Le Journal de Daniel Jackson – Page 1

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Je m'appelle Daniel Jackson et il ne me reste que quelques heures à vivre... Cela peut paraître assez
"singulier" de rédiger un journal alors qu'on est à l'article de la mort et certains auraient sans doute occupé
leurs derniers moments autrement, mais pas moi ! Avant de quitter ce monde, je dois transmettre ce qu'il
m'est arrivé... Il le faut ! Je vais donc vous raconter comment ma vie a basculé...
Tout commença l'année de mes 28 ans, au mois de juin 1926. J'étais au chômage à cette époque. Je
venais de perdre mon emploi de professeur de mathématiques à cause d'une restriction budgétaire qu'avait
subit l'établissement qui m'employait. J'avais reçu ce jour-là une étrange lettre m'annonçant que j'avais
hérité d'une maison à Arkham dans le Massachussetts, suite au décès de mon oncle Silas Mc Crindle. Le
truc, c'est que je n'avais jamais entendu parlé de cet "oncle"... S'agissait-il d'une erreur ? Je devais allez
voir le notaire m'ayant adressé ce courrier pour en avoir le cœur net ! Je parti donc pour Arkham
accompagné de mon meilleur ami (peu recommandable il est vrai), Sir William. Sir William avait
toujours été un magouilleur de premier ordre mais c'était mon meilleur ami. Sa dernière lubie était de faire
fortune en ouvrant un "club privé pour adultes consentants" comme il aime à les appeler. Mais pour cela,
il fallait trouver un investisseur car les finances de Sir William étaient, comme les miennes, au plus bas.
Sans doute espérait-il que je sois cet investisseur et que j'investisse ce fameux héritage dans son projet ?
Mais cet héritage me revenait-il vraiment à moi ? N'y avait-il pas erreur sur la personne ? Quoi qu'il en
soit, nous prîmes le train en fin d'après-midi et nous arrivâmes à Arkham vers 21h. Nous louâmes une
petite chambre dans l'hôtel le moins cher de la ville et y passâmes la nuit. Le lendemain matin à la
première heure, nous nous rendîmes chez le notaire qui à ma grande surprise me confirma que c'était bien
à moi que cet "oncle Silas" avait légué ses biens. Encore surpris par cette nouvelle, je restai bouche bée
quand le notaire me tendit une lettre que m'avait personnellement écrit "mon oncle". Sa lecture fut des
plus perturbante... Ainsi, j'appris que ceux que je considérais comme mes parents n'étaient en fait que mes
parents adoptifs et que mes vrais parents avaient été assassinés par un autre oncle inconnu, l'oncle Darcus.
J'appris également que mon "vrai" père était issue d'une lignée de personnes ayant la charge de protéger
de sombres ouvrages, ouvrages que convoitait Darcus et qui étaient la raison de leur assassina... Bien sur,
"l'oncle Silas" me cacha la vérité pour me protéger et m'envoya sous une fausse identité dans une famille
d'accueil. Cependant, suite à sa disparition tragique, il apparut qu'il me revenait à moi, de reprendre le
flambeau et de protéger les ouvrages de mon père. De plus, "Oncle Silas" insistait à de nombreuses
reprises dans sa lettre sur la dangerosité des connaissances contenues dans ses livres et sur l'extrême
interdiction que j'avais de les lire. Suite à toutes ces révélations, je dois bien avoué que je suis resté
comme anesthésié. Les derniers mots de la lettre posthume de "l'oncle Silas" résonnaient encore dans ma
tête : "Darcus est interné à l'hôpital d'état pour déments dans le Wisconsin, il devrait avoir la
cinquantaine désormais. N'entre pas en contact avec lui, ne le sous-estime pas, il s'est par le passé révélé
être une menace particulièrement meurtrière..." Après plusieurs minutes de silence, le notaire me tendit
soudain un trousseau de clés et me dit :
-"Votre oncle vous a légué son manoir à la sortie de la ville avec tout les biens qu'il contient ! Suivezmoi, je vous y emmène..."
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