PUBLICATION DE LA DEUXIÈME ÉDITION DU GLOBAL

Transcription

PUBLICATION DE LA DEUXIÈME ÉDITION DU GLOBAL
PUBLICATION DE LA DEUXIÈME ÉDITION DU GLOBAL
TALENT COMPETITIVENESS INDEX : LA SUISSE, SINGAPOUR
ET LE LUXEMBOURG SONT EN TÊTE DU CLASSEMENT
Développer des talents pour aujourd’hui et pour demain : le rapport souligne
l’importance des « compétences utiles » et des formations professionnelles,
alors que les marchés de l’emploi changent et que le taux de chômage
augmente.
Fontainebleau (France), Singapour, Abu Dhabi, Zurich, le 20 janvier 2015 :
L’INSEAD, école de commerce internationale de premier plan, a publié aujourd’hui
l’édition 2014 de son Global Talent Competitiveness Index (GTCI). L’étude, qui se
concentre sur le « développement de talents pour aujourd’hui et pour demain », est le
résultat de la collaboration entre le Human Capital Leadership Institute de Singapour
(HCLI) et le Groupe Adecco. L’indice mesure la compétitivité des pays sur la base de la
qualité des talents que chaque pays peut produire, attirer et conserver, et place la Suisse
en première position, devant Singapour et le Luxembourg, classés respectivement en
deuxième et troisième position.
1
2
3
4
5
Classement Global Talent Competitiveness Index 2014 : Top 10
6
Suisse
Suède
7
Singapour
Royaume-Uni
8
Luxembourg
Danemark
9
États-Unis
Australie
10
Canada
Irlande
Ilian Mihov, doyen de l’INSEAD, commente le rapport : « Nous vivons dans un monde où le
talent constitue la monnaie principale de la compétitivité, tant pour les entreprises que pour
les économies nationales. On constate cependant un décalage bien trop fréquent entre les
systèmes éducatifs et les besoins du marché du travail. Les entreprises et les
gouvernements ont besoin d’un nouveau type de dirigeants et d’entrepreneurs, qui
disposent des compétences nécessaires pour faire prospérer leurs entreprises et leurs pays
au sein de l’économie mondiale du savoir. Les nouveaux indicateurs et les chiffres clés
proposés par le GTCI sont essentiels pour prendre les bonnes décisions dans un
environnement sans cesse plus complexe.
Comme en 2013, le classement est dominé par les pays européens, seuls six pays non
européens atteignent le top 20 : Singapour (2), les États-Unis (4), le Canada (5),
l’Australie (9), la Nouvelle-Zélande (16) et le Japon (20).
1
Le haut du classement est constitué de nombreuses petites économies à hauts revenus.
Bruno Lanvin, directeur exécutif Global Indices à l’INSEAD et coauteur du rapport,
commente celui-ci : « Ce qui est vraiment frappant, c’est que parmi les trois premiers pays
du classement – Suisse, Singapour et Luxembourg – on retrouve deux pays enclavés et une
île. Face aux défis géographiques spécifiques et à la quasi-absence de ressources
naturelles, ces pays n’ont eu d’autre choix que d’ouvrir leur économie, l’un des éléments
clés pour être compétitif en matière de talent. » Il ajoute : « Les pays qui arrivent en tête du
classement cette année ont joué le jeu de la mondialisation, et ont très bien joué. » Parmi
les autres économies du top 20, on retrouve de nombreux pays avec une tradition
d’accueil, comme les États-Unis (4), le Canada (5), la Suède (6), le Royaume-Uni (7) et
l’Australie (9). Depuis longtemps, ces pays ont favorisé l’éducation, comme les pays
scandinaves, tous dans le top 15 : le Danemark (15), la Norvège (11) et la Finlande (13).
Paul Evans, Professeur émérite de Ressources humaines et de Développement
organisationnel à l’INSEAD, et corédacteur du rapport, explique : « L’une des conclusions
les plus intéressantes de cette année est peut-être le regain d’importance des formations
professionnelles. Aujourd’hui, l’important, ce n’est pas seulement l’enseignement
supérieur, mais c’est aussi d’intégrer les formations professionnelles à l’enseignement
secondaire. En Suisse, l’employabilité est un sujet abordé très tôt à l’école. À l’âge de
15 ans, plus de 70 % des étudiants définissent leur « parcours d’apprentissage », qui allie
stages pratiques et formations théoriques traditionnelles. Il ajoute : « Au sein du
gouvernement suisse actuel, plus de la moitié des ministres ont suivi un cursus
professionnel. Pour assurer la compétitivité future en matière de talent, les gouvernements
doivent accorder plus d’importance à la formation professionnelle – c’est-à-dire à
l’employabilité. »
Patrick De Maeseneire, CEO du Groupe Adecco, souligne également l’importance des
formations axées sur le travail pour développer les talents : « Le décalage en matière de
talent est frappant : alors que 33 millions de personnes sont à la recherche d’un emploi aux
États-Unis et en Europe, plus de 8 millions de postes restent inoccupés. Parallèlement,
certains pays européens connaissent un taux de chômage supérieur à 50 % chez les jeunes.
La création d’emploi en Europe et la dynamisation de l’économie nécessitent des réformes
structurelles. Les gouvernements et les entreprises comme la nôtre doivent travailler
ensemble pour créer un environnement dans lequel les premières expériences
professionnelles, l’éducation et les stages préparent mieux les jeunes aux besoins des
entreprises. »
L’éducation formelle en Asie progresse à pas de géant grâce aux aspirations sociétales
de la classe moyenne, sans cesse plus importante. Mais pour développer des talents,
fréquenter une université de haut niveau ne suffit pas. Kwan Chee Wei, CEO du Human
Capital Leadership Institute (HCLI), commente : « Dans un certain nombre de pays
asiatiques, il est nécessaire de considérer à leur juste valeur les vocations professionnelles
et techniques. En outre, les hiérarchies traditionnelles et la bureaucratie présentes dans de
nombreuses entreprises asiatiques freinent l’ouverture, la transparence et l’émancipation,
qui sont les facteurs qui accélèrent la croissance des talents. »
Les vingt pays en tête du classement du GTCI 2014 sont tous des pays à hauts revenus.
Cela n’a rien de surprenant, étant donné que les pays riches ont de meilleures
universités et une plus grande capacité à attirer les talents étrangers du fait de leur
qualité de vie et leurs salaires plus élevés qui les rendent plus attractifs. Cependant,
outre cette corrélation entre la richesse et la compétitivité en matière de talents, le GTCI
révèle dix facteurs clés qui influencent la compétitivité des pays en matière de talents,
indépendamment de leur PIB par habitant ou de leur niveau de développement.
2
1. L’ouverture est un élément clé pour être compétitif en matière de talent : La Suisse,
Singapour et le Luxembourg présentent tous un haut degré d’ouverture en ce qui concerne
le commerce, les investissements, l’immigration et les nouvelles idées, s’adaptent à la
mondialisation et tirent parti de leurs ressources humaines.
2. Les pays fiscalement stables doivent être compétitifs en matière de talent pour
assurer un développement durable : les pays riches en minerais ou en ressources
pétrolières, ainsi que ceux disposant d’un avantage compétitif spécifique, devraient
favoriser la compétitivité en matière de talent afin d’assurer une prospérité durable.
3. Le développement de talents peut être interne ou externe : certains pays tels que les
États-Unis ou les pays européens mettent l’accent sur le développement de talents, alors
que d’autres, comme la Chine, attirent des talents étrangers ou envoient leurs talents à
l’étranger suivre des formations complémentaires.
4. Les pays qui ne tiennent pas compte de l’employabilité s’exposent à un risque de
chômage important : le « développement de talents pour la croissance » implique de
répondre aux besoins réels de l’économie nationale. La Suisse, Singapour et les pays
nordiques personnalisent leur système d’éducation pour atteindre un niveau adéquat de
« compétences utiles ».
5. Les systèmes éducatifs doivent repenser l’enseignement traditionnel : le
développement de talents au XXIe siècle doit aller au-delà de l’éducation formelle
traditionnelle et développer les compétences professionnelles.
6. La technologie transforme la signification des « compétences utiles » : les
changements technologiques auront un effet sur les nouveaux segments du marché de
l’emploi, et influencent déjà plus de 250 millions de « travailleurs du savoir » dans le monde.
Bruno Lanvin commente le changement de signification des « compétences utiles » :
« Les technologies modifient radicalement le marché de l’emploi. Par exemple,
l’accroissement de la quantité de données change un certain nombre de compétences
clés requises par le marché de l’emploi actuel. Les « travailleurs du savoir » sont touchés
de manière significative par les changements causés par la technologie. Non seulement
dans les économies plus sophistiquées, mais aussi dans les économies émergentes où
les activités de gestion des affaires emploient une grande partie des travailleurs du
secteur des services – cas typique de l’Inde, mais aussi du Maroc, de la Tunisie et de
l’Égypte. »
Le GTCI tient compte de paramètres nationaux et organisationnels, et offre un aperçu
des actions à prendre. Sur la base des retours et des analyses de l’édition 2013 du GTCI,
l’indice de cette année inclut 65 variables (contre 45 l’année dernière). Le rapport
couvre 93 économies nationales et prend en compte tous les groupes de revenus et
niveaux de développement. Il compte (1) quatre piliers à l’entrée – Permettre, Attirer,
Développer et Conserver – et met l’accent sur les actions qui doivent être prises par les
politiques et les dirigeants d’entreprise, et (2) deux piliers à la sortie, à savoir
l’évaluation des performances nationales en matière d’emploi et les compétences
universelles en matière de connaissance.
3
Pour de plus amples informations sur le Global Talent Competitiveness Index et pour
télécharger le rapport complet, consultez : https://global-indices.indead.edu/gtci
Sur Twitter : #GTCI2014 pour être tenu informé
Vidéo Knowledge YouTube http://youtu.be/4EdN0L54Qmc
Téléchargez l’infographie GTCI 2014 sur http://adec.co/GTCI2014Infographic
Visionnez le graphique vidéo GTCI 2014 sur http://www.adecco.com/gtci
-FIN-
À propos de l’INSEAD, The Business School for the World
Figurant parmi les écoles supérieures de commerce les plus grandes et les plus
influentes, l’INSEAD réunit les individus, les cultures et les idées du monde entier pour
changer la vie et transformer les organisations. L’approche internationale et la diversité
culturelle se reflètent dans tous les aspects de la recherche et de l’enseignement de
l’école.
Avec des campus en Europe (France), en Asie (Singapour) et à Abu Dhabi, l’INSEAD
étend la portée de la formation aux affaires et la recherche à travers trois continents. Les
150 membres renommés de la faculté, issus de 34 pays, inspirent chaque année plus de
1 300 étudiants à participer aux programmes MBA, Executive MBA (EMBA), Masters
spécialisés (Master in Finance, Executive Master in Consulting and Coaching for
Change) et PhD (Doctorat). De surcroît, chaque année, plus de 11 000 dirigeants
d’entreprise participent aux programmes de formation pour dirigeants de l’INSEAD.
En complément des programmes qu’elle propose sur ses trois campus, l’INSEAD a
développé des partenariats académiques avec la Wharton School de l’Université de
Pennsylvanie (à Philadelphie et San Francisco), la Kellogg School of Management de
l’Université Northwestern, près de Chicago, l’Université Johns Hopkins/SAIS à
Washington, le Teachers College de l’Université Columbia de New York et la MIT Sloan
School of Management de Cambridge (Massachusetts). En Asie, l’INSEAD a établi des
partenariats avec l’École de Commerce et de Gestion de l’Université de Tsinghua à
Pékin et avec la China Europe International Business School (CEIBS) à Shanghai.
L’INSEAD est membre fondateur du pôle multidisciplinaire de la Sorbonne, créé en 2012
et est partenaire de la Fundação Dom Cabral au Brésil.
L’INSEAD est devenue un pionnier en matière d’enseignement des affaires
internationales et a inscrit la première promotion de MBA de son histoire en 1960. En
2000, l’INSEAD a inauguré son campus asiatique à Singapour. En 2007, l’école a tissé des
liens avec le Moyen-Orient et elle a officiellement inauguré son campus à Abu Dhabi en
2010.
À travers le monde et les décennies, l’INSEAD continue de développer une recherche de
pointe et d’innover au sein de l’ensemble de ses programmes afin d’offrir aux leaders du
monde des affaires un savoir et une sensibilité leur permettant d’opérer efficacement à
l’échelle mondiale. Ces valeurs fondamentales ont permis à l’INSEAD de devenir
véritablement « The Business School for the World ». Pour de plus amples informations
sur l’INSEAD, consultez http://www.insead.edu
4
Contact presse INSEAD :
Europe et Asie – Sophie Badré
Tél. +33 1 60 72 45 26 / +33 6 86 07 33 75 / [email protected]
Europe – Julia Irrgang
Tél. +33 1 60 72 93 34 / [email protected]
Asie – Aileen Huang
Tél. +65 67995552 / [email protected]
Moyen-Orient – Joe Chedid
Tél. +971 2 651 5200 / [email protected]
À propos du Groupe Adecco
Situé à Zurich, en Suisse, le Groupe Adecco est le leader mondial des services en
Ressources Humaines. Avec près de 32 000 collaborateurs à temps plein et plus de
5 100 agences réparties dans plus de 60 pays et territoires dans le monde, le Groupe
Adecco offre une vaste gamme de services et fait le lien entre plus de 650 000 candidats
et nos clients chaque jour. Les services proposés s’inscrivent dans une grande variété de
catégories : le travail temporaire, le placement permanent, la transition de carrière et le
développement de talents, ainsi que l’externalisation et la consultance. Le Groupe
Adecco figure dans la liste des 500 plus grandes entreprises du monde.
Adecco S.A. est enregistrée en Suisse (ISIN : CH0012138605) et est cotée à la Bourse
suisse (SIX Swiss Exchange – ADEN).
Bureau de presse Adecco
[email protected] ou +41 (0) 44 878 87 87
À propos d’Adecco Belgique
Avec quelque 800 collaborateurs et plus de 130 agences, Adecco Belgique offre un large
éventail de services. En Belgique Adecco propose des solutions de travail intérimaire,
de recrutement & sélection et de services de ressources humaines. Les services RH
spécialisés sont présentés sur le marché belge sous différentes marques et sociétés.
XPE offre un vast éventail de solutions de Professional Staffing via ses entités spécialisées
XPE Engineering, XPE Customer Care et XPE Pharma & Science. Badenoch & Clark offre
des profils pour Finance & Accounting, Sales & Marketing, HR & Legal.
Modis se concentre sur les professionnels du secteur ICT. En Belgique, l’offre Adecco
est complétée par les services de 3W, qui propose des solutions d’interim management,
et de Lee Hecht Harrison/DBM, spécialiste en matière de transition de carrière et
d’outplacement.
Vous trouvez plus d’informations sur www.adecco.be.
Contact presse Adecco Belgique
Nico Reeskens – Country Head Adecco Belgium
+32 2 481 96 08 / [email protected]
5
Le Human Capital Leadership Institute (HCLI)
Le Human Capital Leadership Institute (HCLI) est un agrégateur et un acteur neutre dans
l’écosystème du capital humain. Le HCLI est capable de rassembler des perspectives et
points de vue multiples provenant de divers gouvernements, entreprises ou du milieu
universitaire, et propose une gestion éclairée et des pistes pour comprendre l’Asie,
réaliser avec succès des affaires commerciales en Asie et ce que cela implique sur la
gestion, ainsi que des stratégies en matière de capital humain pour l’Asie. Par ses efforts,
l’Institut vise à former des dirigeants mondiaux disposant d’une solide connaissance de
la gestion en Asie, ainsi que des dirigeants asiatiques capables d’agir sur la scène
internationale.
HCLI est le résultat d’une alliance stratégique entre le Ministère de la Main d’œuvre de
Singapour (MOM), le Bureau de Développement économique de Singapour (EDB) et la
Singapore Management University (SMU). Pour de plus amples informations, consultez
www.hcli.org.
Contact presse HCLI :
Rachel Tan
Tél. +65 69080454 / [email protected]
6

Documents pareils