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Octobre 2012
N° 75
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Sommaire
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Editorial
Les années se suivent, … et se
ressemblent… mais la situation s’aggrave.
Edito.....................................2
Vie du Mouvement................3
Dossier.................................7
Le Vol du Papillon ...............15
Vie des Etablissements.......17
Infos - Brèves .....................20
Proposer un article
Vous souhaitez proposer un article, des correspondants
sont là pour recueillir vos idées, écrits, photos, etc.
Territoire de Redon :
M. Racapé, animateur aux foyers d’hébergement de
Redon : [email protected]
M. Raigner, Chef de service du foyer de vie Argoat :
[email protected]
Territoire de Rennes :
M. Assenat, animateur Foyer de Vie Les Estuaires,
Thorigné-Fouillard : [email protected]
Mme Baune, Directrice du Centre d’Habitat Gwalarn,
Rennes : [email protected]
Pour les autres territoires :
Stéphanie GUITTON
service Vie associative-communication de l’Association
02 99 86 17 41 – [email protected]
LE SITE INTERNET
ww w.a dap ei35. com
Adapei Les Papillons Blancs d’Ille-et-Vilaine
Association Loi 1901
Siège social : 17 rue Kerautret Botmel CS 74428
35044 RENNES CEDEX
Tél.: 02.99.22.77.10 - [email protected]
www.adapei35.com
Directeur de la publication : Président de l’Adapei 35
Création-graphisme : Photext – 1 rue des Goélands
56000 VANNES
Impression : Edicolor – Rue de l’Oseraie – BP 31595
35515 CESSON SEVIGNE
Date de déclaration : 7 mars 1964 N° ISSN 1251-2001
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A la rentrée 2011, les directeurs d’IME de
l’Adapei faisaient état de la rencontre de
165 familles de jeunes enfants orientés en
IME par la Commission Départementale
M. Meunier, Président
des droits et de l’Autonomie des
Personnes en situation de Handicap et
auxquels ils ne pouvaient offrir une place disponible.
En cours d’année scolaire 2011/2012, 125 enfants ont été
réorientés vers le milieu scolaire, ce qui a permis d’offrir une
solution aux familles, mais pas d’offrir une réponse adaptée aux
besoins des enfants telle que la commission pluridisciplinaire
de la CDAPH l’avait définie. Malheureusement cette solution
par défaut ne répondait pas au besoin des enfants dont
certains auront été sacrifiés afin d’apaiser la colère des parents.
Espérons que sur les 125 enfants réorientés, certains d’entre
eux aient pu tirer profit malgré tout de cette prise en charge
différente.
Après la mise en œuvre de cette réorientation, 40 familles
restaient cependant sans solutions.
Pour cette rentrée 2012, ce sont 246 familles de jeunes enfants
et adolescents en recherche de places, qui ont été reçues par
les directions. 81 familles de plus qu’en 2011/2012 !
Aux enfants sans solution dès leur plus jeune âge, il faut
ajouter ceux orientés à l’adolescence en IME, après quelques
années à l’école.
Sans solution, définitive ou temporaire, dans la durée ou en
alternance, il arrive que l’un des membres de ces familles soit
contraint d’abandonner son travail pour accompagner son
enfant.
Sur l’ensemble du département, le nombre de familles sans
solution est sans aucun doute plus important, les chiffres
précédents ne concernant que les familles venues à la rencontre
de l’Adapei.
Nous, parents qui avons pu trouver une solution viable pour
notre enfant, allons-nous laisser ces familles dans la difficulté
sans réagir ? Est-ce que la solidarité ne consiste pas à venir
en aide à ces enfants afin qu’ils puissent disposer des mêmes
chances que celles que nos pionniers nous avaient rendues
accessibles ?
Nous ne pouvons pas accepter de revenir au passé, aux
situations existantes avant la constitution de notre Association !
Dans un contexte économique contraint, quelle que soit la
forme d’accueil et d’accompagnement à mettre en place pour
favoriser le développement et l’épanouissement de nos enfants
handicapés intellectuels, et à condition qu’ils soient efficaces,
nous devons tout mettre en œuvre pour faire progresser les
concepts, les techniques, les moyens…
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Vie du mouvement
L’Assemblée générale 2012
résident
Temps fort dans la vie de l’Adapei, l’assemblée générale annuelle s’est tenue en juin dernier à
Rennes. L’occasion de présenter aux adhérents, familles et professionnels réunis un bilan des
activités de l’association et les orientations pour l’année à venir.
Nous vous présentons ici des extraits du rapport d’activités 2011-2012.
BILANS ET PERSPECTIVES
Appréhender les actions de
notre Association tout au long
de l’année écoulée
Dans une période qui se
caractérise par de nombreux
changements et des contraintes
importantes qui s’imposent, le
postulat de l’Adapei est de tenter de
résoudre un paradoxe : demeurer
dans la proximité des familles, des
adhérents, alors que les activités
de gestion des établissements sont
de plus en plus prenantes, de plus
en plus complexes et mobilisent
l’essentiel de nos énergies.
De nombreux acteurs (parents
et professionnels) participent à
différentes instances pour faire
entendre la position de l’Adapei
35 et des Personnes en Situation
de Handicap. Ils ont entre autres
participé à différentes commissions
de l’ARS (Agence Régionale de
Santé) visant à établir le projet
régional de santé (PRS) pour 5 ans.
essentielle de notre association, au
nom des intérêts des personnes
en situation de handicap que nous
défendons.
Ils ont inlassablement dénoncé le
manque de places et le manque de
moyens alloués afin d’accompagner
les personnes dans le respect de
leur projet de vie.
liées à cette pénurie, qui contrastent
avec la satisfaction de familles
qui sont assurées d’une réponse
pérenne en établissement.
Cependant, cette solidarité
entre les familles, indispensable
à la cohésion de l’Association,
est aujourd’hui interpellée.
Notre modèle associatif est unique
et c’est pourquoi nous demeurons
convaincus de la nécessité de
défendre ce modèle en entretenant
et en développant la solidarité entre
les familles, comme une valeur
L’absence de réponse liée au
manque de places se traduit par
une augmentation du nombre
de personnes en attente et une
augmentation du nombre des
familles confrontées aux difficultés
Le même manque de places
en établissement multiplie les
maintiens de personnes dans des
établissements qui ne correspondent
plus à leurs besoins, et laisse à la
porte les plus jeunes qui demeurent
plusieurs années dans un statut
inadapté.
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L’accueil d’enfants qui
présentent des troubles
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envahissants du développement
dans les IME interroge les modes
de prise en charge et les pratiques
et s’accompagne de l’expression
d’exigences nouvelles des familles
qui ne s’accordent pas spontanément avec les attentes plus traditionnelles d’autres parents.
L’Adapei n’échappe pas aux évolutions sociétales. La part croissante
de l’individualisme, s’accompagne
de revendications de plus en plus
fréquentes afin de satisfaire des
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Vie du mouvement
demandes très individuelles, qui fragilisent les notions d’intérêt général
et l’approche collective caractérisant
l’action associative.
Les nouvelles dispositions de la loi
de 2005 offrent de nouvelles perspectives à partir du droit à compensation, dont se sont saisies
quelques familles pour promouvoir
des réponses conformes à leurs
attentes, mais qui éloignent les personnes en situation de handicap du
secteur médico-social, auquel pourtant d’autres familles aspirent.
Même si l’Adapei reste pleinement
consciente de la difficulté de promouvoir une démarche d’action familiale, elle tente par de nombreuses
initiatives d’entretenir une solidarité
entre les familles et reste attentive
à offrir une réponse à travers les
établissements et services au plus
grand nombre de personnes en situation de handicap.
DES SUJETS SOUS VIGILANCE
tions) au niveau des cuisines de certains établissements entraîne parfois
une réorganisation de la fabrication
et de la distribution des repas du
fait de l’évolution des normes non
conformes à celle-ci.
L’importance des travaux nécessaires dans l’ensemble des cuisines
de l’association et les difficultés à
mettre en œuvre les programmes de
rénovation au regard des problèmes
de financement la conduisent à
réfléchir à une réorganisation de la
fonction restauration pour la rendre
plus rationnelle et pour l’amélioration
de la mise aux normes.
L’Adapei est attentive à maintenir
les établissements et services ouverts à toutes les formes d’expression du handicap mental et de la
déficience intellectuelle. Cette hétérogénéité a des conséquences pour
les établissements qui sont confrontés à cette diversité des profils des
personnes en situation de handicap
qui sont accompagnées : Le vieillissement des personnes, l’expression
des troubles envahissants du développement, l’exigence de soins, nécessitent des adaptations
de la prise en charge, des
pratiques d’accompagne4
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ment des personnes handicapées
accueillies, pour maintenir la qualité
de cet accompagnement.
D’importants efforts sont consentis par les équipes pour « s’adapter » et adapter les méthodes et les
pratiques. Ce travail est engagé au
niveau général et global de l’Adapei,
il ne se déroule pas partout sans difficultés, propres à tout processus de
changement.
Les cuisines des établissements
La visite de la DDCSPP (Direction
Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Popula-
Les agréments et l’évolution de
la population accueillie
Il existe toujours un différentiel
entre les places agréées au nombre
de 663 ETP (équivalents temps plein)
et les places allouées au nombre de
695 ETP.
Les ESAT ont néanmoins pu
bénéficier de 13 places nouvelles
(10 places de « régularisation » et
3 places inscrites dans le CPOM
2008-2012).
Les ESAT sont confrontés à une
évolution de la population accueillie. Cette problématique demeure un
axe prioritaire pour l’Association car
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elle nécessite de nombreuses adaptations et touche tous les services de
l’établissement : aménagement des
postes et des temps de travail, réorganisation de la production, changement d’atelier, augmentation de
l’accompagnement médico-social,
développement de nouveaux partenariats, anticipation des projets…
L’impact des mesures
financières de l’ARS sur les IME
Ce sont les conditions de financement imposées par les pouvoirs
publics qui ont directement impacté
l’organisation des 6 IME que l’Adapei
a la responsabilité de gérer. En effet,
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l’ARS (Agence Régionale de Santé)
a imposé de revenir à l’agrément
en intégrant, à cet effectif agréé les
jeunes accompagnés au titre de
l’amendement Creton.
En imposant ainsi de ne plus percevoir aucune facturation supplémentaire et de ne plus allouer aucun
CNR (crédits non reconductibles),
les établissements ont dû accuser
une diminution soudaine de plus de
1 400 000 €. Ces brusques changements ont eu des conséquences à
plusieurs niveaux :
• plus de financement pour assurer l’emploi de 6.55 ETP (Equi-
valents temps plein) (7 salariés
en CDD) que les établissements
avaient recrutés pour encadrer
les jeunes adultes de plus de
20 ans.
• plus de financement pour assurer
l’emploi de 7.11 ETP (9 salariés
en CDD) auparavant financés
par des crédits non reconductibles pour répondre aux besoins
d’encadrement spécifique.
• Aucune admission à la rentrée de
Septembre 2011. Aucun jeune
enfant n’a pu intégrer un établissement IME.
Il paraît essentiel de rappeler que
les moyens correspondant aux agréments, aux organigrammes n’ont
subi aucune mesure de restriction,
et que les moyens propres à garantir
la qualité de l’accompagnement des
enfants ont été préservés.
Toutefois, l’harmonisation des IME
selon un socle commun, s’avère
nécessaire afin de croiser les pratiques professionnelles et de les
adapter afin de répondre de manière
plus efficiente aux besoins nouveaux
des enfants accompagnés, dans un
contexte global et hétérogène.
UNE DÉMARCHE ENGAGÉE
Dans le contexte de mutation et transition (mise en place ARS et élaboration du Projet Régional
de Santé, prorogation du Schéma Handicap 35 jusqu’en 2013, phase de mise en place du schéma
départemental Services à domicile 2011-2015), associé à un manque de visibilité des capacités
de financement et à un cadre budgétaire restreint, les établissements et services de l’Association
adaptent leurs offres de service et modalités d’accompagnement pour pallier aux situations les plus
problématiques.
La démarche préparatoire du CPOM permet à l’Association d’identifier les objectifs et de définir les
besoins à court et moyen terme.
Ces différents éléments de savoir, de savoir-faire, d’expertise et de propositions, devront être
valorisés dans le cadre de contributions, tant à l’élaboration du prochain Schéma Handicap 35, qu’à
la déclinaison du Projet Régional de Santé, notamment dans le cadre des réponses à appels à projet
à venir.
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CONSEIL D’ADMINISTRATION 2012-2013
Jack MEUNIER
Guy GRANGÉRÉ
Tanguy KERVELLA
Isabelle TOXÉ
Président
Gilles BOSSÉ
Trésorier
Jean-Claude BENASSIS
Vice-président délégué du
Territoire de Bain-de-Bretagne
Président adjoint
Trésorier-adjoint
Annick GUYOT
Vice-président délégué du
Territoire de Redon
Secrétaire
Serge DENIS
Vice-président délégué du
Territoire de Rennes
AUTRES
Marie-Chantal
AVIGNON
Jean-Wolf
KISSIN
Dominique
BARBOTIN
Loïc
LETERTRE
Louis
CADIEU
Gilles
MOREL
Catherine LECHEVALLIER
Secrétaire adjointe
Francis ROBERT
Vice-président délégué du
Territoire de Saint-Malo
Michel HAUVESPRE
Vice-président délégué du
Territoire de Vitré
MEMBRES
Michel
DAGUIN
Marylaure
DELAHAYE
Michel
ROSSIGNOL
Huguette
JOSSE
Dominique
SEGERS
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Dossier
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Scolarisation des enfants en situation de
handicap : la même chance pour tous ?
Tous les enfants en situation de handicap doivent pouvoir suivre
une scolarité. Ce principe est inscrit dans la loi de février 2005
pour l’égalité des droits et des chances, la participation des
droits et des chances des personnes handicapées.
Lors de cette rentrée scolaire,
plus de 400 enfants handicapés
ont repris le chemin de l’école
avec leurs camarades au sein des
établissements de l’Adapei ; pour
d’autres c’est une route chaotique
qu’ils vont emprunter…
En 2011, nous dénoncions l’allongement des listes d’attente
pour les enfants et adolescents
d’Ille-et-Vilaine. Malheureusement,
cette liste n’a pas diminué et pour
la rentrée de 2012, ce sont 246 enfants qui n’ont pu faire leur rentrée
scolaire.
Face à ce constat, nous avons
souhaité vous présenter le travail
engagé par l’Association pour répondre à ces besoins, et recueillir
le témoignage de Monsieur Jean
Devriès, Inspecteur de l’Éducation
Nationale et de Monsieur Yves Lapie, président de la CDAPH d’Illeet-Vilaine, confrontés au quotidien
à l’enjeu de l’Education, et au-delà,
au projet de vie des enfants en situation de handicap.
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Dossier
L’école, un droit
QUESTIONS À JEAN DEVRIES, INSPECTEUR DE L’ÉDUCATION NATIONALE CIRCONSCRIPTION ASH
(ADAPTATION SCOLAIRE ET SCOLARISATION DE L’ÉLÈVE HANDICAPÉ)
Le droit d’inscrire à l’école tout enfant qui présente un handicap
constitue une des évolutions fondamentales de la loi du 11 février 2005.
Celle-ci reconnaît la responsabilité de l’Éducation nationale vis-à-vis
de tous les enfants et adolescents. L’école ou l’établissement scolaire
le plus proche du domicile constitue l’établissement de référence de
l’enfant.
Le droit d’accès à l’école est
donc reconnu aux enfants en
situation de handicap. Mais
comment ce droit est mis en
œuvre en Ille-et-Vilaine ?
Jean Devriès : Il est systématiquement mis en œuvre dès qu’une famille demande l’inscription dans son
établissement scolaire de référence,
sans autre réponse que celle que la
loi prévoit - c’est-à-dire une réponse
favorable.
J’attire votre attention sur le fait que la
même loi du 11 février 2005 distingue
l’inscription dans l’établissement et
les modalités de scolarisation. Si
l’inscription est de droit, bénéficier
de modalités adaptées, notifiées par
la CDAPH en est un également. Ces
modalités adaptées peuvent être de
différentes natures en fonction des
besoins évaluées par la MDPH :
• scolarité individuelle dans une
classe d’école, de collège, de
lycée, accompagnée ou non, avec
des aides techniques ou non, des
aménagements particuliers ou non,
• scolarité dans une classe ou un
dispositif spécialisé de type CLIS
dans le premier degré ou ULIS dans
le second,
☛ 3600 élèves ayant un Projet
personnalisé de scolarisation bénéficient cette année d’une scolarisation
en établissement scolaire, l’immense
majorité à temps plein. Cela représente 70% d’augmentation si l’on
prend comme référence l’année de
mise en œuvre de la loi de 2005 (rentrée de septembre 2005). A titre indi-
catif, 1610 sont accompagnés par un
AVS (1200 personnels à la présente
rentrée).
180.000 euros ont été consacrés
à la mise à disposition de matériel
pédagogique adapté, 42 CLIS
accueillent 1/5 des élèves scolarisés
dans le 1er degré et 34 ULIS
accueillent ¼ des élèves scolarisés
dans le 2nd degré. Les troubles des
fonctions cognitives concernent 50%
de ces élèves, 25% souffrent de
troublent psychiques, le quart restant
se répartit entre les troubles des
fonctions motrices ou sensorielles et
les troubles de santé évoluant sur une
longue période.
• scolarité en établissement médicosocial ou sanitaire (avis médical sans
notification MDPH) lorsque le besoin
scolaire n’est pas le seul et qu’une
prise en charge globale (éducative,
thérapeutique et scolaire) ou sanitaire
est nécessaire.
☛ 1483 élèves étaient accueillis
en 2011-2012 dans les établissements médico-sociaux et sanitaires
du département avec une distribution
sensiblement équivalente à celle présentée ci-dessus. Nous y disposons
d’environ 130 enseignants spécialisés qui assurent la scolarisation des
élèves. Celle-ci peut être interne à
l’établissement, à temps partagé avec
une école de proximité, en classe délocalisée de l’établissement.
Ainsi, l’élève peut être inscrit dans
son établissement de référence tout
en le fréquentant tous les jours, à
temps partagé ou pas du tout s’il
est admis dans un établissement
spécialisé.
La loi reconnaît également
aux enfants qui ont des besoins
spécifiques le droit de bénéficier
d’un accompagnement adapté.
Les établissements et services du
secteur médico-social complètent
le dispositif scolaire ordinaire.
Quels sont les moyens que
l’on consacre pour traduire ce
droit dans les faits ?
Jean Devriès : Les établissements
et services du secteur médico-social
ne relèvent pas du domaine de compétences de l’Education nationale.
L’autorité de tutelle est l’Agence régionale de santé qui finance un nombre
de places donné, dans le cadre d’un
agrément préfectoral.
Si un élève n’est pas admis, faute de
place dans un de ces établissements
et qu’il est soumis à l’obligation
scolaire (6-16 ans), l’Education
nationale a une obligation d’accueil
qu’elle met en œuvre au quotidien.
Pour les parents dont les
enfants n’ont pu obtenir ce
droit à la rentrée, que peut-on
leur dire ? Quelle réponse leur
est apportée ?
Jean Devriès : Les parents doivent
savoir qu’ils doivent se tourner vers
l’établissement scolaire de référence
pour demander la scolarisation de leur
enfant en attendant qu’une admission
intervienne dans un EMS.
Nous mettons systématiquement
en œuvre ce principe dès que nous
sommes sollicités (124 situations
environ à la rentrée 2011 –
recensement en cours pour 2012).
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Comment l’Education
Nationale parvient-elle à
• aucune école, aucun collège proposer des parcours
ou lycée ne pourra jamais mettre scolaires adaptés à
en place ce qu’un EMS sait faire et chaque élève ? Quel
qui correspond aux besoins des accompagnement pour les
élèves qui y sont orientés. Les enfants accueillis ?
Deux points de vigilance
à observer :
établissements scolaires sont des
structures
d’enseignement
qui
ne disposent pas d’encadrement
éducatif et thérapeutique tels que
ceux qui interviennent dans ces
établissements spécialisés. La prise
en compte des besoins individuels
sera donc très imparfaite et très
souvent en grand décalage avec
les besoins réels. Les emplois du
temps sont donc aménagés mais
ils reposent obligatoirement sur
des temps d’enseignement avec,
la plupart du temps, un immense
décalage entre les compétences
et le niveau d’enseignement. Il faut
savoir en effet que le droit commun
nous impose de scolariser les élèves
à 6 ans en élémentaire et à 12 ans en
collège. Les classes de référence sont
parfois très éloignées des capacités
des élèves et l’adaptation au plus
près des besoins de ceux-ci n’est
pas aisée. A noter : Un AVS n’est pas
un enseignant. L’accompagnement
de ces élèves trouve une limite qui
ne renforce pas automatiquement
d’accessibilité au savoir.
• Nous ne pouvons identifier les
enfants dont la famille ne fait pas la
démarche d’inscription dans son
établissement de référence.
L’individualisation des réponses
est l’occasion de voir se multiplier
des itinéraires qui alternent
prise en charge « spécialisée »
et accompagnement dans des
dispositifs de droit commun. C’est
la personnalisation des parcours
qui permet une adaptation au
plus près des besoins de chacun.
L’admission des enfants en
situation de handicap au sein
de la communauté scolaire
constitue un défi important pour
l’éducation nationale.
Jean Devriès :
Un parcours
scolaire n’a de sens que si l’on
considère sa finalité. La demande
porte sur la scolarisation. Cette
dernière n’a qu’un but : préparer
à la meilleure qualification pour la
plus grande insertion des personnes
handicapées.
L’Education nationale tient à ce que
les parcours de scolarisation aient un
sens de ce point de vue sans confusion
dans les missions partagées avec nos
partenaires. Ainsi, un élève orienté
en ULIS lycée professionnel par
exemple doit pouvoir être inscrit dans
une formation qualifiante proposée
par l’établissement. La certification
partielle ou totale est un objectif
incontournable.
Nous sommes particulièrement
vigilants à ce qu’il n’y ait pas de
confusion au moment des orientations
afin que chacun puisse bénéficier du
parcours le plus efficient en fonction de
son projet mais aussi de son potentiel.
Il convient ainsi de veiller à ce que
pour un élève pour lequel une sortie
vers un emploi protégé ou adapté est
envisagée, un parcours en SIPFPRO
par exemple soit mis en œuvre, l’ULIS
n’y prépare que très imparfaitement.
Il ne s’agit pas d’exclure de l’école
mais il s’agit de ne surtout pas
« faire semblant » d’être scolarisé. Le
parcours scolaire, quel que soit son
aménagement et l’itinéraire suivi, doit
permettre de mener chacun au plus
loin pour véritablement établir l’égalité
des droits et des chances.
L’accompagnement des parcours
mobilise de nombreux acteurs :
directeurs, chefs d’établissement,
enseignants et tous les professionnels
d’horizons différents qui agissent
auprès de l’élève. Le centre du
dispositif
est
représenté
par
l’enseignant référent qui veille à
la bonne adaptation et mise en
œuvre du projet personnalisé de
scolarisation afin que la MDPH et son
équipe d’évaluation proposent des
orientations efficientes.
Si par « accompagnement » vous
sous-entendez
accompagnement
par un auxiliaire de vie scolaire, celuici ne représente qu’un moyen parmi
d’autres d’assurer l’accessibilité au
savoir, parfois nécessaire, parfois
superflu voire inutile. Nous accompagnons individuellement aujourd’hui 6
élèves handicapés sur 10 scolarisés
individuellement en école, collège,
lycée. Le législateur n’a jamais prévu
que tous soient accompagnés. Si
certains accompagnements individuels résultent d’une nécessité indiscutable, dans un certain nombre de
situations c’est la présence de l’AVS
qui fait entrer dans le champ du handicap sur des indicateurs essentiellement centrés sur la difficulté scolaire.
Celle-ci peut résulter d’un trouble
des fonctions cognitives, ce n’est
cependant pas le cas à chaque fois.
Nous travaillons en lien avec la MDPH
pour centrer l’accompagnement sur
ses finalités premières et uniques.
L’AVS est un moyen de gagner en
autonomie, mais c’est la personne
handicapée qui chemine vers cet
objectif. Le futur salarié n’aura pas
d’AVS, l’étudiant rarement, l’apprenti
travaillant sur un plateau technique ne
pourra bénéficier d’interface humaine.
Le sens de l’accompagnement doit
être précisé.
Avec le projet de Refondation
de l’Ecole par le nouveau
gouvernement, quelles sont
les orientations de 2012-2013 ?
Jean Devriès : La concertation
est en cours et une nouvelle loi
d’orientation est annoncée pour
l’hiver. Je ne peux, aujourd’hui,
préjuger de son contenu. Il y a fort à
parier cependant que la scolarisation
des élèves en situation de handicap
restera la priorité qu’elle représente
aujourd’hui.
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Dossier
L’éducation au sein de l’Adapei d’Ille-et-Vilaine
Dès l’annonce du handicap, l’Association propose
un accueil et un suivi de l’enfant auprès des professionnels du Service d’Education Spécialisé et de Soins à
Domicile.
L’éducation, la scolarisation et la formation professionnelle de l’enfant sont développées dans des
structures éducatives : les Instituts-Médico-Educatifs
ou par un suivi en milieu ordinaire, selon le projet personnalisé de l’enfant.
L’Association propose un accompagnement à 414 enfants et adolescents de 6 à 20 ans à travers ses 6 Instituts
médico-éducatifs (IME), ainsi qu’à 159 jeunes enfants par
les Services d’Education Spécialisée et de Soins A Domicile.
Les équipes de professionnels mettent en œuvre un
accompagnement global tendant à favoriser l’intégration
dans les différents domaines de la vie, de la formation générale et professionnelle.
L’enseignement et le soutien pour l’acquisition des
connaissances est un axe important de cet accompagnement.
Les priorités de l’Adapei en matière d’éducation :
L’Adapei réaffirme :
• la nécessité de sauvegarder une pluralité de réponses au regard de la grande diversité des besoins
différents des enfants.
• l’ouverture des établissements à l’accueil de tous
les enfants pour lesquels l’accès à l’école n’est pas
envisageable.
• le droit à la scolarisation pour tous, l’affirmation et
la reconnaissance de ce droit pour peu que l’enfant
puisse suivre sa scolarité dans un environnement
adapté et que la scolarité ne soit pas limitée à l’école.
Une
Ce que fait l’Association :
01 septembre 2011 : Communiqué de presse : Les
droits élémentaires des enfants bafoués : 165 enfants
d’Ille-et-Vilaine ne feront pas la rentrée des classes !
18 octobre 2011 : Table Ronde Ecole et handicap :
Droits des enfants et réalités de terrain
2011 : Travail engagé pour l’élaboration du CPOM IME
Tout au long de l’année : rencontres avec les familles
d’enfants sans solution - représentations des familles au
sein de la CDAPH - Rencontres avec l’Education Nationale, l’ARS
Pourquoi conclure un CPOM ?
Les nouvelles dispositions introduites par les lois successives (loi de 2002-02, loi de 2005, loi Hôpital Patient
Santé Territoire avec la mise en place des Agences
Régionales de Santé) obligent l’Adapei à rechercher de
nouveaux modes de réponses aux besoins des personnes et s’interroger sur les modèles que nous avons
offert aux enfants et aux personnes en situation de handicap depuis de nombreuses années.
Un des modes de réponse : le Contrat Pluriannuel
d’Objectifs et de Moyens, mis en oeuvre par les pouvoirs publics. Il permet notamment d’identifier les besoins des établissements médico-sociaux.
Comme exprimé dans le rapport d’activités de l’Association (cf.p.5), les professionnels travaillent sur les
objectifs définis dans le Contrat Pluri annuel d’Objectifs
et de Moyens à savoir, le calendrier unique de fonctionnement pour tous les IME, pour les SESSAD, une base
commune pour la rédaction des projets d’établissements, un référentiel identique pour l’évaluation interne,
les transports, l’optimisation des coûts.
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Une place pour chacun, réellement ?
QUESTIONS À YVES LAPIE,
PRÉSIDENT DE LA
CDAPH D’ILLE-ET-VILAINE
(COMMISSION DES DROITS ET DE L’AUTONOMIE DES PERSONNES HANDICAPÉES)
Chaque année, de nombreux parents font appel à la MDPH,
dont la responsabilité administrative et financière revient au
Conseil général, pour obtenir leur «notification».
En tant que cheville ouvrière
de la loi de 2005, 1 mois ½
après la rentrée scolaire,
comment la CDAPH a-t-elle
appréhendé les difficultés
d’orientations et de solutions
pour des enfants ?
Yves Lapie : La MDPH est placée
sous la tutelle du Conseil Général
qui préside la COMEX, Commission
exécutive. Composée de : 50% des
représentants du C.G., 25% des représentants de l’Etat et 25% de représentants associatifs.
Nous ne pouvons pas considérer
que la CDAPH représente la « cheville
ouvrière » de la loi de 2005 car elle ne
maîtrise pas les éléments en amont et
en aval des décisions qu’elle prend.
Au sein de la MDPH, la Commission des Droits et de l’Autonomie des
Personnes Handicapées, représente
l’instance qui valide les propositions
des professionnels de l’équipe pluridisciplinaire à partir des évaluations
pratiquées sur pièces ou à l’occasion
des visites à domicile ou des consultations. Sa fonction est de garantir
l’égalité des droits et des chances en
OUVRANT DES DROITS tout en permettant, selon les demandes, à l’usager d’être entendu par la commission.
Au niveau de l’enfance, la majorité des demandes sont évaluées
sur pièces.
La fonction d’observatoire des besoins assignée à la MDPH, ne permet
pas, à cette date de fin septembre,
de valider des chiffres qui nécessitent
des rapprochements avec les divers
établissements et services médico
sociaux du département, le travail de
recueil de données est en cours.
Par contre, lors de la dernière CDA
dite fonctionnelle du 27 septembre
les données relatives à la scolarisation
en milieu ordinaire des enfants et adolescents en situation de handicap ont
été communiquées par Mr DEVRIES,
Inspecteur de L’Education Nationale
en charge du secteur de l’Enseignement Spécialisé. Une actualisation
de ces données sera présentée en
novembre.
De part la liste des enfants maintenus en CLIS et en ULIS on peut identifier le nombre de 55 à 60 jeunes en
attente d’I.M.E. D’autres jeunes en
attente d’IME ou d’ITEP sont maintenus dans leur école de rattachement
en attente d’une orientation.
L’Adapei considère qu’être parent d’un enfant handicapé c’est
avant tout être parent. Partant
de cette évidence, elle convient
que ces parents partagent les
mêmes attentes, la même volonté
d’accès à l’éducation et aux apprentissages pour leur enfant. Le
choix de chacun d’eux est donc
respectable et respecté. Il lui revient en tant qu’association qui a
la responsabilité de gérer 6 IME
d’accueillir tout enfant orienté par
la CDAPH en IME.
Or, les établissements, de part
leurs agréments, ne sont pas en
mesure d’assurer cet accueil. Les
listes d’attente s’allongent.
Alors pour ces enfants
orientés en établissement
spécialisé qu’advient-il ?
Yves Lapie : Dans le cadre de la
scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans,
en lien avec l’inspection d’académique et la MDPH, la CDAPH a examiné en juillet la situation de chacun
des enfants ou adolescents concernés ; cela se traduit par l’ajustement
du projet personnalisé de compensation du handicap qui intègre, si nécessaire, le maintien en CLIS OU ULIS ou
l’intervention de temps d’auxiliaires
de vie scolaire pour des intégrations
individuelles.
Le projet personnalisé de scolarisation coordonne le déroulement
de la scolarité et l’ensemble des
actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales,
médicales et paramédicales, qui
viennent compléter la formation
scolaire et sont nécessaires pour
assurer la cohérence et la continuité du parcours scolaire.
Les parents sont étroitement
associés à l’élaboration du projet
personnalisé de l’enfant ainsi qu’à
la décision d’orientation, prise en
accord avec eux par la Commission des droits et de l’autonomie
des personnes handicapées.
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Une place pour chacun, réellement ?
(SUITE....)
Qu’en est-il du projet
personnalisé lorsque l’enfant
n’a pas de solution d’accueil
ou un accueil non adapté ?
Yves Lapie : Au niveau des prestations
familiales
(compléments
de l’AEEH) des droits spécifiques
peuvent être ouverts pour la nécessité d’une tierce personne et la prise
en charge de certains frais ne relevant pas de l’assurance maladie (par
exemple).
D’autre part, selon l’évaluation
relevant des difficultés absolues ou
graves de certains jeunes au niveau
des actes essentiels de la vie quotidienne, la Prestation de Compensation du Handicap peut être accordée
et permettre de financer des aides humaines et d’autres aides techniques.
Beaucoup de parents se
plaignent de la «longueur» pour
l’obtention de ces fameuses notifications, sésame obligatoire pour
l’orientation de l’enfant vers les
dispositifs d’inclusion scolaire,
d’admission en établissement
médico-social ou encore pour
bénéficier d’une auxiliaire à la vie
scolaire.
Selon les textes, le processus
de décision, qui inclut le traitement de la demande, ne doit pas
dépasser quatre mois.
Aujourd’hui, y-a-t-il des enfants
dont le dossier n’a pas encore
été traité ?
Yves Lapie : En septembre, la
commission a examiné un certain
nombre de demandes pour des besoins de prises en charge globales en
établissement médico social.
Les délais de « traitement des
dossiers » ne peuvent pas être imputés
au seul fonctionnement de la MDPH
ou de la CDAPH. Le cheminement
des familles, le recueil des différentes
informations au sein de l’école et,
ensuite, au sein de la MDPH allongent
les délais alors que, du côté de
l’éducation nationale, les consignes
données impliquent la transmission
des demandes d’orientations à des
dates précises qui sont difficiles à
respecter.
En 2011, l’Adapei communiquait
le recensement de 165 enfants
sans solution en Ille-et-Vilaine.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
Dossier d’actualité INRP n°52 - École et Handicap, de la séparation à l’inclusion des enfants
en situation de handicap (mars 2010)
Rapport Blanc sur la scolarisation des enfants
handicapés (mai 2011)
Loi du 11 février 2005 sur la scolarisation des
enfants handicapés
Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents en situation de handicap (MEN - 2012)
Ces enfants ont-ils
trouvé des solutions ?
Ce chiffre est-il
en diminution ?
Yves Lapie : Comme je le précise
en début de mon intervention, nous
ne disposons pas de chiffres précis.
Une impression émerge au sein
de la MDPH et la CDAPH sur le fait
que, cette année, un nombre plus
important d’admissions auraient été
pratiquées dans les I.M.E. du fait de
solutions trouvées pour des adultes
maintenus au titre de l’amendement
CRETON.
Je souligne la bonne collaboration
avec les services de l’inspection
académique.
Au niveau des adolescents de plus
de 16 ans et des jeunes adultes en
attente de places en I.M.E. il me
semble important de questionner la
responsabilité de tous les acteurs
(familles, professionnels) sur la mise en
place tardive du projet professionnel
ou du projet d’avenir.
Une réflexion est à mener sur la
finalité du maintien à l’école, au
collège ou au lycée pour certains
jeunes en situation de handicap.
DU CÔTÉ DU GOUVERNEMENT…
Le Président de la République a fait de la refondation de
l’École une priorité de son action. Cet engagement s’est traduit, dès le conseil des ministres du 4 juillet, par une communication lançant la concertation «Refondons l’École».
Plusieurs ateliers au programme dont un sur « La réussite
des élèves en situation de handicap ». L’Unapei prend part à
cet atelier.
Le gouvernement proposera au Parlement dans les mois à
venir une loi d’orientation et de programmation pour l’École.
Cette loi sera la colonne vertébrale de la refondation de l’École.
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Vie des établissements
Festival du p’tit son au foyer du Grand Châtel à Redon
Le 7 juillet 2012, au foyer du Grand Châtel à Redon,
s’est déroulée la 3ème édition du festival du P’tit Son.
Malgré des conditions climatiques regrettables, plus de
300 personnes se sont déplacées afin de profiter d’une
journée consacrée à la musique. Tous et toutes ont pu
passer un moment convivial entre résidents, familles,
bénévoles et éducateurs.
L’après midi a pu commencer en douceur avec une
musique folk jouée par deux guitaristes adhérant au
S.A.V.S.
Au fur et à mesure, nous sommes entrés dans un univers Rock’n Roll, tout en alternant les prestations des
résidants comme la danse ou les percussions africaines.
Après cette journée riche en musique et en échanges,
nous attendons tous l’édition 2013 !!!
Photo de l’édition 2011
Des jeunes de l’IME La Passagère au festival
Européen de Théâtre Lycéen « Fetlyf »
Au mois d’avril les jeunes de l’IME la Passagère, site de
Carfantin à Dol de Bretagne, ont présenté leur dernière
création au festival Européen de Théâtre Lycéen (FETLYF) au théâtre de Saint Servan à Saint Malo.
Cette année, leur choix s’est porté sur le thème du
manga japonais, véritable passion d’un des jeunes comédiens. Le texte a été écrit en atelier avec les quatre
jeunes. Il racontait l’histoire d’un couple princier d’une
province du Japon qui devait désigner le nouveau général en chef de leurs armées.
Deux candidats se présentaient, l’un était très arrogant issu de la noblesse, l’autre était une jeune guerrier issu du peuple ; après avoir avancé leurs arguments
respectifs le prince décide de les confronter avec un
combat à la loyale au bâton.
Les costumes ont été réalisés par la responsable de
la maison des jeunes de Dol, Nadine ; les perruques
manga ont été trouvées sur internet et le combat final a
pu être réglé par l’intervention d’un spécialiste salarié de
l’Adapei au foyer de saint Père, Pascal.
Le spectacle a eu un grand succès, il a été ovationné
par 800 personnes, jeunes et encadrants venant de toute
l’Europe. La pièce « Manga » jouée hors concours a tout
de même reçu le coup de cœur du président d’honneur
du festival, célèbre homme de théâtre Tunisien.
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23ème édition de la Fête Rock du Centre
d’Habitat les Deux Rivières
Jeudi 18 juin, sur le terrain de sport du Placis Vert transformé pour l’occasion par la décoration des résidants où
se dresse fièrement un chapiteau rouge vif, commence à
affluer des amateurs de rock impatients que la musique
commence.
L’objectif de cette 23ème édition : ouvrir l’événement sur
l’extérieur habituellement organisé dans l’enceinte de
l’établissement de Cesson-Sévigné.
Par
au
Beer Orchestra. En première
partie de soirée, place à la
scène locale avec les jeunes
Catch Up et les groupes du
Centre d’Habitat, Les Gars
du Lundi, Blues People et les
dynamiques Perkustar.
Entre deux concerts, les festivaliers ont pu se régaler
de galettes saucisses, de pâtisseries ou encore se rafraîchir à la buvette, tous servis par des équipes motivées
jusqu’à la fin du démontage.
La soirée s’achève, les quelque 700 curieux ou rockeurs amateurs s’éloignent, le sourire aux lèvres, se réjouissant d’y revenir l’année prochaine !
Bravo aux bénévoles qui ont œuvré pour la réussite de
cette 23ème édition et merci à la ville de Cesson-Sévigné
pour sa collaboration !
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Pour réussir ce challenge, l’ensemble des résidants
ainsi que les équipes éducatives se sont mobilisés, tant
pour l’organisation, la préparation et la tenue des différents stands présents sur le site que pour la programmation musicale.
En tête d’affiche de cette soirée, le groupe Mellino
(ex Négresses Vertes) accompagné de belles surprises
comme Molow, qui a su enflammé la salle, et les Beer
La résidence de Bourgchevreuil fête ses 10 ans !
Sem
La Résidence accueillant des personnes vieillissantes
de Cesson-Sévigné a fêté ses 10 ans d’ouverture ce
vendredi 8 juin. A cette occasion, 80 personnes ont pu
partager ce moment joyeux et convivial autour d’un cochon grillé.
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Les résidants actuels ont accueilli leurs familles, leurs
anciens amis ainsi que les anciens professionnels. Tous
ont su profiter de ce moment privilégié. La journée a été
rythmée par l’orgue de Barbarie de Marie-Hélène Decouard, les chants et la bonne humeur de chacun ont
permis de passer un moment chaleureux.
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«Nous avons bien mangé et bien rigolé» nous racontent
Jean-Yves, Daniel et Loïc, résidants de Bourgchevreuil.
L’état d’esprit de la journée a reflété celui de la
Résidence, détendu et convivial .
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Participation bénévole des résidants du Mascaret
au Championnat du monde de char à voile
Les différents postes de bénévoles ont été évoqués
et les résidants ont finalement rejoint l’équipe restauration de la manifestation. En lien avec l’atelier cuisine, 6
résidants du Foyer de vie et deux éducateurs se sont
préparés à la confection de sandwichs et le temps de
deux matinées, chacun à son rythme et dans un esprit
de convivialité a garni les paniers repas des pilotes en
compétition. Une après- midi a été aussi consacrée à la
confection de crêpes avec les maitresses de maison et
les résidants du foyer d’accueil médicalisé.
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La semaine du championnat du monde de char à voile
s’est déroulée du 8 au 15 juillet 2012 à Cherrueix organisé par le Noroit club et l’association du comité d’organisation du mondial qui réunit des bénévoles du village.
Cet évènement d’une grande ampleur, juste à côté de
notre hébergement nous a permis dès le mois d’avril
de renforcer les liens naissant entre les associations et
habitants de la commune. En effet, l’équipe éducative et
les responsables des bénévoles ont réfléchi ensemble
aux possibilités d’associer les adultes handicapés à une
participation qui viennent à la fois créer du lien sur le
territoire avec les habitants, mais aussi leur apporter une
expérience nouvelle à travers la découverte de la pratique du char à voile.
Très motivé, chacun était fier de pouvoir donner un
coup de main, mais aussi faire un Baptême de Char à
voile offert à tous par le Noroit club. Par petits groupes
les résidants ont pu profiter des animations proposées
tout au long de la semaine ; le petit train dans Cherrueix,
les jeux bretons, les compétitions, le repas moules frites,
le bal et enfin voir jouer les percussionnistes de la résidence l’Hermine de Dol le temps d’une représentation
au grand public. Les balades quotidiennes sur la grève
ont ponctué cette semaine et malgré le temps, il était
agréable de rencontrer la bibliothécaire, de saluer ou
d’échanger avec les habitants rencontrés la veille.
Les barnums, les exposants et les chars à voiles sont
partis, mais restent au Mascaret de bons souvenirs pour
les résidents (photos, badges de bénévole, affiches) et
l’envie de refaire du char à voile !
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Semaine bien-être à l’ESAT Belle Lande
Du 4 au 8 juin, les usagers de l’ESAT ont participé aux
ateliers « bien-être ». Les ateliers de massage, relaxation,
réflexologie plantaire, cuisine ont été proposés et encadrés par le personnel.
Les usagers ont pu bénéficier de l’activité sophrologie
et de la fabrication de produits de beauté animés par des
intervenants extérieurs. Une création théâtrale de Sophie
Mahé, Infirmière à l’Esat, sur le thème de l’hygiène, a été
présentée à l’ensemble des usagers.
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L
Exposition réalisée par l’ESAT de Bourgchevreuil
Pour la 2ème année consécutive,
les ouvriers de l’ESAT de
Bourgchevreuil ont reçu la coupe
de l’établissement le plus sportif
de l’Association.
Les sportifs de l’ESAT sont
heureux et honorés de cette
récompense. Nous les félicitons
et rendez-vous en 2013 !
Pour faire suite à l’exposition qui se tiendra le vendredi 19 octobre au
Service Annexe de l’ ESAT de Cesson Sévigné et grâce à la proposition
d’un parent, le groupe d’Arts Plastiques exposera ses œuvres à la
Médiathèque de Cesson-Sévigné du 20 octobre au 4 novembre
2012 ; ces réalisations ont pu se faire grâce à un partenariat avec
Emmanuelle Tonin, Plasticienne intervenante, qui anime tout au long
de l’année cet atelier artistique. L’intérêt de cette exposition est de
valoriser les talents de chacun ; c’est également une opportunité
d’ouverture vers l’extérieur en démontrant que tous les participants ont
des possibilités à s’investir sur la commune de leur résidence et être
reconnus en tant que citoyen à part entière.
Un artiste reconnu et récompensé
à l’ESAT de l’Orme Robin
Cette année avait lieu la 13ème édition du concours de bande dessinée « l’Hippocampe de la BD
d’Angoulême » ouvert aux adultes
accueillis en établissement spécialisé en France et aux pays de l’Union
Européenne.
Pierre, ouvrier en atelier de soustraitance à l’E.S.A.T. du Rheu, participe à ce concours individuel depuis
plusieurs années accompagné par sa
monitrice, Nathalie.
Il a été demandé à chaque participant de réaliser une bande dessinée
sur le thème de l’évasion en respectant
des exigences de format, de texte….
Après avoir terminé 2ème en 2010,
ème
3 en 2011, en 2012, il remporte le
1er prix, le trophée de l’Hippocampe,
remis lors du festival d’Angoulême
des mains d’Olivier JOUBRAY ainsi
que de nombreux cadeaux.
Pierre a partagé avec l’ESAT cette
réussite avec sa famille, ses collègues et l’encadrement.
Nous lui disons encore Bravo…..
La bande dessinée
de Pierre présente
au festival
Quai des Bulles
A l’occasion du
Festival Quai des
Bulles à Saint-Malo
du 26 au 28 octobre
2012, l’Association
s’associe au foyer de vie Les Quatre
pavillons pour l’organisation d’une
exposition de bandes dessinées
récompensées au festival d’An-
goulême dans les locaux du Territoire de Saint-Malo.
Infos pratiques :
L’exposition du jeudi 25 octobre
au mercredi 07 novembre dans les
locaux du Territoire de Saint-Malo –
22 rue des huniers. L’ouverture au
public est prévue de 9h à 12h et de
14h à 18h.
Sur le temps du festival, ouverture
en continu de 10h à 18h.
La rent
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cours de
scolaire a
L’Association Hippocampe
Créée en 2005, avec pour objectif
principal le développement d’actions
culturelles et artistiques en faveur des
personnes handicapées ou de leur accès aux arts et
à la culture, l’association l’Hippocampe a repris à sa
charge l’organisation chaque année d’un concours de
bande dessinée pour jeunes et adultes handicapés
dans le cadre du Festival International de la Bande
Dessinée d’ANGOULEME (FIBD), ouvert à
plusieurs pays européens.
L’association L’Hippocampe, avec la mise en œuvre
de ce concours de Bande Dessinée, a pour objectifs :
d’apporter un « coup de projecteur » au monde des
personnes handicapées ; de favoriser la capacité
créative d’un public singulier et de permettre aux
personnes handicapées d’exprimer leur sensibilité
en s’engageant dans un projet original et quelque
peu exceptionnel ; de permettre leur intégration dans
la cité et la reconnaissance de leur talent autour de
l’organisation d’expositions des Bd primés.
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Le C’est la rentrée pour Amandine !
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à l’IME du Triskell
Hello Kitty® !
Samedi 25 août 2012
Amandine revient enchantée de ses vacances passées dans un camping près de
Sarzeau avec ses deux frères, et ses parents.
Toute excitée Amandine prépare sa rentrée à la SEES du Triskell avec sa Maman.
Comme toutes les filles de son âge (10 ans) Amandine est coquette, après une
nouvelle coupe de cheveux , direction le magasin de vêtements, où Amandine
sait ce qu’elle veut. Un nouveau jean !
«Ho ! Maman des chaussettes avec Kitty!!» C’est irrésistible !
En chemin vers la cabine d’essayage, Amandine et sa Maman rencontrent une
autre famille amie, échange enthousiasmé pour les enfants et les mamans
portant principalement sur la rentrée.
«Ho ! Maman des
chaussettes Kitty»
Rencontre avec une
autre famille
Un nouveau jean !
La rentrée pour Amandine
c’est aussi l’inscription à des
cours de piscine pour l’année
scolaire avec Gwenval le prof.
Cabine d’essayage pour être
sûre de la taille, car Amandine a
grandi pendant les vacances
De retour à la maison, Amandine
installée sur son confortable coussin,
range ses fournitures dans son
nouveau cartable à l’effigie de Kitty
bien sûr…
Mardi 28 août 2012
Amandine est bientôt
prête à partir en taxi pour
prendre sa place à côté
des copains.
la rentrée a sonné
Un réveil plus tôt pour Amandine, les
nouvelles chaussettes sont enfilées.
Parlons de vous dans un prochain vol du papillon,
envoyez-moi un message à :
[email protected]
Ce soir de retour à la maison
Amandine retrouvera avec plaisir ses
parents, ses frères, et gambadera dans
le jardin pour dire bonsoir à ses moutons «Bébé, Lancelot et Hermine», ses
poules… et se reposera sur son grand
coussin pour jouer comme Maman
un petit air d’accordéon.»
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A bientôt, Marylaure
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Le 52 Congrès de l’Unapei sous le
signe de la bonne humeur bretonne…
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RETOUR EN IMAGES
1300 personnes dont 150 personnes
handicapées mentales ! Une belle
réussite pour ce 52ème Congrès de
l’Unapei qui avait, cette année, pour
fil conducteur la citoyenneté des
personnes handicapées mentales.
Une ouverture sportive avec le 1er challenge
régional « Jean-Louis Calvino »
Chapu, dessinateur humoriste,
illustrant l’AG par son humour décapant
Œuvres réalisées dans le cadre de l’exposition
« créations actuelles d’un monde ordinaire »
au Musée des beaux-arts de Rennes
exposées pour le congrès
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Echanges politiques avec la présence de Marie-Arlette Carlotti,
ministre déléguée aux personnes handicapées
Soirée bretonne
Le stand Urapei de Bretagne avec la participation
des ESAT d’Apigné, de Belle Lande, les Ateliers du Pâtis,
et l’IME La Passagère
Bénévoles et travailleurs à l’honneur
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Infos Brèves
Infos-Brèves
AGENDA
RENCONTRES DÉPARTEMENTALES :
Du 25 octobre au 07 novembre :
Le jeudi 22 novembre – Supelec - Rennes :
Exposition Quai des Bulles – cf. article p. 16
Evaluer les besoins des personnes en situation de handicap
sur un territoire pour qu’elles tendent vers « un état de bien-
Le mardi 20 novembre – 16h30 :
Inauguration de la résidence Le Mascaret à Cherrueix
être permanent » : Quelles coopérations avec l’hôpital ?
AGENDA DES TERRITOIRES
Redon : Fête de Noël – 16 décembre – 11h30 - Salle des Ardoisières à Sainte-Marie de Redon
Un transport sera assuré à partir de Redon pour les travailleurs d’ESAT qui le souhaitent.
S’adresser à l’établissement qui transmettra à Mme Guyot
ENVIE DE NOUS REJOINDRE ?
• C’est permettre à chacun de trouver sa place dans notre société,
l’engagement de tous est important.
Depuis 50 ans, l’Adapei Les papillons blancs d’Ille-et-Vilaine
poursuit l’œuvre de ses pionniers et des personnes qui se sont
engagées à leurs côtés afin d’offrir les réponses les mieux
adaptées au parcours de chacun, le développement comme
la qualité de vie de la personne étant au cœur des préoccupations de notre association.
• C’est contribuer à faire progresser la cause des personnes handicapées. C’est aussi, pour ceux qui le peuvent, s’impliquer dans la
vie de l’association pour permettre son développement.
En adhérant à l’Adapei 35, vous contribuez directement à la
réussite de nos actions. Vous devenez également membre de
l’Unapei. Vous participez ainsi à l’existence d’un vaste mouvement national qui agit auprès des pouvoirs publics, des décideurs
économiques et de l’opinion pour une pleine reconnaissance de
la citoyenneté des personnes handicapées. Cette adhésion à la
Fédération vous permet, aussi, de bénéficier des services de son
siège (conseils juridiques, formations, produits d’assurance et de
gestion du patrimoine…)
• C’est participer au financement de l’association et assurer la
pérennité de ses missions.
Alors, si vous vous sentez concerné, apportez votre soutien en
adhérant à notre mouvement :
ADHÉRER
BULLETIN
D’ADHÉSION
M Mme Mlle (Nom) : .................................................................................... Prénom : ................................................................................
Adresse : ........................................................................................................................................................................................................
Code Postal :.............................................................................................. Ville :........................................................................................
Téléphone : ................................................................................................. Mail :........................................................................................
Déclare adhérer à l’Adapei-Les papillons blancs d’Ille et Vilaine et en accepte les statuts et le règlement intérieur,
Verse à ce jour la somme de 62 euros représentant la cotisation 2012
A……………...................................…… le,…………….......................…..........................
Signature
Le règlement est à effectuer au Siège à l’ordre de : Adapei – Vie Associative.
Le montant de la cotisation annuelle 2012 a été fixé par vote lors de notre
assemblée générale 2012 à 62 € dont 66% peuvent être
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