fenetre ouverte sur la pologne
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FENETRE OUVERTE SUR LA POLOGNE DOCUMENT DE SYNTHESE PREPARE PAR LES AGRICULTRICES PARTICIPANT AU VOYAGE EN POLOGNE 1 QUELQUES DONNÉES DE L’HISTOIRE POLONAISE Document de synthèse préparé par Roselyne La Pologne est un pays vieux de plus de mille ans. Maintes fois prise en étau entre l’est et l’ouest ce pays est passé maître dans l’art de la survie. Au VIe siècle av.J-C, la tribu slave des Polanes s’installe au bord de la warta, affluent de l’odra0 Polie, signifie plaine. La Pologne s’est trouvée plusieurs fois rayée de la carte. Partagée entre l’Autriche, la Russie et la Prusse : 1er partage 1772 / 2e partage 1793 / 3e partage 1795. Durant ces périodes d’occupation les Polonais ont résisté et se sont insurgés avec une inégalité de moyens. Le massacre de la population de Varsovie en 1794 sans précédent depuis l’invasion des Tatars ébranlera le monde civilisé. La Pologne havre de tolérance Dans les années 1100, le centre de la vie politique est transféré en petite Pologne ; sa capitale Cracovie occupe un site favorable sur la route commerciale reliant Ratisbonne et Vienne à Kiev et Byzance. De nombreux migrants s’installent, notamment des milliers de juifs se réfugient dans ce havre de tolérance apportant outils et procédés de commerce innovants. Cracovie connaît une période de prospérité commerciale et de richesse culturelle sans précédent. Les Polonais ont fait reculer l’islam en Europe le 12 septembre 1683 à Vienne Au 17e siècle l’empire ottoman qui aspire à la conquête de l’Europe subit de graves revers contre la Pologne. Ils changent de stratégie et s’attaque au cœur de l’Europe. Lors du siège de Vienne, l’empereur autrichien supplie Sobieski roi de Pologne de sauver la ville. Les ottomans sont anéantis et le pouvoir turc n’est plus une menace pour la civilisation européenne. Un système politique unique en Europe au 17e siècle Les assemblées régionales sont instituées, leur rôle constitue à discuter des nouvelles mesures du gouvernement, à les approuver ou à émettre leur veto. Elles détiennent des pouvoirs considérables. Le principe du liberum veto est né, tout membre peut faire invalider des ordonnances gouvernementales. Ce symbole de « l’âge d’or des libertés » fait la fierté des Polonais. L’ère napoléonienne Napoléon combat en Italie les ennemis de la Pologne : les Autrichiens. Les Polonais vont se battre aux côtés de l’armée française durant les campagnes napoléoniennes. Mais après le congrès de Vienne en 1815, la Pologne n’obtient pas le droit de se reformer, elle obtient le droit de constituer le duché de Varsovie. Comment la Pologne a sauvé l’Europe. 1918. La révolution russe. L’armée rouge marche sur la Pologne. Le 16 août 1920, le maréchal Pilsudeski la met en déroute lors de la bataille de Varsovie. La révolution aurait enflammé l’Europe. La Pologne l’a sauvé. Seconde guerre mondiale 1er septembre 1939. La Wehrmacht marche sur la Pologne, premier pays à s’opposer militairement aux nazis. Le traité de défense mutuelle conclu avec la France et l’Angleterre oblige ces dernières à déclarer la guerre à l’Allemagne. Elles ne le feront que trois jours plus tard et n’interviendront pas militairement. L’armée polonaise est 2 en exil en Angleterre l’armée de l’intérieur organise la résistance. La cohésion nationale n’aura jamais été aussi forte. Durant la guerre : terreur hitlérienne puis domination soviétique. Conférence de Yalta : Les polonais n’ont pas eu voix au chapitre concernant les frontières de leur pays. 1948-1956. Fin de la guerre, Staline met toute l’Europe de l’est sous la coupe d’un régime communiste de restriction et de terreur. 1956-1980. Communisme national. Avec Gromulka qui réussi à libérer la Pologne du contrôle de l’URSS, mais il mène le pays au bord de la famine. 1980. Grèves de Gdansk et création du premier syndicat indépendant. 1981. Loi martiale : l’opposition est clandestine. 1989. Les communistes partagent le pouvoir avec l’opposition. Le candidat de solidarnosc Mazowiecki devient chef du gouvernement.. 1995. Kwasniewski ancien ministre communiste gagne les élections face à Lech Walesa. 2000. Il est réélu. 2001. L’alliance de la gauche démocratique gagne les élections et gouverne avec deux autres partis de gauche. Solidarnosc n’a plus aucun siège à la Diéte. 2004. Le 1er mai, la Pologne intègre l’UE. Durant cette période l’église devient la force motrice de l’opposition, la loi martiale n’est levée qu’en 1983 après la deuxième visite du pape Jean Paul II dans son pays. CRACOVIE Fondée, par Krakus, chef de la tribu slave des Vislanes en 1038 Cracovie devient capitale de la Pologne jusqu’en 1569, ou Varsovie est déclarée capitale par le roi Zygmunt III. Casimir III de Pologne y fonde en 1364 l’université Jagiellon, la plus ancienne université en Europe centrale après celle de Prague. Cracovie a été préservée des bombardements. Après la seconde guerre mondiale, l’URSS essaye de diminuer l’influence des cercles artistiques et intellectuels. Une nouvelle ville Nowa Huta est créée où fut construite la plus grande usine au monde de production d’acier, (dont les émissions gazeuses ont endommagé le centre historique). Le but était d’attirer des travailleurs socialistes pour contrebalancer le poids des intellectuels capitalistes. En 1978, l’Unesco a inscrit Cracovie sur la liste du patrimoine mondial. Cracovie est la ville de Nicolas Copernic et du pape Jean Paul II. Situation Politique actuelle (Résumé d’un article du Monde du 7 mai 2006) Incapables de s’entendre avec les libéraux, les conservateurs polonais ont formé vendredi 5 mai, un gouvernement avec les populistes et les nationalistes d’extrême droite. Le président Lech Kaczynski a nommé Andrzej Lepper, chef du parti paysan (Samoobrona) et Roman Giertych, chef des familles polonaises, vice-premiers ministres dans le cabinet de Kazimierz Marcinkiewicz. Les deux ne cachent pas leur hostilité à l’intégration de la Pologne dans l’Europe. Leur nomination a entraîné la démission de Stefan Meller, un des derniers survivants de Solidarité dans le gouvernement polonais. Les anciens communistes et les héritiers de Solidarité ont alterné au pouvoir pendant la première décennie du retour à la démocratie. Les élections de l’automne les ont laminés. Les forces qui avaient disparues pendant les 40 années de tutelle soviétique ont refait surface. Peut-être est-ce un passage obligé et provisoire avant que le pays ne devienne une démocratie moderne où les tendances ultranationalistes et obscurantistes n’auraient aucune chance de partager les responsabilités gouvernementales. 3 GÉOGRAPHIE DE LA POLOGNE Document de synthèse préparé par Gi État de l'Europe ce, riverain de la mer Baltique et encadré au nord par la Russie (région de Kaliningrad), à l'est par la Biélorussie, au sud par la République Tchèque et par la Slovaquie, au sud-est par l'Ukraine, enfin à l'ouest par l'Allemagne. Le territoire est subdivisé en 16 voïvodies (régions) qui regroupent 373 powiat (cantons ou districts) et 65 communautés urbaines. Adossée au sud aux Sudètes et aux Carpates, sans frontières naturelles avec la Biélorussie et l'Ukraine, et séparée de l'Allemagne par le cours inférieur de l'Odra (Oder) et par son affluent, la Neisse de Lusace (Nysa Luzycka), la Pologne se définit comme un pays de transition, appartenant à la grande plaine fluvio-glaciaire de l'Europe, qui s'étend de l'Oural au Pas-de-Calais. À l'extrême sud-est, les chaînons gréseux des Beskides occidentales occupant 3% du territoire, qui constituent l'arc extérieur des Carpates, plissées à l'ère tertiaire, atteignent 1 725 m au Babia Góra, enveloppant le massif cristallin des Hautes Tatras (Rysy, 2 499 m, point culminant de la Pologne). Les versants, raides et boisés, s'abaissent au nord entre la Vistule et le San, sur le plateau de Galicie, où des vallées fertiles et des prairies d'élevage alternent avec des sols sablonneux stériles et des marécages. Des plateaux sédimentaires, souvent couverts de lœss et d'alluvions fertiles, prolongent la Galicie sur la rive gauche de la Vistule, en Petite Pologne, d'où émerge le massif hercynien de Lysogóry (612 m), et sur la rive droite du San, où le plateau découvert de Lublin est un des greniers à blé de la Pologne. En échange de la Volhynie et de la Podolie, la Pologne a reçu en 1945, à l'ouest, la totalité du bassin industriel de haute Silésie, avec ses importantes réserves de houille, dont elle possédait déjà la plus grande partie autour de Katowice, ainsi que la riche plaine de terre noire de moyenne Silésie et, au pied des monts des Géants (1 602 m), toute la basse Silésie sur les deux rives de l'Oder, aux sols pauvres, en partie boisés, et dotés de gisements de lignite, ainsi que de minerais non ferreux. Le centre de la Pologne (Podlachie forestière, Mazovie, Posnanie) présente un paysage plat et marécageux, où les cours d'eau, la Vistule et son tributaire, le Bug, grossi du Narew, ainsi que la Warta, affluent de l'Oder, grossie de la Notec (Netze), empruntent d'anciens chenaux postglaciaires. Les sols médiocres ont été valorisés à l'ouest par un siècle de colonisation prussienne, avec recours massif aux engrais chimiques. Partout l'élevage y fait l'objet de soins attentifs. Enfin dans le Nord, en Mazurie, Cachoubie et Poméranie, les croupes morainiques d'une hauteur moyenne de 200 à 300 m, qui bordent le littoral de la Baltique sur 550 km de part et d'autre de la Vistule, sont jalonnées d'une infinité de lacs et de vallées étroites. Ce sont des régions d'argile et de sables, terres pauvres à seigle, avoine, pomme de terre et lin, ou à prairies d'élevage. La côte (longue de 694 km) est basse, rectiligne et bordée de dunes. Elle n'est échancrée que par la très vaste baie de Gdansk (Dantzig), les golfes de Gdansk et de Szczecin (Stettin), enfin par les embouchures de l'Oder et de la Vistule. La Pologne possède 17 parcs nationaux et 1 035 réserves naturelles avec une faune et une flore parfois uniques. Le climat polonais est de type continental et connaît de fortes amplitudes thermiques (23 o C de différence entre les hivers très froids et les étés chauds pluvieux), à l'exception du rivage de la Baltique, plus doux. Les saisons intermédiaires sont à peine marquées et les pluies, abondantes dans le Nord (500 mm par an en 4 moyenne), le sont plus encore sur les plateaux (800 mm par an en moyenne). L'extrême Sud est de climat montagnard. Les principaux fleuves, Oder et Vistule, et leurs affluents ont déjà les caractères des fleuves russes : gel hivernal, fortes crues de printemps à la fonte des neiges, transformant leurs rives en bourbiers. Mais ils sont navigables une partie de l'année et correctement reliés entre eux par des canaux. L'Odra (Oder, 912 km) prend sa source en République tchèque et sert de frontière occidentale avec l'Allemagne à l'aval de son cours. Ses principaux affluents sont la Warta (753 km), la Notec (370 km), le Bobr et la Barycz. La Vistule, ou Wista (1 087 km), traverse tout le centre du pays et se jette dans le golfe de Gdansk. Ses principaux affluents sont le Bug, ou Boug (730 km), qui sert sur une partie de son cours de frontière à l'Est, le Narew, le San et la Pilica. En raison du nouveau tracé des frontières à la suite de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi de l'émigration vers l'Allemagne d'environ 4 millions de Polonais d'origine allemande et de 2,5 millions de Biélorusses et d'Ukrainiens vers l'URSS, la population polonaise a connu une forte baisse, passant de 32 millions en 1945 à 24,6 millions au début des années 1950. Baisse due aussi aux pertes énormes liées à la guerre, qui a fait environ 6 millions de victimes parmi les civils, dont 3 millions de juifs polonais. Enfin, la surmortalité masculine en temps de guerre explique la surreprésentation des femmes dans la partie haute de la pyramide des âges de la Pologne. Ce n'est qu'au début des années 1970 que la Pologne a dépassé le cap des 32 millions d'habitants, pour s'établir en 1998, à 38 700 000 habitants. Cependant, sa croissance démographique est freinée par un taux de natalité parmi les plus bas au monde (10,7 pour mille), si bien que le renouvellement des générations n'est plus assuré à terme. La population polonaise est inégalement répartie. Elle se concentre pour l'essentiel dans plusieurs grosses agglomérations, en premier lieu Varsovie, la capitale politique et économique (2,3 millions d'habitants). Puis viennent plusieurs villes industrielles et minières de l'intérieur où la population dépasse les 200 000 habitants : ی Lodz, qui doit son extraordinaire essor à celui du textile (838 000 habitants, seulement 800 habitants en 1810 !), ی Cracovie, sur la Vistule (750 000 habitants), l’ancienne capitale de la Pologne, ی Wroclaw, sur l'Oder (650 000 habitants), important centre métallurgique, chimique et agroalimentaire, ی Poznan, sur la Warta, l'une des plus anciennes villes de Pologne, ی Katowice, grand centre charbonnier, ی Lublin, spécialisée dans les biens de consommation, ی Gliwice, important port fluvial sur le canal de l'Oder. Le littoral accueille également quelques grands centres urbains, principalement Gdansk et Gdynia, sur la mer Baltique, et Stettin, à 70 Km de l'embouchure de l'Oder. Grand pays de tradition agricole, la Pologne s'est singularisée, en tant que démocratie populaire (1947-1989), par la prépondérance de l'exploitation privée (80% des terres arables et 8% de la valeur ajoutée agricole) sur l'exploitation collective des terres et des moyens de production, contrairement aux autres pays d'Europe de l'Est. Nombre d'agriculteurs exercent parallèlement un second métier, principalement dans l'industrie. Les conditions naturelles sont loin d'être toujours favorables (sols souvent impropres à la grande culture, hivers très froids), à quoi s'ajoute le vieillissement des structures d'exploitation. Il n'empêche que la Pologne produit en abondance betteraves à sucre (16 millions de tonnes), céréales (25 5 millions de tonnes, blé, seigle, orge) et pommes de terre (21 millions de tonnes), sans pour autant assurer son autosuffisance alimentaire. C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à l'issue de son entrée dans le bloc communiste que les autorités polonaises ont procédé à la mue économique du pays, en l'orientant délibérément en direction de l'industrie. Depuis, les structures ont peu changé et ce secteur reste marqué par des industries lourdes et très polluantes (exploitation charbonnière, sidérurgie, métallurgie de base, chimie), auxquelles se sont ajoutés les biens d'équipement (matériels ferroviaires, construction navale, machines agricoles, automobiles). Cette industrie a fondé son développement sur les ressources abondantes du sous-sol : lignite, cuivre, plomb, zinc, nickel, chrome, soufre, sel, gemme. En revanche, le pays ne possède que de très petits gisements de fer et d'hydrocarbures, ce qui l'oblige à des importations coûteuses. Quant au secteur manufacturier, il demeure en retard. Peu diversifié (agroalimentaire, chaussure, bois, verre), il est dominé par la filière textile (laine, coton, fibres artificielles), qui anime les villes de Bialystok, Bielsko-Biala, Czestochowa, Legnica, Lódz et Wroclaw. À la suite des bouleversements de 1990, l'économie polonaise a enregistré la fermeture d'un certain nombre d'unités non viables, ainsi que la privatisation de très grosses unités industrielles. Malgré la flambée du nombre de chômeurs causée par ces restructurations (30% de ceux-ci ont moins de vingt-cinq ans), l'économie polonaise connaît un taux de croissance favorable (6,1% en 1996, 6,9 en 1997, 5,7% en 1998) qui laisse augurer d'une reprise économique à moyen terme. De surcroît, l'inflation, galopante au début des années 1990, est désormais contenue dans des limites raisonnables (15,9% en 1998). Espérance de vie H. 71 ans Taux de fécondité 1,2 e/f Automobiles 316 o/oo Espérance de vie F. 79 ans Taux d'alphabétisation 100% Téléviseurs 229o/oo Taux de natalité 9 o/oo Médecins Taux de mortalité 10 o/oo Calories h/jour 2,2 o/oo Internet 27,8% 3 366 kcal. Téléphone 77% 6 LA CULTURE EN POLOGNE Document de synthèse proposé par Monique Maxime de la POLOGNE : « madry polak po szkodzie » «après dommage le polonais est sage». LITTERATURE C'est grâce à sa langue que la Pologne a pu maintenir son unité et son identité culturelle au cours d'une histoire particulièrement mouvementée. La littérature a su entretenir le sentiment patriotique et la passion des polonais pour la liberté.Elle suivit et traduisit fidèlement les mouvements de révolte armée du peuple polonais et tous ses efforts pour combattre la domination russe ou germanique. Ainsi l'hymne national, la MAZURKA de Dabrowski, fut composée en Italie à la fin du 18ème siècle alors que les légions polonaises se battaient au coté de Napoléon Après 1971 les écrivains contestèrent de plus en plus violemment le gouvernement et émigrèrent comme le prix Nobel de littérature en 1980 CZESLAW MILOSZ La création de Solidarité et le rétablissement de la démocratie en 1989 ont stimulé de nouveaux talents A l'école du cinéma de Lodz après la mort de Staline (1955) les réalisateurs purent aborder avec un oeil critique certaines questions soulevées par leur expérience de la guerre : l'héroïsme, la solitude de l'individu ANDRZEJ WAJDA: Kanal 1957 « cendres et diamants 1958 » ANDRZEJ MUNK: « Eroïca » ROMAN POLANSKI: « Le couteau dans l'eau 1961 » de nouveau ANDRZEJ WAJDA:K « :' la terre de la grande promesse 1974 , l'homme de fer 1981 » / « Danton 1983 » KRZYSTOF KIESLOWSKI : « le décalogue 1988; la double vue de Véronique, 3 couleurs:bleu-blanc-rouge » LES ARTS La Pologne a toujours entretenu des liens culturels étroits avec les pays d'influence latine parce que placée dès le 10ème siècle dans l'orbite de Rome. Jusqu'au 19ième siècle, elle a suivi les grands courants artistiques de l'Europe occidentale. L'art de la renaissance et le Baroque furent introduits par des artistes italiens tandis que le 17ème et le 18ème devaient être marqués par l'influence française. C'est avec les guerres Napoléoniennes et les soulèvements de 1830 et 1863 (soulèvement des varsoviens contre l'oppression tsariste) que s'éveilla la conscience artistique polonaise : PIOTR MICHALOWSKI (1800-1855) scènes de bataille -cheval et cavalier JAN MATEJKO(1838-1893) maître de la peinture historique polonaise, fresques épiques(bataille de GRUNWALD) et allégories de 1900 à 1950 art fonctionnel et utilitaire. L'unisme: mettre l'oeuvre d'art à la portée de tous, vers 1960 impressionnisme abstrait avec JAN LEBENSTEIN le surréalisme et l'art informel avec TADUIZ KANTOR 7 LA MUSIQUE Frédéric CHOPIN (1810-1849) : mazurkas polonaises, valses, rappellent les rythmes et mélodies des chants et des danses populaires de son pays BARTOK, JANACEK transportent dans le drame symphonique la musique populaire notamment le folklore montagnard des TATRAS sous une forme stylisée TADRUSZ BAIRD: initiateur du festival international de musique contemporaine, l'automne de Varsovie KRZYSZTOF PENDERECKI: oeuvre dramatique instrumentale et vocale LE THEATRE Les théâtres tous nationalisés en 1949 bénéficièrent de généreuses subventions et purent assumer le rôle qui leur était traditionnellement dévolu, celui « d'école destinée à éduquer la nation ». Après l'abandon du réalisme socialiste, l'art dramatique connaît un nouvel élan vers 1955 avec des metteurs en scène comme TADEUSZ KANTOR et le travail expérimental de JERZY GROTOWSKI qui innove : « le théâtre pauvre», entend régénérer cet art en renonçant à tout artifice (musique, jeu de lumière, décor, costumes, et mises en scènes compliquées), et en insistant sur sa spécificité, le jeu de l'acteur et son contact direct avec le spectateur. Le public participait à des happenings, tandis que les acteurs faisaient plutôt oeuvre d'assistants.Cette technique fut reprise par d'autres metteurs en scène comme KANTOR dans son théâtre cracovien. Les courants artistiques s'inscrivent dans la tradition polonaise en s'efforçant de rendre intelligible au plus grand nombre les questions fondamentales qui touchent la nation. RELIGIONS catholiques 93% orthodoxes 1,5% uniates 0,5% (les fidèles de ces églises orientales reconnaissent le Pape, mais conservent leur organisation et leurs rites particuliers). L'attitude des polonais envers les juifs a toujours été +ou- ambivalente, pas seulement lors de la seconde guerre mondiale, mais aussi en 1880 , en 1929, avec la crise économique beaucoup d'émigration. Même l'église si elle condamnait la violence, encourageait l'antisémitisme en accusant les juifs de favoriser l'agitation communiste. Cet antisémitisme dura pratiquement jusqu'en 1976. En 1989, il restait 5000 juifs en Pologne, sur les 3 500 000 juifs polonais seuls survécurent à la guerre 250 000 parce qu'ils avaient pu fuir les zones contrôlées par les nazis. FOLKLORE Dans la vieille ville de Cracovie, près de la place du marché nombreux magasins, cafés, restaurants, dont le célèbre WIERZYNECK La place accueille diverses manifestations culturelles comme la fête du LAJKONICK animée par un cavalier en costume tatar qui inaugure les journées de Cracovie, le couronnement du meilleur tireur de la ville et l'exposition des crèches de Noël. 8 Les traditions populaires de Cracovie et de sa région sont encore très vivaces. Le folklore régional se distingue par la krakuska coiffure masculine à fond carré et sans visière, bordée de peau de mouton et ornée d'une plume de paon, par la krakowianska costume féminin composé d'une robe bleu marine porté sur un corsage rouge à paillettes et par une danse vive la krakowiak. Dans les villages, beaucoup de chefs d'oeuvre architecturaux érigés selon les méthodes de construction et avec des outils encore utilisés de nos jours A VISITER VARSOVIE capitale de la Pologne depuis 1596 c'est le centre culturel du pays:l'académie polonaise des sciences,la bibliothèque nationale ,concours Chopin tous les 5 ans, le festival de musique contemporaine en automne ,une foire internationale du livre. La vieille ville « stare Miasto »a été reconstruite à l'identique entre 1945 et 1955 sur les ruines laissées par la guerre. La voie royale « Trackt krolewski » est une artère historique de 4kms CRACOVIE (krakow) ancienne capitale royale se situe dans la vallée de la Vistule entre le Jura de Cracovie, Czestochowa au nord et les contreforts carpatiques au sud, 800 000 Hab, 3ème ville, grand centre culturel mais aussi industriel: gigantesques aciéries et complexes métallurgiques de NOWA HUTA, les hautes cheminées de HUTA LENINA recrachent leurs fumées toxiques dans le ciel de Cracovie, la vieille ville (Stare Miasto) véritable ville musée, + de 6000 monuments historiques, le centre médiéval sur la rive gauche de la Vistule s'ordonne autour de la place du marché:halle aux draps-tour de l'hôtel de ville, église St Aldabert, église Notre Dame, l'académie, la colline de Wawel , le château renaissance ,la cathédrale ; Autres lieux : L Mine de sel de WIELICZKA L LE JURA DE CRACOVIE : CZESTOCHOWA L SANDOMIERZ joyau de la petite Pologne l'une des plus vieilles et des plus pittoresques cités L ZAMOSC cité imprenable L LUBLIN centre historique de la Pologne orientale L LES CARPATES cette chaîne de montagne traverse tout le sud de la Pologne point culminant 2655 m dans les TATRAS à la frontière tchèque, elle dépasse rarement 1500 m dans les Beskides et les Bieszcady L PLUSIEURS PARCS NATIONAUX L ZAKOPANE le village des artistes, vers 1870 ce village découvert par un médecin de Varsovie attire beaucoup d'artistes et d'intellectuels. C'est ainsi qu'à une époque où la Pologne était partagée entre la Prusse l'Autriche et la Russie ZAKOPANE devint la capitale spirituelle du pays L le massif des Tatras culmine au mont RYSY 2500m. Il sert de frontière entre la Pologne et la Slovaquie -nombreux torrents cascades et lacs dont le plus important et le MORSKIE OKO LA NOURRITURE « Un hôte chez soi, c'est Dieu dans la maison » « Offre ce que tu possèdes à tes invités c'est toi que tu offriras » 9 Æ Légendaire hospitalité des polonais et goût de la bonne chère… Au fil des ans la cuisine polonaise un peu lourde s'est affinée sous l'influence française et italienne : Æ abondante utilisation des champignons séchés (cèpes, girolles, morilles, lactaires) de légumes ou fruits marinés ou en saumure -herbes aromatiques (marjolaine, aneth, paprika, carvi, genièvre, cannelle, gingembre) Æ petit déjeuner: snadanie copieux Æ déjeuner: obiad : repas principal Æ souper: kolacja:collation ou repas complet Æ le zurek, soupe à base de gruau de sarrasin +pomme de terre+crème aigre Æ beaucoup de poissons : harengs mais aussi brochets, anguilles, sandres, esturgeons, (lacs,rivières) Æ viandes:boeuf, porc, agneau Æ légumes:pommes de terre en purée, galettes Æ beaucoup de desserts régionaux, mais aussi recettes empruntées à la pâtisserie française (mille feuilles, charlotte, choux..) Æ boissons:vodka, (zytnia-zubrowska à l'herbe de bison) Æ le krupnik à base d'hydromel et d'épices Æ le thé (herbata) au repas Æ plat national: le bigos choucroute de chou frais émincé, plusieurs viandes, champignons, pruneaux, Æ vin et délicatement relevé 10 L'AGRICULTURE EN POLOGNE Document de synthèse préparé par Maguy QUELQUES CHIFFRES: • SAU: 18,5 millions d'hectares soit 59% du total • 14 millions de terres arables • 2,8 millions de prairies • 1,4 millions de pâtures • 0,26 millions d'hectares de vergers soit 3% de la SAU • seuls 3% des sols sont classés de bonne qualité, terrains plutôt sablonneux CULTURES: • Céréales : blé et seigle • Pommes de terre, plantes fourragères et betterave à sucre • oléagineux et légumineuses • exportation importante de fruits • la Pologne est un des principaux producteurs de viande porcine en Europe • la production bovine a beaucoup diminué Balance commerciale positive: 13% d'exportations (animaux, produits laitiers, fruits et légumes transformés) contre 11% d'importations (oléagineux, agrumes, thé, cacao, café) STRUCTURES: • moyenne des exploitations 8 ha en 1996 pour arriver maintenant à 15 ha environ • à terme 500 000 exploitations devraient être maintenues • les fermes d'Etat 18 % on réduit leur production animale au profit des cultures • 82 % DE PETITES EXPLOITATIONS PRIVEES • l'agriculture représente 44 % DE L'EMPLOI • 1322 banques coopératives mais peu de dettes, pratique de l'autofinancement • agriculture moins intensive que dans la plupart des pays de la CEE Les dépenses budgétaires du secteur agricole : 3,4 milliards d'écus essentiellement pour mettre en place le système de sécurité sociale agricole POLITIQUE RURALE Depuis1994 le développement rural a été reconnu comme une priorité à cause de l'emploi en secteur agricole, de la nécessité de moderniser les pratiques agricoles : -restauration des villages -encouragement des activités non agricoles -encouragement à la modernisation -développement des infrastructures: coopératives, bourse de commerce, téléphone, routes -vulgarisation agricole 11 C'est le premier pays des PEC qui s'est donné une politique nationale en matière d'environnement. Le secteur le plus dynamique sera celui de la volaille. L'industrie alimentaire va continuer à se développer. (Attention, beaucoup de chiffres ne sont pas très récents et nécessiteraient d’être actualisés, mais les sites visités proposent peu de données actuelles : le voyage va nous permettre en partie d’obtenir des chiffres actuels) DIVERSES NOUVELLES DE POLOGNE Le gouvernement polonais interdit les cultures OGM mais n'interdit pas d'en acheter à condition qu'elles soient clairement identifiées. Le chômage rural est beaucoup plus important que le chômage urbain. En 2003 le taux de chômage des femmes des personnes habitant à la campagne était de 41,6 % En Pologne le chômage des femmes est cyclique : élevé en hiver il baisse de manière importante dès le printemps jusqu'à l'automne Le village de Zywkowo, qui ne compte que 9 fermes, abrite traditionnellement la bagatelle de 40 à 45 nids de cigognes et chaque nid donne annuellement de 2 à 5 petits. Les nids se trouvent sur le toit des maisons d'habitation, les bâtiments de ferme, sur des plate-formes spéciales installées par les habitants dans les arbres. Ils s’accommodent très bien du bruit strident de ces magnifiques oiseaux et se délectent chaque année du plus beau spectacle qui puisse exister, quand les jeunes apprennent à voler. Les autorités locales s’organisent d’ailleurs autour des cigognes en créant des gîtes pour accueillir les touristes et en construisant une tour pour observer de loin la vie des cigognes. La Pologne suscite un grand intérêt chez les investisseurs venant du Koweït. Ils sont particulièrement intéressés par l’eau minérale de Krynica, qu’ils envisagent d’exporter vers leur pays. Ils envisagent pour ceci de gros investissements dans l’aéroport international de Cracovie Balice, d’où il est facile d’accéder aux montagnes polonaises. D’ici 2013, plus de 100 milliards de PLN seront consacrés à la rénovation de l’infrastructure routière du pays. L’essentiel des ses investissements sera destiné aux autoroutes A1, A2. 12 DONNÉES SOCIO-ÉCONOMIQUES DE LA POLOGNE comparaison avec la France (source: Gouv Québécois) Document de synthèse proposé par Erika POLOGNE SUPERFICIE Population Densité Pop <14 ans Pop >65 Urbaine Revenu/H EDUCATION Dépenses d’éducation Inscription post secondaire Nb Utilisateurs Internet SANTE Dépense santé Dép/hab Esp vie H/F ECONOMIE Devise PIB Taux croissance Un an Taux croissance Moyenne 5 ans PIB /hab Agriculture Mines, constr,manuf,serv publ Service Dep adm serv public POPULATION ACTIVE Actifs Chômage Var prix à la conso sur 1 an Var prix à la conso sur 5 an FRANCE Km2 Millions d’Hab. Hab/km2 % % % $ US 306 000 38 124 17 13 62 8 000 550 000 60 110 18 16 76 18 000 % PIB % groupe d’age officiel Pour mille hab. 5.6 60 5.6 56 233 414 % PIB $ US ans 6 680 70/79 10 2 903 76/83 Million $ US % % $US % % % % Zloty 300 3.2 2.3 12 000 3 31 67 18 Euro 2 100 1.4 1.6 31 000 2.6 22 76 24 Milliers % % % 17 000 18 2 2.7 27 000 10 2 1.9 La vie quotidienne des Polonais Les conditions de vie des Polonais sont moyennes. Le salaire moyen brut est d’environ 400 euros nets par mois, mais cette moyenne est faussée par les très hauts salaires, notamment à Varsovie où ils sont deux fois plus élevés que dans le reste du pays. Le niveau de vie s’améliore en moyenne depuis 1992, de même que la consommation intérieure. Il existe toutefois de fortes inégalités entre l’ouest du pays, industrialisé et prospère, et l’est, pauvre et peu développé. Une fracture similaire existe entre les urbains et les ruraux et entre les jeunes et les personnes âgées, quoique moins nette que dans les autres PECO pour cette dernière. Plus d’un tiers des Polonais vivent à la campagne, où la vie continue de s’organiser autour des activités agricoles saisonnières, de la messe du dimanche et des réunions 13 de famille telles que les mariages et leurs grandes festivités, les enterrements ou les baptêmes. Véritable fléau national, la Pologne compte plus de trois millions de chômeurs, dont les trois quarts ne sont pas indemnisés et la moitié est sans emploi depuis plus d'un an. Les jeunes sont également fortement touchés par le chômage. Bien que le PIB par habitant de la Pologne soit sensiblement inférieur à celui de la République tchèque, de la Slovaquie et de la Hongrie, l'indicateur de développement humain de ces trois pays est comparable. La Pologne compense le relativement faible niveau de revenu par un système social encore présent, à défaut d'être performant. Environ 30 % du revenu total des foyers polonais provient directement ou indirectement des aides de l'Etat. Toutefois, les restrictions budgétaires et les hausses des prix rendent la vie difficile pour les catégories de population les plus défavorisées. L'Etat assure de moins en moins de prestations dans les domaines de la santé, de la retraite, de l'enseignement, de la culture et des loisirs. La réforme des retraites est en cours depuis 1999, elle associe un volet de capitalisation à l'actuel système de répartition. L'espérance de vie est inférieure de plus de cinq ans à celle de la moyenne de l'Union européenne. Plus que la consommation abusive d'alcool et la richesse de l'alimentation, c'est la pollution du pays qui est en la principale cause. La géographie du pays et l'héritage socialiste désastreux en font en effet un des pays les plus pollués d'Europe. Les secteurs de l'économie polonaise La population active comptait mi-2003, 15,3 millions d'habitants. La main-d'œuvre polonaise est une des plus jeunes d'Europe, mais le pays compte également 9,3 millions de retraités. La population active devrait arrêter de croître après 2006. En hausse depuis 1945, le taux d'activité féminine est désormais équivalent à celui des hommes. Depuis 1990, le secteur tertiaire se développe au détriment de l'industrie et surtout de l'agriculture. Cette dernière n'occupe plus que 20 % de la population active, contre 30 % pour l'industrie et 50 % pour les services. Le secteur des microentreprises est dynamique, 5,5 millions de personnes travaillant dans des entreprises de moins dix employés. Environ 80 % du PIB polonais est généré par le secteur privé. L’économie parallèle en Pologne compterait pour au moins 15 % du PIB. Les discours officiels deviennent plus virulents contre ce fléau, mais les pratiques n'ont guère évolué, y compris dans les plus hautes sphères politiques. Un million et demi d'individus travailleraient au noir. Les activités illégales sont également développées, avec par exemple la contrefaçon, le transit de drogue et le trafic d’amphétamines. Une agriculture en déclin La Pologne a longtemps été un pays agricole. Grâce à sa topographie avantageuse et à son climat tempéré, la surface agricole utilisable correspond à 18,4 millions d'hectares, soit près de 60 % de la superficie totale du pays. De plus, les forêts occupent plus de 8,9 millions d'hectares et, de ce fait, le bois est une ressource importante. Plus de 30 % de la population habite en milieu rural et le travail de la terre est l'occupation principale d'encore environ 20 % des Polonais. Toutefois, les jeunes tendent à quitter les exploitations pour rechercher des emplois dans les villes. 14 80 % des exploitations appartiennent à des agents privés. Il s'agit souvent des mêmes exploitants que sous le communisme, car, contrairement à ce qui s'est passé dans les autres pays du Bloc de l'Est, les domaines de moins de cinquante hectares avaient pu échapper à la collectivisation forcée. En 2003, la taille moyenne des exploitations était de cinq hectares, soit cinquante fois moins qu'au Canada. Cette taille très limitée empêche les économies d'échelle et constitue une des raisons de la faible compétitivité de l'agriculture polonaise à l'échelle internationale. La grande majorité des exploitations n'a pas de production précise, cumulant différentes cultures et élevages, et utilisant plus du tiers des productions pour l'auto approvisionnement. Depuis les années 1990 et la libéralisation économique, la demande de produits agricoles a diminué, ce qui a tiré les prix vers le bas. Confrontés à une baisse de revenus, les agriculteurs polonais n’ont pu améliorer la productivité de leur exploitation, qui est en général plusieurs fois inférieure à la moyenne communautaire. Au moins la moitié des quelques deux millions d'exploitations sont amenées à disparaître dans les années à venir, les autres devant se moderniser radicalement. Les difficultés de l'industrie Confrontée à la concurrence internationale, l'industrie polonaise est confrontée à des vagues successives de restructuration douloureuses. Les secteurs traditionnels de l'industrie que sont les biens d'équipement, l'énergie, la construction, la métallurgie ou la chimie sont touchés, si bien que l'industrie ne contribue plus qu'au quart du PIB national. La houille, dont les exportations compensent les importations de pétrole, reste le fondement de l'industrie polonaise. Le pays dispose également de riches ressources en cuivre, en zinc, en plomb, en gaz naturel et en soufre. Les investisseurs étrangers ont permis les restructurations dans l'industrie légère (biens de consommation, agro-alimentaire, textile...) et surtout dans l'automobile, profitant d'un parc automobile national multiplié par cinq en dix ans. Le potentiel de croissance est également notable dans l'électronique et les télécommunications. Dans les années à venir, des opportunités sont à noter dans les secteurs de l’environnement, de la mécanique grâce fort développement des chantiers navals de Szczecin et surtout de Gdynia, premier chantier naval européen, dans la rénovation du secteur ferroviaire et surtout dans la construction. Les besoins sont considérables, tant au niveau des infrastructures de transport que de l'immobilier d'habitation et professionnel et des grands complexes industriels et commerciaux. La croissance des services en Pologne En pleine croissance, le secteur tertiaire représentait près de 70 % du PIB en 2003. Alors qu'au milieu des années 1990, un Polonais sur deux n'avait jamais eu de contact avec une banque, le secteur bancaire et financier s'est fortement développé à la suite de sa libéralisation et de l'arrivée des investisseurs étrangers. Les progrès les plus rapides ont été réalisés dans la croissance du nombre d'agences commerciales et la diffusion des cartes bancaires. La Bourse de Varsovie est quand à elle devenue la principale place financière des pays d'Europe centrale et orientale en termes de volume d'échanges. Le nombre d'entreprises cotées a triplé depuis 1998 et la capitalisation boursière a été multipliée par quatre dans la même période, pour atteindre plus de PLN 100 milliards (EUR 25 milliards) courant 2003. Le secteur de la logistique et de la distribution poursuit sa rationalisation et son développement. Les grandes enseignes généralistes et spécialisées comptent désormais pour plus de 30 % du total de la distribution polonaise. La France et ses entreprises bénéficient également de la croissance des secteurs de la santé et des services aux collectivités. Les services informatiques sont en hausse et les technologies de l’information disposent d'un bon potentiel, non pleinement exploité du fait de la conjoncture internationale du secteur. Malgré une chute depuis le début 15 de la décennie, la Pologne est encore une des quinze premières destinations touristiques du monde et son infrastructure hôtelière se développe. Le marché de la santé Généralités : Etat de santé des Polonais Au cours des cinq dernières années, le taux de mortalité des Polonais n'a cessé de diminuer et s'est stabilisé aux alentours de 9,5 décès pour 1000 en 2004. L'espérance de vie est passée de 67,6 ans pour les hommes en 1995 à 70,7 ans en 2004 et de 76,4 à 79,2 ans pour les femmes. Pour autant, l'état de santé général des 38,2 millions de Polonais, s'il s'améliore, est loin d'être satisfaisant. Premièrement, les maladies cardio-vasculaires sont très fréquentes, ce qui s'explique par un mode de vie souvent caractérisé par une alimentation riche en cholestérol et en sucre, la consommation d'alcool en grande quantité et de tabac. Elles constituent la principale cause de décès en Pologne (4,51 pour 1 000 en 2003). Seconde cause de mortalité, les tumeurs (2,37 pour 1 000 en 2003), notamment cancers des poumons, du larynx et de l'estomac chez les hommes et cancers de la poitrine et de l'utérus chez les femmes. Enfin, les maladies contagieuses telles que la tuberculose et la jaunisse continuent à faire de nombreuses victimes en Pologne. Grâce aux investissements réalisés par le Ministère de la Santé (Ministerstwo Zdrowia) dans le secteur de la néonatalogie et dans la modernisation des structures hospitalières d'urgence, le taux de mortalité infantile se rapproche des niveaux observés dans le reste de l'Union européenne (6,8 décès pour 1000 naissances en 2004) et le nombre de décès par accident a été réduit. Aujourd'hui, avec un taux de natalité de 9,3 pour 1 000, l'accroissement démographique naturel de la Pologne est négatif et la population polonaise vieillit : les plus de 65 ans représentaient 13,1% en 2004 contre 12,2% en 2000. Enfin, les retraités et bénéficiaires de pensions (incapacité de travail) étaient 9,2 millions en 2004. Fonctionnement : Financement du système de santé Les dépenses de santé en Pologne s'élèvent à environ 51 Mds PLN, soit 6% du PIB. Suite à la réforme du système de santé du 1er janvier 1999, les dépenses de santé sont principalement financées par trois sources : impôts, cotisations obligatoires et dépenses directes. Le financement des deux premières sources repose sur la solidarité sociale et doit garantir l'accessibilité aux soins pour tous. Néanmoins, l'accès égal aux prestations de santé financées par des moyens publics, garanti par la Constitution polonaise, se heurte aux difficultés financières rencontrées par de nombreux hôpitaux, qui peuvent à leur tour engendrer des dysfonctionnements importants (corruption, temps d'attente incompressible). Après la réforme de la santé, le financement du budget a été en grande partie remplacé par les cotisations obligatoires : 8,5% des salaires individuels versés par l'intermédiaire du ZUS (sécurité sociale) ou du KRUS (sécurité sociale des agriculteurs) au Fonds National de Santé (NFZ, composé de 16 filiales, une par voïvodie ou région) qui s'est substitué aux caisses maladie le 1er avril 2003. Tous les ans, cette cotisation augmente de 0,25 points afin d'obtenir un niveau de 9% en 2007. Le budget 2005 du NFZ s'élève à 32 Mds PLN (soit environ 8 Mds EUR) contre une dotation du budget national 2005 aux dépenses de santé de 3,4 Mds PLN. Parallèlement au système de santé public, certains Polonais ont recours à des « services prépayés » offerts par des établissements privés. Source : Menedzer Zdrowia nr°2 de mars-avril 2005 L'école Tous les enfants polonais âgés de 6 à 15 ans doivent être scolarisés. L'école publique est gratuite, mais il existe également des écoles privées, payantes. Le système éducatif est divisé en trois cycles comme en France. D'une manière générale, l'école 16 en Pologne remplit son rôle premier, puisque 99,7 % savent lire et écrire. Toutefois, les établissements sont généralement surchargés, les 5 % du PIB que l'Etat polonais que l'Etat consacre à l'éducation n'étant pas suffisants compte tenu de la démographie du pays. D'autre part, les connaissances acquises ne permettent pas toujours aux élèves de rentrer sur le marché du travail. Pour ces raisons, un nouvel élan dans l'éducation est observable depuis le milieu des années 1990. Le système éducatif polonais subi de profondes transformations pour tenter de faire face aux nouvelles demandes éducatives. De même, les Polonais ont également pris conscience que l’éducation et le travail sont deux facteurs déterminants de la réussite professionnelle. En dix ans, le taux de scolarité dans l'école secondaire a augmenté de plus de 50 %, pour atteindre aujourd'hui 80 % d'une classe d'âge. L'enseignement supérieur Sous le communisme, tous les établissements d'enseignement supérieur dépendaient de l'Etat, sauf l'Université Catholique de Lublin. La réforme de l'enseignement supérieur de 1990 a autorisé la création d'établissements privés, qui s'élèvent aujourd'hui à plus de deux cent, soit près de deux fois plus que les établissements publics. La Pologne compte aujourd'hui près de deux millions d'étudiants en écoles polytechniques, académies et autres institutions de formation supérieure, soit quatre fois plus qu'il y a dix ans. Les structures d'aides sont pourtant très limitées au niveau national, chaque Université possédant son propre bureau d'information pour étudiants. Un diplôme de fin d'études secondaires, le "swiadectwo dojrzalosci" pour les Polonais, est nécessaire pour intégrer l'Université, mais pas suffisant car la plupart des établissements font passer des tests ou organisent un concours. L'année universitaire comporte généralement deux semestres par an, composés chacun de quinze semaines de cours, à raison de trente heures par semaine environ. Les universités continuent de dispenser un enseignement assez théorique. La plupart des étudiants obtiennent un magister en cinq ou six années d'études. Ils peuvent prolonger ces études de trois ou quatre ans en vue de l'obtention du doctorat. Il existe également des filières technologiques ou professionnelles composées d'un premier cycle qui se conclut par le titre de licencjat (lic) ou d'inzynier (inz) et qui peut être prolongé par un second cycle de deux ans à l'issue duquel les lauréats obtiennent le titre de magister. Les établissements du secteur non universitaire proposent généralement des études courtes (premier cycle et facultativement second cycle) dans des domaines spécialisés et pour des professions ciblées. 17 Les minorités nationales en Pologne Pendant des siècles la Pologne était un pays d'accueil pour de nombreux groupes nationaux et religieux. Une longue présence sur le territoire de la Pologne des minorités juive, bohémienne ou tatare témoigne cette tradition. Pourtant, la Pologne est l'un des pays les plus unitaires en Europe. Les minorités constituent seulement 2 – 3 % de la population. En regardant l'histoire assez particulière de la Pologne on observe un double phénomène. D'un côté, un long processus de partage et de réunification, que la Pologne a subi au cours de deux derniers siècles, a différencié la structure ethnique au sein de la nation polonaise et a renforcé les différences entre les groupes. D'un autre, le fait que la Pologne soit le pays envahit et non le pays envahisseur et qu'elle n'ait jamais mené la politique de colonisation cause qu'il n'y a pas beaucoup de minorités nationales et dont la plupart vient des pays voisins. Le recensement de la population fait en 2002 a soulevé le problème d'autodétermination des habitants de la Pologne et la question de minorités nationales et ethniques. Les résultats sont discutables. Il était possible d'indiquer une seule nationalité et les membres des minorités vivants dès les années en Pologne se sentent les Polonais. Le problème de minorités est très complexe. Les sociologues proposent d'opposer les minorités nationales, c'est-à-dire les groupes dont les origines renvoient à d'autres états-nations, aux minorités ethniques qui n'ont pas encore obtenu le statut de nation mais qui se particularisent du point de vue de la culture, de la langue ou de la religion. Regardons le cas de la Pologne. En ce qui concerne les minorités nationales, ce sont des minorités d'une forte conscience identitaire. Elles sont bien organisées et institutionnalisées ce qui résulte du fait qu'elles sont souvent soutenues par les pays d'origines. On peut ici distinguer deux sous-types. Tout d'abord, les groupes qui sont devenus la partie de la population polonaise comme le résultat des changements des frontières de la Pologne, ce sont donc tous les groupes minoritaires dont les racines réfèrent à des pays voisins de la Pologne. · Les Allemands / · Les Biélorusses / · Les Ukrainiens / · Les Lituaniens / · Les Russes / · Les Slovaques / · Les Tchèques Le deuxième groupe englobe les minorités nationales issues d'immigration des pays qui ne voisinent pas avec le territoire de la Pologne mais d'où, pour les différentes raisons, elles sont venues et se sont installées en Pologne. Ce sont : · Les Juifs / · Les Arméniens et beaucoup d'autres, ci-inclus les Français, les Vietnamiens, les Américains, les Grecs, les Italiens et les Bulgares. La politique russe en Tchétchénie produit que de plus en plus de Tchéchènes viennent en Pologne pour chercher l'accueil. Pour le moment on les classe plutôt dans le groupe de réfugiés dont ils constituent 80 %. Tous les chiffres présentés ci-dessous viennent du site du Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration en Pologne (http://www.mswia.gov.pl). LES ALLEMANDS Les Allemands constituent la plus grande et la plus active minorité nationale en Pologne. Selon le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) la minorité allemande compte environ 150 milles. 18 Pourtant d'autres sources indiquent le nombre qui varie de 100 à 800 milles. Ils sont les plus répandus sur le territoire qui appartenait à l'Allemagne avant 1937, c'est-àdire en Silésie, Poméranie, Varmie et Kaszuby et en Grande Pologne. Dans la voïvodie opolskie il y a des communes où les Allemands constituent la majorité et ils jouent un rôle important dans les institutions d'administration territoriale. Après les élections législatives de 2001, Henryk Kroll i Helmut Pazdzior représentent la minorité allemande en Diète polonaise. Parmi les écoles destinées à des minorités nationales ce sont les écoles de langue allemande qui dominent. La minorité allemande semble d'être la plus organisée et la plus active. Zwiazek Niemieckich Stowarzyszen Spoleczno - Kulturalnych w Polsce (Union des associations allemandes socio-culturelles en Pologne) est la plus grande organisation de minorité allemande en Pologne représentant 10 organisations socio-culturelles fonctionnant dans les dix voïvodies et encore environ 600 cercles locaux. Parmi les titres des journaux il faut citer les mensuels « Hoffnung », « Masurische Storchenpost» et « Mitteilungsblatt » et l'hebdomadaire « Schlesisches Wochenblatt ». La vie artistique de la minorité allemande est connue en Pologne grâce à la scène musicale à Lesnica et aux événements qui se sont inscrits durablement dans le calendrier artistique de la Pologne, comme le Festival de la culture de la minorité allemande ou l'Eté artistique de la minorité allemande à Olsztyn. Une histoire douloureuse de l'Allemagne et de la Pologne influe toujours les contacts entre les nations. Des relations réciproques ont été normalisées grâce aux efforts des gouvernements de deux pays de même que des organisations comme Niemiecka Wspólnota « Pojednanie i Przyszlosc » (la Communauté allemande « réconciliation et avenir ») ou Fundacja Wspólpracy Polsko – Niemieckiej (la Fondation de la collaboration polonais-allemande). En 1990 les gouvernements de deux pays ont signé le traité confirmant la frontière et, un an plus tard, le traité de bon voisinage et de collaboration amicale. Les chefs d'Etat et les ministères de la Pologne et de l'Allemagne se rencontrent chaque année pour discuter des questions politiques et économiques. Les dernières consultations intergouvernementales polonaisallemandes ont eu lieu le 4 novembre 2004 à Cracovie sous la direction du Premier ministre polonais Marek Belka et le chancelier allemand Gerhard Schröder. Dès 1993 on assigne le prix pour les personnes qui ont contribué au développement des relations entre la Pologne et l'Allemagne. Parmi ceux qui ont obtenu le prix on peut citer : Willy Brandt (posthume), Tadeusz Mazowiecki, Krzysztof Skubiszewski, HansDietrich Genscher, comtesse Marion Doenhoff, Stanislaw Stomma, le quotidien « Tygodnik Powszechny », l'Université Viadrina à Frankfurt-sur-l'Oder et Collegium Polonicum à Slubice. En 2000 on a fini des négociations concernant les allocations pour des ouvriers polonais qui ont été forcé à travailler pour des entrepreneurs et des agriculteurs allemands pendant la seconde guerre mondiale. On insiste aussi sur la structuration de bonnes relations entre les jeunes. Dès 1993 fonctionne Polsko-Niemiecka Wspólpraca Mlodziezy / Deutsch-Polnisches Jugendwerk ( la Collaboration polonais-allemande des jeunes). L'échange entre les universités se développe constamment. Pourtant les événements des derniers jours montrent que les relations sont toujours fragiles et marquées par la méfiance. Les générations âgées gardent toujours dans la mémoire l'horreur de la seconde guerre mondiale. Bien qu'on ait fermé le sujet de revendications d'après guerre, des demandes individuelles allemandes ont fait réapparaître de nouveau le problème en inspirant une réaction (un peu exagérée) de la part de la Diète polonaise. La question de la guerre en Irak a fortement refroidit les relations entre la Pologne et l'Allemagne. Le gouvernement polonais a soutenu les Etats-Unis dans la guerre en Irak en y envoyant les troupes de soldats tandis que l'Allemagne avec la France se sont fortement opposés à la guerre. 19 Les consultations intergouvernementales polonais-allemandes à Cracovie permettent de penser au réchauffement dans les contacts entre les deux pays. Les chefs d'Etat ont discuté plusieurs sujets bilatéraux et multilatéraux, ci-inclus la question de revendications allemandes d'après guerre qui ont été reconnues comme illégitimes. On a instauré le poste du Chargé d'Affaire des relations bilatérales polonaisallemandes, la Pologne est représentée par la professeur Irena Lipowicz. Les participants ont aussi parlé sur la culture : l'Année polonaise en Allemagne et l'Année allemande en Pologne en 2005 / 2006. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / l'Encyclopédie Wikipedia / Polsko-niemiecka wspólpraca (http://www.pol-niem.pl) LES BIELORUSSES La minorité biélorusse comptant presque 48 milles de personnes occupe la deuxième place parmi les minorités nationales en Pologne. Elle est la plus présente dans l'Est de la Pologne, la plupart siège dans la voïvodie podlaskie où leurs représentants sont dans les institutions d'administration territoriale et ont même la majorité dans certains conseils des communes et des poviats. Parmi les journaux les plus connus on peut citer : le mensuel « Czasopis » et l'hebdomadaire « Niwa ». Bialystok est un fort centre de la culture biélorusse, on y organise le Festival de la chanson biélorusse et la Fête de la culture biélorusse. Pour faire connaître un héritage littéraire de deux nations, surtout aux jeunes, on organise Polsko-Bialoruskie Warsztaty Literackie « Biazmiezza » (l'Atélier littéraire polonais-biélorusse). Le traité bilatéral de bon voisinage et de collaboration amicale signé en 1992 oblige le gouvernement polonais et biélorusse à respecter les droits et les standards internationaux concernant les minorités, ci-inclus le respect des droits de parler en langue origine, de créer des institutions, des organisations et des associations socioculturelles et de demander au gouvernement l'aide financière pour les faire fonctionner. Les relations polonais-biélorusses sont assez difficiles à cause de l'histoire et de la position géopolitique de la Biélorussie entre la Pologne et la Russie. Le gouvernement antidémocratique du président biélorusse Alexandre Lukaszenko et son rapprochement visible vers Moscou a refroidit les contacts polonais-biélorusses. La Pologne a choisit la stratégie de « dialogue critique » en soulignant que l'isolement de la Biélorussie renforcerait le régime autoritaire de Lukaszenko. Pourtant les déclarations et actions polonaises visant à soutenir l'opposition démocratique biélorusse étaient et sont reconnues comme l'ingérence dans des affaires intérieures de la Biélorussie. En 1998 le Centre d'éducation civique à Bialystok a organisé le séminaire Demokracja – sprawa ogólna (la Démocratie – affaire globale). Grâce à l'initiative de Zwiazek Bialorusinów w Polsce (l'Union des Biélorusses en Pologne) la radio Racja diffuse des auditions en biélorusse. La réaction du gouvernement biélorusse a touché la minorité polonaise en Biélorussie, entre autre on a fait des obstacles à la plus grande organisation polonaise Zwiazek Polaków na Bialorusi (l'Union des Polonais en Biélorussie) pendant son réenregistrement. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / l'Encyclopédie Wikipedia / Agnieszka Bienczyk-Missala : Most na Wschód: Bialorus, Puls Swiata, septembre 2004 n0 8 / (http://www.puls-swiata.subnet.pl) LES UKRAINIENS Les Ukrainiens constituent le cas particulier. La minorité ukrainienne (dont le nombre dépasse 27 milles) est très dispersée. C'est à cause de l'Action « Wisla » organisée 20 par le gouvernement communiste en 1947 que les Ukrainiens ont été forcé à quitter le territoire du Sud-Est et à déménager vers le Nord et l'Ouest du pays d'où résulte la présence de la communauté ukrainienne en Poméranie, Basse Silésie, Varmie et Masurie. En 1956 les communistes ont autorisé la partie de minorité ukrainienne à revenir vers le Sud-Est. On trouve donc les communautés ukrainiennes en Petite Pologne et Carpates. Malgré le changement du système les antagonismes sont toujours présents entre les deux nations. Bien que les gouvernements de deux pays aient signé en 1997 la Déclaration de l'entente et de la réconciliation la question de revendications de biens que la population ukrainienne a perdus pendant le déplacement forcé de même que de biens de l'Eglise grecko-catholique et de l'Eglise autocéphale ukrainienne que le régime communiste a cédés à l'Eglise catholique reste toujours ouverte. De l'autre côté, pour les Polonais le problème du cimetière Orlat à Lvov et de sauvegarde des lieux de mémoire nationale constitue le sujet qui inspire beaucoup d'émotions. Heureusement les contactes économiques et culturels sont meilleurs. Déjà en 1991 les gouvernements de deux pays ont signé le contrat sur le commerce et la collaboration économique. Un an plus tard on a créé le Centre régional de coopération transfrontière à Zamosc. Grâce aux engagements de la Pologne et de l'Ukraine de même que d'autres pays de la région de PECO l'Eurorégion Carpates (sur le territoire de la Pologne, de l'Ukraine, de l'Hongrie et de la Slovaquie) et l'Eurorégion Bug (sur le territoire de la Pologne, de l'Ukraine et de la Biélorussie) ont été créées. On projette aussi le développement du gazoduc Odessa-Brody. Pour la question de minorité polonaise en Ukraine et de minorité ukrainienne en Pologne le traité de bon voisinage et de collaboration amicale est fondamental. L'article 11 garantit le droit de sauvegarder, exprimer et développer l'identité ethnique, culturelle, langagière et religieuse. On a autorisé à utiliser les noms et les prénoms en langue d'origine ce que le régime communiste a interdit. Il est également possible de créer des organisations et des associations sociales et culturelles et d'obtenir de la part du pays d'origine les aides financières à leur fonctionnement. Les Ukrainiens habitant en Pologne s'organisent autour de Zwiazek Ukrainców w Polsce (l'Union des Ukrainiens en Pologne), Stowarzyszenie Ukrainców Wiezniów Politycznych Okresu Stalinowskiego (l'Association des Ukrainiens – prisonniers politique de l'époque de stalinisme) ou Zwiazek Niezaleznej Mlodziezy Ukrainskiej (l'Union des jeunes indépendants ukrainiens). Il existe aussi des organisations professionnelles telles que Ukrainskie Towarzystwo Lekarskie (l'Association ukrainienne des médecins) ou Ukrainskie Towarzystwo Nauczycielskie w Polsce (l''Association ukrainienne d'enseignants en Pologne). Les Polonais peuvent connaître la culture de la minorité ukrainienne grâce au fonctionnement de Fundacja Kultury Ukrainskiej (la Fondation de la culture ukrainienne) et aux journaux « Nasze Slowo » et « Nad Buhom i Narwoju ». Il y a plusieurs événements de la vie artistique qui contribuent à populariser la culture ukrainienne en Pologne, pour citer les plus grands : le Festival de la culture ukrainienne à Sopot, le Festival de la culture ukrainienne UKRAINA VIVA à Wroclaw et les Jours de la culture ukrainienne à Gizycko et Szczecin. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / l'Encyclopédie Wikipedia / Stosunki miedzynarodowe (http://www.stosunki.pl) LES LITUANIENS La minorité lituanienne se caractérise par une grande concentration dans la partie nord-est de la Pologne. Elle compte presque six milles de représentants dont la plupart siège dans la voïvodie podlaskie où il y a quelques communes (Sejny, Punsk, 21 Szypliszki, Krasnopol) dans lesquelles la population lituanienne domine ce qui se reflète dans le cadre des institutions d'administration territoriale. La minorité lituanienne est la seule minorité en Pologne qui a choisi comme modèle dominant l'enseignement en langue d'origine de presque toutes matières scolaires. Les organisations, telles que Wspólnota Litwinów w Polsce (la Communauté des Lituaniens en Pologne), Stowarzyszenie Litwinów w Polsce (l'Association des Lituaniens en Pologne) ou Stowarzyszenie Mlodziezy Litewskiej (l'Association de jeunes lituaniens), visent à sauvegarder la culture et la langue lituanienne et à les faire connaître aux Polonais. La ville Sejny semble d'être le centre socioculturel lituanien avec Fundacja Seina (la Fondation Seina) et Fundacja im. bpa. Antanasa Baranauskasa « Dom Litewski w Sejnach » (la Fondation d'archevêque Antanas Baranauskas « la Maison lituanienne à Sejny »). La culture lituanienne est connue surtout grâce au théâtre et aux événements comme Festiwal Teatrów Stodolanych et Festiwal Teatrów Dzieciecych. Les relations polonais-lituaniennes sont très bonnes. Le 26 avril 1994 les présidents à l'époque, Lech Walesa et Algirdas Brazauskas, ont signé le traité de bon voisinage et de collaboration amicale dans lequel la Pologne et la Lituanie garantissent, en autre, le traitement des minorités conformément aux standards internationaux. La Pologne et la Lituanie sont liées par de nombreux traités bilatéraux de nature commercial et politique, ci-inclus le traité portant sur l'échange des jeunes. En 1997 on a crée le Conseil consultatif auprès du président polonais et lituanien de même que l'Assemblée parlementaire polonais-lituanienne et le Conseil intergouvernemental de coopération. Les relations entre la Pologne et la Lituanie sont appelées le partenariat stratégique de point de vue de la réalisation des objectifs politiques communs pour les deux pays comme l'adhésion à l'OTAN et à l'UE. La question de la sécurité est prioritaire. Les militaires polonais et lituaniens étudient dans les établissements éducatifs militaires en Pologne. LITPOLBAT, un bataillon polonais-lituanien, existe dès 1999. Les militaires lituaniens font partie d'un contingent polonais à Kosowo et en Irak. La coopération régionale se développe constamment. Il existe l'Eurorégion Niemen à laquelle participent la Pologne, la Lituanie, la Biélorussie et le Kaliningrad et l'Eurorégion Baltyk dont les membres sont les pays situés sur la Mer baltique : la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, la Russie, la Suède et le Danemark. Récemment, en 2003, on a crée l'Eurorégion Szeszupie dont les participants sont la Pologne, la Lituanie, la Suède et le Kaliningrad. L'EU contribue au rapprochement entre les pays en réalisant la Dimension Nord dans le cadre de laquelle on organise les programmes de formation pour les services frontaliers, l'administration et les entrepreneurs de la Pologne, la Lituanie et la Russie. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / l'Ambasade de la Pologne à Vilnius (http://www.polandembassy.lt) LES RUSSES 3244 de citoyens polonais s'autodéterminent comme de nationalité russe. Pourtant le nombre de Russes siégeant en Pologne est beaucoup plus grand. Dans la majorité ce sont les entrepreneurs travaillant dans les sociétés avec le capital russe. Il existe aussi un grand nombre de Russes ayant un statut social imprécis et séjournant illégalement en Pologne. La minorité russe est assez dispersée (avec une légère domination dans l'Est de la Pologne) et se réunit autour Rosyjskie Stowarzyszenie Kulturalno-Oswiatowe w Bialymstoku (l'Association culturelle et éducative russe à 22 Bialystok) et Stowarzyszenie « Wspólnota Rosyjska » (l'Association « Communauté russe »). Après la chute de l'URSS la frontière entre la Pologne et la Fédération russe compte seulement 210 km. Il s'agit du District de Kaliningrad qui est une enclave russe au bord de la mer Baltique, entourée par la Lituanie au nord et la Pologne au sud. Jusqu'en 1945, l'oblast de Kaliningrad et la Voïvodie de Varmie-Masurie en Pologne ont formé la Prusse orientale, appartenant à l'Allemagne. Dès que les pays baltes soient devenus indépendants le District de Kaliningrad a été isolé du reste de la Russie. C'est un point stratégique qui constitue le problème dans les relations entre la Russie et la Pologne, la Lituanie et la Biélorussie. La question du placement de l'armée russe et sa quantité de même que les pressions exercées par le gouvernement en vue d'assurer une liaison entre le District et le reste du pays sous forme d'un passage transitaire par le territoire de la Pologne sont problématiques. Les relations entre les Russes et les Polonais sont très compliquées. La plus grande différence consiste en la perception du rôle que la Russie a joué pendant la seconde guerre mondiale. Pour les Polonais c'était l'attaque soviétique sur la Pologne, le coup au dos, dont la conséquence était cinquante ans du régime communiste en Pologne. Du point de vue des Russes l'URSS a libéré la Pologne de l'occupation hitlérienne. Les Russes regardent avec la méfiance l'élargissement de l'OTAN et de l'UE en le reprochant une tentative d'isoler la Russie. Le traité de bon voisinage et de collaboration amicale, signé en 1992, et une condamnation commune du régime totalitaire ont donné l'espoir de normaliser des relations réciproques. Pourtant de nombreux incidents arrivent et nuisent les contactes entre les deux pays. En 2000 la Pologne a reconnu neuf diplomates russes comme persona non grata en leur reprochant l'espionnage. La Russie a répondu de la même manière : on a renvoyé le même nombre de diplomates polonais ce qui a fortement refroidit les relations. On n'a pas réglé le problème de revendications des Polonais envoyés aux camps de travail dans l'URSS de même que la question de Katyn reste discutable. Récemment, le gouvernement de la Fédération russe a étouffé l'instruction concernant ce crime. Le rapprochement qui a eu lieu après l'attentat de 11 septembre quand la Pologne et la Russie déclareraient, comme le reste du monde, la guerre contre le terrorisme était seulement temporaire. Les Polonais reprochent au gouvernement russe de profiter de la situation pour « régler la question de Tchétchénie ». En février 2000 les membres du Comité de Caucase libre sont entrés dans le Consulat russe à Poznan, ils ont détruit le drapeau national et ils ont écrit les slogans antirusses sur les mures. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / l'Encyclopédie Wikipedia / Stosunki miedzynarodowe (http://www.stosunki.pl) / Polsko Rosyjski Portal Wspólpracy Gospodarczej PL-RU (http://www.ewm1.pl) / Stowarzyszenie Wspólpracy Polska – Wschód (http://www.swpw.com.pl) LES SLOVAQUES La minorité slovaque en Pologne compte environ mille sept cent personnes et se concentre près de la frontière, surtout sur le terrain de Spisz et Orawa. Elle se caractérise par une grande autonomie culturelle et langagière. Parmi des organisations de la minorité slovaques existant sur le territoire de la Pologne on peut citer : Towarzystwo Slowaków w Polsce (l'Association des Slovaques en Pologne) ou Polsko-slowackie towarzystwo przyjazni i dobrego sasiedztwa (l'Association polonaisslovaque d'amitié et de bon voisinage). Les origines slaves communes et les ressemblances langagières permettent de populariser la culture slovaque en Pologne et traduisent la popularité des événements, tels que les Jours de la culture slovaque ou les Concours de la prose et de la poésie slovaque. 23 Sur le niveau politique, de bonnes relations polonais-slovaques résultent du manque des conflits entre les pays et d'objectifs politiques communs comme l'adhésion à l'OTAN et à l'UE de même que la coopération dans le cadre de fonctionnent Groupe de Wyshehrad. Les soldats slovaques font partie du contingent polonais en Irak. La collaboration transfrontière se développe constamment dans le sens de sécurité, d'échange économique et culturelle. L'Eurorégion Tatry et l'Eurorégion Carpates englobent les territoires de la Pologne et de la Slovaquie. Dès 1996 fonctionne le Programme polonais-slovaque de coopération et d'échange des jeunes. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / l'Encyclopédie Wikipedia / Stosunki miedzynarodowe (http://www.stosunki.pl) LES TCHÈQUES La minorité tchèque est la plus petite minorité nationale existant en Pologne et elle compte environ cinq cent personnes habitant les territoires près de la frontière polonais-tchèque. La majorité d'entre-elles ce sont les descendants des évangéliques tchèques arrivés en Pologne entre XVI et XVIII siècles à cause des persécutions religieuses. Cieszyn, la ville divisée en partie polonaise et tchèque, semble d'être le centre socioculturel de la minorité et l'exemple de bonnes relations entre les deux nations. Comme dans le cas de la Slovaquie, la politique de la Pologne et de la République tchèque présente de nombreux points communs résultant de la position géopolitique au sein des PECO et de l'histoire marquée par les cinquante ans de régime communiste et la lutte pour l'indépendance. Dès 1995 les chefs d'Etat et des gouvernements se rencontrent chaque année pour discuter les priorités communes pour les deux pays de même que pour tout le Groupe de Wyshehrad. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / l'Encyclopédie Wikipedia / Stosunki miedzynarodowe (http://www.stosunki.pl) LES JUIFS Pendant le recensement de la population fait en 2002 plus qu'un mille de citoyens polonais a déclaré la nationalité juive. La minorité juive est dispersée dans toute la Pologne et habite, dans la plupart des cas, de grandes villes. Actuellement il n'y a aucune école publique enseignant le yiddish ou l'hébreu, il n'existe que deux écoles privées à Wroclaw et Varsovie. L'histoire des relations entre les Polonais et les Juifs est longue et douloureuse. Les Juifs apparaissent sur le territoire de la Pologne à la moitié du XIV siècle quand la Pologne était le symbole de la tolérance. Vers la fin du XIX siècle le tiers des Juifs européens vivait en Pologne en constituant le quart de la population polonaise. Parallèlement au processus de cristallisation de la conscience nationale au XIX siècle un antisémitisme « moderne » apparaît : il n'est plus fondé sur des antagonismes religieux, un antisémitisme « moderne » base sur des antagonismes économiques, sociaux et culturaux. Ce phénomène atteint l'apogée dans les années trente du XX siècle avec le nazisme. La guerre et l’holocauste qui a malheureusement eu lieu sur le territoire de la Pologne ont fortement marqué les relations entre les Polonais et les Juifs. On a exterminé 90 % de 3,5 millions de Juifs vivant en Pologne avant la seconde guerre mondiale. Le régime communiste en Pologne a utilisé la question juive comme un enjeu politique pour brouiller les relations entre les populations. Les survivants de l’holocauste ont été forcés à quitter la Pologne tout d'abord à cause du boycotte social résultant du mythe de zydokomuny (la surreprésentation des Juifs dans l'entourage de Staline et l'association des Juifs au gauche procommuniste condamné par l'opposition et l'Eglise catholique), ensuite à cause des répressions du 24 gouvernement communiste visant à reprendre les biens des Juifs. Tous ces événements ont produit la création de faux stéréotypes qui étaient transmis de la génération à la génération et qui malheureusement existent jusqu'aujourd'hui. Sous le régime communiste la Pologne n'a pas eu des relations diplomatiques avec l'Israël. C'est en 1990 où le gouvernement polonais a pris le contacte avec le gouvernement israélien. On a crée le Conseil concernant les contactes polonais-iuifs auprès le président. Le pape Jean Paul II, qui a commencé le dialogue écumenique, a aussi contribué au rapprochement entre les pays. Dès 1994 fonctionne Instytut Dialogu Chrzescijansko-Judaistycznego (l'Institut de Dialogue chrétien-juif). L'Episcopate polonais a crée la Commission concernant les contactes avec le judaïsme. Malgré les efforts des deux côtés il arrive des incidents qui nuisent les relations entre les deux nations et bouleversent l'opinion publique. En 1996, à l'anniversaire du pogrom de Kielce, pendant le Congrès mondial des juifs le ministère polonais a officiellement demandé le pardon de tout dommage que les Juifs aient subit des mains polonaises. Cette déclaration a été malheureusement marginalisée à cause de l'énoncé de Elie Wiesel reprochant aux Polonais la présence des symboles catholiques sur le territoire du camp à Austerlitz et les tentatives de christianiser ou poloniser son histoire. La question de restituer des bien communaux et privés juifs reste toujours ouverte. Les exemples présentés ci-dessus ne constituent qu'une petite partie du problème. Cependant on fait des efforts pour améliorer la situation. Sur le territoire de la Pologne fonctionnent Stowarzyszenie Dzieci Holocaustu (l'Association des enfants de l' holocauste) et Polska Unia Studentów Zydowskich (l'Union polonaise des étudiants juifs). Les jeunes polonais veulent rompre les stéréotypes et les antagonismes divisant les deux nations en participant à Marsz Zywych (la Marche des Vivants). Les Polonais intéressent de plus en plus à la culture et à la littérature juive. La popularité du Festival de la culture juive à Cracovie est un phénomène dans l'échelle de l'Europe. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / l'Encyclopédie Wikipedia / http://www.sprawymiedzynarodowe.pl/ LES ARMENIENS La minorité arménienne en Pologne compte presque trois cents personnes. Ce sont les chiffres officiels. Pourtant après la chute de l'URSS une mauvaise situation économique pousse les Arméniens à quitter leur pays et à chercher l'accueil dans les autres. Pendant la dernière décennie le nombre d'Arméniens vivant en Pologne a fortement augmenté. Une grande partie séjourne illégalement en Pologne. La communauté arménienne apparaît sur le territoire de la Pologne en XIV siècle dans la région de Rus Kijowska qui, à cette époque-là, appartenait au Royaume de la Pologne. En tant que les chrétiens les Arméniens se sont facilement assimilés à la population polonaise. Ils s'occupaient du commerce et de l'artisanat en aboutissant à des biens importants et en obtenant même la noblesse. Après la seconde guerre mondiale les Arméniens, comme le reste de la population polonaise, ont été forcés à quitter une partie d'est de l'ancien territoire de la Pologne et à déménager vers l'Ouest et le Nord du pays. Aujourd'hui on peut trouver les communautés arméniennes à Cracovie où fonctionne Kolo Zainteresowan Kultura Ormian (le Cercle d'intérêts de la culture arménienne) et Ormianskie Towarzystwo Kulturalne (l'Association culturelle arménienne), à Gliwice où siège Zwiazek Ormian w Polsce im. Abp. J. Teodorowicza (l'Union des Arméniens en Pologne portant le nom de 25 l'archevêque J. Teodorowicz). Les Arméniens sont aussi présent dans d'autres villes de la Basse et Haute Silésie de même qu'à Varsovie et à Gdansk. En 2001 on a crée l'ambassade de la Pologne à Erevan. Jusqu'à présent la collaboration dans les domaines de science, technique et tourisme est très faiblement développée. Les sources : le Ministère des Affaires Intérieures et de l'Administration (http://www.mswia.gov.pl) / le Ministère de l'Economie, du Travail et de la Politique Sociale (http://www.mgpips.gov.pl) / l'Encyclopédie Wikipedia / Andrzej Pisowicz Szescsetpiecdziesiat lat Ormian polskich / Mój Lwów – Polscy Ormianie(http://www.lwow.home.pl/ormianie) 26