le bal masque pour 10 et un seul garçon extrait

Transcription

le bal masque pour 10 et un seul garçon extrait
Le bal masqué
De Guillaume Moraine
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Personnages :
Duc de Vieilleforêt
Duchesse de Vieilleforêt
Jeannettette
Valérie
Marquise de Calice
Baronne de Hautgrenier
Béatrice Revenant (chasseuse de fantômes)
Hubertineine (assistante)
Valérieine (assistante)
Isabelle (le fantôme)
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Acte 1
Duc de Vieilleforêt, Duchesse de Vieilleforêt
Sur la scène, on voit une salle aménagée pour une soirée. Un porte-manteau à cour. Quelques
fauteuils, une petite table.
La duchesse de Vieilleforêt entre alors. Elle vérifie tout autour d’elle, que tout soit parfait. Elle est
costumée, jolie robe, et enfile son masque devant un miroir.
La duchesse : Voilà qui est parfait ! Mon cher ami ? Où êtes-vous ? Êtes –vous prêt ?
Entre Le duc de Vieilleforêt.
Le duc : Me voilà, chère amie ! Me voilà ! Je suis tout à fait prêt pour notre grande soirée !
La duchesse : J’en suis tout excitée ! Tous nos amis vont arriver ! J’ai l’impression d’être de nouveau
une petite fille ! Elle bat des mains Mettez votre masque !
Le duc : Bien sûr ! Il enfile son masque Espérons que tout se passe bien !
La duchesse : Il faut que tout se passe bien ! Si notre fête est un fiasco, plus personne ne voudra nous
parler ! Je ne le supporterais pas !
Le duc : Allons, ma chère amie, détendez-vous ! Tout le monde parlera bientôt de ce magnifique bal
chez la duchesse de Vieilleforêt ! Ce sera magique !
La duchesse : Magique, oui… si rien ne vient perturber notre programme ! Hurlant tout d’un coup
vers la coulisse Jeannette ! Valérie ! Aux pieds !
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Acte 2
Duc de Vieilleforêt, Duchesse de Vieilleforêt, Jeannette, Valérie
Entrent Jeannette et Valérie, les domestiques de la maison, elles ont leur masque à la main.
La duchesse : Allez ! Allez ! On se bouge les fesses !
Jeannette : Nous voilà, madame la Duchesse !
Valérie : On est là, on est là ! Vous savez, vous n’êtes pas obligée de nous appeler comme ça… nous
ne sommes pas des chiens !
La duchesse : Je vous appelle comme je le souhaite ! Vous êtes à notre service !
Jeannette : Mais un peu de gentillesse de votre part, ou juste du respect… On demande pas la lune !
Le duc : Dites-donc ? Ça vous prend souvent de venir réclamer comme ça ? Si ça ne vous plaît pas de
travailler ici, vous pouvez vous en aller !
Valérie : Monsieur le duc ! C’est fini, le temps des esclaves ! Nous méritons d’être traités
correctement !
Le duc menaçant : Le temps des esclaves, ça c’était une belle époque ! Un truc de travers, et je vous
aurais envoyé dormir dehors, en plein hiver !
Valérie : Bah oui, sans doute. Mais là c’est fini ! Alors faut nous parler mieux !
Le duc : C’était quand même le bon temps !
Jeannette : Bon, de toute façon vous êtes complètement bouchés…
La duchesse outrée : Mais quel langage !
Jeannette : vous nous parlez mal, alors on vous parle mal. C’est que justice !
Valérie : Voilà ! (Silence, les maîtres sont stupéfaits) Bon. Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ?
La duchesse : Les invités vont arriver, vous allez les recevoir, et il y a intérêt qu’ils se sentent chez
eux, hein ? Je ne veux pas de fausse note !
Jeannette : s’ils sont tous aussi agréables que vous, on fera ce qu’on pourra …
Le duc : Je peux pas vous faire dormir dehors, mais je peux vous renvoyer ! Et je peux faire en sorte
que vous ne trouviez du travail nulle part dans toute la région !
Valérie désabusée : Tout se passera bien, monsieur le duc ! C’est promis !
Le duc et la duchesse sortent.
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Jeannette : Ils me sortent par les yeux, ces deux-là !
Valérie : T’en fais pas, Jeannette, ce soir, on se venge, on va leur pourrir leur bal masqué, ils s’en
remettront pas !
Jeannette : Faut pas qu’ils sachent que c’est nous, quand même ! sinon, on est bonnes pour aller
dormir sous les ponts !
Valérie avec un grand sourire, elle sort le médaillon et le montre haut : Nous !? Mais nous, on ne fera
rien, Jeannette ! Rien du tout ! C’est ELLE qui va tout faire !
On entend la cloche de la porte d’entrée.
Jeannette : Et voilà les clowns ! Enfin, je veux dire, les invités !
Valérie sort en coulisse ouvrir la porte.
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Acte 3
Jeannette, Valérie, Marquise de Calice
Entre la marquise de Calice, suivie de Valérie. En robe et masquée. Elle porte un manteau qu’elle
s’empresse d’enlever.
Jeannette : Bonsoir, mademoiselle ! Puis-je prendre votre manteau ?
La Marquise laisse tomber son manteau sur le sol. Jeannette doit le ramasser. La Marquise prend
Jeannette par l’épaule..
Marquise de Calice : Mais bien sûr, servez-vous ! Oh ma chérie ! Cette soirée va être charmante !
C’est une idée merveilleuse, cet anniversaire !
Jeannette : Bien sûr… Mais je me demande si cette occasion n’est pas de mauvais goût, quand
même…
Marquise de Calice : Allons ! Ce n’est qu’un prétexte ! Nous pourrions faire la fête pour le
printemps ! Pour la neige ! Pour les premiers pas d’un bébé ! Alors pourquoi pas pour un
anniversaire ?
Valérie : L’anniversaire de la mort de quelqu’un, c’est là qu’il y a du mauvais goût !
Marquise de Calice : Cette Isabelle n’était qu’une paysanne ! Une souillon ! Tout comme vous ! C’est
même un honneur pour elle que nous la fêtions ! Nous lui rendons hommage !
Valérie éberluée : Un hommage ?!…
Marquise de Calice : Le duc et la duchesse font preuve de beaucoup de noblesse ! C’était leur
domestique, après tout ! Elle a eu son accident ici, dans cette maison ! Et ils souhaitent qu’on se
souvienne de cette servante qui a travaillé pour eux ! C’est adorable !
Jeannette : Mais vous vous rendez compte de ce que vous dites ???
Marquise de Calice : Pardon ???
Jeannette l’interrompant : C’est un honneur, mademoiselle. Notre amie aurait été très fière que ses
anciens maîtres lui rendent hommage de la sorte ! Je pense même que tant d’attentions l’auraient
fait rougir !
Marquise de Calice : Mais bien entendu !
Elle s’éloigne et va s’asseoir.
Valérie : Pourquoi t’as dit ça ? Tu te rabaisses devant elle?
Jeannette : Je veux surtout qu’elle ne se doute de rien ! On va avoir notre revanche, ne t’inquiète
pas ! Mais toi et moi, on doit rester les gentils !
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Valérie : très bien…
On entend la cloche de la porte d’entrée. Jeannette sort en coulisse. Valérie s’approche de la
Marquise.
Valérie : Puis-je vous servir à boire ?
Marquise de Calice : Volontiers, merci !
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Acte 4
Jeannette, Valérie, Marquise de Calice, Baronne de Hautgrenier.
Jeannette entre, suivie de la Baronne de Hautgrenier.
Jeannette : Entrez madame ! Laissez-moi vous débarrasser !
La Baronne lui donne son manteau. Elle est habillée et masquée.
La baronne : Je suis en retard ! Je suis en retard ! Je ne supporte pas d’être en retard !
Jeannette : la fête n’a pas commencé, madame !
La baronne hautaine, à Jeannette : Mademoiselle ? Attendons-nous encore quelqu’un ?
Jeannette : Non, madame, vous êtes la dernière...
La baronne : Ah ! Vous voyez ! Je suis la dernière ! Il est de très mauvais goût de ne pas être en
avance, ma chère ! Allez ! Allez ! Jeannette s’éloigne.
Marquise de Calice : Chère Baronne, quelle joie de vous revoir !
La Baronne : Le plaisir est pour moi ! Vous êtes resplendissante !
Marquise de Calice : Merci, Baronne, merci ! Et votre robe est splendide !
La Baronne : Merci ! Je l’ai eue en solde !
Marquise de Calice : pardon ?
La baronne : Je plaisante ! En fait elle m’a coûté une fortune !
Marquise de Calice : Quelle bonne blague ! En solde ! Mais quelle horreur !
La Baronne : Je ne vous le fais pas dire ! Je laisse les soldes aux pauvres !
Marquise de Calice : et vous avez raison, Baronne !
Le baron à Valérie : apportez-moi un verre, mademoiselle !
Valérie : tout de suite, madame !
Valérie sort chercher un verre.
Marquise de Calice : Savez vous ce que disait cette fille, tout à l’heure ? Que c’était douteux, de faire
la fête pour la mort d’un domestique !
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La Baronne : Vraiment ? Moi je trouve ça charmant ! Rendre hommage à une servante, avec un joli
bal masqué ! C’est une preuve d’affection ! À Jeannette Machine !
Jeannette : Oui madame ?
La baronne : N’est-ce pas ? C’est une preuve d’affection de faire la fête pour la mort de l’une des
vôtres !
Jeannette faisant la révérence : Tout à fait, madame ! Isabelle aurait été flattée !
La Baronne : Et vous devriez nous remercier de cette attention !
Jeannette faisant la révérence : Oui madame.
La Baronne : Eh bien allez-y, remerciez-nous !
Jeannette faisant la révérence : Je remercie madame de cette attention. De là où elle se trouve,
Isabelle doit être enchantée de vous voir fêter sa mort !
La Baronne : Eh bien, vous voyez ? Elles sont ravies !
Marquise de Calice : encore heureux !…
Jeannette s’éloignant, à part : Quelles odieuses bonnes femmes !
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Acte 5
Jeannette, Valérie, Marquise de Calice, Baronne de Hautgrenier, Duc de Vieilleforêt, Duchesse de
Vieilleforêt, Isabelle
Le duc et la duchesse reviennent alors.
Le duc : Ah ! Mes amies ! Je suis heureux de vous voir !
La duchesse : C’est un honneur ! Vous toutes, dans notre maison, rien ne pouvait me rendre plus
heureuse !
La Baronne lui serrant la main : Chère amie ! C’est une idée délicieuse !
Marquise de Calice Lui serrant la main : Nous allons bien nous amuser, c’est sûr !
La Baronne : L’anniversaire d’un décès ! Il fallait y penser !
La duchesse regardant vers le ciel : De cette manière, cette domestique nous est encore utile, même
après son départ !
Marquise de Calice : C’est plutôt bien vu !
Le duc aux filles : Comment vous portez-vous, mes amies ?
La baronne et la Marquise : Le mieux du monde !
Le duc : Je vois que vous avez déjà un verre à la main ! À Valérie Valérie, aux pieds !
Valérie Oui monsieur ?
Le duc : à boire, et que ça saute !
Valérie : Tout de suite, monsieur…
Valérie sort chercher à boire, elle reviendra et rejoindra Jeannette dans un coin de l’avant-scène.
La duchesse : Jeannette ! Va nous mettre un peu de musique !
Jeannette : Oui madame…
Elle sort de l’autre côté et rejoindra Valérie ensuite, dans un coin de l’avant-scène.
La Baronne : Alors, qui est exactement cette domestique dont nous fêtons l’anniversaire ?
Le duc : Il s’agit d’Isabelle. Elle travaillait pour nous depuis 10 ans. Et, il y a un an, elle a eu un
accident stupide !
Les deux domestiques se sont retrouvés, l’un sort un médaillon, l’autre une clochette, ils les lèvent
devant eux. Ils se font un signe et ferment les yeux.
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La duchesse : Elle a glissé dans l’escalier !
La baronne : Quelle idiote !
La duchesse : elle nettoyait les marches, et son pied s’est pris dans une de mes robes qui traînait par
terre !
Marquise de Calice : Quelle maladroite !
La duchesse : Pourtant je lui avais bien rappelé de ramasser mes affaires ! Mais elle n’en faisait qu’à
sa tête !
Le duc : la chute lui a été fatale ! Mais heureusement, l’escalier n’a pas été abîmé par le choc !
La Baronne : Encore heureux ! Au prix des réparations !
La duchesse : et donc ce soir, c’est le jour où elle nous a quittés ! Et nous boirons à sa santé !
Marquise de Calice : à sa « santé » ??
La duchesse : C’est une façon de parler !
Ils rient de la plaisanterie.
Isabelle apparaît soudain, en fond-scène, tout en blanc.
On entend du vent souffler, les nobles se serrent entre eux.
La Baronne : il fait froid tout à coup…
Le duc : C’est vrai… J’ai une drôle de sensation…
Isabelle avance jusqu’à l’avant-scène. Elle traverse le groupe de nobles qui a un frisson.
La duchesse : Mon cher, si nous allions voir la salle à manger ? Je me sens un peu bizarre…
Le duc : Allons-y ! Suivez-moi !
Les nobles sortent.
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Acte 6
Jeannette, Valérie, Isabelle
Isabelle est à l’avant-scène
Isabelle : qui m’a fait revenir ? Qui a osé invoquer mon esprit et me sommer de réapparaître dans
cette maison que je déteste de tout mon cœur ?
Jeannette : C’est nous, Isabelle ! Jeannette et Valérie ! Nous avons ton médaillon, c’est grâce lui que
nous t’avons invoquée !
Isabelle : Vous ? Pourquoi avez-vous fait ça ! Je ne voulais pas revenir ici ! J’étais bien mieux où
j’étais, loin de ces gens horribles ! …
Valérie : Nous comprenons, Isabelle, mais…
Isabelle : Et vous me rappelez ? Nous étions amies, pourtant ! J’ai droit à un peu de repos, je crois !
J’ai passé 10 ans à nettoyer leur maison, à ces deux cochons ! Vous savez bien ce que c’est, pourtant,
de vivre dans cette maison ! J’aurais préféré l’enfer, plutôt que de remettre les pieds ici !
Jeannette : C’est pour nous aider, que nous t’avons appelée ! nous avons besoin de toi, Isabelle !
Isabelle : et le jour de mon accident, Hein ? Où étiez-vous ? Où étiez-vous quand MOI j’avais besoin
de votre aide ?
Valérie : Ben moi, j’étais en congé, d’abord !…
Jeannette : et moi, je faisais la sieste !…
Valérie et Isabelle : Tu dormais ???
Jeannette : Oui ! Mais ce n’est pas pareil, là ! On veut se venger de nos maîtres !
Isabelle : Vous venger ?
Jeannette : Oui ! Tu ne voudrais pas te venger, toi ? de tout ce qu’ils t’ont fait subir ?
Isabelle : Ma petite Jeannette ! Là où je suis, il n’y a plus ni colère, ni tristesse, ni désir de
vengeance !
Valérie : ouais, sûrement, ça a l’air vachement cool… mais tu pourrais leur flanquer une belle frousse,
là… imitant un fantôme OOUuuuuhhhh !!! Un fantôme ! Tu imagines ?
Isabelle : oui, j’imagine assez bien, Valérie, je te rappelle que j’en suis un !
Valérie : Ah oui c’est vrai…
Isabelle réfléchit un instant : Leur flanquer la frousse ? À ces casse-pieds ? Je dois avouer que c’est
assez tentant… Qu’est-ce que je dois faire ?
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Valérie : Ce que tu veux !
Isabelle : ça va me plaire ! Cachez-vous et regardez le spectacle !
Jeannette et Valérie trouvent une cachette et s’installent.
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Acte 7
Les nobles reviennent alors. Isabelle est retournée en fond-scène et est montée sur une table.
La baronne : C’est un bon repas que vous nous avez préparé ! J’en ai l’eau à la bouche !
Le duc : Nous avons mis les petits plats dans les grands ! On va se régaler !
Isabelle : Vous parlez trop, monsieur !
Elle lui touche l’épaule. Il a la bouche collée.
Le duc : mmm mmmmm mmmm !!!
La Baronne : Eh bien, monsieur, quelle drôle de fantaisie !
Le baron : mmm mmmmm !
La duchesse : mais qu’est-ce qui vous prend, cher ami ??? Je ne comprends rien à ce que vous dites !!
Le duc : mmmm mmmm !
Isabelle : et un peu de mouvement, mesdames !
Elle fait des mouvements, La duchesse, la Marquise et la baronne se mettent à bouger ensembles.
Levant un bras, puis l’autre, tournant sur elle-même, avançant en canard, puis sautant sur place. En
fonction des ordres de Isabelle. Ce sont des marionnettes.
Marquise de Calice : Mais qu’est-ce qu’il se passe !!
La Duchesse : Je ne sais pas ! Je ne sais pas !!!
La baronne : c’est une plaisanterie que vous nous faites ???
Le duc : mmm mmmmmmm !!
Isabelle : STOP !
Tous tombent au sol, libérés.
Le duc : ne sais pas ce qui m’arrive… surpris ah ça s’est arrêté !!! Je peux de nouveau parler !
La duchesse : que s’est-il passé ?
Marquise de Calice : aucune idée, c’est effrayant !
Isabelle : et un peu d’histoire, maintenant !!! Vous devriez avoir honte ! Vous devriez…
Elle met la main sur l’épaule de la Baronne, et bouge la bouche en même temps que la Baronne. Les
autres s‘approchent de la Baronne pour écouter ce qu’elle dit.
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La baronne possédée : avoir honte de faire la fête aujourd’hui !! C’est indigne de célébrer la mort de
quelqu’un !
La duchesse : Chère amie ?
La baronne : vous êtes des larves ! Des vers de terre ! Vous ne méritez pas de vous tenir droit ! Vous
devriez être des singes !!
Isabelle et la baronne touchent le duc, qui se retrouve accroupi au sol, se comportant comme un
singe.
La baronne : je n’accepterais pas que l’on fasse la fête aujourd’hui ! C’est un jour de vengeance !
Vous allez payer !
La duchesse, le duc et la Marquise se sont éloignés en groupe. Isabelle lâche la baronne, qui est
libérée et s’effondre au sol. Elle met la main sur l’épaule de la Marquise, qui prend la relève.
Marquise Calice : Vous m’avez méprisée toute ma vie ! Vous m’avez traitée en moins que rien ! Mais
ce soir c’est moi qui ai le pouvoir ! Et je vais bien m’amuser, à vos dépends !
Isabelle lâche la Marquise, qui est libérée, la duchesse prend la relève.
La duchesse : Ce soir ! Je vengerai toutes les domestiques ! Tous les serviteurs ! Tous les pauvres
gens que vous exploitez ! Et je vais en profiter longtemps ! J’ai l’éternité devant moi !
Le duc en singe : Isabelle, c’est Isabelle !
La baronne se relevant : la morte ???
La duchesse : oui ! C’est moi et je n’en ai pas fini avec vous !
Isabelle lâche la duchesse, qui est libérée et s’effondre. Le duc cesse d’être un singe.
(…)
Pour connaître la fin de cette aventure, demandez moi, je
vous l’envoie aussitôt !
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