Transport exceptionnel :
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Transport exceptionnel :
FLASH N° 41- 04 /10/2013 Transport exceptionnel : Etat des lieux Le SPF Mobilité & Transports, service Transport exceptionnel, a récemment organisé une réunion d’information et de concertation au sujet des toutes dernières évolutions réglementaires intervenues en matière de transport exceptionnel. 1. Catalogue des amendes L’Arrêté royal du 27 février 2013 relatif à la perception et à la consignation d'une somme lors de la constatation d'infractions en matière de circulation routière des véhicules exceptionnels, publié au Moniteur belge le 23 août 2013 est entré en vigueur le 10 septembre 2013. Ce catalogue des amendes, spécifique au transport exceptionnel est disponible sur notre site web www.uptr.be, rubrique information --> Transport exceptionnel. Vu le montant des amendes (« perceptions immédiates »), la police a insisté sur l’importance du respect des itinéraires et réseaux prescrits dans les autorisations délivrées par le SPF Mobilité ainsi que sur l’indispensable correspondance entre les données techniques de l’autorisation de transport avec celles des véhicules utilisés pour le transport. L’UPTR a demandé au SPF Mobilité et Transports d’autoriser les transporteurs à mentionner un nombre illimité de véhicules (aux caractéristiques techniques identiques) dans chaque demande. Actuellement ce nombre est limité à trois numéros de châssis. L’UPTR continue de plaider pour une suppression de cette limitation, estimant que cela faciliterait grandement la vie des transporteurs exceptionnels. 2. Panneaux rétro-réfléchissants L’Arrêté royal du 15 juillet 2013 modifie l’Arrêté royal du 2 juin 2010 relatif à la circulation routière des véhicules exceptionnels en y apportant des précisions sur l’utilisation des panneaux. Il considère par la même occasion comme infraction l’absence ou la mauvaise utilisation des panneaux. Sur le site web de l’UPTR (www.uptr.be, rubrique information --> Transport exceptionnel) vous trouverez la version consolidée de l’AR du 2 juin 2010. 3. Délai de délivrance des autorisations Le SPF a exposé le détail des statistiques relatives au délai de délivrance des autorisations de transport. Le délai moyen de délivrance est de 2,37 jours pour le mois d’août et ce, dans la mesure où le SPF ne doit pas demander un avis aux Régions et/ou à Infrabel ! Afin de pouvoir continuer à réaliser ses objectifs en termes de délai de délivrance des autorisations, le SPF attire l’attention des transporteurs sur la nécessité d’introduire les demandes d’autorisation aussi vite que possible et ce, via internet et le programme Web Teuv 2 (accessible via www.mobilit.belgium.be). Il est également à noter que pour des raisons budgétaires, il ne sera plus répondu par lettre recommandée aux demandes encore introduites en version papier. 4. Planification des « Grands projets » Toujours dans le but de fluidifier les demandes et la délivrance des autorisations, l’idée émise par le SPF Mobilité consiste à demander aux transporteurs et à leurs clients de prévenir le SPF Mobilité des chantiers importants, parcs éoliens ou autres grands projets à venir dans les prochains mois. De cette manière, le SPF Mobilité pourrait au plus vite introduire les demandes d’avis aux Régions et avoir, à l’avance, une idée des itinéraires possibles pour ces transports très spécifiques. L’UPTR a demandé à ce que le programme Web Teuv soit adapté de manière telle à ce que les transporteurs puissent introduire une demande d’autorisation avec une date de validité prenant effet dans le futur, postérieurement à la date de sa délivrance. A noter aussi que la demande des transporteurs de pouvoir disposer d’un réseau numérique ‘online’ où il serait directement possible d’établir un itinéraire a reçu un accueil favorable du SPF Mobilité, avec la précision qu’une telle cartographie implique de l’ensemble des gestionnaires de voiries (Régions, Provinces, Communes …) un travail constant de mise à jour ! 5. Assistance de la police Pour rappel, en vertu de l’article 29 § 4° de l’A.R. du 2 juin 2010 relatif à la circulation routière de véhicules exceptionnels, « l’accompagnement par un service de police est obligatoire pour fran- chir un pont sur une autoroute ou sur une voie divisée en quatre bandes de circulation ou plus dont deux au moins sont affectées à chaque sens de circulation et sur laquelle la vitesse maximale autorisée est supérieure à 70 km/h, lorsque l'autorisation prescrit un franchissement à maximum 5 km/h. ». L’UPTR a précisé sa demande (déjà formulée au Cabinet du Secrétaire d’Etat), à savoir que la Police veille effectivement à accompagner ces transports exceptionnels et ce, en application de la Loi ! Il a été confirmé que s’il n’y avait pas d’autres alternatives (raisonnables) possibles, la police réaliserait cette mission d’accompagnement, comme la Loi l’exige. 6. Réseaux classe 90 et 120 tonnes Une adaptation des réseaux 90 et 120 tonnes a été demandée, tenant compte du fait que les tronçons d’autoroutes qui ont récemment été réaménagés ont désormais une largeur de 4 mètres par bande de circulation. 7. Accompagnateurs Lors de la réunion de la Commission Transport exceptionnel de ce 3 octobre, l’UPTR a demandé au SPF Intérieur à ce qu’une discussion puisse être réouverte quant aux critères existants pour l’obtention et le maintien de la qualité d’accompagnateur privé et ce, tant pour le responsable que pour ses collaborateurs. Pour l’UPTR, la « 8ème activité » devrait pouvoir bénéficier d’une appréciation spécifique quant aux critères de moralité (Casier judiciaire) puisque de par leur présence professionnelle quasi constante sur la route, les accompagnateurs sont plus que les autres activités susceptibles de faire l’objet de condamnation pour des infractions de roulage avec notamment retraits de permis. Pour l’UPTR, il est disproportionné qu’en plus des conséquences (notamment financières) d’une condamnation pénale, un accompagnateur risque de perdre son emploi pour une période aussi longue que trois ans. Il s’agit là d’une « double peine », voire même d’une « triple peine » si on inclut les conséquences de telles sanctions pour l’entreprise. L’UPTR a également mis sur la table l’aspect concurrence économique (% à la France et les PaysBas) et ce, de manière globale, tenant compte de l’ensemble des coûts (salariaux notamment). Enfin, l’UPTR entend que la question des cours soit abordée avec sérieux. Ces cours apparaissent non seulement inadaptés mais aussi et surtout abusivement longs et chers ! En ce qui concerne les frais d’ouverture de dossier (1000 € …), la précision a été apportée que les renouvellements d’autorisation étaient jusqu’à présent gratuits. La question des contrôles des accompagnateurs (étrangers) a également été abordée ainsi que l’obligation d’apposer sur les véhicules d’accompagnement le numéro d’autorisation de l’entreprise. A suivre … Michaël Reul Secrétaire-général