L`Immobilier des Notaires Paris Ile-de-France
Transcription
L`Immobilier des Notaires Paris Ile-de-France
Ce magazine vous est offert par votre notaire L'Immobilier des notaires Paris Ile-de-France no 154 Janvier 2011 Vignes, forêts, terres agricoles Des placements qui se bonifient Si vous souhaitez sortir des sentiers battus et mettre du vert dans vos placements, optez pour le foncier rural. Suite p. 6 Retrouvez les annonces immobilières de votre notaire sur internet www.negonotaire.fr www.notaires.fr www.immonot.com www.journal-des-notaires.com DOSSIER Vignes, forêts, terres agricoles… Des placements qui La tentation d’investir dans le foncier rural (vignes, forêts, terres agricoles) est d’autant plus vive que la vague écolo déferle. Idée farfelue, caprice de stars ou effet de mode ? Pas forcément car ces investissements sont rentables et fiscalement intéressants. Pour les passionnés, la vigne c’est grisant Pourquoi investir dans la vigne ? Investir dans le vin vous permet de diversifier et de sécuriser vos placements, en valorisant votre patrimoine sur le long terme. 2 solutions s’offrent à vous 1/ L’acquisition en direct, c’est pour qui ? Pour les passionnés du vin qui disposent d’un patrimoine significatif. Mais attention, ache- t-*NNPCJMJFSEFTOPUBJSFT1BSJT*MFEF'SBODF ter une propriété viticole, produire de bons vins et assurer leur distribution peut relever du parcours du combattant… Le ticket d’entrée Très variable. Le prix d’acquisition d’un vignoble se situe autour d’1,5 million d’euros minimum. À cela, il faut ajouter les frais d’exploitation pour assurer le fonctionnement régulier du domaine viticole. Comptez 800 000 à 1 million d’euros supplémentaires. Sur ce budget, il est raisonnable d’avoir un apport personnel de 50 %. DOSSIER se bonifient Conseil : Restez “sobre” ! Privilégiez un petit domaine, de 10 à 15 hectares plutôt qu’une cinquantaine… Côté bouteilles, vous pouvez tabler sur 8 000 par hectare ! 2/ L’acquisition de parts dans un groupement viticole Une solution pour les moins fortunés. Les investisseurs se regroupent à plusieurs pour acquérir une parcelle de vignes et deviennent copropriétaires. Concrètement, vous achetez des parts d’un groupement foncier viticole (GFV). Attention, les places sont “chères” (comptez plusieurs mois d’attente). Les plus : la société acquiert une exploitation, trouve un viticulteur professionnel qui se charge de la gérer. La rentabilité Avec un investissement minimum de 3 000 €, vous toucherez des dividendes annuels de 2 à 4 %, variant selon la notoriété et l’année. Vous serez rémunéré sous forme de dividende avec en prime des bouteilles gratuites ou offertes à prix préférentiel. La rentabilité sera d’autant meilleure que l’appellation sera de qualité. Fiscalité Vous serez imposé au titre des revenus fonciers, dans le cadre du régime microfoncier après un abattement de 30 % ou au régime classique après déduction des frais réels. La valeur des parts est exonérée d’ISF à hauteur de 75 % dans la limite de 100 000 euros, puis de 50 % au-delà. Quant à la plus-value, si vous revendez vos parts, elle bénéficiera d’abattements successifs et d’une exonération totale au bout de quinze ans. N’investissez pas plus de 10 % de votre patrimoine À qui s’adresser ? Jurisvin est un réseau de 25 notaires, implantés en région viticole, spécialistes du droit de la vigne, et experts en immobilier viticole. Plus d’infos sur www.jurisvin.fr Pour les écolos, la forêt c’est le bonheur L’investissement forestier a la cote. Le Grenelle de l’environnement prône l’utilisation du bois en tant que matériau de construction naturel et comme moyen de chauffage. Pourquoi investir dans un bois ou une forêt ? Vous diversifiez votre patrimoine. C’est un placement pour tous les amoureux de la nature, de la chasse, ou ceux qui veulent capitaliser sur le long terme. Il existe 2 façons d’investir 1/ L’achat en direct Vous achetez à un propriétaire un domaine forestier privé. Mais attention, c’est un marché confidentiel. Ou vous passez par un intermédiaire spécialisé (notaires). C’est pour qui ? Ceux qui ne sont pas effrayés par l’entretien du domaine (boisement, aménagement…). Vous pouvez mandater un spécialiste ou une coopérative qui s’en chargera. Côté prix Le prix d’une forêt dépend de sa surface, sa localisation, la qualité du bois… Les forêts franciliennes sont les plus onéreuses (environ 4 600 € l’hectare), puis viennent les forêts du Nord-Est, celles du pourtour méditerranéen, de la Bourgogne. Le prix moyen de l’hectare se situe autour de 3 200 €. 2/ Les parts dans un groupement forestier. Une solution plus simple qui consiste à acheter des parts auprès d’un groupement forestier, qui est propriétaire de la forêt. Vous ne vous souciez pas de la gestion de la forêt, vous percevez des revenus réguliers, et pouvez bénéficier de prix d’achat plus intéressants. Avec ce type d’investissement, vous minimisez les risques (climatiques, économiques). Le montant d’une part ? De 700 à plus de 8 000 €. Faites appel à un notaire. Et avant de signer, demandez conseil auprès d’experts forestiers. En effet, le prix d’une forêt varie suivant son emplacement, la qualité de son sol et de ses arbres. Rendez-vous sur immonot.com et découvrez des offres de notaires. -*NNPCJMJFSEFTOPUBJSFT1BSJT*MFEF'SBODFt7 DOSSIER Fiscalité et rentabilité La rentabilité d’un investissement forestier est faible, environ 2 % par an. Le principal intérêt de cet investissement réside donc dans les avantages fiscaux, et l’optique d’une plus-value à la revente. Vous bénéficierez, sous certaines conditions, d’une réduction d’impôt égale à 25 % du montant de l’investissement ou du prix de souscription des parts. Ces montants sont retenus dans la limite d’un plafond annuel de 5 700 € pour une personne seule et de 11 400 € pour un couple marié ou pacsé, soit une réduction d’impôt maximale de 1 425 € ou de 2 850 €. Vous devez vous engager à conserver votre forêt pendant au moins 15 ans. Et puis, vous pourrez également bénéficier d’un abattement de 75 % de la valeur du bien pour l’impôt sur la fortune (ISF) et les droits de succession (à condition de vous procurer un certificat départemental de l’agriculture et un certificat de gestion durable). Pour les avertis, les terres agricoles c’est du solide Pourquoi investir ? Parce que la population mondiale augmente constamment et donc la demande alimentaire aussi. Cela devrait entraîner une hausse des prix des terres agricoles. Le prix ? On observe une grande disparité de prix selon la nature et la localisation des terres. Le prix t-*NNPCJMJFSEFTOPUBJSFT1BSJT*MFEF'SBODF moyen des terres se situe autour de 5 200 € en moyenne l’hectare. La région la plus onéreuse ? La Picardie (11 000 € l’hectare dans la région du Santerre). Pour qui ? Pour ceux qui maîtrisent ce secteur. Ne vous lancez pas à la légère. Des contraintes lourdes Attention donc à ne pas vous emballer trop vite et à ne pas occulter des contraintes lourdes : taxes foncières, baux ruraux souvent à long terme, récoltes aléatoires. Fiscalité La rentabilité de l’opération repose plus sur le prix d’achat du terrain et de revente que sur les marges des cultures réalisées. Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) : vous pouvez prétendre à une exonération partielle ou totale à l’ISF sous certaines conditions (fonds loués au moins 18 ans à un membre de la famille, exploitation dans le cadre d’une activité agricole). Acheter des parts dans un placement Pour mutualiser les risques, vous pouvez souscrire des parts dans un groupement foncier agricole (GFA). Mais là encore, avant de souscrire, vérifiez le sérieux du gestionnaire et de son patrimoine. Nathalie Duny N