Rencontre sur le développement du capital investissement au
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Rencontre sur le développement du capital investissement au
Présentation du capital investissement Rencontre sur le développement du capital investissement au Maghreb Karim Benjelloun Directeur général Viveris Istithmar Alger le 14 novembre 2007 Viveris Management est une société de gestion de fonds de capital investissement créée en 2000 à Marseille, et qui gèrera à la fin de l’année plus de 400 M€ pour un portefeuille d’environ 150 PME, situées essentiellement dans le grand Sud-Est de la France. Définition : Avant tout, le capital investissement est un terme générique qui regroupe les professionnels du financement en fonds propres des entreprises, en particulier des PME (hors marchés boursiers) On distingue 4 grandes familles : le capital risque (entreprises jeunes et innovantes, à rupture technologique), le capital développement (généralement de belles PME leader dans leur secteur, ayant un projet de développement), le capital transmission ou LBO (transmission totale ou partielle) et le capital retournement (entreprises en difficultés). Le métier de capital investisseur : On entre au capital des entreprises et généralement au conseil d’administration (pas de sleeping/snoring partner), on ne demande pas de garanties : on prend le risque de l’entreprise Qu’est-ce qu’on apporte ? Très lié à la personnalité du dirigeant, métier de cousu main On rentre pour sortir à moyen terme (5 à 7 ans) : on n’a pas vocation à rester éternellement dans une entreprise. On doit rendre l’argent que nos souscripteurs nous ont confié avec une plus-value. Sorties : industrielle, financière, quelques fois la bourse, quelques fois rachat par le dirigeant. Tendances actuelles du marché : Schéma le plus classique, la structure duale : fonds d’investissement à durée de vie limitée (10 ans + 2 fois 1 an) dans lequel investissent des souscripteurs d’un côté, une société de gestion de 2 l’autre qui gère pour compte de tiers. Autres schémas : SCR (SICAR tunisiennes) Obligation de rendement avec des exigences qui se sont durcies ces dernières années Segmentation du marché de plus en plus fine : seed money (business angels structurés en réseau), early stage, late stage en capital risque, LBO primaire et secondaire. Pour le capital développement pre-IPO, public to private (retrait de la cote) Spécialisation des fonds au travers d’équipes dédiées : Par secteur : agro-alimentaire, nouvelles technologies, biotechnologies… Par taille d’entreprise cible : intervention sur les small caps, mid caps… Par zone géographique : régional, national, transfrontalier Par type de véhicule : APE ou non, fonds mezzaners Par type d’intervention : majoritaire ou minoritaire Pourquoi cette spécialisation ? Plus de visibilité sur un marché concurrentiel (demande des souscripteurs) Etre plus pertinent sur un secteur et profiter de secteurs porteurs Booster le rendement (majoritaire) Quel intérêt pour un pays de se doter d’une industrie puissante du capital investissement ? Mobiliser l’épargne vers les PME : les souscripteurs sont constitués au départ de comptes d’épargne, contrats d’assurancevie, cotisations retraite qui alimentent les investisseurs 3 institutionnels (banques, assurances, caisses de retraite, fonds de pension) ou directement les fonds (APE). Cycle de l’épargne productive : permettre à l’épargne long terme de financer des PME sur le court/moyen terme. Les montants alloués par les zinzins sont de plus en plus importants, notamment parce que les résultats du CI sont d’une part décorrélés des marchés boursiers et d’autre part surperforment les autres classes d’actifs. En France, un environnement juridique et fiscale favorable créé par les pouvoirs publics, pour les entreprises (intégration mère-fille pour les opérations de LBO), pour les souscripteurs (FCPR, FCPI, FIP) et pour les chefs d’entreprises cédant leur société Améliorer la compétitivité des PME, représentant plus de 90% du tissu économique : renforcer en fonds propres les PME (le dirigeant n’a pas toujours les moyens de faire seul). Moderniser les méthodes de management : partager le pouvoir, rompre la solitude du patron, transparence. S’obliger à définir un projet d’entreprise moyen terme et s’y tenir. Antichambre de la bourse, qui est très coûteuse et contraignante avant et après la cotation. Le CI est une bonne alternative pour le dirigeant, qui voit un actionnaire qu’il connaît au lieu de beaucoup qu’il ne connaît pas. Toutes les études récentes montrent que les sociétés suivies par des capital investisseurs sont plus performantes que les autres (création de valeur, emploi…). Le capital investissement est structurant. 4