1 ASSOCIATION INTERNATIONALE DE BOXE (AIBA) Articles de l
Transcription
1 ASSOCIATION INTERNATIONALE DE BOXE (AIBA) Articles de l
ASSOCIATION INTERNATIONALE DE BOXE (AIBA) Articles de l’Association ARTICLES Règle absolue : Le cas de force majeure ne sera jamais invoqué. Préambule : La boxe est un sport au service de l’amélioration constante des facultés physiques et mentales des jeunes athlètes pratiquant ce jeu. La participation à la boxe sportive exige un entraînement régulier et complet. Le but du jeu pour ceux qui y participent est de parvenir à la victoire par des compétences techniques et non pas de gagner l’épreuve en provoquant un arrêt rapide du jeu. La boxe sportive peut être pratiquée comme sport de compétition par des athlètes hommes et femmes. La participation masculine comprend les hommes et la participation féminine est limitée aux femmes. (Pour les règles spécifiques concernant la boxe féminine voir l’Appendice VII). ARTICLE I : Titre et Introduction A. Titre. Le titre de l’Association est le suivant : « Association Internationale de Boxe ou «International Boxing Association »(AIBA). B. Représentation. L’AIBA est une organisation internationale sans but lucratif qui comprend les associations de boxe de tous les pays disposant d’un organisme directeur national contrôlant la boxe sportive et qui, après avoir approuvé et s’être engagé à respecter les présents articles, ont été affiliées. Elle est légalement représentée au lieu où son siège est installé. Un pays ne peut être représenté que par une seule association. Dans l’éventualité où un pays présenterait une organisation nationale de boxe ou une association nationale et par ailleurs une organisation multi-sportive incluant la boxe, l’organisation ne comprenant que la boxe aura la préférence, toute chose égale par ailleurs. Une association ne peut prétendre être affiliée à l’AIBA et à une autre organisation mondiale de boxe non reconnue par l’AIBA. Le Président et/ou le Secrétaire général sont contrats ou autres documents au nom de l’AIBA. autorisés à signer les C. Langues officielles. L’AIBA reconnaît l’anglais, le français, l’espagnol, le russe, l’allemand et l’arabe comme langues officielles. Lors des réunions, les représentants des associations nationales sont autorisés à s’exprimer dans leur langue nationale, pour autant qu’ils fournissent la traduction dans l’une des langues officielles. La correspondance, les publications, les débats du Congrès et les procèsverbaux du Comité exécutif, du Bureau des vice-présidents et des commissions de l’AIBA sont produits en anglais et français sauf s’il en est décidé autrement par le Comité exécutif ou, lorsqu’il s’agit de réunions du Bureau du Comité exécutif, par ce Bureau. Les décisions prises par les organismes directeurs de la boxe AIBA, sur la base des présents Articles et Règles ne peuvent être contestées par une action en justice devant un tribunal ordinaire. En cas de désaccord sur l’interprétation des Articles, Règles ou autres documents le texte anglais fait foi. 1 ARTICLE II : Buts A. Buts. L’Association Internationale de Boxe a pour buts : 1. de contribuer à l’approfondissement de l’amitié entre les nations et de préserver la paix dans le monde en favorisant et en promouvant le véritable esprit de l’AIBA et une rivalité amicale entre les pays dans le respect de l’idéal olympique. 2. d’assurer qu’aucune discrimination n’est tolérée envers aucun pays ou personne pour motif racial, religieux ou d’affiliation politique. 3. de définir la réglementation des compétitions en fonction de laquelle compétitions et championnats internationaux seront reconnus. 4. d’assurer que toutes les compétitions internationales ouvertes aux associations nationales affiliées sont organisées et se déroulent dans le respect des Règles de l’AIBA. 5. d’arrêter et d’appliquer une définition de la boxe sportive qui s’impose à toutes les associations nationales affiliées et selon laquelle ce sport est régi. 6. de promouvoir le respect mutuel entre les associations nationales affiliées dans leurs relations les unes avec les autres et la reconnaissance réciproque de leurs sanctions et suspensions. 7. d’assurer que les revenus et les propriétés de utilisés en vue de promouvoir les buts de l’Association. 8. d’encourager techniques. et d’améliorer la qualité des cadres l’AIBA et sont officiels 9. de renforcer l’amitié et la compréhension mutuelle entre les athlètes et de lutter pour la paix dans le monde entier, condition primordiale à l’existence des sports. ARTICLE III : Le Congrès A. Autorité. L’AIBA est régie par le Congrès défini ci -après. B. Quorum. Le quorum du congrès consiste en la présence d’au moins cinquante (50) pour cent des pays membres de l’AIBA plus un. Le Congrès ne peut tenir séance que si les deux tiers au moins des associations participant au Congrès sont, de fait, représentés dans la salle du Congrès. C. Désignation. Un justificatif de désignation des délégués sera présenté, avant le début du Congrès, à la commission des scrutateurs pour permettre une vérification des mandats. Lesdits justificatifs devront porter la signature du président et du secrétaire honoraire de l’association nationale concernée. D. Représentation. Le Congrès se compose du Président, du Secrétaire général, des Vice-présidents, des autres membres du Comité exécutif et des délégués des associations nationales affiliées, qui seront tous non professionnels. Aucune personne titulaire d’une fonction exécutive au sein d’un organisme de boxe professionnelle ne peut être membre du Comité exécutif de l’AIBA, ni détenir un poste exécutif quelconque au sein de l’AIBA et de ses commissions associées, ni être délégué au Congrès. Chaque association nationale affiliée sera représentée par un maximum de trois 2 délégués mais ne disposera que d’une seule voix au Congrès. Chaque délégué et administrateur sera membre de l’association qu’il représente et autorisé par elle. Il sera âgé d’au moins 21 ans et ne représentera aucune autre association nationale affiliée. Les membres du Comité exécutif ne voteront pas en leur capacité de membres. E. L’AIBA prend en charge un délégué de chaque association nationale affiliée comme suit : 1. Voyage aller et retour en classe économique du lieu de résidence de l’association au lieu de déroulement du Congrès. 2. Repas et logement pour quatre(4) jours. 3. Argent de poche pour la même durée et d’un même montant que celui attribué aux membres du Comité exécutif. Pour pouvoir être admise au Congrès une association doit: 1. être à jour de toutes ses cotisations (AIBA et/ou Bureau) 2. avoir participé à au moins un (1) championnat continental au cours des quatre (4) années antérieures ou 3. avoir participé à au moins deux (2) tournois internationaux parmi lesquels les championnats continentaux au cours des quatre(4) années antérieures et être reconnue par son Bureau comme étant une association présentant un programme de développement actif. F. Commission des scrutateurs. Concernant le droit de vote et d’élection, le Congrès approuvera la nomination d’une commission de scrutateurs composée du Responsable du Secrétariat de l’AIBA et de cinq (5) membres – un représentant de chaque continent nommé par le Bureau continental concerné. Les personnes candidates aux élections ne peuvent siéger à cette commission. La commission des scrutateurs informe le Congrès de la liste des délégués, représentants les associations nationales appropriées, autorisés à voter. G. Adoption de nouveaux articles et règles. Les articles et règles adoptés par un Congrès de l’AIBA entreront en vigueur le 1er janvier qui suit immédiatement le Congrès et ne pourront être modifiés durant les quatre ans qui précèdent le Congrès de l’AIBA suivant. ARTICLE IV : Congrès ordinaire A. Fréquence. Le Congrès ordinaire de l’AIBA tient une réunion une fois tous les quatre ans au moins, sauf en cas de situation particulière qui empêcherait la libre participation des associations nationales affiliées. B. Lieu de réunion. La date approximative – période de 15 jours – du Congrès quadriennal sera fixée au moins quatre ans avant son déroulement(lors du Congrès précédent). Les pays souhaitant accueillir le Congrès soumettront leurs propositions en réponse au formulaire distribué entre trois ans avant au plus tôt et deux ans avant au plus tard environ. Le Comité exécutif décidera de la date et du lieu de réunion exacts entredeux ans avant au plus tôt et un an avant au plus tard environ. Il en informera les secrétariats des associations nationales affiliées. Une association nationale affiliée désireuse d’organiser un Congrès doit garantir des dispositions satisfaisantes pour le Congrès, et notamment la délivrance de visas aux associations nationales affiliées et autres facilités permettant d’assister au Congrès. C. Avis de motion et de nomination d’officiels. Les avis de motion et de nomination d’officiels à l’élection du Comité exécutif seront envoyés par courrier recommandé postal ou privé afin d’être reçu au bureau de l’AIBA au plus tard (4) quatre mois avant la date du Congrès. Les avis de motion seront étudiés par le Comité exécutif qui les inscrira à l’ordre du jour 3 s’il les estime suffisamment importants pour être discutés. Si un avis de motion est ainsi rejeté, il pourra être soumis au Congrès sous la rubrique « questions diverses » de l’ordre du jour, si cet avis de motion est soutenu par six associations autres que celle qui l’a soumis. En cas de décès ou de retrait avant la tenue du Congrès d’un membre désigné pour une élection au Comité exécutif, son association nationale ou les associations nationales du continent que ce membre avait été désigné pour représenter seront autorisées à substituer le nom d’un autre membre de ladite association ou du continent. D. Ordre du jour. Le secrétaire général communique les points inscrits à l’ordre du jour aux associations nationales affiliées trois mois avant la date du Congrès. Outre les points mentionnés au paragraphe précédent, les sujets non repris dans l’ordre du jour peuvent être abordés au Congrès sous réserve que le consentement du Congrès ait été obtenu au moment de son ouverture et qu’une majorité des deux tiers de ceux qui sont représentés à l’ouverture se soit dégagée pour que le point particulier soit discuté après épuisement de l’ordre du jour et sous réserve que le temps le permette. E. Etats financiers. Lors de chaque Congrès, le Comité exécutif soumet un état des recettes et des dépenses et un bilan financier arrêté trois mois avant la date du Congrès. Ce bilan sera certifié par des vérificateurs qualifiés professionnels ARTICLE V : Congrès extraordinaire A. Organisation. Outre le Congrès ordinaire, un congrès extraordinaire peut être convoqué par la direction du Comité exécutif ou si 20% des associations nationales affiliées représentant au moins une association par continent en font la demande au bureau de l’AIBA par courrier recommandé postal ou privé. Dans le deuxième cas, une telle demande devra préciser les raisons pour lesquelles un tel congrès extraordinaire doit être convoqué et indiquer en quoi consisteront les points de l’ordre du jour de ce Congrès extraordinaire. Lorsque le Secrétaire général reçoit une telle demande, il convoque un Congrès extraordinaire moins de quatre mois maximum à compter de la date de réception de ladite demande et toutes les associations nationales affiliées doivent en être immédiatement informées. Le site et la date exacts sont fixés par le Comité exécutif. (Il n’y aura aucune indemnité journalière ni prise en charge du transport aérien). B. Ordre du jour. Les propositions de toutes les associations pour l’ordre du jour du Congrès seront adressées par courrier recommandé postal ou privé et parviendront au Bureau de l’AIBA pas moins de trois mois avant la date du Congrès. Aucun point autre que celui mentionné dans la demande et/ou autorisé par le Comité exécutif ne pourra être ajouté à cet ordre du jour. ARTICLE VI : Comité exécutif A. Autorité. Dans l’intervalle entre les Congrès, l’organe exécutif le plus élevé de l’AIBA est le Comité exécutif. Les droits et devoirs du Comité exécutif sont fixés par le présent article. Entre les Congrès, le Comité exécutif et le Bureau des Vice-présidents gèrent les affaires courantes de l’AIBA. Le Comité exécutif rend compte à chaque Congrès, applique les décisions prises par chaque Congrès et remplit les obligations fixées par les Articles et les Règles de l’AIBA. Dans l’intervalle séparant les réunions du Comité exécutif, le Bureau des vice-présidents agit autant que nécessaire lors de sa réunion semestrielle. Il rend compte au Comité exécutif qui peut confirmer ou modifier son action. Entre les réunions du Comité exécutif de l’AIBA et du Bureau des Vice-présidents, le président agit au nom de l’AIBA autant que 4 nécessaire. Si l’action concerne un continent précis ou l’une des commissions de l’AIBA, le Président consulte au préalable le président du continent concerné ou le président de la commission en question quant à l’action à entreprendre. S’il n’est pas possible d’obtenir un préavis, il doit en informer le continent ou la commission concernée dès que possible. Il sera rendu compte au Comité exécutif des mesures prises autres que pour la gestion des affaires courantes. B. Composition. Le Comité exécutif se compose du Président, de neuf (9) Vice-présidents, du Secrét aire général et de vingt (20) membres élus à titre de représentants des différents continents, selon la règle ci-après : Le président de la Commission médicale de l’AIBA est toujours membre du Comité exécutif de l’AIBA. Le président de la Commission médicale de l’AIBA et les membres du Comité exécutif ne reçoivent aucune rémunération pour leurs tâches. Chaque membre du Comité exécutif doit appartenir à une association nationale différente, exception faite du Président du Secrétaire général et du président de la commission médicale qui peuvent appartenir à une association disposant déjà d’un membre au sein du Comité exécutif; sous réserve qu’il ne soit jamais possible qu’une association dispose de plus de deux (2) membres au sein du Comité exécutif. L’association nationale n’aura droit qu’à une voix au sein du Comité exécutif de l’AIBA. Si l’association nationale affiliée du pays accueillant les prochains Jeux Olympiques n’est pas représentée par un membre du Comité exécutif, elle sera immédiatement habilitée à recevoir un siège d’observateur au sein du Comité exécutif de l’AIBA jusqu’à la fin des prochains Jeux Olympiques. C. Fonctions du Comité exécutif. 1. Respecter les Articles, les Règles et leur interprétation. Prendre les décisions qui s’imposent en cas d’urgence et lorsqu’il y a lieu faire appliquer les décisions prises. Ces décisions et mesures seront soumises à l’approbation du Congrès suivant. 2. Décider de l’affiliation à l’AIBA de toute association non encore affiliée. 3. Régler tout conflit susceptible de surgir entre les associations nationales affiliées si cela lui est demandé. Si une association nationale affiliée n’approuvait pas la décision ou la recommandation du Comité exécutif de l’AIBA, le Congrès suivant sera saisi dudit conflit. 4. Etudier tou t point qui lui est soumis par le Congrès de l’AIBA ou par le Bureau du Comité exécutif. 5. Prononcer une décision sur toute question relevant des Règles de l’AIBA qui pourrait lui être soumise par toute association ou bureau. Une telle décision aura autorité jusqu’à la réunion suivante du Congrès et ensuite, sauf si elle est rejetée par le Congrès. 6. Soumettre des motions au Congrès de l’AIBA en tout temps si le Comité exécutif estime souhaitable de le faire. 7. Publier les procès-verbaux des réunions du Comité exécutif aussi rapidement que possible et les transmettre aux associations nationales affiliées. 8. Organiser et arranger l’organisation de toutes les questions concernant les Championnats du monde seniors et juniors, Les championnats de la Coupe du monde, les matches de Challenge et les Jeux Olympiques, et contrôler par le biais de ses bureaux continentaux les autres championnats internationaux. Par ailleurs, nommer deux délégués techniques chargés de superviser les dispositions techniques des championnats ci-dessus mentionnés. 9. Maintenir à jour une liste d’arbitres et de juges reconnus, qualifiés pour officier aux Championnats du monde, Jeux Olympiques et aux compétitions internationales. 5 10. Sélectionner un jury pour les Championnats du monde, les championnats de la Coupe du monde, les matches de Challenge et les Jeux Olympiques. 11. A la première réunion qui suit chaque Congrès ordinaire, nommer les membres des commissions permanentes qui demeureront en fonction jusqu’au Congrès ordinaire suivant. 12. Collaborer étroitem ent avec les sociétés avec lesquelles l’AIBA a passé des accords de travail ou des contrats. D. Durée du mandat. Le Président, Secrétaire général et le Comité exécutif sont élus en Congrès ordinaire pour une durée de quatre ans. Vacances. En cas de vacan ce au sein du Comité exécutif pour cause de décès ou résultant de la démission d’un membre, le Comité exécutif se charge de pourvoir au remplacement. Dans le cas d’un retrait, d’une suspension par l’association nationale affiliée du membre et ou si le membre est absent à deux réunions consécutives du Comité exécutif sans motif valable tel que précisé par le Comité exécutif, le Comité exécutif décide du remplacement par un membre originaire d’une association nationale affiliée du continent concerné. Si la vacance concerne le poste de Président ou de Viceprésident, le comité exécutif décide qui occupera la fonction parmi les autres membres du Comité exécutif, y compris le nouveau membre. Néanmoins, ne pourra être nommé vice-président qu’un membre du continent auquel appartenait le vice-président à remplacer. E. Elections. 1. Désignation. L’élection des Vice-présidents et membres du Comité exécutif représentant les associations nationales affiliées d’AFRIQUE, AMERIQUE, ASIE, EUROPE, OCEANIE sera effectuée en fonction de candidatures désignées par les associations nationales des continents respectifs. Chaque personne candidate à une élection au Comité exécutif doit être membre de l’une des associations nationales affiliées de boxe et, hormis le cas du Président, doit être désignée par l’association dont elle est membre. Une association peut proposer la candidature d’une personne provenant de toute association de son continent, cette personne pour être éligible doit également être désignée par l’association dont elle est membre. Il est possible de désigner une candidature à plusieurs postes au sein du Comité exécutif. Dans ce cas, l’association nationale qui présente une telle candidature indique dans sa désignation que la personne qu’elle désigne comme candidate, si elle n’est pas élue à la présidence est présentée à l’élection au poste de vice-président, et si elle n’est pas élue à cette fonction est présentée à l’élection de membre du Comité exécutif. 2. Ordre. Le Comité exécutif de l’AIBA est élu dans l’ordre suivant: a. Le président est présenté et élu par n’importe quelle association nationale affiliée de n’importe quel continent. Toute personne présentée au poste de Président devra avoir servi au moins quatre (4)ans au Comité exécutif. b. Le Secrétaire général est présenté et élu par n’importe quelle association nationale affiliée. Il ne peut appartenir au même continent que le Président. Toute personne présentée au poste de Secrétaire général devra avoir servi un minimum de quatre (4) ans au Comité exécutif immédiatement avant son élection. c. Deux (2) Vice-présidents – élus par le Congrès, originaires des associations nationales affiliées pour chacun des continents suivants : AFRIQUE, AMERIQUE, ASIE, EUROPE. d. Un (1) Vice-président – élu par le Congrès originaire des associations nationales affiliées du continent d’OCEANIE. 6 e. Quatre (4) membres du Comité exécutif – élus par le Congrès parmi les associations nationales affiliées pour chacun des continents suivants : AFRIQUE, AMERIQUE, ASIE, EUROPE. f. Un (1) membre du Comité exécutif – élu par le Congrès parmi les associations nationales affiliées du continent OCEANIE. g. Trois (3) membres du Comité exécutif – élus par le Congrès originaires de toute association nationale affiliée. 3.Procédures. Pour élire à une fonction particulière (par ex. à la fonction de Président)la majorité absolue des suffrages est exigée. Si après le décompte des voix, aucune candidature n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, il sera procédé à un deuxième tour de scrutin entre les deux personnes ayant obtenu le plus grand nombre de voix au premier tour. Lorsqu’un groupe de personnes doit être élu (par ex. les membres du Comité exécutif), la majorité relative suffit et le nombre approprié de candidats recueillant le plus grand nombre de suffrages sera élu en fonction du nombre de postes vacants à remplir. Dès lors qu’un vote doit avoir lieu, il se fait à bulletin écrit. F. Bureaux continentaux. Le Comité exécutif est composé de Bureaux continentaux. Chaque Bureau continental se compose des membres du Comité exécutif de chaque continent présidé par le Vice-président représentant ce continent élu avec le plus grand nombre de voix. Le Bureau continental du Comité exécutif pour le continent concerné représente le Comité exécutif de l’AIBA dans ce continent. Il est subordonné au Comité exécutif en ce qui concerne ses activités et règle toutes les questions soulevées par le développement de la boxe et en rapport avec celle-ci. Il a en tout temps entière liberté de soumettre une proposition ou recommandation qu’il pourrait juger nécessaire ou souhaitable au Comité exécutif de l’AIBA. Chaque Bureau : 1. promeut, dirige et conseille l’organisation de ses championnats continentaux. 2. défend et poursuit les objectifs de l’AIBA. 3. contrôle et fait appliquer le s Articles concernant les associations et Règles des compétitions internationales ou des tournois sur son territoire. 4. garantit une interprétation uniforme par toutes les associations affiliées dépendant de sa juridiction. 5. règle tout conflit qui pourrait s urgir entre les associations affiliées de son territoire, si on lui en fait le demande. Ses décisions à ce sujet peuvent être soumises au Comité exécutif. G. Bureau des Vice-présidents. Le Bureau du Comité exécutif de l’AIBA comprend le Président, le Secrétaire général, les neuf Vice-présidents ainsi que le président de toutes les commissions (qui n’est pas aussi un Vice-président). Il se réunit au moins deux fois par an, gère les affaires courantes de l’Association et applique l’ensemble des décisions prises par le Comité exécutif. H. Commissions. 1. Le Président peut nommer à discrétion une commission ad hoc ou un conseiller avec le statut de vice -président pour motif particulier. Une telle commission pourra être composée de membres de l’AIBA, de personnalités du secteur public ou d’une combinaison des deux. Chacun des membres d’une commission ad hoc disposera d’une voix et d’un droit de vote aux réunions de ladite commission. 2. Composition. La composition des commissions sera décidée par le Comité exécutif en respectant le principe de l’égalité continentale dans la formation de toutes les commissions. 7 Chaque commission disposera d’au moins six (6) membres, treize (13)au maximum, hormis la Commission médicale qui pourra en compter vingt -cinq (25). Le Prési dent peut nommer aux diverses commissions des membres du secteur public reconnus comme experts. Ces membres seront considérés comme des membres spéciaux avec une voix et un droit de vote. 3. Présidence. Le président, le vice -président et le secrétaire de chacune des commissions sont nommés par le Comité exécutif au cours de la première réunion qui suit le Congrès. Les membres des commissions seront des membres du Comité exécutif et des membres expérimentés des associations nationales. 4. Seront formées les commissions suivantes: Commission technique et des Règles Commission d’arbitrage et de jugement Commission médicale Commission des finances Commission de la jeunesse Commission de presse et des relations publiques Commission des affaires Commission légale Commission sécurité et équipements Commission scientifique et de recherche 5. Rapports. Les commissions mentionnées ci-dessus fonderont toutes leurs activités sur des programmes annuels et quadriennaux lesquels seront soumis à la première réunion annuelle du Comité exécutif qui suivra le Congrès. Les commissions présenteront des rapports au Comité exécutif pour tenir ce dernier informé de leurs activités et respecteront les directives du Comité exécutif. I. Serment de membre. « Admis à l’honneur de devenir membre du Comité exécutif de l’Association Internationale de Boxe (AIBA), organisme directeur international de la boxe sportive, et de le représenter dans mon pays, je m’engage à servir l’AIBA et le Mouvement olympique dans toute la mesure de mes moyens, à respecter et à garantir le respect de tous les principes des Articles et Règles de l’AIBA et des décisions de celle-ci, que je considère comme étant sans appel de ma part, en demeurant étranger à toute influence politique ou commerciale comme de toute considération de race ou de religion. » ARTICLE VII : Réunions du Comité exécutif A. Fréquence. Le Comité exécutif et les commissions de l’AIBA se réuniront une fois par an et lors des Jeux Olympiques (et plus souvent si au minimum sept membres le souhaitent et demandent au Secrétaire général de convoquer une réunion) pour étudier les questions générales concernant les activités de l’Association et le développement de la boxe dans le monde entier. Le Comité exécutif se réunira également au plus tard quatre mois après le Congrès et au moins trois mois avec la date de tout Congrès pour en établir l’ordre du jour. B. Quorum. Pour être suffisant pour traiter des affaires, le quorum devra compter la présence de sept membres du Comité exécutif. C. Présidence. Le Président dispose d’une voix et en cas d’égalité, cette voix compte double, c’est-à-dire qu’elle est prépondérante. En l’absence du Président, l’un des présidents continentaux de l’AIBA sera élu pour faire office de Président avec tous les droits affectés à ce dernier. ARTICLE VIII : Membres honoraires et Membres d’honneur A. Membres honoraires. En vue de récompenser des mérites exceptionnels ou des services en faveur du développement de la boxe internationale, le 8 Congrès, sur recommandation du Comité exécutif, est autorisé à élire des membres honoraires qui peuvent assister, s’exprimer aux séances du Congrès sans voter sauf à titre de délégué de leur association nationale. Le(s) nom(s) de(s) la personne(s) dont l’élection comme membre honoraire est envisagée sera (ont) notifié(s) aux associations affiliées trois mois avant la date du Congrès. Il sera procédé à cette élection de la même manière que pour les autres élections au Congrès. Le Congrès, sur recommandation du Comité exécutif, peut retirer la qualité de membre honoraire. B. Président d’honneur à vie. Le titre de Président d’honneur à vie de l’AIBA décerné par le Congrès sera conservé pour le reste de leur vie par ceux à qui l’honneur a été fait. C. Membres d’honneur. Le Comité exécutif peut accorder le titre de membre d’honneur aux membres décédés qui durant leur vie auront rendu des services distingués à l’AIBA. Le nom de tous les membres d’honneur sera inclus dans un encadré placé au dos de la page de titre des futures éditions des Articles de l’Association de l’AIBA ou en tout autre endroit approprié. D. Vice-président d’honneur à vie. Le titre de Vice-président d’honneur à vie peut être décerné par le Congrès à un Vice-président de l’AIBA qui a rempli au moins quatre (4) mandats à ce poste et accompli seize (16) années de service consécutives. ARTICLE IX : Associations continentales A. Composition. Le Comité exécutif de l’AIBA reconnaîtra comme organe de direction une association continentale dans chaque continent, celle-ci devra respecter les Règles et la Constitution de l’AIBA et organiser ses activités de promotion de la boxe sur cette base. Cet organisme reconnu agira selon les directives du Comité exécutif et du Bureau continental de l’AIBA et suivra toutes les directives conformément aux Articles et aux Règles de l’AIBA. Les membres de l’association continentale seront des associations nationales de boxe affiliées à l’AIBA. ARTICLE X : permanentes de l’AIBA I. Organisation et fonctions des commissions COMMISSION TECHNIQUE ET DES REGLES A. Composition. La Commission technique et des Règles se composera d’un président, vice-président, secrétaire et de dix autres membres au plus (treize en tout). B. Fonctions. 1. La Commission technique et des Règles conseillera le Comité de direction de l’AIBA et les Bureaux continentaux sur les questions relevant du respect des Articles et des Règles de l’AIBA. 2. Elle sera responsable devant le Comité exécutif de l’organisation et des aspects techniques concernant le déroulement des championnats internationaux et des Jeux Olympiques. Sur ces points, elle collaborera étroitement avec les autres commissions. 3. En vue d’assurer le développement constant de la boxe, la Commission technique et des Règles conseillera le Comité exécutif sur les modifications à apporter aux Articles et aux Règles. C. Délégués techniques. Un membre de la Commission technique et des Règles devra toujours figurer parmi les délégués techniques des Championnats du monde, championnats de la Coupe du monde, les matches de Challenge et Jeux Olympiques. II. COMMISSION D’ARBITRAGE ET DE JUGEMENT 9 A. Composition. La Commission d’arbitrage et de jugement se composera de son président, vice-président, secrétaire et de dix autres membres au plus, dont six seront des arbitres, juges expérimentés sélectionnés par le Comité exécutif sur la Liste internationale (un de chaque continent). Les membres seront tous de nationalité différente. B. Fonctions. 1. La commission, sous réserve de l’approbation du Comité exécutif, traitera de la nomination des arbitres et des juges, le tenue à jour de la Liste internationale, du retrait de personnes de cette liste et de toutes les questions concernant les arbitres et les juges et les instructions aux arbitres et aux juges lors des Championnats du monde, championnats continentaux et Jeux Olympiques. 2. La commission d’arbitrage et de jugement conseillera le Comité exécutif sur les questions relevant de l’Article VI, paragraphe c.9 et C.10 : sélection du jury. 3. La commission, avant les Championnats du monde et les Jeux Olympiques, sur la base des propositions faites par les Commissions continentales d’arbitrage et de jugement et les Bureaux régionaux, présenteront au Comité exécutif une liste des arbitres et des juges qui lui semble être les plus compétents sur la Liste internationale. Pour être admis à la sélection en vue d’officier aux Jeux Olympiques, aux Championnats du monde et continentaux, aux compétitions de la Coupe du monde et aux matches de Challenge, un arbitre/juge doit avoir effectué de manière satisfaisante et dans les douze (12) derniers mois précédant les championnats au moins un (1) tournoi international comprenant au moins quatre (4) pays ou avoir officié de manière satisfaisante à deux(2)matches internationaux pays-pays. Ladite liste devra parvenir au Bureau de l’AIBA à temps pour permettre au Comité exécutif de sélectionner et de nommer les officiels nécessaires en fonction de ceux qui sont disponibles. C. Commissions continentales d’arbitrage et de jugement. La Commission d’arbitrage et de jugement de chaque Bureau continental nommera sur la Liste internationale les arbitres et les juges qui officieront aux championnats continentaux et régionaux de leur continent. Lorsque les championnats régionaux comprennent plus d’un continent, les commissions concernées peuvent déléguer les responsabilités qui leur incombent à la commission régionale. III. COMMISSION MEDICALE ET JURY MEDICAL A. Composition. La Commission médicale sera composée de son président ou vice-président, secrétaire et de quinze membres, qui s eront tous docteurs en médecine, désignés par les associations affiliées et nommés par le Comité exécutif. Les fédérations nationales qui n’ont pas de représentants au sein de la Commission médicale peuvent nommer des « médecins correspondants ». Tout médecin, pour être élu à ce poste, devra tout d’abord soumettre son curriculum vitae et ensuite déposer une demande auprès du Secrétaire général. B. Réunions. La Commission médicale organise son propre calendrier de réunions (groupe de travail) au moins deux fois par an. Les associations nationales s’organiseront pour permettre la participation de leurs membres aux réunions. Les membres absents à deux réunions consécutives sans excuses seront exclus de la commission. C. Correspondants médicaux. Chacune des associations affiliées nommera un correspondant médical qui sera docteur en médecine et avec lequel la Commission médicale pourra correspondre sur les questions médicales. 10 D. Jury médical. Aux Jeux Olympiques, Championnats du monde, championnats de Coupe du monde et matches de Challenge, une commission médicale neutre de trois à cinq médecins nommés par le Comité exécutif de l’AIBA. Lorsque des combats ont lieu sur deux rings, le nombre de membres du jury médical devra passer de 3 à 5. Les Bureaux continentaux désigneront des commissions semblables. La décision de cette commission médicale neutre sera définitive et sans appel. Si possible, un membre de la Commission médicale de l’AIBA fera office de membre du jury médical neutre à tout championnat organisé sous les auspices de l’AIBA. E. Défense de la boxe AIBA. La Commission médicale organise des conférences et des symposiums scientifiques sur les aspects médicaux de la boxe. Les membres de la Commission médicale coordonnent et lancent les projets de recherche médicale pour la meilleure compréhension des aspects physiologiques et médicaux de la boxe. F. Fonctions. La Commission médicale soumet des recommandations en premier lieu au Comité exécutif concernant le bien–être physique des boxeurs et rassemble les informations sur les questions médicales relevant de la boxe. IV. COMMISSION DES FINANCES A. Composition. La Commission des finances sera composée de son président, vice-président, secrétaire et de dix (10) autres membres au plus (treize en tout). B. Fonctions. 1. Exercer le contrôle sur la situation financière de l’AIBA, étudier le budget du Comité exécutif, des commissions et des Bureaux et présenter des recommandations au Comité exécutif sur ces questions. 2. Collaborer étroitement avec le Président et la Commission des affaires de l’AIBA en vue de trouver des financements supplémentaires pour le fonctionnement de l’AIBA. 3. Présenter des recommandations au Comité exécutif sur des mesures permettant de garantir le paiement rapide par les associations affiliées de leur droit d’entrée et de leur cotisation annuelle et autres paiements à l’AIBA, sur les questions de dispersion de biens, de propriété et d’équipements appartenant à l’AIBA et sur d’autres questions financières et matérielles. 4. Préparer un rapport fin ancier que le Comité exécutif soumettra au Congrès ordinaire. V. COMMISSION DE LA JEUNESSE A. Composition. La Commission de la jeunesse sera composée de son président, vice-président et secrétaire et de dix (10) membres au plus (treize en tout). A. Fonctions. 1. La Commission de la jeunesse conseille le Comité exécutif de l’AIBA sur les questions relevant du développement de la boxe chez les jeunes. 2. Elle est responsable de la diffusion de la boxe chez les jeunes et est autorisée à collaborer avec la Commission de presse et de relations publiques pour réaliser ses objectifs. 3. En collaboration étroite avec la Commission médicale et la Commission technique de l’AIBA, elle fixe des principes uniformes pour le développement de la boxe parmi les enfants et les jeunes et elle crée également des conditions pour la protection des jeunes boxeurs. 11 4. En étroite collaboration avec la Commission technique et des Règles, la commission de la jeunesse recommande les Règles et procédures pour les Championnats du monde (des moins de 19 ans). Un membre de la Commission de la jeunesse doit toujours figurer parmi les délégués techniques des Championnats du monde des moins de 19 ans. VI. COMMISSION DE PRESSE ET DES RELATIONS PUBLIQUES A. Composition. La Commission de presse et des relations publiques sera composée de son président, vice-président, secrétaire et de dix(10) membres au plus (treize au total). B. Fonctions. La Commission de presse et de relations publiques : 1. Conseille le Comité exécutif sur toutes les questions traitant des médias, des publications et des relations publiques. 2. Reste en contact avec le monde des médias et fait la promotion de la cause de la boxe. 3. Transmet régulièrement des informations aux associations membres et à la presse concernant les développements et les activités de l’AIBA. 4. Prend les mesures de correction nécessaires en cas de publicité négative. 5. Supervise la publication du magazine de l’AIBA et publie d’autres brochures ou matériels publicitaires autant que nécessaire. 6. Selon les directives du Président, el le organise des conférences de presse aux Congrès, lors des épreuves de Championnats et quand il y a lieu. VII. COMMISSION DES AFFAIRES A. Composition. La Commission des affaires se composera de son président, vice-président, secrétaire et de dix (10) autres membres au plus (treize au total. B. Fonctions. La Commission : 1. Apporte son expertise dans la recherche de financements grâce à des sponsors, de la publicité, du marketing et la création d’activités apportant un supplément d’image. 2. Conseille et assiste sur les questions de marketing pour les épreuves de Championnats de l’AIBA tout particulièrement. 3. Collabore étroitement avec la Commission des finances de l’AIBA 4. Les membres du Comité exécutif qui sont les représentants commerciaux de chaque continent se présenteront avec le même type d’expertise aux Bureaux continentaux pour les championnats continentaux qui les concernent. VIII. COMMISSION LEGALE A. Composition. La Commission légale sera composée de son président, viceprésident, secrétaire et de trois (3) autres membres (six au total). La Commission sera composée de juristes qualifiés. B. Fonctions. 1. Assister le Président de l’AIBA dans la représentation légale de l’AIBA. 2. Agir en médiateur en cas de conflits entre les associations nationales affiliées de l’A IBA. 3. Donner un avis d’expert sur les contrats conclus par l’AIBA. 4. Aider le Comité exécutif à surveiller le respect des Articles et des Règles de l’AIBA et des décisions prises par l’AIBA. 12 IX. COMMISSION DE SECURITE ET D’EQUIPEMENT A. Composition. La Commission de sécurité et d’équipement sera composée de son président, vice-président, secrétaire et de dix (10) autres membres au plus (treize au total). B. Fonctions. La Commission : 1. Conseille le Comité exécutif de l’AIBA sur l’approbation d’équipements et de matériels de boxe, notamment les rings, les gants et les casques de boxe. 2. Définit des directives et des standards spécifiant la qualité de tous les équipements nécessaires pour la pratique de la boxe. 3. Collabore avec les entraîneurs expérimentés, le personnel médical, et les fabricants afin de développer de nouveaux équipements offrant une meilleure protection pour la santé des boxeurs. 4. Conseille le Comité exécutif sur toutes les questions concernant la sécurité des boxeurs à l’entraînement et en compétitio n. X. COMMISSION SCIENTIFIQUE ET DE RECHERCHE A. Composition. La Commission scientifique et de recherche sera composée de son président, vice-président, secrétaire et de dix (10) autres membres au plus (treize au total). Le vice-président sera un scientifique n’appartenant pas nécessairement au Comité exécutif. B. Fonctions. La Commission : 1. Elabore le plan de développement de la boxe selon des bases scientifiques. 2. Coordonne les activités scientifiques et de recherche dans le monde entier; aide à l’élaboration de travaux susceptibles d’offrir les meilleures conditions au boxeur, en vue de prévenir les blessures. 3. unifie les critères complexes d’évaluation et de contrôle concernant la préparation des boxeurs aux principales compétitions. 4. Coordonne les activités et apporte son aide concernant la création de centres scientifiques et de recherche et surveille leur fonctionnement. 5. Organise les stages scientifiques afin de réunir l’expérience dans le monde entier. 6. Assigne des travaux de recherche spécifiques aux pays disposant du potentiel scientifique susceptible de les effectuer. ARTICLE XI : Secrétaire général A. Le Comité exécutif peut reprendre et/ou réaffecter les tâches du Secrétaire général et celles du Responsable de l’administration du Bureau de l’AIBA durant l’installation du siège de l’AIBA à Lausanne, Suisse. Ces changements seront soumis au prochain Congrès. Toutes les transactions financières seront effectuées conformément au règlement financier de l’AIBA. B. Autorité. Le Secrétaire général, qui sera originaire de l’une des Associations nationales affiliées pour autant que celle-ci ne fait pas partie du même continent que celle dont le Président est originaire, sera un membre votant du Comité exécutif de l’AIBA et un membre du Bureau des vice-présidents de l’AIBA. C. Fonctions. 1. Le Secrétaire général coordonne les activités et autres affaires courantes des Bureaux continentaux de l’AIBA, en vue de promouvoir 13 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. et d’aider le développement général de la boxe internationale et l’application des décisions du Comité exécutif. Coordonne les activités des diverses commissions de l’AIBA et consulte les présidents de commissions sur les principales questions et documents dans leur ensemble. Avec l’approbation du Président, il prépare et organise les réunions du Comité exécutif et du Bureau des vice -présidents ainsi que les Congrès de l’AIBA, ce qui comprend : a. Projet de l’ordre du jour des réunions. b. Prise en charge des questions d’organisation avec l’association hôte. c. Projet de communiqué de la réunion qui, après avoir été approuvé par le Comité exécutif, est remis à la presse. d. Organisation de la conférence de presse et soutien au Président dans les relations avec la presse. e. Aide à la préparation des procès-verbaux des réunions. Facilite le développement de la boxe sur tous les continents en amenant de nouvelles associations à s’affilier à l’AIBA. Affecte les moyens, parmi lesquels l’organisation de camps d’entraînement, de séminaires d’entraîneurs et d’échanges de programmes d’entraînement et de mise en forme entre les p ays avancés et moins avancés, apporte une aide substantielle aux pays et continents les moins favorisés et conduit des séminaires à l’intention des entraîneurs et du personnel médical et paramédical. Contrôle les comptes bancaires de l’AIBA et effectue les paiements conformément aux instructions du Président et sous le contrôle de la Commission des finances, tient les livres de comptes. Les états financiers, comptes et bilans de l’AIBA seront certifiés par un vérificateur professionnel qualifié. Dirige le Bureau, conserve les archives et tous les documents de l’AIBA. Représente le Comité exécutif de l’AIBA aux Congrès internationaux et à toutes les manifestations internationales importantes, sur décision du Comité exécutif. ARTICLE XII : Bureau de l’AIBA A. Autorité. Le Bureau de l’AIBA aide le Président et le Secrétaire général et se charge du travail administratif pour le Comité exécutif. Il dispose d’un personnel à temps complet dont le nombre et les salaires sont soumis à l’approbation du Comité exécutif. Le Bureau de l’AIBA est installé à Lausanne, Suisse ou en tout autre lieu sur décision du Comité exécutif. Il est dirigé par une personne qualifiée. Le Responsable du bureau de l’AIBA prend part aux réunions du Comité exécutif et du Bureau des viceprésidents, mais il n’a pas le droit de voter. Le Président et le Secrétaire général disposent des bureaux pour leurs besoins propres sur leur lieu de résidence. B. Fonctions. 1. Tient la correspondance avec les associations affiliées et les autres organisati ons nationales et internationales, membres du Comité exécutif, commissions permanentes et temporaires de l’AIBA et avec toute autre personne conformément aux décisions et instructions du Congrès, du Comité exécutif ou du Président et des Bureaux continentaux du Comité exécutif. 2. Prépare et garantit le bon fonctionnement des réunions du Congrès, du Comité exécutif et des commissions de l’AIBA et, s’il y a lieu, conjointement avec les associations nationales. Si exigé et en fonction des possibilités, assume c es fonctions en relation avec les réunions des Bureaux continentaux. 14 3. Réalise et conserve les procès-verbaux des réunions mentionnées au paragraphe 2 et les diffuse aux associations affiliées, membres du Comité exécutif et des commissions, dans les langues stipulées par les Articles de l’Association. 4. Fournit les traductions en langues officielles des publications documents, procès -verbaux du Congrès, du Comité exécutif et des commissions de l’AIBA, conformément aux instructions du Comité exécutif. ARTICLE XIII : Dépenses de l’AIBA A. Administration de l’AIBA. Les dépenses relatives à l’administration de l’AIBA sont payées sur les fonds de l’AIBA. B. Budget annuel. Les directives concernant les dépenses de ce type s’effectuent dans le cadre d’un budget réalisé tous les ans, soumis au Président et approuvé par le Comité exécutif après examen de la Commission des finances. C. Dépenses de déplacements. Les dépenses de voyage et hébergement ainsi que les indemnités journalières en relation avec les affaires de l’AIBA du Président, du Secrétaire général, du Responsable du Bureau de l’AIBA et des autres représentants approuvés par le Comité exécutif seront payées conformément au Règlement financier de l’AIBA. ARTICLE XIV : Demande d’affiliation et droits d’adhésion A. Dépôt de la demande. L’association de boxe souhaitant s’affilier à l’AIBA doit déposer une demande écrite auprès du Comité exécutif, par l’intermédiaire du Bureau continental du territoire dont elle relève, signée par le président et le secrétaire général de ladite association, accompagnée de deux exemplaires des statuts de l’association en fonction desquels ladite association est constituée, du droit d’adhésion et de la première cotisation annuelle mentionnée. Chaque association nationale lors de sa demande d’affiliation doit s’acquitter d’un droit d’adhésion de US$30. B. Droit d’interjeter appel. Dans l’éventualité où une affiliation est refusée, l’association concernée peut par écrit interjeter appel devant le prochain Congrès. ARTICLE XV : Cotisation annuelle A. Terme échu. Chaque association nationale devra verser à son Bureau continental une cotisation annuelle de US$ 250. Cette cotisation est due au 1er janvier de chaque année et exigible le 15 février courant au plus tard. B. Collecte et frais encourus. Le président de chaque Bureau continental collectera la cotisation auprès de chaque membre au début de chaque année. Cette cotisation sera conservée par le Bureau continental et couvrira les frais administratifs de fonctionnement du continent concerné. ARTICLE XVI : Cotisations impayées A. Associations en retard de paiement. Une association, qui n’a pas versé l’intégralité de sa cotisation le 31 mars au plus tard, ne sera pas autorisée à participer aux compétitions de l’AIBA ou contre un membre de l’AIBA, quelles qu’elles soient. De même, les officiels, A/J, membres du Comité exécutif et autres, d’associations non en règle, ne seront pas autorisés à participer aux manifestations de l’AIBA ou aux réunions de celle-ci. Les associations n’ayant pas versé les cotisations dues conformément à l’Article XV ne seront pas autorisées à se présenter à un 15 Congrès ou tout autre réunion de l’AIBA. Après six mois de retard et après que représentation en aura été faite auprès du président et du secrétaire général de l’association concernée. Ladite association sera considérée comme entièrement désaffiliée. B. Re-affiliation. Les associations désaffiliées ne pourront être réaffiliées qu’après paiement de tous les arriérés accompagnés d’une amende d’un montant équivalent aux arriérés. Le Comité exécutif aura le pouvoir, à discrétion, de lever tout ou partie de cette amende, dans l’éventualité où le non-paiement résulte de causes hors du contrôle de l’association coupable. ARTICLE XVII : Membres des associations affiliées A. Appartenance. Une association nationale affiliée ne peut admettre parmi ses membres un club appartenant à une autre association de boxe. Elle ne peut accepter non plus qu’un membre faisant déjà partie d’une autre association affiliée rejoigne un club en vue de se soustraire à un Article, une Règle ou disposition quelconque de l’AIBA ou de toute association nationale affiliée. B. Membres du Comité exécutif. Une association nationale affiliée disposant d’un membre au sein du Comité exécutif de l’AIBA admettra ce membre au sein de son propre conseil exécutif ou organe de direction. ARTICLE XVIII : Admission aux compétitions de boxe de l’AIBA A. Admission : Pour être admis à participer à une compétition de boxe de l’AIBA et conforme aux Règles de celle -ci, un boxeur ne devra pas avoir combattu avec ou contre un boxeur professionnel pour un prix en espèces ou à une compétition open. B. En attendant la soumission d’un contrat valable de la Commission légale et son agrément par le Comité exécut if, les boxeurs s’incriv ant aux Championnats du monde ou continentaux doivent renoncer à passer professionnel dans une période de temps déterminé sans avoir reçu au préalable le consentement de leur association nationale respective. C. Qualification à des compétitions olympiques et internationales de l’AIBA. Un boxeur pourra se qualifier à la participation aux Jeux Olympiques s’il est membre d’une association nationale et qu’il s’entraîne et participe conformément aux règles de son association nationale et de celles de l’AIBA. Il doit également satisfaire aux conditions requises par l’AIBA applicables à la participation aux Jeux Olympiques telles que précisées dans les textes d’application. Ce boxeur sera dès lors qualifié pour participer à toute compétition internationale de l’AIBA. Un boxeur n’est pas autorisé à signer un contrat d’athlète professionnel ou d’entraîneur professionnel dans un sport quel qu’il soit, ni ne peut détenir de fonction d’entraîneur de boxe professionnelle à plein temps. D. Aide autorisée. Un boxeur olympique est autorisé à recevoir des aides matérielles et financières qui sont proposées ou directement permises par l’AIBA, par son association nationale, son comité national olympique et des autorités gouvernementales de l’Etat dont il est le ressortissant, sous réserve de l’approbation de la Fédération nationale des sports. Cette aide peut être obtenue par le biais d’une compétition open selon les Règles de l’AIBA ou directement autorisée par l’AIBA ou par sa Fédération nationale. Les avantages pouvant être reçus peuvent comprendre : 1. Aide financière à la formation continue et à l’entraînement en bonne et due forme 2. Prise en charge du logement et des repas 3. Tenues et équipements de sport 16 4. Dépenses de déplacement 5. Argent de poche conformément aux Règles de l’AIBA, ou telles que limitées par cette Association 6. Dépenses de soins médicaux, de physiothérapie et autres services de santé 7. Compensation pour perte de salaire. E. obligation du boxeur 1.Un boxeur ne peut, sous aucun prétexte, détenir une fonction d’entraîneur en boxe professionnelle. 2. Un concurrent AIBA ne peut accepter aucune compensation de nature publicitaire. Néanmoins, un boxeur est autorisé à participer à de la publicité fixée par l’AIBA ou par son association nationale. 3. Un boxeur permettra l’usage de sa personne, nom et état de service pour motifs publicitaires uniquement avec l’autorisation de l’AIBA ou de son association nationale 4. Un boxeur ne peut refuser d’être photographié par un photographe officiel du CIO, de l’AIBA ou de son association nationale pour diffusion par le film, la télévision ou la publicité sportive et les parrainages sportifs arrangés par ces organisations officielles. 5. Un boxeur ne peut porter sur ses tenues ou équipements sportifs que les marques et logos spécifiés par le CIO, l’AIBA et son association nationale. 6. Un boxeur respectera l’esprit de fair-play, notamment en évitant l’usage du dopage ou de la violence. ARTICLE XIX : Dépenses et prix autorisés Dispositions régissant les dépenses. Les dispositions concernant les dépenses de voyage et de subsistances des officiels et des boxeurs devront être conformes aux dispositions suivantes : 1. Transport. Les concurrents doivent recevoir les billets nécessair es ou obtenir le remboursement des billets effectivement utilisés. a. Lorsqu’il s’agit d’un voyage aérien : conditions de voyage habituelles. b. Lorsqu’ils voyagent par voie maritime; classe tourisme en courriers rapides ou en première classe sur les courriers ordinaires. c. Lorsqu’ils voyagent par le train; première classe ou assimilé selon les conditions faites. S’il s’agit d’un voyage en wagonslits, le trajet sera si possible effectué en deuxième classe. 2. Repas et logement. Les dépenses de repas et de logement seront prises en charge par l’association du pays qui reçoit. Les dépenses seront d’au minimum US$50 par jour et par personne. Ces dépenses seront payées durant la période du tournoi plus un jour après le tournoi. 3. Indemnité journalière. Pour le voyage aller et retour et toute la durée de séjour dans le pays étranger, les concurrents auront le droit de recevoir une somme de US$10 par jour ou l’équivalent en devise locale, par jour et par personne par moyen de remboursement des petites dépenses résultant de leur voyage et de leur séjour. Dans des cas exceptionnels, avec l’accord exprès du Comité exécutif, un taux plus élevé pourra être accordé. D’un commun accord, les pays participants peuvent accepter de la part d’un organisateur une indemnité en devise locale déterminée par les autorités sportives, de US$10 par personne et par jour. Le respect de cette obligation sera à la charge de l’association qui reçoit les concurrents, à l’exception des Jeux Olympiques et des Championnats du monde. Le montant total p ayable selon la présente clause sera intégralement versé le jour de l’arrivée ou au plus tard le lendemain de l’arrivée. 17 4. Remboursement des dépenses. Le remboursement des dépenses ne peut être réclamé que par le boxeur, l’entraîneur et les accompagnateu rs officiels. La demande ne pourra être déposée qu’auprès de l’officiel en charge de l’équipe. La responsabilité d’effectuer ces paiements relève de l’association invitante. Les dépenses des arbitres et juges neutres leur seront directement remboursées. 5. Remboursement d u boxeur. Un boxeur sera remboursé au plus tard trente jours après un tournoi auquel il a pris part, quelle que soit l’année ou le pays étranger. Le temps de voyage ne sera pas décompté dans ladite période. La période nécessairement passée aux Championnats du monde, aux Jeux Olympiques, à des championnats continentaux et tournois inter-nations organisés officiellement par les associations nationales ne sera pas assujettie à cette limite. Un boxeur sera remboursé au plus tard après quinze (15) jours de résidence en tout lieu, lorsqu’il s’agit de prendre part à un tournoi, hormis accord exprès du Comité exécutif. 6. Enregistrement du remboursement. Les organisateurs des compétitions internationales prépareront un compte exact des frais et remboursements qu’ils auront effectués et qu’ils soumettront sur demande à leur association nationale. 7. Prolongation de tournoi. Il est interdit aux associations nationales d’autoriser une prolongation des tournois en pays étranger pour une période excédan t le temps prescrit. Dans certains cas, il sera possible d’obtenir une prolongation en présentant chacune des raisons spécifiques dans une demande à déposer auprès du Comité exécutif. ARTICLE XX : Tournois inter-clubs internationaux A. Sanctions. Compétitions, tournois ou rencontres ne seront pas organisés entre les clubs ou les unités de différentes associations sans l’accord de leurs associations nationales respectives. B. Qui est autorisé à concourir. Les deux sexes peuvent concourir aux compétitions internationales de l’AIBA, les femmes participent aux échanges de clubs et de clubs inter-nations. Les femmes ne sont pas autorisées à boxer avec des hommes à une compétition de boxe sanctionnée par l’AIBA. C. Toutes les compétitions, tournois ou concours sanctionnés, devront respecter les règles de l’AIBA. ARTICLE XXI : Championnats du monde A. Périodicité. Les Championnats du monde de boxe seniors sur la base d’inscription nationale seront organisés par le Comité exécutif de l’AIBA tous les deux ans, à savoir un an avant et un an après les Jeux Olympiques. Les Championnats du monde de boxe juniors (des moins de 19 ans) sur la base d’une inscription nationale seront organisés par le Comité exécutif tous les deux ans, les mêmes années que celles des Championnats du monde senior. Les Championnats du monde de boxe cadets sur la base d’une inscription nationale seront organisés par le Comité exécutif de l’AIBA tous les ans. Les championnats de Coupe du monde se dérouleront tous les quatre ans. les matches de Challenge de l’AIBA auront lieu tous les ans. B. Désignation de l’organisateur. L’organisation des Championnats mentionnés ci-dessus sera confiée sur demande des associations nationales affiliées à bulletin secret au cours du Congrès ordinaire de l’AIBA ou au cours d’une réunion d’un Comité exécutif. 18 C.Droits mondiaux. Une association nationale affiliée ne créera aucune autre compétition portant le titre de « Championnat du monde » ni n’en autorisera la création sur le territoire dépendant de sa juridiction. D. Possibilité de mettre en place le financement d’un prix en espèces pour récompenser les vainqueurs des prix des championnats officiels et des coupes du monde. ARTICLE XXII : Champion du monde A. Titre. Le titre de « Champion du monde » ou de « Champion du monde jeunes » sera détenu par le vainqueur de chaque catégorie de poids des Championnats du monde organisés par l’AIBA. ARTICLE XXIII : Droits de télévision et de marketing de l’AIBA A. Autorité suprême. Les droits de télévision et de marketing des Championnats du monde seniors, Championnats du monde juniors, Championnats du monde cadets, des championnats de la Coupe du monde, des matches de Challenge de l’AIBA et des Championnats du monde féminins sont la propriété de l’AIBA. B. Championnats continentaux et régionaux. Les droits de télévision et de marketing des championnats continentaux et régionaux organisés par un Bureau continental ou un organe régional sur le continent concerné, sont la propriété du Bureau ou de l’organisme concerné. Quinze pour cent des revenus des droits de télévision provenant de ces manifestations reviendront à l’AIBA. C. Tournois internationaux. La télévision et les droits de marketing des tournois internationaux sont la propriété des associations nationales organisatrices. D. Négociation des droits. Concernant les contrats de télévision et de marketing conclus selon les paragraphes A et B, l’association nationale organisant la manifestation sera invitée à prendre part à la négociation du contrat afin d’être en mesure de protéger ses droits. ARTICLE XXIV : Règles gouvernant les Jeux Olympiques et les Championnats du monde et continentaux A. Règles de l’AIBA. Les Jeux Olympiques, les Championnats du monde ou continentaux et autres championnats internationaux (voir Article XXVII), devront se dérouler conformément aux Règles de l’AIBA. B. Cérémonie des récompenses. A tous les Championnats de l’AIBA, les drapeaux nationaux ou des délégations des vainqueurs de médailles seront hissés. L’hymne national du vainqueur, version abrégée, sera jouée. ARTICLE XXV : Conditions des compétitions internationales ou des championnats dont la promotion relève d’une association affiliée. A. Sanctions. Les concours et compétitions entre boxeurs de différentes associations seront supervisés et sanctionnés par les associations nationales auxquelles appartiennent respectivement les boxeurs. Une association nationale affiliée souhaitant organiser un championnat international, tournoi ou compétition dans lesquels les boxeurs de quatre associations nationales ou plus sont invités à concourir, devra obtenir une autorisation préalable des Bureaux continentaux de l’AIBA et avant le commencement du tournoi devra informer de ce tournoi le Bureau de l’AIBA et les bureaux continentaux concernés. Le Comité exécutif peut exiger comme 19 condition de son accord le paiement de droits, dont le montant sera fondé sur l’importance de la manifestation et les résultats financiers escomptés. B. Appartenance à l’AIBA. Un boxeur ne pourra participer qu’à des compétitions organisées par des associations affiliées à l’AIBA sanctionnées par le Comité exécutif de l’AIBA. Il ne sera pas autorisé à concourir contre des pays dans les organes régissant la boxe ne sont pas affiliés à l’AIBA, ni contre des boxeurs qui ne sont membres d’aucune de ces associations. C. Règlement des compétitions. Les concurrents participant à des rencontres à l’étranger respecteront les lois de l’association sous la juridiction de laquelle la rencontre à lieu et à laquelle ils seront liés, sous réserve que les Règles de ladite association ne sont pas essentiellement contraires à celles de l’AIBA. D. Règlements nationaux. Si dans un pays particulier les lois nationales empêchent l’application littérale d’un quelconque article du Règlement de l’AIBA et si l’organe de direction de la boxe dans ce pays démontre à la satisfaction du Comité exécutif qu’il s’est efforcé d’obtenir l’annulation ou la modification de la loi en question, le Comité exécutif peut, si cela lui paraît approprié, assouplir ledit article du règlement en attendant la prise en considération par le prochain Congrès, sous réserve toutefois qu’il n’y ait pas d’assouplissement de l’Article XVIII concernant les officiels et les boxeurs. Les Championnats du monde et continentaux ne pourront avoir lieu dans lesdits pays que s’ils se déroulent conformément aux Règles de l’AIBA. E. Visas et dispositions garantis. Toute association nationale affiliée souhaitant organiser une compétition internationale ou un championnat doit garantir que les visas et dispositions nécessaires pour prendre part au tournoi seront accordés aux boxeurs et aux officiels des associations affiliées concernées. F. Délégués techniques. Le Comité exécutif nommera des délégués techniques aux tournois et championnats internationaux, dont la tâche aura été définie par le Comité exécutif. Tout délégué technique nommé pour désigner les arbitres/juges à un tournoi de l’AIBA ou continental devra avoir passé avec succès l’examen d’arbitre et de juge de l’AIBA. Les dispositions financières s’appliquant aux délégués techniques seront également décidées par le Comité exécutif de l’AIBA. F. Rapport des Tournois. Une association nationale affiliée organisant un championnat international ou une compétition de même ordre dev ra rendre un rapport écrit au bureau de l’AIBA, en précisant le lieu et la date du tournoi ou de la compétition, les noms de concurrents, le résultat de chaque rencontre, y compris les noms et nationalités des vainqueurs de médailles. Les noms et nationalités de tous les arbitres et juges qui participent à ce tournoi seront transmis avec les éléments précisant si les performances se sont situées dans la moyenne, au-dessous ou au -dessus de la moyenne. Les noms et nationalités des personnes qui auront fait of fice de membres du jury et également si leur performance s’est située dans la moyenne audessus ou au-dessous de la moyenne. Ce rapport doit être soumis au Bureau de l’AIBA dans les trente jours qui suivent le déroulement du tournoi. Les bulletins de point age seront conservés durant six mois et devront pouvoir être transmis sur demande de l’AIBA. H. Associations continentales. Les paragraphes ci-dessus s’appliqueront également aux associations continentales lorsqu’il y a lieu. 20 ARTICLE XXVI : internationales Dispositions financières pour les compétitions A. Accords entre les associations nationales. Les accords financiers et autres concernant les concours internationaux ne seront pris qu’avec la permission des associations nationales concernées. B. Responsabilité. Après qu’un accord a été conclu entre les associations nationales concernées, l’association nationale organisant le tournoi sera considérée comme légalement et financièrement responsable du respect des conditions du contrat. Dans le cas d’un non-respect du contrat, l’association nationale en faute en répondra devant l’AIBA. C. Championnats du monde. Les dispositions financières pour l’hébergement, la nourriture et le transport à fournir aux officiels de l’AIBA désignés ainsi que pour les indemnités journalières à leur payer seront fixées par le règlement de la compétition considérée. ARTICLE XXVII : Tournois inter-nations A. Consentement des associations nationales. Une compétition ne sera pas considérée comme internationale sans le consentement de chaque pays engagé. B. Accords. Les accords concernant les tournois inter-nations seront passés uniquement entre les associations des pays en question. C. Dispositions financières. Les dispositions financières des tournois internationaux et inter-nations seront des questions décidées entre les associations nationales respectives. Ces accords lieront les associations concernées. En cas de rupture, l’AIBA pourra suspendre l’association fautive jusqu’à ce que celle-ci remplisse son contrat. D. Archives et résultats de tournoi. Les résultats du tournoi, ainsi que les noms et les nationalités des officiels qui ont officié audit tournoi, seront transmis par écrit au Bureau continental concerné qui classera le résultat. Les bulletins de pointage originaux utilisés au cours des tournois ou des copies dûment certifiées, seront adressés par le même envoi au Bureau continental concerné. Seuls les résultats officiellement reconnus par le Bureau continental peuvent être archivés comme tournois internations. E. Equipes nationales. Une équipe ne peut porter le nom d’un pays que si elle ne comprend que des boxeurs sélectionnés par l’association nationale du pays considéré. ARTICLE XXVIII : Mesure disciplinaire A. Association affiliée. Pour tout manquement aux Articles et Règles, une association nationale en infraction sera passible d’une suspension par le Comité exécutif. Elle pourra être privée de son affiliation à l’AIBA au prochain Congrès si au moins les deux tiers des voix se prononcent en faveur d’une telle mesure. B. Boxeurs et officiels. Le Comité exécutif a le pouvoir, à tout moment pour la période qu’il juge appropriée, de disqualifier ou de suspendre un boxeur ou un officiel qui, lors de Jeux Olympiques, championnats continentaux ou autres tournois internationaux dûment reconnus, s’est conduit de manière considérée par le Comité exécutif ou ses représentants dûment autorisés, comme susceptible de porter préjudice au crédit ou aux intérêts de l’AIBA. Au cours de la période de suspension, le boxeur ainsi disqualifié ne pourra être admis à participer aux Jeux Olympiques, Championnats du monde ou continentaux ou à représenter son association ou 21 son continent à une compétition internationale ou match inter-nations quelconque. Si un officiel de boxe : arbitre, juge, médecin ou autre officiel de l’AIBA est déclaré coupable d’une infraction les règles de protection sanitaires, cet officiel sera suspendu de toute compétition pour une période d’un an. En cas de récidive, une suspension à vie pourra être infligée. C. Dopage. 1. Un boxeur contrôlé positif à une substance ou méthodes interdites, ou qui aurait commis toute autre infraction de dopage telle que définie par le Code mondial antidopage, sera suspendu conformément à ce Code. 2. Si au cours de l’enquête menée au sujet de cette infraction de dopage, des officiels sont également déclarés coupables, des sanctions leur seront infligé es conformément au Code mondial antidopage. 3. En cas de dopage avéré, le résultat de la compétition ser a déclaré invalide. Le boxeur battu pourra concourir à la reprise suivante à moins qu’il soit déclaré médicalement inapte. 4. Le président de la Commission médicale/jury médical et le Bureau de l’AIBA seront informés du résultat de l’analyse de l’échantillon ‘A’ dans les 24 heures. 5. La procédure de contrôle dans le cas d’un échantillon ‘A’ positif sera conduite conformément à la procédure figurant dans le Manuel médical. 6. Tout boxeur contrôlé positif à des substances interdites ou toute association ayant plusieurs boxeurs contrôlés positifs plus d’une fois seront susceptibles de mesures disciplinaires ou de suspension, si le Comité exécutif l’estime approprié. ARTICLE XXIX : Modification des Articles et des Règles A. Majorité requise. Toute modification, tout ajout ou amendement des Articles et Règles de l’association ne pourra être effectué qu’à l’occasion d’un Congrès et ce seulement si au moins les deux-tiers des voix y sont favorables. S’il était nécessaire d’écarter une Règle ou partie d’une Règle de l’un des présents articles ou Règles en vue de souscrire à un mandement du CIO, le Comité exécutif est autorisé à effectuer les modifications minimales nécessaires pour satisfaire lesdits mandements. Ces changements demeureront en vigueur jusqu’au Congrès suivant. B. Les propositions à soumettre au Congrès. Modifications et/ou amendements seront rédigés dans leur intégralité avec le nouvel énoncé souligné (_________) et l’énoncé supprimé rayé (------------). Pour chacune des propositions, l’Article ou la Règle affecté sera identifié, et la page où il figure dans les statuts de l’AIBA sera mentionnée. Le raisonnement soutenant la modification proposée sera également inclus. C. Le règlement antidopage sera inséré dans le Manuel médical. ARTICLE XXX : Accords commerciaux A. Accords autorisés. Une association nationale peut passer un accord commercial exigeant de ses boxeurs de porter un uniforme national portant le nom ou le logotype d’un sponsor national, sous réserve que ledit nom ou logotype du sponsor national apparaisse sous un format demeurant dans les limites prescrites par l’AIBA et conformément à toutes les Règles et procédures applicables de l’AIBA. Une association nationale ne peut passer d’accord commercial qui : (1) empêche l’un de ses boxeurs à porter ses couleurs nationales lorsqu’il fait partie d’une équipe continentale ou régionale; (2) oblige l’un de ses boxeurs à porter une marque ou un logotype commercial lorsqu’il fait partie d’une équipe continentale ou 22 régionale ou en participe en personne à un Challenge continental ou à un Championnat du monde. ARTICLE XXXI : Promotion des manifestations A. Autorité de l’AIBA. Les athlètes et officiels qui participent à une compétition de l’AIBA acceptent le fait que les organisateurs doivent promouvoir dans la presse, les publications sportives, les programmes de télévision et de radio, la compétition dont ils sont responsables. Il s’ensuit que l’AIBA ou le membre responsable désigné est autorisé à utiliser le nom ou la photographie de tous les athlètes et officiels participant à l’organisation d’une rencontre de boxe de l’AIBA et d’utiliser les informations biographiques appropriées. Cet usage des noms, portraits et informations historiques des personnes ne constitue pas en soi le soutien à produit ou un service quelconque. L’AIBA peut faire de la publicité pour ses champions avec n’importe quel sponsor. L’identification d’une personne avec un sponsor sera coordonnée avec la personne et/ou l’association concernée. ARTICLE XXXII : Publicité A. Contrôle. L’AIBA contrôle la publicité que les athlètes et les officiels portent sur les sites d’entraînement des finales de championnat, aux interviews de presse officielles et lors des échauffements qui précèdent immédiatement le combat et dans le coin. Ce contrôle est normalement délégué au Bureau continental du championnat continental concerné et aux associations nationales concernées pour leurs compétitions et autres matches d’équipes nationales. B. Procédures. Les procédures habituelles de l’AIBA pour la publicité autour du ring et sur les tenues de compétition des athlètes lors des compétitions sont parfois supplantées par les lois du pays hôtes concernant la couverture télévisée et par des contrats entre les salles et des sponsors locaux. Les éventuels conflits d’intérêts devront être coordonnés avec soin avec le diffuseur hôte et le pays hôte suffisamment tôt durant la planification, de telle sorte que les sponsors de l’AIBA puissent obtenir d’être identifié complètement et de la meilleure manière possible. C. Formats de la publicité. La publicité sera autorisée, hormis aux Jeux Olympiques, sur a) le dos du maillot du boxeur b) les shorts du boxeur c) la partie supérieure des gants de boxeur d) Les côtés du casque protecteur au -dessus de l’œil sans excéder 20 centimètres carrés, quatre centimètres de long maximum et sans couvrir le nom du fabricant du casque ARTICLE XXXIII : Retraits de protestation Toute association qui se retirerait d’une compétition pour exprimer une protestation sera automatiquement suspendue et ne sera pas autorisée à participer à aucun championnat continental ou Championnat du monde sous quelque forme que ce soit pour une période d’un an à compter du jour où intervient le retrait. Le Comité exécutif de l’AIBA peut à discrétion prolonger cette interdiction jusqu’à quatre années maximum. 23