Discours de Son Excellence Mme Ameenah Gurib

Transcription

Discours de Son Excellence Mme Ameenah Gurib
Discours de
Son Excellence Mme Ameenah Gurib-Fakim,
G.C.S.K., C.S.K., PhD., DSc,
Présidente de la République de Maurice
à l’occasion de la remise
du titre honorifique de
Dame Grand-Croix de l’Ordre Royal de François 1er
Lundi 28 mars 2016 à 19h30
Paris - France
Son Altesse Royale, Le Prince Charles de Bourbon des Deux Siciles,
et Duc de Castro
Son Altesse Royale, La Princesse Camilla de Bourbon des Deux
Siciles, et Duchesse de Castro
Excellences
Distingués Invités
Mesdames et Messieurs
En cette solennelle occasion, je voudrais convertir en paroles
de remerciement
- tout le plaisir que je ressens d’être parmi vous ce soir ;
et
- toute la solennelle considération par laquelle je suis
particulièrement touchée et honorée.
Je tiens tout d’abord à exprimer ma profonde gratitude en
haut lieu à Son Altesse, le Prince Charles de Bourbon des DeuxSiciles, Duc de Castro, qui a bien voulu me faire honneur en
me décernant, sur son contingent, cette noble distinction de la
dynastie de son Altesse François Premier, en me faisant
« Dame Grand-Croix de l’Ordre Royal de François Premier ».
Je conçois donc dans cette honorable distinction, ainsi qu’il a
été apporté à mon attention, une double reconnaissance :
- la première, pour tout le travail accompli en tant que
Présidente de la République de l’île Maurice – patrie
dont je suis fière et pour laquelle je voue un amour
illimité et un attachement sans faille ; et
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- la deuxième, pour toutes les recherches entreprises au
cours
de
ma
carrière
universitaire
en
tant
que
chercheuse active dans le domaine scientifique.
C’est donc avec une grande fierté que je prends connaissance
de l’inscription de mon nom à la suite d’illustres noms qui
ornent déjà la liste de toutes ces éminentes personnalités,
distinguées par la prestigieuse institution qu’est l’Ordre Royal
de François Premier.
Je reconnais et je l’affirme en toute modestie, qu’en la
décernant à moi, cette récompense confère également un
immense plaisir à tous mes compatriotes Mauriciens.
Et, dans un contexte plus intime – puisque la femme se doit
d’être à l’honneur partout dans ce monde en pleine mutation –
c’est aussi une glorieuse reconnaissance à toute la classe
féminine
mauricienne
que je
représente
aujourd’hui,
ici
comme ailleurs, puisque j’ai eu la chance et le privilège d’être
la première femme mauricienne à avoir accédé à cette haute
fonction étatique depuis que mon pays s’est fait République il
y a de cela vingt-quatre ans, en 1992.
J’ai donc une pensée spéciale pour tout le peuple mauricien et
une pensée très spéciale pour toutes les femmes de mon pays,
mais aussi pour toutes celles du monde – toutes ces femmes
qui luttent pour accéder à la liberté, à l’éducation et aux droits
humains et qui se battent pour venir en aide aux autres et
pour servir leur pays.
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Au-delà
du
fait
qu’elle
soit
une
reconnaissance,
cette
récompense est aussi un rappel de mon devoir - d’abord en tant que première Dame de la République de
Maurice : je me dois de persévérer avec encore plus de
détermination, de force et de fidélité dans ma volonté
de servir mon pays ;
- ensuite en tant que chercheuse dans le domaine
scientifique où la dimension de travail qui reste à faire,
je le conçois fort bien, est incommensurable et, puisque
je ne suis pas du genre à baisser le bras, je promets
toute ma collaboration et tous mes soutiens à la
Science d’aujourd’hui et de demain ;
- puis en tant que femme, car je me sens investie quand
même d’une responsabilité politique et sociale envers
toutes les femmes de mon pays, ainsi que toutes les
femmes du monde, et j’ose espérer ici, en toute
modestie,
leur
accorder
toute
considération
nécessaire ;
- et
enfin,
puisqu’en
acceptant
cette
honorable
distinction, je fais dorénavant partie de la famille de
l’Ordre Royal de François Premier, je m’engage donc à
assumer mon rôle en tant que tel dans la société et je
tiens la promesse d’honorer, à travers mes actes et
propos, le sceau sacré de cette illustre institution
qu’est l’Ordre Royal de François Premier.
Excellences
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Mesdames et Messieurs, distingués invités de l’audience
Vous qui êtes réunis ce soir dans cette salle, en cette glorieuse
occasion, pour témoigner de cet honneur qui m’est conféré
avec tant de grâce, je ne saurais exprimer en mots tout le
sentiment qui anime mon cœur et mon âme en ce moment-ci
et en ce lieu ci, mais permettez que je saisisse cette occasion
pour vous transmettre en toute simplicité ma vive et sincère
affection en vous saluant et en vous disant tout simplement
que je suis très sensible à votre présence que je considère
comme une grande marque d’amitié qui, je l’espère de tout
cœur, franchira les murs de cette enceinte et s’éternisera audelà de cette première rencontre.
Je ne saurais terminer ce petit discours de remerciement sans
rendre un hommage ému à mes très chers parents pour leur
amour et affection, à ma famille, à mes proches et à mes amis
et à tous ceux qui se reconnaitront dans la sincérité de mes
propos, pour leur inestimable soutien.
Et enfin, pour terminer, j’aimerai réitérer ma plus haute et
sincère considération à Leurs Altesses, le Prince et la Princesse
de Bourbon des Deux-Siciles, pour cette honorable distinction
qui me va droit au cœur.
Je vous remercie de votre aimable attention.