46 34 413 8,4 SIGEIF • RAPPORT DE CONTRÔLE 2011 111 Étude de la variation des réseaux aérien et souterrain (échantillon de huit communes) Justificatifs 2010 2011 Écart 2010-2011 Assainissement Travaux des bases de données Linéaire non justifié Aérien BT nu (en m) Servon Carrières-sur-Seine Jouy-en-Josas Massy Chaville 2 370 1 847 – 523 - – 523 - 13 449 12 599 – 850 - – 850 - 4 635 4 239 – 396 - – 396 - 11 478 11 056 – 422 - – 436 14 5 807 4 156 – 1 651 - – 1 651 - Rueil-Malmaison 22 769 21 720 – 1 049 - – 1 051 2 Sevran 18 973 17 998 – 975 - – 975 - 8 484 8 347 – 137 – 137 -- - 87 965 81 962 – 6 003 – 137 – 5 882 16 Limeil-Brévannes Total Aérien BT torsadé (en m) Servon 3 658 3 467 – 191 - – 191 - Carrières-sur-Seine 7 367 8 171 804 – 70 873 1 10 406 10 362 – 44 - – 44 - 7 395 7 108 – 287 - – 288 1 Jouy-en-Josas Massy 5 613 4 896 – 717 - – 717 - Rueil-Malmaison Chaville 29 749 29 613 – 136 - – 136 - Sevran 22 390 21 975 – 415 - – 415 - 9 938 9 878 – 60 – 60 -- - 96 516 95 470 – 1 046 – 130 – 918 2 Limeil-Brévannes Total Souterrain BT (en m) Servon 21 632 22 350 718 – 30 738 - - 45 215 45 306 91 -- 91 Carrières-sur-Seine Jouy-en-Josas Massy Chaville 26 786 773 45 730 -2 110 480 3 750 - 3 726 24 42 978 45 403 2 425 - 2 425 - 203 053 205 522 2 469 - 2 470 -1 Sevran 82 379 84 187 1 808 - 1 808 -- Limeil-Brévannes 58 030 60 077 2 047 165 1 882 -- 586 030 600 111 14 081 180 13 870 21 Rueil-Malmaison Total 112 26 013 106 730 S I GEIF • RAPPOR T DE CONTRÔLE 2011