Programmation ECOLE et CINEMA Ŕ Art du Visuel LE CHIEN

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Programmation ECOLE et CINEMA Ŕ Art du Visuel LE CHIEN
Programmation ECOLE et CINEMA Ŕ Art du Visuel
LE CHIEN JAUNE DE MONGOLIE
1. Travail préliminaire
Quelles activités mener avant la projection du film ?
L’affiche du film se prête à l’émission d’hypothèses, son observation crée une attente de la part
du jeune spectateur. On retiendra, ici deux modèles différents proposés sur Internet, la
confrontation offre des lectures à la fois différentes et complémentaires :
http://www.enfants-decinema.com/2011/telecharger/affiches/chienaffiche.pdf
http://www.cinemovies.fr/afficheg-6038-2.html
Les enfants relèvent ce qui est visible de leur point de vue :
J’observe : une petite fille, elle tient un objet ; un chien, un paysage, des montagnes…
Au niveau du texte, figure en haut de l’affiche, la référence d’un film antérieur qui n’a de sens que
pour ceux qui l’ont vu auparavant. Le titre du film apparaît suivi du nom de la réalisatrice. Parmi
les informations, le chien semble avoir une place particulière, la couleur jaune reste au niveau du
questionnement, pourquoi jaune ? Géographiquement, une indication, la Mongolie qui peut donner
lieu à vérifier où se trouve ce pays. Il est important de savoir qui a réalisé le film, Byambasuren
DAVAA, mais on pourra en dire plus au moment de la rédaction de l’identité du film. Le reste du
texte de l’affiche concerne tout ce qui à trait à l’économie du cinéma.
Parmi les mots clés à donner : le paysage de steppe
L’affiche allemande est composée de trois temps, celui du dessus reprend la photo de la première
affiche, celui du milieu montre un autre personnage, une grand-mère et celui du dessous situe la
petite fille au sein d’une famille habillée de façon traditionnelle.
Pour les élèves de cycle 3, le titre en allemand est intéressant ; « Die Höhle des gelben Hundes »
qu’on pourrait traduire par « la grotte du chien jaune », précision qu’on retrouve dans le titre
anglais « The cave of the yellow dog ». A la différence du titre français, l’indication de la
Mongolie est absente, on insiste plus sur l’histoire du chien jaune à l’origine du scénario.
D’autres possibilités en amont du film :
Travail sur les visuels tels qu’on pourrait les voir en entrant dans la salle de cinéma :
http://www.cinemovies.fr/photog-295131.html
http://www.cinemovies.fr/photog-295162.html
Ces photos confirment le paysage de steppe où se déroulent des activités rurales, notamment
l’élevage. Elle place la petite fille au sein d’une famille qui comprend trois enfants telle qu’on la
trouve sur la deuxième affiche.
2. Pendant le film
En prenant en compte certains des éléments évoqués ci-dessus, les élèves seront des spectateurs
actifs quand ils vont rencontrer l’œuvre et surtout quand ils retrouveront les quelques repères vus
en classe. Ce rendez-vous avec le film suscite des attentes chez le jeune spectateur, confirmant ou
annulant certaines de ses hypothèses.
3. Après le film
En lien avec le carnet des arts, (mémoire du parcours culturel de l’élève)

Ce que nous devons savoir : Situer le réalisateur, le genre, la période
Byambasuren DAVAA
Née en 1971
-
a travaillé pour la télévision mongole, études de cinéma en
Allemagne à partir de 2000.
Réalisatrice
Œuvre réalisée avant : « L’histoire du chameau qui pleure », 2003.
Œuvre réalisée après : « Les deux chevaux de Gengis Khan », 2011.
Le genre :
Documentaire / Fiction, cinéma du réel
Les mots-clés
steppe Ŕ conte
La période :
2005, sorti en France en février 2006

Ce que nous pouvons observer, entendre, découvrir : travail sur ce qui est visible par
exemple une séquence, des photos, des affiches, le déroulant du film présent dans le Cahier
de notes… édité par Les enfants de cinéma.
Pistes de travail
Bande annonce
Regarder la bandeannonce :
Lien :
http://www.cinemovies.fr/fiche_multimedia.php?IDfilm=10723
Voir ce document après le visionnage évite de dévoiler des images du
film. Le regarder après coup permet de reconstruire des moments du
film et de resituer des images dans leur séquence.
Cette séquence est un moment clé, celle-ci présentée de façon
onirique fait intervenir la grand-mère qui joue le rôle de passeuse
Séquence 14 :
auprès de la petite fille. Les thématiques liées à la religion
« Le rêve de Nansa »
bouddhique y sont présentes, notamment le questionnement de la
Source : Cahier…de notes, réincarnation, abordé tout le long de l’histoire. Elle est intéressante
p 19 Ŕ 22.
quant à la métaphore des grains de riz déposés sur une aiguille en lien
37 plans, durée : 1’30’’
les vies passées et celles à venir. La musique contribue à la restitution
d’une atmosphère particulière entre réalité et rêve.
Analyse de séquences :
Séquence 21 :
« La disparition de
Batbayar »
Source : site image
Durée : 5’00’’
Avant-dernière séquence du film, la disparition momentanée du petit frère,
Batbayar, offre l’opportunité au chien Tatoué de son acceptation auprès de
la famille ; de mauvaise augure, il devient animal protecteur. La succession
des plans alterne la présence du jeune enfant, celles du chien, du danger et
enfin du père ; cette construction témoigne de l’importance donnée au
montage pour fixer l’attention du spectateur.
http://site-image.eu/index.php?page=film&id=346&partie=decoupage

Ce qui nous touche : intégrer le ressenti du spectateur, travail qui peut se faire bien sûr
après la projection mais qui pourra s’étoffer par la suite en prenant appui sur d’autres
éléments de la culture cinématographique ou présents dans des domaines artistiques ou
divers. Le « j’aime / je n’aime pas » y a peu sa place pour favoriser la discussion et
l’argumentation.
Liens
« Nanouk et l’esquimau », de Robert Flaherty
Autres œuvres
présentes dans le dispositif
Ecole et Cinéma:
« Chang l’éléphant», de Merian C. Cooper et Ernest
Schoedsack
Ce rapprochement permettra de revenir à la carte d’identité du
film, (« Ce que nous devons savoir ») pour entreprendre une
réflexion sur le genre du film : Documentaire / Fiction, cinéma
du réel. Comment distinguer les deux facettes Documentaire /
Fiction ? Comment sont montrées les séquences du film ? Quels
sont les choix retenus par la cinéaste ?
Les liens avec des cultures du monde, la thématique de l’habitat
sont des points communs également de ces trois films.
Des repères :
Temps
Modernes
XIXème siècle
XXème siècle
et notre époque
Baroque
Moderne
Lanterne
magique
Première
Photographie
Christiaan
Huygens
Joseph
Nicéphore
Niepce
Contemporaine
Brevet du
Cinématographe
Frères Lumières
Phénakistiscope
Nanouk
l’esquimau
Joseph Plateau
Chang
l’éléphant
Le chien jaune
de Mongolie
Cinéma
parlant
1659
1826
1832
1895
1922
1927
2005
Pour en savoir plus :
Dossier pédagogique
Extrait
Ce document présente une série de questions et d’éventuelles réponses
susceptibles de travailler la compréhension du film.
Lien : http://www.grignoux.be/dossiers/214/
Conférence
Claudine Le Pallec
Marand
École et cinéma 2011-2012
Voici une conférence vidéo très intéressante de la part de Claudine Le
Pallec Marand, enseignante en cinéma à l’Université Paris-8,
qui s’adresse aux adultes désireux d’avoir d’autres clés de lecture du film
« Le chien jaune de Mongolie ».
Six documents sonores sont associés :
- Un film de géographie
- Comment commence le film ?
- Deux métaphores visuelles
- Apprendre à lire les signes
- La Nature, les gestes, la ville
- Fiction / Documentaire
Lien : http://www.cddp95.ac-versailles.fr/cinema/spip.php?article502
Document : Pierre REGNAUD, CPAV Ŕ Secteur Sud
[email protected]

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