Property Time - Business Immo
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Property Times Bureaux France Bilan 2011 Un bon cru, tant en volume qu’en valeurs 1er Mars 2012 Sommaire Executive summary Contexte économique Synthèse Marché de l’investissement Alsace Aquitaine Bourgogne Bretagne Champagne-Ardenne Franche-Comté Ile-de-France Languedoc-Roussillon Lorraine Midi-Pyrénées PACA Rhône-Alpes Définitions Contacts Auteurs Massinissa Fedala Chargé d’études +33 (0)1 49 64 46 29 [email protected] Henry-Aurélien Natter Chargé d’études +33 (0)1 49 64 64 07 [email protected] Contacts Delphine Mahé Responsable des Etudes France +33 (0)1 49 64 47 91 [email protected] 1 2 4 8 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 40 42 44 Avec 3,3 millions de m² de bureaux commercialisés en 2011, le marché français enregistre une hausse de 9% en un an, confirmant ainsi le rebond de 2010 (graphique 1). Cette progression est essentiellement liée à la bonne performance du marché francilien qui, avec plus de 2,4 millions de m² de demande placée en 2011, enregistre une progression de 13% en un an quand, dans le même temps, l’activité est restée stable en Province, avec un total de 900 000 m² transactés. Les bureaux de première main confirment leur attractivité auprès des entreprises avec 1,2 million de m² commercialisés et une hausse de 14% en un an. Malgré la bonne tenue du marché en 2011, le stock d’offre reste stable depuis 3 ans, tant en Ile-de-France que sur les marchés régionaux, avec 4,9 millions de m² de bureaux immédiatement disponibles fin 2011 à l’échelle nationale (graphique 1). Si les valeurs locatives sont restées stables en 2011, la relative pénurie d’offre neuve exerce une pression à la hausse sur les valeurs prime qui se distribuent aujourd’hui de 150 à 260 €/m²/an en province, alors que le marché parisien tangente les 800 €/m²/an. En baisse constante depuis 3 ans, les mises en chantier de bureaux ont rebondi en 2011 (+40% en un an) à la faveur d’une timide reprise économique, couplée à une relative pénurie de locaux de bonne qualité. Les mises en chantier ont représenté 3,9 millions de m² de bureaux lancés en 2011 contre à peine 2,8 millions de m² en 2009 puis en 2010. Graphique 1 Demande placée et offre immédiate en France m² 6 000 000 5 000 000 4 000 000 3 000 000 2 000 000 www.dtz.com Première main Seconde main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 0 2002 Hans Vrensen Global Head of Research +44 (0)20 3296 2159 [email protected] 1 000 000 2001 Magali Marton Head of CEMEA Research +33 (0)1 49 64 49 54 [email protected] Offre immédiate Source : DTZ 1 Property Times Bureaux France Bilan 2011 L’économie française évite de justesse l’entrée en récession Alors que tous les conjoncturistes prédisaient une entrée de l’économie française en récession fin 2011, les chiffres de la croissance sont restés en territoire ème positif au 4 trimestre 2011 (+0,2%). L’année 2011 s’achève sur une croissance du PIB de 1,7%, contre 1,4% en 2010. 2013 (p) 2012 (p) 2011 (p) 2010 2009 2008 2007 2006 Allemagne Espagne Italie Source : Oxford Economics Graphique 3 Crédits aux entreprises en France Toutes entreprises, variation trimestrielle % 2011 2010 5 4 3 2 1 0 -1 -2 2009 Malgré l’intervention massive des banques centrales pour réinjecter des liquidités dans un système bancaire européen soumis à de nouvelles règles prudentielles, les conditions de financement des ménages et des entreprises se durcissent au sein de la zone euro. Moritz Krämer, responsable des notes souveraines pour l’Europe chez Standard & Poors affirmant même que « le risque d’un credit crunch (resserrement du crédit) s’accroît ». France 2008 Les gouvernements européens doivent aujourd’hui résoudre la difficile équation de la réduction impérative de leurs déficits sans peser sur une activité économique déjà en berne. En effet, les données du ème 4 trimestre 2011 ont confirmé l’entrée en récession de la zone euro. % 6,0 4,0 2,0 0,0 -2,0 -4,0 -6,0 2007 La fin de l’année 2011 aura été marquée par les multiples sommets européens visant à sauver la monnaie unique. Dans la foulée de l’accord de Bruxelles sur une nouvelle gouvernance économique et budgétaire au sein de la zone euro, les agences de notations ont décidé, mi-décembre, de placer sous surveillance négative l’ensemble des pays de la zone euro, avant de mettre leurs menaces à exécution et de dégrader la note de la plupart d’entre eux, dont la France, début janvier 2012. Croissance du PIB 2005 La zone euro dans l’ornière Graphique 2 2006 Contexte économique Source : Banque de France Graphique 4 Investissement des entreprises Entreprises non financières, variation trimestrielle % 2,9 1,9 1,3 0,8 -0,6 T1 2012 (p) T2 2012 (p) -0,5 T4 2011 (p) -0,1 -0,3 T3 2011 T2 2011 T1 2011 T4 2010 T3 2010 0,3 T2 2010 Malgré tout, les différents indicateurs s’approchent dangereusement de la zone rouge ; la consommation des ménages reste positive mais ne cesse de ralentir ème ème (+0,2% au 4 trimestre contre +0,3% au 3 ), et le déficit commercial a atteint un niveau record en 2011, avec près de 70 milliards d’euros, contre 51,5 milliards en 2010. L’investissement des entreprises, dernier pilier de la croissance en 2011, semble lui aussi s’essouffler et devrait souffrir du resserrement annoncé des conditions de crédit. Source : INSEE www.dtz.com 2 Property Times Bureaux France Bilan 2011 L’analyse géographique de la croissance du PIB français laisse apparaître des disparités importantes. En effet, les régions du sud et de l’ouest ont surperformé en 2011, avec en tête Rennes et Toulouse dont la croissance du PIB a dépassé les 2,5% contre 1,7% à l’échelle nationale. A l’inverse, les régions du nord et de l’est restent à la traîne avec des performances comprises entre +0,6 et +1,1% (carte 1). Carte 1 Croissance du PIB en 2011 La hausse du chômage devrait se poursuivre en 2012. 1 Avec 60 000 nouveaux inscrits de catégorie A au Pôle Emploi en novembre et décembre, la France compte aujourd’hui près de 2,9 millions de chômeurs, un niveau jamais atteint depuis 1999. Alors que le nombre de chômeurs avait baissé de façon continue jusqu’en avril, la tendance s’est inversée, sans perspective, à court terme, de retour en territoire positif. Indicateur avancé des difficultés croissantes sur le marché du travail, le nombre l’emploi intérimaire, variable d’ajustement des entreprises, a été le plus fortement touché, avec trois baisses consécutives après 22 mois de hausse ininterrompue. D’après les différentes prévisions, la barre des 10% de chômeurs devrait être atteinte dès la mi-2012 (graphique 5). L’INSEE table sur la destruction de 61 000 postes entre janvier et juin 2012 dans le secteur marchand. Les multiples plans sociaux annoncés aux mois de novembre et décembre 2011 (PSA, AIR FRANCE, AREVA, SOCIETE GENERALE, BNP PARIBAS, CREDIT AGRICOLE, etc.) viennent confirmer ces prévisions négatives. A l’exception de la région Languedoc-Roussillon, très durement touchée par le chômage (graphique 5), les régions couvertes par notre étude conservent dans l’ensemble un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale. On notera néanmoins une dynamique négative au cours des 3 dernières années sur certaines régions, où le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté plus rapidement, à l’image des régions Bretagne, Rhône-Alpes ou encore Alsace (graphique 5). Source : Oxford Economics Graphique 5 Taux de chômage Taux de chômage 2011 15 Languedoc-Roussillon 13 11 PACA 9 7 -2,5 Lorraine Champagne Franche-Comté IDF Rhône-Alpes Aquitaine Midi-Pyrénées Alsace Bretagne Source : -1,5 Oxford Economics Bourgogne -0,5 Croissance chômage 2012-2015 Cet environnement économique dégradé pèsera sur l’expression de la demande des entreprises. Nous anticipons donc une demande moins dynamique, des reports de projets et un retour des renégociations de baux sur la majorité des marchés immobiliers. 1 Demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi www.dtz.com 3 Property Times Bureaux France Bilan 2011 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 Ile-de-France Régions Sources : DTZ Graphique 7 Demande placée de bureaux en France m² Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 4 000 000 3 500 000 3 000 000 2 500 000 2 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 0 2003 Les transactions de bureaux de seconde main ont progressé de 7% en un an, atteignant 2,1 millions de m² placés en 2011 quand, dans le même temps, celles de première main ont augmenté de 14% avec 1,2 million de m² commercialisés en 2011. Sur ce point, les marchés diffèrent fortement avec, d’un côté, l’Ile-deFrance où les surfaces de première main ne représentent « que » 31% de la demande placée (760 000 m²) quand cette part s’élève à 49% (440 000 m²) sur les marchés régionaux. En effet, les clefs-en-main et les comptes-propres y ont été relativement nombreux, l’offre de seconde main apparaissant aujourd’hui en décalage croissant avec les exigences des utilisateurs. 4 000 000 3 500 000 3 000 000 2 500 000 2 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 0 2002 Avec 3,3 millions de m² de bureaux commercialisés en 2011, le marché français enregistre une progression de 9% en un an, confirmant ainsi le rebond de 2010 (graphique 6). Cette hausse est essentiellement liée à la bonne performance du marché francilien qui, avec plus de 2,4 millions de m² de demande placée en 2011, enregistre une progression de 13% en un an (graphique 6). Dans le même temps, les volumes de commercialisation sur les marchés régionaux sont restés stables avec un total de 900 000 m² transactés en 2011. m² 2001 Un marché français en croissance, grâce aux bonnes performances des marchés parisien et lyonnais Demande placée de bureaux en France 2002 Demande placée Graphique 6 2001 Synthèse Seconde main Sources : DTZ En régions, Lyon conserve assez confortablement sa place de premier marché tertiaire avec près de 260 000 m² placés, soit un volume en progression de 18% en un an. Cette croissance s’est essentiellement focalisée sur le segment des surfaces de première main (+38% en un an). Toulouse et Bordeaux conservent leur place sur le podium malgré un recul de leur demande placée, avec respectivement 130 000 m² (-7% en un an) et 86 000 m² (-14% en un an) commercialisés en 2011. A l’inverse, le marché marseillais apparaît comme le grand perdant de l’année avec seulement 56 000 m² placés (-33% en un an), passant ainsi derrière les marchés de Rennes, Montpellier et Strasbourg dont les volumes sont restés en ligne avec ceux de 2010. On soulignera enfin la performance record du marché niçois (+84% en un an), dynamisé par un secteur public particulièrement actif. Graphique 8 Demande placée de bureaux par marché en 2011 Lyon Toulouse Bordeaux Rennes Montpellier Strasbourg Marseille Nice Nancy Dijon Sophia-A. Toulon Nîmes Reims Besançon +18% en un an -7% -14% 0% +7% -3% -33% +84% -13% -10% -13% +62% -3% -33% -38% 0 100 000 200 000 300 000 m² 1ère main 2nde main Source : DTZ www.dtz.com 4 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Les valeurs de seconde main sont, quant à elles, stables depuis plusieurs années, se distribuant entre 90 €/m²/an sur les marchés les plus modestes à l’image de Nîmes, Reims, Besançon et 145 €/m²/an sur les marchés en manque d’offre à l’instar de Toulon et Nice. Des loyers prime en hausse sur la majorité des marchés 180 160 140 120 100 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 80 2004 Le loyer moyen de première main s’établit aujourd’hui à 159 €/m²/an sur les marchés régionaux étudiés. L’amplitude des valeurs reste cependant importante entre, d’un côté, les marchés du sud-est où le manque d’offre neuve pousse les valeurs des bureaux neufs à plus de 180 €/m²/an, comme Sophia-Antipolis, Nice ou Toulon et, de l’autre côté, des marchés au nord-est où les surfaces neuves livrées ces dernières années et toujours vacantes tirent les valeurs vers le bas, sous les 140 €/m²/an, à l’image de Nancy, Reims, Besançon ou Dijon. €/m²/an 2003 Les valeurs locatives sont dans l’ensemble restées stables sur les marchés de bureaux régionaux tant sur les surfaces de première main que de seconde main. Valeurs locatives moyennes – Province 2002 Des valeurs locatives qui restent stables dans l’ensemble Graphique 9 2001 Loyers Ancien Source : DTZ Carte 2 Les loyers prime en France (en €/m²/an HT- HC) Fin 2011 Les valeurs prime sont en hausse sur l’ensemble du territoire. A Paris comme en Province, les produits de première main répondant aux dernières normes en vigueur se sont raréfiés ces dernières années du fait du fort ralentissement des mises en chantier. Les promoteurs et les investisseurs sont restés prudents, créant ainsi un assèchement de l’offre, et donc une pression à la hausse sur les valeurs locatives des meilleurs produits. Ainsi, à Lyon, le loyer prime a augmenté de 13% en un an, pour atteindre 260 €/m²/an en 2011. Sur les 17 marchés étudiés, 9 ont vu leur loyer prime augmenter en 2011, dans une amplitude variable de 2% à 13%. Quatre marchés, dont Marseille, n’ont enregistré aucune évolution de cette valeur. A l’inverse, Reims est le seul marché à avoir vu son loyer prime baisser, sous l’effet d’une offre pléthorique et d’une demande en berne. Source : DTZ www.dtz.com 5 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Offre immédiate Graphique 10 L’offre immédiate reste globalement stable depuis trois ans. Les disponibilités de première main reculent pour la première fois en cinq ans, tant en Ile-de-France qu’en régions. Offre immédiate de bureaux en France Au final, une situation plutôt équilibrée entre offre et demande A l’échelle nationale, l’offre immédiatement disponible fin 2011 représente 1,5 fois le volume de bureaux commercialisés chaque année en moyenne entre 2006 et 2011. Ce ratio se retrouve en Ile-de-France ainsi qu’en régions. Si Strasbourg, Sophia-Antipolis ou Toulouse ont une offre immédiate deux fois supérieure à leurs rythmes de commercialisation respectifs, ces marchés souffrent en réalité du poids important d’une offre de seconde main en décalage croissant avec les attentes des utilisateurs. A l’inverse, des marchés de taille plus modeste, comme Toulon, Besançon ou encore Dijon manquent aujourd’hui d’offres de qualité. Les promoteurs tant locaux que nationaux sont restés prudents dans le lancement de nouvelles opérations, la précommercialisation de tout ou partie des programmes étant devenue un préalable obligatoire. 3 000 000 2 000 000 1 000 000 Ile-de-France 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 0 Province Source : DTZ Graphique 11 Offre immédiate de bureaux en France m² 5 000 000 4 000 000 3 000 000 2 000 000 1 000 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 0 2003 En régions, les évolutions sont similaires avec une offre qui reste relativement stable d’une année sur l’autre, représentant 1,3 million de m² disponibles fin 2011. Là encore, le stock de surfaces de première main se résorbe (-17% en un an) pour la première fois en 2011 après avoir triplé en quatre ans. 4 000 000 2002 Le marché francilien concentre à lui seul 3,6 millions de m² d’offre immédiate à fin 2011, soit trois quarts des disponibilités de bureaux à l’échelle nationale. Après avoir quasiment triplé en moins de 5 ans, l’offre de première main s’est résorbée pour la première fois en 2011, repassant sous la barre des 1 million de m² (12% en un an). Dans le même temps, l’offre de seconde main s’est alourdie (+5% en un an), se rapprochant des 2,7 millions de m². 5 000 000 2001 Avec 4,9 millions de m² de bureaux disponibles à l’échelle nationale fin 2011, le stock d’offre immédiate reste rigoureusement stable depuis 3 ans, tant en Ilede-France que sur les marchés régionaux (graphique 10). L’afflux de surfaces de bureaux livrées au plus haut du marché en 2007-2008 n’a toujours pas été complètement absorbé. m² Seconde main Source : DTZ Graphique 12 Rapport entre l’offre immédiatement disponible fin 2011 et la demande placée moyenne 2006-2011 Sophia-A. Strasbourg Toulouse Marseille Nîmes Ile-de-France Reims Nice Nancy Lyon Rennes Bordeaux Montpellier Dijon Besançon Toulon 2,7 2,3 1,9 1,9 1,7 1,5 1,4 1,4 1,4 1,3 1,2 1,1 0,9 0,9 0,8 0,6 Source : DTZ www.dtz.com 6 Investment Regional Markets Bureaux France Bilan 2011 Offre future Les mises en chantier ont redémarré en 2011. La timide reprise économique, couplée à une relative pénurie de locaux de bonne qualité, a favorisé ce rebond des mises en chantier en 2011. Graphique 13 Mises en chantier de bureaux en France Millions de m² Milliards d'€ 6 1 800 5 En baisse constante depuis 3 ans, les mises en chantier de bureaux ont rebondi en 2011 (+40% en un an) avec 3,9 millions de m² de bureaux lancés en 2011 contre à peine 2,8 millions de m² en 2009 puis en 2010 (graphique 13). 4 1 700 3 2 1 600 1 En régions, les marchés lyonnais et marseillais voient leurs volumes de surfaces mises en chantier doubler en un an avec respectivement 230 000 m² et 165 000 m², soit un niveau record sur le marché marseillais. Mises en chantier de bureaux - France 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 1 500 2001 0 2000 Avec près de 1 million de m² de bureaux mis en chantier, la région francilienne enregistre une progression de 54% en un an. Les secteurs du Croissant Ouest et de la Deuxième Couronne Sud sont les plus dynamiques avec de nombreux projets lancés cette année. PIB Sources : Sitadel, Oxford Economics Carte 3 Surfaces de bureaux autorisées en 2011 (en m²) La reprise économique, bien que modérée, a permis aux promoteurs de réenclencher le processus de production après le coup de frein enregistré en 20082009. Les nouvelles normes réglementaires quant à l’utilisation des immeubles de bureaux se multiplient, accélérant de facto l’obsolescence du parc existant. Dans le même temps, la demande des entreprises pour des locaux plus efficients (neufs, performants énergétiquement, bien connectés au réseau de transport en commun) s’affirme comme une constante sur l’ensemble des marchés, même les moins profonds. Ainsi, de nombreux projets devraient alimenter les marchés de Dijon, Rennes ou SophiaAntipolis dans l’année à venir. Les deux marchés les plus importants en termes de parc de bureaux sont aussi ceux où les surfaces de bureaux autorisées ont été les plus nombreuses en 2011 avec 240 000 m² sur le département du Rhône, et 220 000 dans les Bouches-du-Rhône (carte 3). Là encore, ces projets permettront d’apporter une bouffée d’oxygène à des marchés où les perspectives économiques surperforment la moyenne nationale, mais dont l’activité est souvent contrainte par l’absence d’offres de qualité à court ou moyen terme. www.dtz.com Source : Sitadel 7 Property Time Bureaux France Bilan 2011 Marché de l’investissement Graphique 14 Avec un volume de plus de 15,6 milliards d’euros en 2011, le marché de l’investissement en France a fait fi de la crise financière, soutenu par un fort dynamisme des bureaux. Montant des investissements en France par type d’actif Avec plus de 15,6 milliards d’euros investis en immobilier banalisé, l’année 2011 a enregistré une performance très satisfaisante, en hausse de 30% par rapport à 2010 (graphique 14). Milliards d'euros 30 25 20 15 10 5 Le recul du marché de l’investissement de bureaux observé en 2008 et 2009 est quasiment effacé après deux années de croissance consécutive en 2010 et 2011. Les bureaux ont ainsi concentré 76% des engagements cette année, soit près de 11,9 milliards d’euros, un volume en hausse de 50% par rapport à 2010 (graphique 14). Le marché de l’investissement reste largement dominé par les acteurs domestiques (58%) suivis par les allemands (8%), américains (6%) et anglais (6%). Selon la nationalité des investisseurs, les stratégies de diversification des classes d’actif divergent. Ainsi, les investisseurs norvégiens, américains et allemands ont privilégié les actifs de bureaux alors que les asiatiques (NPS) ont opté pour le commerce. A l’inverse, les anglais ont une stratégie plus diversifiée entre les actifs de bureaux et commerces (graphique 15). L’Ile-de-France demeure le marché privilégié des investisseurs avec 77% des engagements en 2011 (graphique 16). Toutefois, la région parisienne a toujours représenté plus des deux tiers du marché de l’investissement français durant la dernière décennie. Les investissements en régions, orientés à la baisse depuis 2009, ont représenté 18% des engagements en 2011 contre 22% pour l’année 2010. Les acquisitions de portefeuilles nationaux ont représenté près de 830 millions, soit 5% des sommes investies. Bureaux 2011 2010 2009 2008 2007 2006 0 2005 Ces bons résultats ont été portés par des investisseurs en quête de placements plus sûrs que ceux de la bourse jugés trop volatils, mais aussi par l’anticipation de la disparition des avantages fiscaux liée à l’article 210-E du CGI fin 2011. Autres Source : DTZ Research Graphique 15 Montant des investissements par type d’actif selon la nationalité des principaux acquéreurs en 2011 France 78% Etats-Unis 17% 5% 82% Allemagne 18% 72% Angleterre 9% 51% 18% 45% Norvège 4% 100% Asie (dont Chine) 93% Bureaux Commerces 7% Entrepôts et locaux d'activités Source : DTZ Research Graphique 16 Répartition des investissements en France par localisation en 2011 (en valeurs) Milliards d'euros 30 25 20 15 10 5 Ile-de-France Province 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 0 Portefeuilles nationaux Source : DTZ Research www.dtz.com 8 Property Time Bureaux France Bilan 2011 Les transactions entre 10 et 50 millions d’euros constituent le cœur du marché. Milliards d'euros Bureaux 2011 2010 2009 2008 6 5 4 3 2 1 0 2007 Les investissements régionaux restent essentiellement animés par des acquisitions d’actifs tertiaires ou de commerces, chacune de ces classes d’actifs ayant fait jeu égal en 2011. Les acquisitions en blanc d’opération de bureaux restent encore exceptionnelles mais il convient de souligner leur retour en Ile-de-France et en régions. Elle reste l’apanage des investisseurs français et les fonds de private equity américains. Montant des investissements en régions par type d’actif 2006 Après une période faste pour les régions marquée par la performance exceptionnelle de 2007 où près de 6 milliards d’euros avaient été investis, le marché a connu deux années de recul des engagements en 2008 et 2009. Depuis, le marché s’est stabilisé autour des 3 milliards d’euros avec une forte progression des investissements en bureaux ont doublé en 2011 pour atteindre 1,2 milliard en 2011 (graphique 17). Graphique 17 2005 Le marché de l’investissement en régions a connu une dynamique très satisfaisante des actifs de bureaux en 2011. Autres Source : DTZ Research Graphique 18 Investissements en régions par tranche de montant (en %) 100% 80% 60% 40% 20% Moins de 10 millions De 50 à 100 millions De 10 à 20 millions De 100 à 200 millions 2011 2010 2009 2008 2007 2006 0% 2005 Le nombre de transactions supérieures à 30 millions er d’euros a quasiment quadruplé entre le 1 (6 ème transactions pour 343 millions d’euros) et le 2 semestre (21 transactions pour 1,1 milliard d’euros). Plus de la moitié du marché est concentrée sur des opérations comprises entre 10 et 50 millions d’euros réalisées dans les agglomérations lyonnaise, marseillaise, bordelaise, toulousaine, rennaise, lilloise, montpelliéraine ou encore niçoise (graphique 18). De 20 à 50 millions Plus de 200 millions Source : DTZ Research Graphique 19 Les fonds d’investissement, les foncières et les sociétés d’investissement immobilier dominent le marché en régions. Montant des investissements en régions par type d’acquéreur en 2011 100% 80% 60% 40% 20% Institutions Autres foncières Autres fonds d'investissement Investisseurs privés 2011 2010 2009 2008 2007 0% 2006 Les fonds d’investissement ont été les plus actifs en 2011 avec 42% de part de marché, soit 1,2 milliard d’euros engagé. Les foncières et les sociétés d’investissement immobilier font jeu égal mais loin derrière les fonds d’investissement avec respectivement 440 millions et 435 millions d’euros (graphique 19). SIIC OPCI / SCPI / OEGF Soc. d'Invstt immobilier Source : DTZ Research www.dtz.com 9 Property Time Bureaux France Bilan 2011 Le secteur tertiaire continue de polariser l’attention des investisseurs étrangers sur le marché français mais dans des proportions variables selon les nationalités. Ainsi, les suisses et les luxembourgeois n’auront été actifs que sur les acquisitions d’immeubles de bureaux. Les allemands et les américains ont une approche plus diversifiée avec une exposition aux actifs tertiaires proches de 30-36%. A l’inverse, les investisseurs néerlandais ou belges ont opté pour des actifs de commerce en 2011 (graphique 21). La région Rhône-Alpes domine le marché de l’investissement en régions. La région Rhône-Alpes arrive en première position avec près de 700 millions d’euros d’investissement en 2011. Le marché a été dynamisé par la réalisation de transactions supérieures à 30 millions d’euros, au nombre de 10, et le retour des opérations en blanc (3 acquisitions). ème La région PACA arrive en 2 position avec près de 477 millions d’euros d’investissement, essentiellement sur les actifs tertiaires et commerciaux. Les marchés des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées enregistrent de bonnes performances avec respectivement 300 et 185 millions d’euros engagés (graphique 22). Investissements en régions selon la nationalité des acquéreurs (en %) 100% 80% 60% 40% 20% France Allemagne Pays-Bas Moyen-Orient Autres 2011 2010 2009 2008 2007 0% 2006 Le marché de l’investissement en région reste largement dominé par les acteurs domestiques, avec près de 1,8 milliard d’euros engagés en 2011. Les investisseurs allemands maintiennent leurs investissements d’une année sur l’autre avec plus de 400 millions d’euros, soit 14% de part de marché. Les investisseurs anglais représentent 10% du montant investi en 2011, en augmentation de 50% par rapport à 2010 (graphique 20). Graphique 20 2005 Si les investisseurs français dominent le marché en région, les allemands sont les premiers investisseurs internationaux. Etats-Unis Angleterre Autres Pays Européens Fonds paneuropéens Source : DTZ Research Graphique 21 Montant des investissements en régions par type d’actif selon la nationalité des acquéreurs en 2011 France Allemagne Angleterre Pays-Bas Belgique Etats-Unis Luxembourg Chinois Suisse Bureaux 53% 30% 37% 54% 16% 10% 100% 78% 77% 22% 23% 36% 64% 100% 100% 100% Commerces Entrepôts et Locaux d'activité Source : DTZ Research Graphique 22 Classement des investissements en régions en 2011 Rhône-Alpes PACA Aquitaine Lorraine Midi-Pyrénées Nord Pas-de-Calais Pays de la Loire Normandie Bretagne Champagne-Ardenne Picardie Auvergne Languedoc-Roussillon Alsace Bourgogne Limousin Poitou-Charentes Centre Millions d'€ 0 100 200 300 400 500 600 700 Source : DTZ Research www.dtz.com 10 Property Time Bureaux France Bilan 2011 Le bureau a concentré l’essentiel des investissements sur les principaux marchés. Graphique 23 Investissement par type d’actif dans les principales régions en 2011 En Rhône-Alpes, les actifs tertiaires ont concentré l’essentiel des montants investis (78%) en 2011 (graphique 23). L’opération la plus importante de l’année sur ce marché aura été l’acquisition, par RREEF SPEZIAL INVEST GMBH, de « Docksite » 14 400 m² de bureaux- pour un montant de 46,5 millions d’euros. Rhône-Alpes PACA Aquitaine Lorraine Midi-Pyrénées Nord Pas-de-Calais Pays de la Loire Normandie Bretagne Champagne-Ardenne Picardie Auvergne Languedoc-Roussillon Alsace Bourgogne Limousin Poitou-Charentes Centre La région PACA a réalisé l’essentiellement de ses investissements sur des actifs de bureaux (61%) et de commerces (35%). Les taux de rendement prime semblent achever leur compression sur les marchés les plus établis. La compression des taux de rendement prime observée depuis mi-2009 sur les marchés les plus établis semble prendre fin. Le taux s’établit ainsi à 6,00% à Lyon ainsi qu’à 6,25% à Marseille et Bordeaux Sur d’autres marchés comme Toulon, Strasbourg ou Besançon, les taux demeurent élevés (supérieur à 8%), laissant encore de la marge pour une future compression des taux (graphique 24). 0% 20% 40% Bureaux 60% 80% 100% Autres Source : DTZ Research Graphique 24 Taux de rendement bureaux prime en France 10% 9% 8% 7% 6% Amplitude du taux de rendement prime entre 2006 et 2011 Besançon Nîmes Toulon Nancy Rennes Strasbourg Reims Nice-Sophia Toulouse Montpellier Dijon Marseille-Aix Bordeaux Lyon 5% Taux de rendement prime fin 2011 Source : DTZ www.dtz.com 11 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Graphique 25 Alsace - Strasbourg Demande placée à Strasbourg Le marché strasbourgeois résiste m² Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 L’activité du marché s’est concentrée sur le segment des surfaces comprises entre 1 000 et 2 500 m², avec une dizaine de transactions pour un volume total de 16 000 m². La transaction la plus importante de l’année a été signée par AXA sur plus de 4 000 m² au sein de deux bâtiments BBC du programme Etoile du Rhin, livrables au premier trimestre 2013. Contrairement aux autres marchés régionaux assez dépendants de l’activité du secteur public, le marché strasbourgeois repose essentiellement sur les mouvements des acteurs privés en 2011. 90 000 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 2001 Avec 58 000 m² de bureaux commercialisés en 2011, le marché strasbourgeois enregistre une performance équivalente à celles de 2009 et 2010, mais semble s’installer durablement sous la barre des 65 000 m² de demande placée annuelle, moyenne observée sur la période 2001-2010. Seconde main Source : DTZ Graphique 26 Valeurs locatives à Strasbourg Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 Les valeurs locatives sont restées stables en 2011, avec une valeur top de centre-ville très légèrement inférieure à la barre des 200 €/m²/an. Les surfaces neuves se louent, quant à elles, entre 110 et 145 €/m²/an dans les parcs tertiaires périphériques. 2002 Des valeurs locatives stables €/m²/an 250 230 210 190 170 150 130 110 90 70 50 2001 Après 15 années marquées par un exode des entreprises vers les marchés périphériques, la tendance semble aujourd’hui s’inverser avec un rééquilibrage au profit du centre-ville qui s’est confirmé en 2011. Les atouts du centre-ville sont nombreux : arrivée de produits neufs, présence de la nouvelle gare TGV et plus généralement de transports en commun efficients. Ancien Source : DTZ Tableau 1 Principales transactions de bureaux à Strasbourg en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Etoile du Rhin AXA 4 073 m² Neuf Aéroparc Entzheim ATERNO 2 476 m² Neuf Eckbolsheim LIDL 2 052 m² Seconde main E3 Schiltigheim GRENKE 2 000 m² Neuf E3 Schiltigheim CABINET RADIOLOGIE 1 500 m² Neuf Source : DTZ www.dtz.com 12 Property Times Bureaux France Bilan 2011 L’offre immédiate se concentre toujours en majorité sur des immeubles de seconde main, avec encore 109 000 m² disponibles. L’offre de première main majoritairement localisée en périphérie s’élève, quant à elle, à 37 200 m². m² 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 0 2003 Ce recul est consécutif à la sortie de plusieurs offres du marché (représentant un total de 40 000 m²). En effet, une partie non négligeable de l’offre de seconde main était constituée d’immeubles obsolètes en décalage avec les standards actuels du marché et donc difficilement commercialisables. Certains propriétaires se concentrent désormais sur la valorisation de produits plus en ligne avec les attentes des utilisateurs. Certains espaces de bureaux sont transformés en logements, revenant ainsi le plus souvent à leur destination originelle. Offre immédiate à Strasbourg 2002 Malgré des volumes de commercialisations stables, le stock d’offre immédiate a fortement diminué au cours de l’année 2011, passant de 227 100 m² à 138 100 m² (graphique 27). Graphique 27 2001 Un stock d’offre immédiate qui se résorbe fortement suite à la sortie du marché de plusieurs produits. Seconde main Source : DTZ Graphique 28 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012 et 2015 Population Les mises en chantier ont redémarré La précommercialisation partielle de certains projets va permettre une reprise des mises en chantier sur le marché strasbourgeois en 2012. Les surfaces neuves alimenteront en priorité l’Espace Européen de l’Entreprise de Schiltigheim, avec pas moins de 3 projets attendus sur les deux ans à venir. Emplois du secteur public En ligne avec la conjoncture nationale en termes de croissance, le marché tertiaire strasbourgeois devrait bénéficier à court et moyen terme d’une meilleure orientation de son marché de l’emploi, en particulier dans le secteur public (graphique 28). Taux de chômage Emplois PIB France Bas-Rhin (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 2 Projets significatifs de bureaux à Strasbourg Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Tour ESCA Centre-ville ESCA 2 400 m² 2012 Square Verde E3 ACTELYS 792 m² 2012 Le Felix E3 ARCO 2 341 m² 2013 Etoile du Rhin Route du Rhin CIRMAD 2 332 m² 2013 Oxygen E3 VINCI 3 400 m² 2013 Source : DTZ www.dtz.com 13 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Graphique 29 Bordeaux Centre et le secteur Ouest ont été plébiscités par les entreprises et représentent près de 70% des commercialisations de surfaces neuves en 2011. Malgré quelques belles transactions, le secteur public est en retrait et le marché a été soutenu par une présence renforcée des acteurs du secteur privé. En m² 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 0 2006 La demande placée de bureaux sur le marché bordelais totalise 85 300 m² en 2011, un résultat en ligne avec les performances du marché de ces 10 dernières années (graphique 29). Le marché a été porté par la commercialisation de surfaces de seconde main, qui comptent pour 53% de la demande placée. L’offre neuve a été particulièrement dynamique, notamment à Bordeaux Centre, avec des transactions significatives comme la prise à bail par C DISCOUNT sur 10 000 m². Les transactions sur les surfaces supérieures à 1 000 m² ont enregistré une baisse en 2011 avec 17 opérations contre 24 en 2010. Les surfaces inférieures à 500 m² ont concentré la majorité des transactions, représentant 75 % du volume total. Demande placée sur l’agglomération bordelaise 2005 main 2004 nde 2003 Une demande placée en retrait. Les locaux de 2 et les petites surfaces résistent bien. 2002 Aquitaine - Bordeaux Seconde main Sources : OIB, DTZ Graphique 30 Valeurs locatives sur l’agglomération bordelaise En €/m²/an 180 160 100 80 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 60 2003 Si les loyers de seconde main ont enregistré une légère hausse en centre-ville, ceux observés en périphérie ont subi une correction liée à l’augmentation du stock suite à de nombreuses libérations. Les valeurs se situent autour de 136 €/m²/an pour les surfaces du centre-ville et autour de 109 €/m²/an pour les bureaux en périphérie. 120 2002 La valeur locative prime a progressé de plus de 6% en un an, passant de 160 €/m²/an en 2010 à 170 €/m²/an en 2011. Les valeurs de première main ont enregistré une hausse pour se positionner à 165 €/m²/an en centre-ville et 141 €/m²/an en périphérie (graphique 30). 140 2001 Les valeurs locatives ont poursuivi leur progression. Ancien Source : DTZ Tableau 3 Principales transactions de bureaux sur l’agglomération bordelaise en 2011 Immeuble/ Ville Preneur Surface Etat des locaux Le Nautilus/ Bordeaux C DISCOUNT 10 000 m² Neuf Côté Ouest/ Mérignac BANQUE CASINO 2 373 m² Neuf Ilôt B Bastide/ Bordeaux CNASEA 1 800 m² Neuf Le Stadium/ Canejan SCHNEIDER ELECTRIC 1 540 m² Neuf Source : DTZ www.dtz.com 14 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Le marché de l’immobilier tertiaire devrait profiter des bonnes perspectives économiques pour le département. En m² 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 Première main 2011 2010 2009 2008 Seconde main Sources : OIB, DTZ Graphique 32 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012-2015 La Gironde, et plus particulièrement la métropole bordelaise, constitue un pôle économique actif qui surperformera la tendance nationale au cours des prochaines années. Alors que le secteur public devrait poursuivre son retrait, la région pourra compter sur ses 4 pôles de compétitivité (Aerospace Valley, Route des Lasers, Xylofutur et Avenia) disposant d’un fort potentiel de croissance, ainsi que sur sa position stratégique au cœur de l’Europe (nouveau hub TGV européen du sud-ouest) et ouverte à l’international pour dynamiser son marché immobilier de bureaux. Population Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois Pour accompagner cette croissance, 37 000 m² de projets devraient venir alimenter le marché d’ici 2013. Citons, parmi ces projets, les 14 200 m² du projet « Blue Park » de THALIUM à Le Haillan, ou les 3 700 m² développés par BOUYGUES à Bordeaux. 2007 0 2006 L’offre immédiate des surfaces de seconde main devrait à nouveau augmenter, notamment sur les bâtiments les plus anciens en raison de leur obsolescence. L’arrivée sur le marché de surfaces neuves, notamment sur Bordeaux Centre (secteur des bassins à flots, secteur de la Gare St Jean), ainsi que sur le secteur Ouest (programmes THALIUM) devrait accentuer ce phénomène. Offre immédiate sur l’agglomération bordelaise 2005 L’offre immédiatement disponible sur l’agglomération bordelaise a connu une croissance de 12% pour s’établir à 132 000 m² fin 2011 (graphique 31). Malgré nde une baisse de 14% en un an, les offres de 2 main demeurent largement majoritaires avec 84 500 m², soit 79% du stock global, en raison du renforcement de ème l’obsolescence d’une offre qualifiée de « 3 main » ne trouvant pas preneur. A l’inverse, l’offre neuve a enregistré une hausse de 13% sur un an. Graphique 31 2004 main se résorbe mais reste 2003 nde 2002 L’offre immédiate de 2 nettement majoritaire. PIB France Gironde (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 4 Projets significatifs de bureaux sur l’agglomération bordelaise Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Le Prélude Bordeaux ICADE 8 591 m² 2013 Sextant (Blue Park) Le Haillan THALIUM 6 000 m² 2013 La Fabrique Bordeaux BOUYGUES IMMOBILIER 3 730 m² 2013 Lormont La Gardette Lormont CFA ATLANTIQUE 2 281 m² 2013 Source : DTZ www.dtz.com 15 Première main 2011 2010 2009 2008 Contrairement aux autres marchés régionaux, où la moitié de la demande placée se concentre sur des immeubles de première main, les surfaces neuves ou restructurées n’ont représenté qu’un tiers de l’activité sur le marché dijonnais en 2011. Les entreprises, plus que jamais à la recherche d’économies, ont privilégié les immeubles de seconde main de qualité, à l’exemple de la LYONNAISE DES EAUX qui s’est engagée sur 1 370 m² au sein de l’immeuble « Antares ». 2007 m² 45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 2005 Avec 18 000 m² de bureaux commercialisés en 2011, le marché dijonnais enregistre un recul de 10% de sa demande placée en un an. Le marché s’est concentré sur les petites surfaces, la majorité des transactions s’étant conclues sur des surfaces inférieures à 200 m², de première ou de seconde main. On notera tout de même la signature de trois transactions supérieures à 1 000 m², exclusivement sur des immeubles de seconde main, à l’instar de l’association FEDOSAD qui s’est installée sur 2 250 m² au sein du Parc Technologique de l’Europe. 2004 Demande placée à Dijon 2003 Un marché qui peine à rebondir 2002 Graphique 33 2001 Bourgogne - Dijon 2006 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Seconde main Source : DTZ Graphique 34 Valeurs locatives à Dijon €/m²/an 150 Alors qu’elles avaient dynamisé le marché entre 2005 et 2007 avec, en point d’orgue, l’engagement de la CCI sur un programme de BOUYGUES IMMOBILIER livré en 2007, sur la ZAC Clémenceau, les entreprises publiques et parapubliques apparaissent aujourd’hui en retrait. Depuis 2009, la demande exprimée et placée a été essentiellement le fait d’entreprises privées. 140 130 120 110 100 90 Des valeurs locatives de plus en plus hétérogènes Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 Le loyer prime atteint la valeur record de 170 €/m²/an, reflétant les transactions sur les programmes neufs du quartier Clémenceau. Les valeurs sont dans l’ensemble restées stables en 2011, les propriétaires concédant le plus souvent des mesures d’accompagnements afin de préserver les valeurs faciales. 80 Ancien Source : DTZ Tableau 5 Principales transactions de bureaux à Dijon en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux 15-17 Boulevard Jean Bertin FEDOSAD 2 250 m² Seconde main 12 Boulevard Jean Veillet RSI BOURGOGNE 2 030 m² Seconde main 18 Boulevard Jean Veillet LYONNAISE DES EAUX 1 370 m² Seconde main Source : DTZ www.dtz.com 16 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Un volume d’offre immédiate en baisse Graphique 35 Après avoir doublé en seulement deux ans, entre 2007 et 2009, le stock d’offre immédiatement disponible s’est contracté de 41% au cours des 24 derniers mois, pour se positionner à 20 000 m² fin 2011, soit un taux de vacance inférieur à 2% (graphique 35). Offre immédiate à Dijon m² 50 000 40 000 30 000 Le solde des nombreuses surfaces livrées en blanc entre 2008 et 2010 s’est finalement résorbé en 2011 mais représente encore 10 000 m² de surfaces de première main immédiatement disponibles. Alors que la plupart des marchés régionaux souffrent d’une pénurie de surfaces de première main, le marché dijonnais dispose d’un stock en ligne avec ses capacités d’absorption. Cette offre neuve se situe essentiellement sur le Parc de Valmy, à l’entrée nord de l’agglomération, mais également dans le quartier d’affaires Clémenceau dans le centre-ville. Le développement du Parc de Valmy est aujourd’hui mis entre parenthèses du fait des perturbations liées aux travaux du futur tramway dijonnais, dont la mise en service est annoncée pour septembre 2012. 20 000 10 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 0 2001 L’offre se concentre essentiellement sur des petites surfaces, et les possibilités d’implantation sur une surface de plus de 1 000 m² sont aujourd’hui très limitées. Le programme « Marbotte Plaza », récemment livré par LAZARD, offre encore près de 2 700 m² soit 3 niveaux sur les 8 que compte l’immeuble. Seconde main Source : DTZ Graphique 36 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012 et 2015 Population Emplois du secteur public Taux de chômage Projets en stand-by en attendant que le stock existant s’écoule Les promoteurs locaux maîtrisent des fonciers, mais devant le volume important d’offre neuve immédiatement disponible, aucune livraison n’a été enregistrée en 2011. Le quartier Clémenceau poursuit son développement avec des livraisons de surfaces attendues pour 2012, malgré des perspectives économiques en berne (graphique 36). Emplois PIB France Côte-d'Or (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 6 Projets significatifs de bureaux à Dijon Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Dijon LAZARD 15 000 m² 2012 Ywood ZAC Valmy NEXITY 2 000 m² 2012 L’Eolien ZAC Valmy QUEBEC 2 800 m² 2013 Dumouriez ZAC Valmy DUMOURIEZ 1 900 m² 2013 Centres d’Affaires - 2 ème tranche Source : DTZ www.dtz.com 17 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Graphique 37 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 ère Toutefois, avec 38 000 m², la demande placée de 1 main est en retrait par rapport à 2010 (48 000 m² placés). A l’inverse, avec 47 000 m², la demande nde placée sur des actifs de 2 main a connu une bonne performance par rapport à 2010 (+27%). En m² 90 000 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 2005 La demande placée a été assez dynamique en 2011 avec 85 000 m² commercialisés, permettant au marché rennais de réaliser une performance en ligne avec celle de 2010 (graphique 37). Des transactions supérieures à 1 500 m², telles que CAP GEMINI sur 9 850 m² aux Champs Blancs à Cesson Sévigné, sont venues soutenir le marché. Demande placée dans l’agglomération rennaise 2004 Une demande placée en ligne avec les performances de 2010. 2003 Bretagne - Rennes Seconde main Source : DTZ En €/m²/an 150 140 130 120 110 100 90 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 80 2005 Au-delà de l’efficience technique des bureaux, les entreprises rennaises cherchent aujourd’hui des immeubles offrant un maximum de services de proximité (restauration, point Poste, etc.), avec également un accès facile (proximité rocade, métro, bus, etc.). Valeurs locatives dans l’agglomération rennaise 2004 Le loyer prime progresse, passant de 205 €/m²/an fin 2010 à 210 €/m²/an fin 2011. Les valeurs locatives moyennes de l'agglomération rennaise ont peu évolué depuis la fin de l’année 2010. Elles se situent autour de 100 €/m²/an pour les surfaces anciennes, 130 €/m²/an pour les surfaces récentes, et peuvent culminer à 145 €/m²/an pour les locaux neufs ou restructurés (graphique 38). Graphique 38 2003 Si le loyer prime progresse, les valeurs locatives moyennes de l’agglomération rennaise demeurent stables. Ancien Source : DTZ Tableau 7 Principales transactions de bureaux dans l’agglomération rennaise en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux ZAC Champs Blancs CAP GEMINI 9 800 m² Neuf Zone Atalante Beaulieu FRANCE TELECOM 1 913 m² et 1 900 m² Seconde main ZI Sud Est/Bd d’Armorique POLE EMPLOI 3 000 m² Neuf Rennes centre MINISTERE DE LA JUSTICE 1 405 m² Seconde main Source : DTZ www.dtz.com 18 Property Times Bureaux France Bilan 2011 ère Graphique 39 Offre immédiate dans l’agglomération rennaise L'offre immédiatement disponible sur la métropole rennaise s'est légèrement accentuée par rapport à la fin de l’année 2010 (+10%). Ainsi, 90 000 m² de bureaux sont vacants (graphique 39). En m² 120 000 100 000 80 000 60 000 ère Le stock de 1 main s’est fortement résorbé (-40% depuis fin 2010) et compte 15 000 m² de surfaces nde disponibles fin 2011, alors que celui de 2 main a progressé de 32% sur la même période pour atteindre 75 000 m² fin 2011. 40 000 20 000 Première main Les perspectives économiques devraient soutenir le marché des bureaux tertiaires d’ici 2015. Source : DTZ L’activité économique en Ille-et-Vilaine surperformera la moyenne nationale à l’horizon 2015 (graphique 40). L’agglomération rennaise pourra compter sur plusieurs ème grands chantiers (la 2 ligne de métro reliant le sudouest au nord-est, le secteur intrarocade nord-est dont la vocation est de devenir une écocité, la modernisation des infrastructures de la gare, la création d’une Cité internationale). Le dynamisme attendu du secteur privé permettra de contrebalancer la baisse des emplois du secteur public. Graphique 40 La dichotomie entre les attentes d’un secteur privé plus exigeant face à l’obsolescence du parc tertiaire et l’offre actuelle constitue la problématique du parc immobilier tertiaire en région rennaise. En effet, si ce dernier bénéficiait jusqu’alors d’un taux de remplissage satisfaisant, il souffre aujourd’hui de l’offre neuve disponible dans les nouveaux parcs tertiaires. La nde rénovation du parc de 2 main constitue donc un enjeu à court/moyen terme afin de dynamiser le marché de l’agglomération rennaise. 2011 2010 2009 2008 2007 2006 La baisse de l’offre neuve s’explique par le fait que peu de programmes ont été lancés en 2011, permettant d’écouler le stock existant. 2005 2003 0 2004 L’offre immédiate se raffermit fin 2011 : l’offre de 1 nde main se résorbe alors que l’offre de 2 main se renforce. Seconde main Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012-2015 Population Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois PIB France Ille-et-Vilaine (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ, Oxford Economics Tableau 8 Projets significatifs de bureaux dans l’agglomération rennaise Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Cour Lumière Rennes CFA GRAND OUEST 2 310 m² 2012 Neway Rennes LEGENDRE 9 670 m² 2013 Energis Rennes BATI ARMOR 5 990 m² 2013 Le Noven Rennes LAMOTTE 4 000 m² 2013 Source : DTZ www.dtz.com 19 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Champagne-Ardenne - Reims Graphique 41 Ralentissement marqué sur le marché rémois Demande placée à Reims 20 000 15 000 10 000 5 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 Seconde main Source : DTZ Des valeurs locatives en recul Graphique 42 Du fait de l’augmentation de l’offre de première main, les valeurs locatives pour des surfaces neuves enregistrent un léger recul, passant de 160 €/m²/an en 2010, à 145 €/m²/an en 2011. Les livraisons attendues devraient confirmer cette tendance à la baisse des valeurs. Les propriétaires porteurs de surfaces vacantes depuis un certain temps n’hésitent plus à baisser les loyers de présentation de manière significative. Valeurs locatives à Reims €/m²/an Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 180 170 160 150 140 130 120 110 100 90 80 70 2001 Les loyers moyens de seconde main se positionnent, quant à eux, entre 90 €/m²/an et 100 €/m²/an pour les surfaces anciennes et jusqu’à 110 €/m²/an pour les surfaces récentes. 2006 2005 2004 0 2003 Si le marché locatif est aujourd’hui atone, le marché de l’acquisition a pris le relais en 2011. Les professions libérales et les bureaux d’études ont été particulièrement actifs sur un marché qui a souffert en 2011 de l’absence d’activité du secteur public, jusqu’ici principal animateur du marché, avec entre autres les transactions du POLE EMPLOI en 2009 et 2010. 25 000 2002 Les transactions se sont principalement concentrées sur des petites surfaces, inférieures à 200 m². La transaction la plus importante de l’année est l’installation de SMABTP, à proximité de la gare TGV, sur 1 200 m² de bureaux neufs. m² 2001 Avec 12 000 m² de demande placée en 2011, le marché tertiaire rémois enregistre une baisse des volumes commercialisés de 50% en un an (graphique 41). Ancien Source : DTZ Tableau 9 Principales transactions de bureaux à Reims en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Rue Pingat - Reims SMABTP 1 200 m² Neuf Boulevard de la Paix - Reims UNIVERSITE 500 m² Seconde main Source : DTZ www.dtz.com 20 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Le stock d’offre immédiate explose en 2011 du fait de nombreuses libérations Graphique 43 m² 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 De nombreuses opérations encore au stade de projets sont aujourd’hui en attente, en particulier sur le secteur de Bezannes (« Le Tetrys », « le Millenium », « Bezannes Europe ») mais également sur le centreville au niveau de la gare TGV (« Numerobis »). Ces projets, dans les cartons depuis plusieurs années pour certains d’entre eux, ne sortiront pas de terre s’ils ne sont pas précommercialisés au préalable. Ainsi, le lancement du « Millenium », projet de LAZARD de 2 000 m² sur la zone de Bezannes, et dont la livraison était initialement prévue pour 2012, a encore été retardé. Malgré l’activité importante de l’agence de développement économique rémoise (Invest In Reims), la demande exprimée de surfaces tertiaires reste essentiellement endogène. Devant des perspectives économiques particulièrement moroses (graphique 44), les propriétaires vont avoir des difficultés croissantes à maintenir leurs loyers sur un marché où, fait quasiment unique en France, des projets importants ont été lancés en blanc, malgré un taux de vacance déjà important. Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2003 Des perspectives économiques en berne 2004 0 2002 Malgré cette offre déjà abondante, les livraisons vont se poursuivre en 2012, avec des projets comme le « Polidrome » (13 000 m²) et le « Parvis Bezannes » (4 500 m²) qui vont venir s’incrémenter à une offre déjà surabondante. Offre immédiate à Reims 2001 Avec d’un côté des surfaces neuves vacantes, malgré de bons accès aux transports et des places de parking en nombre suffisant (critère vital sur le marché rémois) et de l’autre de nombreuses libérations de surfaces de seconde main, le niveau de l’offre immédiatement disponible a explosé en 2011, passant de 9 000 à 23 000 m² au cours de l’année 2011. Seconde main Source : DTZ Graphique 44 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012 et 2015 Population Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois PIB France Marne (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 10 Projets significatifs de bureaux à Reims Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Terra Nova Parc TGV - Bezannes NACARAT 2 100 m² 2012 Numerobis TGV Centre - Reims MONTROYAL 4 700 m² 2013 Bézannes Europe Parc TGV - Bezannes MONTROYAL 2 000 m² 2013 Millenium Parc TGV - Bezannes LAZARD 2014 Source : DTZ www.dtz.com 21 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Franche-Comté - Besançon Graphique 45 Un marché qui s’essouffle Demande placée à Besançon m² Avec 8 000 m² de bureaux commercialisés en 2011, le marché tertiaire bisontin ne parvient pas à rebondir. La demande placée fléchit de façon continue depuis 2008 (graphique 45). 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2003 2004 Seconde main Source : DTZ Graphique 46 Valeurs locatives à Besançon €/m²/an Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2001 Malgré le ralentissement du marché, les valeurs locatives se maintiennent sur les actifs de seconde main, à 90 €/m²/an en moyenne pour les locaux anciens et 110 €/m²/an pour les locaux de meilleure qualité. Les valeurs locatives ont même pu atteindre la barre des 140 €/m²/an pour des transactions sur de petites surfaces dans des immeubles livrés récemment. 2005 Des valeurs locatives stables 2004 150 140 130 120 110 100 90 80 70 2003 Porté par l’écoulement de l’offre neuve, le marché bisontin souffre depuis 2010 du fort ralentissement des lancements d’immeubles en blanc et donc de la raréfaction de l’offre neuve. L’essentiel de l’activité se concentre désormais sur des petites surfaces, inférieures à 500 m² dans des immeubles de seconde main. Première main 2002 Toutefois, la part des transactions sur les petites surfaces est toujours en hausse et aucune autre transaction supérieure à 1 000 m² n’a été enregistrée sur le marché de Besançon cette année. 2001 Après la DREAL en 2009 et le POLE EMPLOI en 2010, le secteur public est encore l’auteur de la transaction la plus importante de l’année. En effet, une antenne du CONSEIL GENERAL s’est engagée sur 1 500 m² dans le « Tripode », immeuble en chantier d’environ 3 000 m², situé dans le quartier de la Planoise et dont la livraison est attendue pour 2012. 2002 20 000 18 000 16 000 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 Ancien Source : DTZ Tableau 11 Principales transactions de bureaux à Besançon en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Le Tripode CONSEIL GENERAL 1 500 m² Neuf Novatech VIX TECHNOLOGY 860 m² Neuf Les Thermes MFP 600 m² Récent Source : DTZ www.dtz.com 22 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Pénurie de surfaces de première main Graphique 47 Après sa forte contraction en 2009, l’offre immédiatement disponible n’a depuis cessé de progresser pour atteindre 11 000 m² à fin décembre 2011 (graphique 47). Le fort appétit montré par les utilisateurs ces dernières années pour les bureaux neufs a asséché le stock de première main qui est passé de 12 000 m² fin 2008 à 2 000 m² fin 2009, un niveau resté inchangé depuis. Offre immédiate à Besançon L’activité transactionnelle a donc été obérée sur le marché bisontin par la faiblesse de l’offre de qualité. En effet, l’offre immédiate de qualité ne représente plus que quelques mois de transaction au rythme actuel des commercialisations. Plusieurs chantiers en cours pour donner un nouveau souffle au marché bisontin Conscients que la relance de la construction est un préalable au rebond de l’activité du marché bisontin, les opérateurs locaux ou nationaux, à l’image de LAZARD, ont lancé simultanément plusieurs chantiers, pour des surfaces comprises entre 2 500 m² et 3 500 m². Ces opérations partiellement précommercialisées alimenteront en surfaces de qualité un marché qui a souffert en 2011 de l’absence d’offres de première main. Le marché bisontin devrait, en outre, bénéficier dans les années à venir de la demande du secteur public dont les effectifs devraient rester stables quand ils baissent sur la majorité des autres marchés régionaux (graphique 48). Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 L’augmentation des disponibilités est essentiellement due aux libérations de surfaces de seconde main par les services administratifs engagés dans un processus de regroupement afin de rationaliser leur consommation de surfaces tertiaires. m² 18 000 16 000 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 Seconde main Source : DTZ Graphique 48 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012 et 2015 Population Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois PIB France Doubs (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 12 Projets significatifs de bureaux à Besançon Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Portes Lafayette - PROMOTEUR LOCAL 3 500 m² 2012 Portes de Vesoul - PROMOTEUR LOCAL 2 800 m² 2012 Novatech Temis – Besançon LAZARD 2 500 m² 2012 Velum Rue de Vesoul - Besançon CIRMAD 2 300 m² 2014 Les Bureaux de Besançon Temis - Besançon PICHET 3 000 m² 2014 Source : DTZ www.dtz.com 23 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Ile-de-France Graphique 49 Résistant, pour l’instant Demande placée en Ile-de-France La demande placée sur l’ensemble de l’année 2011 en Ile-de-France s’élève à 2,4 millions de m², un chiffre en hausse de 14% par rapport à 2010, et supérieur à la moyenne décennale (2,2 millions de m²). m² 3 500 000 3 000 000 2 500 000 1 500 000 1 000 000 500 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 Seconde main Sources : Immostat, DTZ Research Graphique 50 Valeurs locatives en Ile-de-France €/m²/an 450 400 Les valeurs locatives résistent dans l’ensemble 350 Le loyer moyen de première main régresse en 2011, se positionnant à 372 €/m²/an contre 399 €/m²/an en 2010. La part croissante des marchés périphériques sur ce type de surface explique ce recul. Les loyers de seconde main sont stables, voire en légère progression sur l’ensemble des secteurs franciliens à 315 €/m²/an fin 2011, contre 310 €/m²/an en 2010. 300 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2001 250 2002 Le marché parisien a égalé sa bonne performance de 2010 avec près de 1 million de m² commercialisés (+4% en un an). Le Croissant Ouest a confirmé sa montée en puissance avec près de 600 000 m² commercialisés en 2011, soit une progression de 38% en un an. A l’inverse, les marchés de la Première Couronne ont marqué le pas avec moins de 300 000 m² de demande placée (-5% en un an), malgré la bonne performance de la Première Couronne Nord qui a bénéficié de la transaction exceptionnelle de SFR à Saint-Denis sur 124 000 m². 2006 2005 2004 2003 0 2002 La part des surfaces de première main reste stable d’une année sur l’autre avec 760 000 m² de demande placée soit 31% des commercialisations en Ile-deFrance en 2011. 2 000 000 2001 On remarquera cette année le retour en force (+31% en un an) des commercialisations de surfaces supérieures à 5 000 m² avec 68 transactions pour un volume de 999 300 m². Ancien Sources : Immostat, DTZ Research Tableau 13 Principales transactions de bureaux en Ile-de-France en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Saint-Denis SFR 124 000 m² Neuf Massy CARREFOUR 85 000 m² Neuf Gennevilliers THALES 78 600 m² Neuf Paris 12 MINISTERE DE L’INTERIEUR 36 000 m² Rénové Sources : Immostat, DTZ Research www.dtz.com 24 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Le stock d’offre immédiate reste stable malgré tout Graphique 51 L'offre immédiate de bureaux en Ile-de-France, stable depuis maintenant deux ans, représente 3,6 millions de m² fin 2011, soit un taux de vacance de 7%. Offre immédiate en Ile-de-France La répartition par tranche de surfaces demeure relativement homogène depuis 3 ans. Le stock de surfaces supérieures à 5 000 m² en Ile-de-France représente ainsi, fin 2011, 1,7 million de m². On note toutefois une résorption marquée des surfaces de bureaux de première main, passées de 755 000 m² fin 2010 à seulement 688 000 m² fin 2011 (-9% en un an). 3 000 000 L’activité devrait être moins importante en 2012 2 000 000 1 000 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 0 2001 Les livraisons de bureaux neufs en 2011 auront représenté près de 623 000 m², un volume légèrement inférieur à celui observé en 2010. Près d’un tiers de cette offre était encore disponible fin 2011. m² 4 000 000 Seconde main Sources : Immostat, DTZ Graphique 52 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012 et 2015 L’offre à venir à un an (libérations et livraisons d’immeubles neufs incluses) représente 1,2 million de m² à l’échelle francilienne. Le volume de livraisons pour 2012 demeure restereint avec à peine 370 000 m² dont seulement 160 000 m² encore disponibles. L’essentiel du renouvellement de l’offre se réalisera donc via des libérations de surfaces de seconde main. Population Emplois du secteur public Taux de chômage La bonne tenue du marché en 2011 devrait laisser place en 2012 à un recul de la consommation tertiaire qui devrait atteindre, au mieux, 2 millions de m². Emplois PIB France Ile-de-France Le manque de visibilité des entreprises sur leur avenir, et donc leurs besoins immobiliers, devrait brider la demande en 2012. (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 14 Projets significatifs de bureaux en Ile-de-France Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Europe La Défense KAN AM GRUND 21 500 m² 2012 Carré Breguet Paris 11 UNIMO 20 500 m² 2012 Eqho La Défense ICADE 80 000 m² 2013 Carpe Diem La Défense AVIVA INVESTORS 42 200 m² 2013 In/Out Boulogne SFL 33 600 m² 2013 38 rue du Rocher Paris 8 DEKA IMMOBILIEN 30 000 m² 2013 Athena La Défense ALLIANZ REAL ESTATE 30 000 m² 2013 Sources : DTZ Research www.dtz.com 25 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Languedoc-Roussillon - Nîmes Graphique 53 L’attrait pour les immeubles neufs et restructurés a permis de soutenir le marché nîmois en 2011. Demande placée sur l’agglomération nîmoise En m² 35 000 er La bonne dynamique observée au 1 semestre sur le nd marché nîmois ne s’est pas confirmée au 2 semestre avec seulement 4 400 m² placés, du fait d’un certain attentisme de la part des acteurs. Malgré cette contreperformance, le marché a bien résisté sur l’ensemble de l’année avec près de 14 500 m² placés, soit une performance quasi identique à celle de 2010. Avec plus de 9 600 m², les commercialisations se sont ère concentrées sur des surfaces de 1 main (66%). 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 0 Les utilisateurs ont privilégié la périphérie de Nîmes pour ses infrastructures modernes et efficaces ainsi que pour ses immeubles neufs ou restructurés bénéficiant des nouveaux standards de construction et de technologies, délaissant dans le même temps le centre-ville qui concentre, quant à lui, les immeubles de seconde main. Seconde main Source : DTZ Graphique 54 Valeurs locatives sur l’agglomération nîmoise Le loyer moyen pour les surfaces récentes se positionne à 125 €/m²/an en 2011 contre 105 €/m²/an en 2010 alors que, pour les surfaces plus anciennes, les prix s’échelonnent de 90 €/m²/an à 125 €/m²/an selon leur qualité (graphique 54). 120 100 80 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 60 2004 Les valeurs locatives des actifs récents enregistrent la plus forte hausse. 140 2003 Le poids du secteur public et parapublic dans la demande placée est en baisse avec seulement 15% de la demande placée en 2011 contre 25% en 2010. En €/m²/an 160 2002 L’appétit des acteurs pour des surfaces comprises entre 250 m² et 300 m² a été caractéristique de l’année 2011. En effet, ce segment, qui représente plus de la moitié de la demande placée totale, a enregistré une croissance en ligne avec les performances globales du marché nîmois. Ancien Source : DTZ Tableau 15 Principales transactions de bureaux sur l’agglomération nîmoise en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Gare de Nîmes PERIAL AM 4 516 m² Neuf ZAC pole actif/Gallargues le Montueux SAS LES PORTES DE CAMARGUE 3 900 m² Seconde main Triangle de la Gare DUMEZ 2 500 m² Neuf Source : DTZ www.dtz.com 26 Property Times Bureaux France Bilan 2011 L’offre immédiate progresse, en particulier sur les surfaces de seconde main. Graphique 55 Offre immédiate sur l’agglomération nîmoise Première main Le Gard devrait très largement surperformer la moyenne nationale à l’horizon 2015 et ce même en 2012 alors que l’année s’annonce comme délicate (graphique 56). A l’horizon 2013, trois chantiers publics majeurs viendront dynamiser l’agglomération nîmoise : AEF (Arènes-Esplanade-Feuchères), les allées Jean ère Jaurès et Tango + et le tram’bus, 1 ligne nord-sud de l’agglomération qui doit être mise en service en 2012. 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2002 Des perspectives positives portées par des prévisions économiques supérieures à la moyenne nationale, trois grands projets et une offre future relancée. 2004 En m² 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 2003 L’offre immédiate a progressé de +13% depuis fin 2010 pour se positionner autour de 35 200 m² fin 2011 (graphique 55). L’offre immédiate s’est résorbée dans le neuf (-12% par rapport à fin 2010), du fait notamment de l’absence de livraisons. A l’inverse, le stock vacant nde de locaux de 2 main s’est alourdi (+37% en un an), pour représenter près de 22 000 m², soit 62% du stock total. Cette offre correspond de moins en moins aux nouvelles attentes des utilisateurs. Seconde main Source : DTZ Graphique 56 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012-2015 Population Ces bonnes perspectives seront accompagnées d’une relance de l’offre neuve tertiaire. Ainsi, à l’horizon 2013, près de 20 000 m² de bureaux neufs qui devraient être livrés, dont 11 300 m² en 2012 (tableau 16). Des nouvelles opérations de promotion sont en cours de construction sur des sites en centre ville ou sur les zones stratégiques (Parc Georges Besse II). Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois PIB France Gard (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics * Tableau 16 Projets significatifs de bureaux sur l’agglomération nîmoise Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Triangle de la Gare Centre ville CFA ATLANTIQUE 4 500 m² 2012 L’Altis Parc Georges Besse II HOLDING TISSOT 3 600 m² 2012 Parc Haute Magaille Boulevard Savador Allende BAMA 3 180 m² 2012 Saga Parc Georges Besse II S.T.S. 2 500 m² 2012 Source : DTZ www.dtz.com 27 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Lorraine - Nancy Graphique 57 Le manque de transactions d’envergure pèse sur le marché nancéien mais ce dernier résiste, porté par la demande du secteur privé. Demande placée en l’agglomération nancéienne Malgré le manque de transactions d’envergure, le marché des bureaux nancéien a résisté en 2011 avec 28 000 m² commercialisés, soit un niveau en baisse de 13% par rapport à 2010 (32 000 m² enregistrés) (graphique 57). Malgré cette performance en baisse, la multiplication des transactions de petites surfaces a permis au marché de résister et 60% des transactions ont été réalisées sur des surfaces inférieures à 200 m² en 2011. 60 000 En m² 70 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 Les commercialisations sur des surfaces de bureaux neufs ont représenté 27% de la demande placée en 2011, soit 7 500 m². Notons le positionnement d’EGIS EAU sur 1 600 m² de bureaux neufs dans le complexe Ecoparc Saint-Jacques à Nancy (bâtiment BBC) (tableau 17). Première main 2011 2010 2009 2008 Les administrations françaises, traditionnel moteur de la demande en bureau, ont été absentes en 2011. 2007 2006 0 Seconde main Source : DTZ Graphique 58 Valeurs locatives en l’agglomération nancéienne En €/m²/an 160 Le loyer prime progresse, les valeurs locatives de 1 nde et 2 main se maintiennent. ère La valeur locative prime a progressé passant de 160 €/m²/an fin 2010 à 170 €/m²/an fin 2011. 140 120 100 80 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 60 2006 Les loyers moyens pratiqués sur les surfaces neuves ou restructurées sont stables par rapport à la fin de l’année 2010. Les loyers moyens observés sur les locaux récents ont connu une légère correction, passant de 115 €/m²/an fin 2010 à 110 €/m²/an fin 2011 (graphique 58). Ancien Source : DTZ Tableau 17 Principales transactions de bureaux en l’agglomération nancéienne en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Rue Alfred Kastler CHUBB AUTOMATISME-GROUPE UTC 1 600 m² Seconde main Ecoparc EGIS EAU 1 600 m² Neuf Rue du Chêne le Loup EDF 1 280 m² Seconde main Allée de Longchamp DL SOFTWARE 1 147 m² Seconde main Source : DTZ www.dtz.com 28 Property Times Bureaux France Bilan 2011 L’offre immédiate connaît une résorption continue depuis 2008. Graphique 59 Offre immédiate en l’agglomération nancéienne L'offre immédiatement disponible dans l’agglomération nancéienne a connu une résorption continue depuis 2008. Elle s’établit à 50 350 m² fin 2011 contre 51 000 m² un an auparavant (graphique 59). Ce stock se nde compose en majorité (84%) de surfaces de 2 main. En m² 60 000 50 000 40 000 30 000 L’offre disponible de bureaux neufs est stable par nde rapport à fin 2010 (8 000 m²). L’offre de 2 main s’est légèrement résorbée (-2%) pour totaliser près de 42 400 m² fin 2011. La rénovation du parc obsolescent constitue un enjeu dans la redynamisation du marché. 20 000 10 000 Première main 2011 2010 2009 2008 Le projet du Grand Nancy et la pépinière de start-up des pôles d’excellence du marché nancéien devrait venir stimuler un marché marqué par le retrait du secteur public à l’horizon 2015. 2007 2006 0 Seconde main Source : DTZ A l’horizon 2015, et malgré une légère sousperformance historique du marché, la Meurthe et Moselle devrait connaître une évolution économique similaire à la moyenne nationale (graphique 60). L’agglomération nancéienne pourra compter sur le projet du Grand Nancy pour soutenir l’activité économique locale avec, entre autres la modernisation de sa gare TGV ou la construction de grands équipements comme le centre de congrès de 19 000 m² attendu pour l’été 2013. D’autre part, le marché devra savoir tirer profit des pôles d’excellence (santé, biologie moléculaire, imagerie moléculaire et médicale, chimie fine, nanomatériaux et informatique) et de la création de start-up pour contrebalancer le recul du poids des services publics. Graphique 60 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012-2015 Population Emplois du secteur public Ces perspectives encourageantes sont de bon augure pour les 21 000 m² de bureaux neufs livrables dans l’agglomération nancéienne d’ici 2013 (tableau 18). Les deux principales opérations sont Ecoparc et Ile de Corse. Le marché semble donc assez sain pour poursuivre l’absorption de l’offre neuve sans créer de déséquilibre majeur alors que 2012 s’annonce comme une année difficile pour le marché. Taux de chômage Emplois PIB France Meurthe et Moselle (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 18 Projets significatifs de bureaux en l’agglomération nancéienne Opération Ville Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Ecoparc Maxeville ECCOLOGIA 3 000 m² 2012 Ile de Corse Nancy CIRMAD EST 6 000 m² 2013 Source : DTZ www.dtz.com 29 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Graphique 61 En m² 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 Seconde main Graphique 62 Valeurs locatives sur l’agglomération toulousaine En €/m²/an 170 150 130 110 90 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 70 2002 La valeur locative moyenne du marché toulousain (au sens large), toutes surfaces confondues, se positionne ème à 135 €/m²/an au 4 trimestre 2011. Les valeurs locatives sont demeurées stables depuis fin 2010 : autour de 115 €/m²/an pour les locaux anciens et environ 130 €/m²/an pour les immeubles récents. Une hausse a été enregistrée sur les immeubles neufs en périphérie qui passent de 150 à 160 €/m²/an (graphique 62). Première main Sources : OTIE-AUAT, DTZ 2001 Les valeurs locatives des bureaux neufs progressent. 2004 ème Cinq des principales transactions du 4 trimestre ont concerné des surfaces supérieures à 3 000 m², représentant 70% des commercialisations. En marge de ces transactions emblématiques, le cœur de l’activité du marché toulousain s’est concentré sur le créneau des surfaces comprises entre 250 et 500 m² en 2011. 2003 180 000 160 000 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 2002 Plus de 38 500 m² de bureaux ont été commercialisés ème sur le marché toulousain au 4 trimestre 2011, portant la demande placée en 2011 à plus de 130 000 m², un volume en léger retrait (-7%) par rapport à la même période l’an passé (graphique 61). Toutefois, au regard de la moyenne des 5 dernières années (121 000 m² commercialisés), le marché tertiaire toulousain a conservé une bonne dynamique, notamment grâce à des transactions d’envergure. Demande placée sur l’agglomération toulousaine 2003 La demande placée de bureaux résiste sur le marché toulousain. 2001 Midi-Pyrénées - Toulouse Ancien Sources : OTIE-AUAT, DTZ Tableau 19 Principales transactions de bureaux sur l’agglomération toulousaine en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Blagnac, ZAC Andromède AIRBUS FRANCE 13 043 m² Neuf Toulouse Chemin des Courses RTE 8 715 m² Neuf 5 991 m² Neuf ZAC Andromède – Blagnac TELEPERFORMANCE Ramonville Saint-Agnès CLS 5 400 m² Neuf Toulouse centre CONSEIL GENERAL 5 000 m² Neuf Sources : OTIE-AUAT, DTZ www.dtz.com 30 Property Times Bureaux France Bilan 2011 La demande pour des locaux neufs et les perspectives économiques devraient soutenir le marché d’ici 2015. L’activité économique en Haute-Garonne devrait surperformer la moyenne nationale à l’horizon 2015 er (graphique 64). En tant que 1 pôle mondial en ère aéronautique et 1 région européenne pour le spatial, l’agglomération toulousaine pourra compter sur son industrie de pointe pour contrebalancer la baisse attendue de la demande du secteur public. En m² 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 0 2003 En 2011, 10 000 m² de bureaux ont été livrés par le biais de deux opérations : « Golf Park », une opération de 6 000 m² certifiée HQE et toujours vacante, et « Marie Perroud » (4 000 m²) développée par V3J PROMOTION. Offre immédiate sur l’agglomération toulousaine 2002 L’offre immédiate enregistre sa première stabilisation depuis 2006 pour totaliser 264 000 m² fin 2011 ère (graphique 63). Le stock vacant de 1 main a connu une baisse de 20% en un an pour représenter 102 000 nde m² fin 2011, alors que les surfaces de 2 main ont suivi une dynamique inverse (+22%) pour totaliser 165 000 m². Avec 35 000 m² de bureaux vacants, Bordelongue demeure le point noir de ce marché. Un ajustement des valeurs locatives est donc attendu. La lutte contre l’obsolescence du parc existant représente l’un des enjeux du marché. Graphique 63 2001 L’offre immédiate se stabilise : forte résorption des ère surfaces de 1 main. Seconde main Sources : OTIE-AUAT, DTZ Graphique 64 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012-2015 Population Emplois du secteur public Ces bonnes perspectives seront alimentées par une offre neuve tertiaire avenir de près de 40 000 m² de bureaux d’ores-et-déjà pourvus d’un permis de construire pour des livraisons prévues à l’horizon 2012/2013 sous réserve de pré-commercialisation (tableau 20). Des opérations sont également en cours sur des sites stratégiques en secteur urbain ou sur les nouvelles zones (Borderouge, Balma Gramont, Andromède Toulouse Blagnac et Quint Fontsegrives). Taux de chômage Emplois PIB France Haute-Garonne (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 20 Projets significatifs de bureaux sur l’agglomération toulousaine Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Carles Toulouse Basso Cambo CARLES PROMOTION 3 800 m² Fin 2012 Vendu à 50% Hills Plaza Balma Gramont LAZARD 7 100 m² Début 2013 Air Sensia Balma Gramont SOGEPROM/COGEDIM 6 000 m² 2013 Tetris Toulouse Basso Cambo FINANCIERE TEYCHENE 20 000 m² 2013 Source : DTZ www.dtz.com 31 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Graphique 65 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 On notera la part importante des secteurs JuridiqueConseil (28% des surfaces) et Services aux Entreprises (15%) dans la demande placée de 2011. Le secteur privé prend donc le relais d’une demande publique moins dynamique (6% des transactions contre 18% en 2010). En m² 100 000 90 000 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 2003 er Après un 1 semestre déjà décevant, la demande placée de bureaux à Marseille a enregistré un ralentissement avec seulement 25 600 m² commercialisés au cours du deuxième semestre. L’année 2011 s’achève donc sur un volume de transactions de 56 000 m², la plus mauvaise performance du marché depuis 10 ans, en recul de 33% en un an (graphique 65). Cette contreperformance est à relativiser ; elle est essentiellement liée à un manque de bureaux neufs disponibles. Demande placée sur l’agglomération marseillaise 2002 2011 signe la plus mauvaise performance depuis 2001 ; le manque d’offre neuve bride le marché. 2001 PACA - Marseille Seconde main Source : DTZ Graphique 66 Valeurs locatives sur l’agglomération marseillaise nde En €/m²/an 210 Bien que certaines transactions puissent se concrétiser à 250 €/m²/an, le loyer moyen de première main surfaces neuves ou restructurées – s’est contracté en 2011 pour s’établir à 169 €/m²/an (graphique 66), suite au déplacement des utilisateurs vers des marchés aux loyers moins élevés. 190 Le loyer moyen pour des surfaces récentes et anciennes se positionne respectivement à 168 et 164 €/m²/an avec une forte dispersion selon la localisation et la qualité des immeubles. Les valeurs locatives les plus élevées (225 €/m²/an) ont été enregistrées à Euroméditerranée, dans l’immeuble « Grand Large » notamment. Parce qu’il offre des surfaces rénovées et bien situées, l’immeuble des « Docks » a confirmé son attractivité en 2011. 110 170 150 130 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2001 90 2002 Les loyers de 2 main progressent alors que le loyer ère de 1 main se contracte pour les surfaces neuves. Ancien Source : DTZ Tableau 21 Principales transactions de bureaux sur l’agglomération marseillaise en 2011 Secteur Preneur Surface Etat des locaux Sud POLE EMPLOI 2 500 m² Neuf Sud SIFER (vte) 2 200 m² Seconde main Est DEKRA 2 100 m² Neuf Euroméditerranée et centre-ville France TELECOM 1 850 m² Seconde main Source : DTZ www.dtz.com 32 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Progression de l’offre immédiate mais contraction des surfaces neuves. Graphique 67 Offre immédiate sur l’agglomération marseillaise L’offre immédiate à Marseille s’est regarnie pour représenter près de 137 600 m² fin décembre 2011 (graphique 67). L’offre neuve, qui représentait encore une proportion importante (41%) des disponibilités ème début 2011, s’est fortement résorbée au 4 trimestre pour représenter 45 000 m², soit un tiers du stock. Plus de la moitié de cette offre est localisée dans l’Est (12 500 m²) et sur le secteur Sud (13 800 m²), contre seulement 10 100 m² (15 %) à Euroméditerranée et Centre-ville, secteur le plus convoité. Enfin, 7 500 m² sont disponibles dans le secteur Nord Littoral. En m² 160 000 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 Retour d’une offre neuve à l’horizon 2015 : le secteur privé devra soutenir le marché, face au recul du secteur public. Dans les Bouches-du-Rhône, l’activité économique devrait suivre la même tendance que la moyenne nationale à l’horizon 2015 (graphique 68). L’agglomération marseillaise pourra compter sur le projet Euroméditerrannée, plus grande opération de rénovation urbaine en Europe, pour soutenir l’activité économique locale. Les sociétés de services prennent aujourd’hui le relais du service public, qui devrait poursuivre sa recomposition à l’horizon 2015 (graphique 68) L’année 2012 marquera le retour timide des projets de grande envergure avec notamment 2 opérations de plus de 5 000 m². A l’horizon 2015, ce sont près de 125 000 m² de bureaux qui devraient être livrés (tableau 22). Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2001 2002 0 L’année 2011 a été marquée par un niveau de livraison supérieur à 2010 avec plus de 72 000 m² livrés. Seuls 20 300 m² sont encore disponibles sur cette production. Seconde main Source : DTZ Graphique 68 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012-2015 Population Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois France PIB Bouches-du-Rhône (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 22 Projets significatifs de bureaux sur l’agglomération marseillaise Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Cœur Capelette Sud KAUFMAN 8 470 m² 2012 4, place Sadi Carnot Euroméditerranée et centre-ville ANF 2 700 m² 2012 Balthazar Euroméditerranée et centre-ville CONSTRUCTA 10 000 m² 2013 Euromed Center Phase I Euroméditerranée et centre-ville FONCIERE DES REGIONS 24 000 m² 2014/2015 Source : DTZ www.dtz.com 33 Property Times Bureaux France Bilan 2011 PACA - Nice Graphique 69 Année record sur le marché niçois Demande placée à Nice Le secteur public et parapublic aura joué un rôle prépondérant dans la bonne tenue du marché en s’engageant massivement sur les immeubles livrés au cours de ces dernières années. NICE METROPOLE s’est ainsi engagée sur deux immeubles neufs : 2 500 m² sur le « Premium » au sein du secteur Méridia, et 7 000 m² sur le « Plaza » dans le secteur de l’Arenas. La CCI, le RSI, ainsi que la PREFECTURE auront été les autres grandes animatrices du marché en 2011. Au final, les organismes publics ou parapublics ont été impliqués dans environ 60% des commercialisations. Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 2002 Les surfaces de première main auront représenté 23 000 m², soit 68% de la demande placée en 2011, un niveau record. Le marché des surfaces de seconde main s’est lui aussi bien comporté avec 11 000 m² transactés, un volume dans la moyenne observée sur le marché niçois ces dernières années (graphique 69). m² 2001 Avec près de 35 000 m² de demande placée en 2011, le marché tertiaire niçois enregistre sa meilleure année depuis près de 10 ans (graphique 69). Les transactions d’envergure se sont multipliées en 2011 sur les ensembles de bureaux neufs du secteur de l’Arenas. Seconde main Source : DTZ Graphique 70 Valeurs locatives à Nice €/m²/an 250 200 150 Des valeurs locatives qui restent stables 100 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 50 2001 Les valeurs locatives sont restées stables en 2011, à partir de 130 €/m²/an sur des surfaces de seconde main et jusqu’à 190 €/m²/an sur les immeubles neufs. Le loyer moyen devrait rester stable en 2012, sous l’effet combiné de l’absence d’offre de première main et de la remise sur le marché de surfaces de seconde main (graphique 70). Ancien Source : DTZ Tableau 23 Principales transactions de bureaux à Nice en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Plaza – Arenas Nice Ouest NICE COTE D’AZUR 7 000 m² Neuf Phoenix – Arenas Nice Ouest RSI 4 000 m² Neuf Premium – Meridia NICE COTE D’AZUR 2 500 m² Neuf Portes de l’Arenas – Arenas Nice Ouest PREFECTURE 06 1 300 m² Seconde main Plaza – Arenas Nice Ouest ZENITH 1 000 m² Neuf Source : DTZ www.dtz.com 34 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Pénurie d’offre de première main Graphique 71 Après une année marquée par un volume record de transactions, le marché tertiaire niçois a vu son stock fortement diminuer en 2011(-23% en un an) pour représenter 28 000 m² de bureaux immédiatement disponibles fin 2011 (graphique 71). Offre immédiate à Nice m² 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 Le marché sera contraint par le manque d’offre de qualité en 2012. Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 0 2001 Les surfaces neuves, plébiscitées par les grands utilisateurs en 2011, ne représentent plus que 10% du stock d’offre immédiatement disponible sur le marché niçois, avec seulement 3 000 m² aujourd’hui vacants. Le marché, contraint par l’offre, n’est donc alimenté que par le biais des libérations de surfaces suite aux différentes prises à bail évoquées précédemment. Seconde main Source : DTZ Aujourd’hui, aucun nouveau projet d’envergure n’est attendu sur le marché niçois à court terme. Le dynamisme observé en 2011 devrait laisser la place à une année 2012 plus difficile sur un marché peu liquide où les offres en ligne avec les nouvelles attentes des locataires vont être de plus en plus rares. Si les projets existent bel et bien sur le marché niçois, et notamment sur le secteur de l’Opération d’Intérêt National (OIN) « Eco vallée », ils sont encore en phase amont et ne devraient pas se concrétiser avant plusieurs années. Si l’échéancier de réalisation de ces projets reste encore flou, la volonté politique est quant à elle bien présente sur le marché niçois. Graphique 72 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012 et 2015 Population Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois PIB France Alpes-Maritimes (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 24 Projets significatifs de bureaux à Nice Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Meridia Nice Eco Vallée COGEDIM 10 000 m² 2014 Source : DTZ www.dtz.com 35 Property Times Bureaux France Bilan 2011 PACA - Sophia-Antipolis Graphique 73 Un marché dont le ralentissement semble structurel Demande placée à Sophia-Antipolis A l’inverse d’un marché niçois qui a fortement bénéficié en 2011 de la demande issue d’organismes publics et parapublics (60% de la demande placée cette année), le marché sophipolitain se repose essentiellement sur les mouvements endogènes de PME du secteur des NTIC fortement exposées à la conjoncture économique nationale et internationale. Ces entreprises s’engagent essentiellement sur de petites surfaces inférieures à 200 m². La surface moyenne des prises à bail est d’ailleurs en recul et s’établit à 150 m² en 2011 contre 220 m² les années précédentes. Le marché sophipolitain semble fonctionner en circuit fermé, 99% de la demande placée en 2011 ayant concerné des utilisateurs déjà présents sur un technopôle qui peine à attirer de nouvelles entreprises. Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 2002 Les transactions d’envergure font toujours défaut, avec seulement deux transactions de plus de 1 000 m² enregistrées au cours de l’année : AMADEUS sur 1 900 m² de bureaux récents dans « Green Side 15 » à Biot et TELEMAQ sur 1 350 m² de surfaces de seconde main au sein des « Espaces de Sophia » à Valbonne. m² 2001 Avec 17 500 m² de bureaux commercialisés en 2011 (graphique 73), le marché sophipolitain ne parvient pas à rebondir et reste pour la troisième année consécutive sous sa moyenne décennale de 24 000 m² transactés. Seconde main Source : DTZ Graphique 74 Valeurs locatives à Sophia-Antipolis €/m²/an 180 170 160 150 140 130 Des valeurs locatives qui restent stables 120 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 110 2001 Les opérations qui rencontrent actuellement le plus de succès sont les immeubles anciens, construits dans les années 1990 et 2000, restructurés et proposés à des loyers compris entre 125 et 150 €/m²/an, soit des niveaux bien inférieurs à ceux des programmes neufs ou très récents. Ancien Source : DTZ Tableau 25 Principales transactions de bureaux à Sophia-Antipolis en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux Green Side 15 - Biot AMADEUS 1 900 m² Récent Espaces de Sophia – Valbonne TELEMAQ 1 350 m² Seconde main Ecolucioles – Valbonne ALLIANZ VIE 690 m² Neuf Marco Polo - Mougins ORANGE 540 m² Récent Source : DTZ www.dtz.com 36 Property Times Bureaux France Bilan 2011 L’écart de loyer conséquent entre existant et immeubles en projets contrarie les mises en chantier Graphique 75 Offre immédiate à Sophia-Antipolis Seules trois voire quatre opérations sont, aujourd’hui, susceptibles d’alimenter le marché à horizon 20132014. Néanmoins, la dégradation de la conjoncture économique et l’abondance de l’offre devraient retarder un peu plus encore le lancement de ces projets. Perspectives en berne sur un marché fortement exposé au contexte économique Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 Les livraisons de surfaces de bureaux neufs ont ralenti ces dernières années, avec seulement 4 000 m² livrés durant les 24 derniers mois. Les promoteurs doivent faire face à un effet ciseau, entre des coûts de construction relativement élevés, et des loyers moyens tirés vers le bas du fait d’un stock ancien abondant. Le différentiel théorique entre les loyers des immeubles BBC ou RT 2012 à livrer (220 €/m²/an) et le loyer moyen pratiqué sur site (145 €/m²/an) obère le lancement de nouvelles opérations. m² 90 000 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 2001 Avec 65 000 m² de bureaux disponibles, le stock d’offre immédiate reste relativement important sur le marché sophipolitain (graphique 75). Les surfaces de seconde main représentent 90% de ce stock et pèsent lourdement sur le marché. Aujourd’hui, une seule offre neuve de 3 600 m² est immédiatement disponible sur le technopôle. Seconde main Source : DTZ Graphique 76 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012 et 2015 Population Emplois du secteur public Les perspectives économiques en berne, ajoutées à une absence de gouvernance commune du technopôle, ne laissent pas présager une année 2012 des plus dynamiques sur un marché qui semble destiné à s’installer durablement sous la barre des 20 000 m² de transactions annuelles. En effet, le profil très défini des utilisateurs sophipolitains en fait un des marchés les plus exposés aux turbulences économiques comme en témoigne le fort ralentissement des commercialisations observé depuis fin 2008. Taux de chômage Emplois PIB France Alpes-Maritimes (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 26 Projets significatifs de bureaux à Sophia-Antipolis Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Schneider Les Lucioles CYRIUS 3 500 m² 2012 Ecopolis Les Templiers BOUYGUES IMMOBILIER 12 000 m² 2013 Les Arcanes Les Templiers SERCIB 9 000 m² 2013 CICA Les Bouillides PERIAL 14 000 m² 2014 Source : DTZ www.dtz.com 37 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Graphique 77 Toulon Demande placée à Toulon 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 0 2005 Contrairement aux dernières années, où l’essentiel des transactions avait porté sur des surfaces inférieures à 500 m², 2011 a été marquée par quelques transactions supérieures à 1 000 m². L’acquisition de 1 436 m² de bureaux de seconde main à La Valette par les PUPILLES de l’ENSEIGNEMENT PUBLIC du VAR et la location de 1 288 m² par EUROSUD sur un bâtiment libéré par la CAISSE d’EPARGNE ont été les mouvements les plus significatifs. Le solde de ce bâtiment (696 m²) a été pris à bail par TOULON VAR TECHNOLOGIES. 16 000 2004 Avec près de 15 000 m² de bureaux commercialisés en 2011, le marché toulonnais enregistre sa meilleure performance de la décennie, en hausse de 50% par rapport à 2010 (graphique 77). L’essentiel des transactions se sont signées au cours d’un premier semestre particulièrement dynamique avec près de 10 000 m² de demande placée à fin juin, un volume habituellement atteint en année pleine sur ce marché. m² 2003 Année record à Toulon après un premier semestre des plus dynamiques Seconde main Source : DTZ Graphique 78 Valeurs locatives à Toulon €/m²/an Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 Les valeurs locatives sont toujours orientées à la hausse à Toulon. En effet, la faiblesse de l’offre, et la pénurie de surfaces neuves en particulier, maintient une pression à la hausse sur les valeurs locatives. Les valeurs moyennes de première main s’établissent à 185 €/m²/an, soit une hausse de 10% en un an. Le loyer moyen des transactions de surfaces anciennes progresse également et atteint 147 €/m²/an en 2011, soit une hausse de 9% en un an. 2005 Des valeurs locatives sur la pente ascendante 190 180 170 160 150 140 130 120 110 100 90 2004 Les surfaces neuves ont concentré la moitié de la demande placée en 2011 contre un ratio de 32% en 2010 et 23% en 2009. Ancien Source : DTZ Tableau 27 Principales transactions de bureaux à Toulon en 2011 Adresse Preneur Surface Etat des locaux La Valette PEP 83 1 436 m² Seconde main Toulon EUROSUD 1 288 m² Seconde main Toulon TOULON VAR TECHNOLOGIE 696 m² Seconde main Source : DTZ www.dtz.com 38 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Pénurie d’offre de première main sur le marché toulonnais Graphique 79 Offre immédiate à Toulon Le stock d’offre immédiatement disponible ne représente plus que 6 400 m² fin décembre 2011, soit un volume en recul de 33% sur un an. m² 12 000 Si ce stock reste à peu près stable depuis 2005, évoluant entre 6 000 et 9 000 m², sa composition change, avec la disparition des surfaces neuves. Ainsi, les 300 m² de surfaces neuves encore disponibles à la location sur le marché toulonnais en juin ont été loués au cours du second semestre (graphique 79). 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2004 2005 0 Devant cette pénurie d’offre, les programmes neufs rencontrent un fort succès. Ainsi, les 2 600 m² livrés à La Valette en février 2011 ont été entièrement précommercialisés, notamment auprès de la FEDERATION du BTP du VAR. Seconde main Source : DTZ Une année 2012 qui s’annonce plus difficile Malgré tout, les mises en chantier restent rares sur l’agglomération toulonnaise. Un seul programme est aujourd’hui en chantier sur la commune de Toulon : 4 500 m² en Zone Franche Urbaine sur le site de la Croix-Rouge pour une livraison attendue pour l’été 2012. 2 500 m² ont déjà trouvé preneur et le solde de 2 000 m² devrait permettre de réduire les tensions observées ces derniers mois sur un marché toulonnais contraint par l’offre. A l’extérieur de la ville, 3 500 m² de bureaux devraient également être livrés en 2012 sur la Zone des Playes, à l’ouest de Toulon. Cette année 2011 particulièrement dynamique apparaît comme une exception sur un marché qui devrait dès 2012 souffrir de la conjonction de facteurs négatifs. Audelà du ralentissement économique annoncé, l’absence d’offre de qualité sera un frein important à l’activité transactionnelle sur le marché toulonnais. Enfin, l’entrée en vigueur début 2012 de la réforme sur les plus-values de cession immobilière pèsera sur un marché où les transactions à la vente sont importantes, à l’image de celle de PEP 83 sur le secteur de La Valette cette année. Graphique 80 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012 et 2015 Population Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois PIB France Var (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Source : DTZ Tableau 28 Projets significatifs de bureaux à Toulon Opération Secteur Promoteur/Investisseur Surface Année de livraison Site de la Croix Rouge ZFU - 4 500 m² 2012 - Zone des Playes - 3 500 m² 2012 AGPM Sainte Musse ICADE 2 700 m² 2013 www.dtz.com 39 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Graphique 81 Rhône-Alpes - Lyon Demande placée en agglomération lyonnaise Ces bons résultats s’expliquent par la nette hausse de l’activité sur les transactions supérieures à 1 000 m² (56% de la demande placée). Ainsi, huit opérations supérieures à 7 000 m² se sont concrétisées, dont deux de plus de 10 000 m² : EDF s’est positionné sur 15 200 m² dans « Le Velum » à La Part-Dieu et LA BANQUE POSTALE a pris à bail 12 400 m² de bureaux dans ème l’immeuble « Nexans Opale » à Lyon 7 . 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 0 2002 Après un début d’année mitigé, l’activité sur le marché ème lyonnais de bureaux s’est redressée dès le 2 ème trimestre avec 66 000 m² placés. Le 2 semestre a confirmé cette bonne tendance (143 300 m² commercialisés). Ainsi, 258 800 m² ont été placés en 2011 (+18% par rapport à 2010). Les commercialisations de bureaux neufs (138 000 m²) auront représenté plus de la moitié (53%) des surfaces transactées en 2011. Elles sont en progression de 38% nde par rapport à 2010. A l’inverse, les surfaces de 2 main (121 000 m²) enregistrent une légère baisse. En m² 300 000 2001 Les grandes transactions de bureaux neufs sont venues dynamiser la demande placée lyonnaise. Seconde main Source : Cecim, DTZ Graphique 82 Valeurs locatives en agglomération lyonnaise En €/m²/an 230 210 L’intensification des commercialisations des immeubles neufs en périphérie a contribué au recul des loyers de ère 1 main. 190 170 150 130 110 Neuf ou restructuré Récent 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 90 2001 ère Le loyer de 1 main enregistre un recul lié à un déplacement des prises à bail vers les secteurs périphériques où les valeurs locatives sont moins élevées. Il s’élève ainsi à 171 €/m²/an contre 198 €/m²/an un an plus tôt. A l’inverse, les loyers récents et ancien sont en progression par rapport à 2010 et s’établissent respectivement à 165 et 119 €/m²/an (graphique 82). Ancien Source : Cecim, DTZ Tableau 29 Principales transactions de bureaux sur l’agglomération lyonnaise en 2011 Adresse Le Velum/La Part-Dieu Nexans Opale/Lyon 7 ème Green Part-Dieu/Lyon 3 ème Parc du Puy d'Or/Limonest Preneur Surface Etat des locaux EDF 15 200 m² Neuf LA BANQUE POSTALE 12 400 m² Neuf ARS 8 600 m² Neuf SOPRA GROUPE 8 050 m² Neuf Source : DTZ www.dtz.com 40 Property Times Bureaux France Bilan 2011 L’offre se stabilise malgré le niveau de demande placée. Graphique 83 Offre immédiate en agglomération lyonnaise L’offre de bureaux immédiate s’est stabilisée (+3%) pour représenter 341 300 m² fin 2011. Le volume d’offre neuve s’est accru de 7%, passant de 120 800 m² fin 2010 à 129 400 m² fin 2011 malgré un ralentissement des livraisons de bureaux neufs à Lyon (103 200 m² livrés en 2011 contre 140 000 m² en 2010). Dans le même temps, le stock d’offre immédiate de seconde main est resté relativement stable pour représenter 211 900 m² fin 2011 (graphique 83). Le marché lyonnais sera dynamisé par les projets d’offre neuve qui viendront l’alimenter. 350 000 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 Première main 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 0 2002 Cette stabilisation s’explique par l’accélération de la libération des immeubles vieillissants, la livraison d’immeubles neufs et la construction d’opérations en gris non consommatrices du stock existant. En effet, les entreprises rationalisent leurs espaces, changent de site ou se regroupent sur un même site, ce qui ne contribue pas à diminuer le stock existant. En m² 400 000 Seconde main Source : Cecim, DTZ Graphique 84 Taux de croissance annuel moyen des principaux (1) indicateurs économiques entre 2012-2015 Entre 2012 et 2013, les disponibilités dans les opérations en chantier sont d’environ 130 000 m². Population Le taux de pré-commercialisation de l’offre neuve pour l’année 2012 est, pour l’instant, nettement plus faible (42%) que celui observé début 2011 sur la production à livrer dans l’année (63%). Le ralentissement de la production neuve observé en 2011 dans la région lyonnaise devrait permettre au stock de première main encore vacant fin 2011 (129 400 m²), de s’écouler sans dégrader les valeurs locatives. A l’horizon 2015, la croissance économique du département, portée notamment par le dynamisme du secteur des services, surperformera la moyenne nationale. La stagnation des emplois du secteur public devrait par ailleurs être compensée par le dynamisme du secteur privé (graphique 84). Emplois du secteur public Taux de chômage Emplois France PIB Rhône (1) Taux de chômage régional Sources: DTZ Research, Oxford Economics Tableau 30 Projets significatifs de bureaux en agglomération lyonnaise Opération Secteur Promoteur Surface Année de livraison Lugdunum Lyon 06 SOGELYM DIXENCE 15 000 m² 2012 Sunway Lyon 07 DOMOA/L’ART DE CONSTRUIRE 6 900 m² 2012 Ambre Nexans Lyon 07 ICADE/ALTAREA COGEDIM 11 300 m² 2013 Milky Way Lyon 02 DCB INTERNATIONAL 4 400 m² 2013 Source : DTZ www.dtz.com 41 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Définitions Actif bénéficiant d'une localisation géographique attrayante et assurant des rendements locatifs sûrs en raison de la qualité des locataires, de la durée des baux, du faible taux de vacance et de peu de rotations. Actif core Demande placée Ensemble des transactions, à la location ou à la vente, réalisées par des utilisateurs finaux, y compris les précommercialisations, les clés en main et les opérations pour compte-propre, sous réserve de la levée des conditions suspensives. ère Exprimé en euro HT-HC par m² et par an. Le loyer moyen correspond à la moyenne des loyers, pondérée par la surface totale des transactions de première main (surfaces neuves ou restructurées). Loyer moyen de 2 main nde Exprimé en euro HT-HC par m² et par an. Le loyer moyen correspond à la moyenne des loyers, pondérée par la surface totale des transactions de seconde main (hors surfaces neuves ou restructurées). Loyer prime Le loyer prime correspond à la moyenne des valeurs de transaction les plus élevées observées sur des immeubles neufs ou restructurés, très bien localisés et loués avec une durée d’engagement ferme longue. Offre immédiate Ensemble des surfaces vacantes proposées à la commercialisation à un instant T. Sont exclus les recherches de successeur et les congés de bail jusqu'à la sortie effective du locataire. Loyer moyen de 1 main Opération en blanc Projet de construction commencé avant d’avoir trouvé des acquéreurs où des locataires pour un actif immobilier. Production neuve Ensemble des surfaces neuves à construire et en chantier avec ou sans autorisations (PC et agréments) et non encore livrées. Taux de rendement prime Ratio entre les loyers hors charges et le prix d'acquisition AEM de l'actif. Rentabilité la plus basse observée au cours d'une période donnée, après élimination des valeurs aberrantes (occurrences inférieures à deux). VEFA Vente en Etat Futur d’Achèvement. www.dtz.com 42 www.dtz.com 43 Property Times Bureaux France Bilan 2011 Contacts Alsace – Agence de Strasbourg Vincent Triponel +33(0)3 88 18 55 55 [email protected] Bourgogne – Agence de Dijon Bruno Dormoy +33(0)3 80 70 27 70 [email protected] Languedoc-Roussillon – Agence de Montpellier Gilles Pimort +33(0)4 67 22 50 00 [email protected] Lorraine – Agence de Nancy Nadia Gintzburger +33(0)3 83 28 36 85 [email protected] Provence-Alpes Côte d’Azur – Agence de Marseille Lucile de Malet +33(0)4 91 25 46 46 [email protected] Provence-Alpes Côte d’Azur – Agence de Toulon Pierre Bernois +33(0)4 94 41 34 34 [email protected] Aquitaine – Agence de Bordeaux Benoît Chevauchée +33(0)5 56 52 25 25 [email protected] Champagne-Ardenne – Agence de Reims Jeanne Haushalter [email protected] +33(0)3 26 47 49 01 Christian Henault [email protected] +33(0)3 26 47 49 01 Antoine Vicart [email protected] +33(0)3 26 47 49 01 Languedoc-Roussillon – Agence de Nîmes Georges Cassou +33(0)4 66 67 70 31 [email protected] Midi-Pyrénées – Agence de Toulouse Pascale Cieutat +33(0)5 61 23 30 47 [email protected] Provence-Alpes Côte d’Azur – Agence de Nice Antoine Pacchioni +33(0)4 93 18 21 12 [email protected] Rhône-Alpes – Agence de Lyon Thomas Durand +33(0)4 72 74 43 70 [email protected] Il ne saurait être initié de transaction, basée sur le présent document, sans l’appui d’un avis professionnel spécifique et de qualité. Bien que les données aient été vérifiées de façon rigoureuse, la responsabilité de DTZ ne saurait être engagée en aucune manière en cas d’erreur ou inexactitude figurant dans le présent document. Toute référence, reproduction ou diffusion, totale ou partielle, du présent document et des informations qui y figurent, est interdite sans accord préalable exprès de DTZ. En tout état de cause, toute référence, reproduction ou diffusion devra en mentionner la source www.dtz.com 44