RTP-RTCP

RTP - Introduction (2/2)
RTP - Introduction (1/2)
¾ RTP = Real-time Transport Protocol
¾ Contrainte Temps réel = TCP inadapté
¾ Utilisation UDP = Impossibilité de reconstituer le flux
¾ Informations nécessaires pour le séquencement et
l’horodatage
¾ Protocole RTP au dessus d’UDP comporte les champs
nécessaires pour reconstituer le flux
¾ RTP conçu pour les applications multicast
Unicast est un cas particulier
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RTP - Historique (1/2)
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RTP - Historique (2/2)
¾ Premières expériences sur le réseau de test de l’ARPA au
début des années 90.
¾ MBONE (depuis 93), réseau expérimental pour l’étude de
la transmission audio et vidéo temps réel
¾ VAT (Visual Audio Tool) = Application
d’audioconférence développée par Van Jacobson au Network
Research Group du LBNL (Lawrence Berkeley National
Laboratory)
¾ VIC (Video Conferencing tool) = Application pour la vidéo
inspiré de l’IVS (INRIA Videoconferencing System)
Internet Multimédia (3/17)
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¾ D’autres outils développés tels que le WB (White Board)
pour le partage des données et SD (Session Directory) pour le
répertoire de session
¾ Groupe de travail IETF: AVT-WG (Audio Video
Transport)
¾ RTP approuvé en 1995 comme proposition de standard et
en 1996 comme standard
¾ RTP intégré dans l’architecture H.323 de l’ITU
¾ Adhésion des grands acteurs de l’informatique (Microsoft,
Netscape, Intel…)
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RTP - Fonctions (1/5)
RTP - Fonctions (2/5)
¾ RTP intégré dans l’application (pas d’implémentation de
kernel ou de librairie)
¾ RTP ne réserve pas des ressources dans le réseau puisque
c’est un protocole de bout en bout
¾ RTP indépendant du protocole sous-jacent
¾ RTP n’apporte aucune fiabilité contrairement à TCP mais
peut s’appuyer sur des couches basses du réseau qui rendent
un service fiable
(IPv4, IPv6, ATM…)
¾ RTP n’interfère pas dans le processus de transmission mais
fournit les informations nécessaires à l’application pour
reconstituer le flux
¾ RTP ne garantit pas le délai de livraison puisqu’il ne
contrôle pas les différents nœuds du réseau
¾ Détecte la perte de paquets et en informe la source
¾ Identifie le contenu des paquets et permet la transmission
sécurisée
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RTP - Fonctions (3/5)
RTP - Fonctions (4/5)
Les applications vivent avec un réseau sur lequel aucune
modification n’est possible
¾ Mixer:
9 Mélange des flots vidéos individuels pour simuler une
¾
¾ Modification du comportement des applications en fonction
du comportement du réseau (exemple, modification des codages)
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image de groupe composite: n flots deviennent un flot
9 Gestion de la bande passante pour s’adapter au
récepteur
9 Synchronization Source est le mixer et les sources
mixées s’appellent des CSRC (Contributing Source)
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RTP - Fonctions (5/5)
RTP - Adressage
¾ Translator:
9 Changement de codage
• Quelques profils audio : GSM, PCMA, G.722
• Quelques profils vidéo : JPEG, H.261, MPEG 1 et
¾ Un flot RTP est identifié par l’association des numéros de
port UDP.
MPEG 2
9 Franchissement de Firewalls (ex. Si le firewall filtre
les paquets IP multicast ou UDP, deux translateurs RTP,
placés devant et derrière le firewall assurent le passage
sécurisé à travers une communication point à point)
9 Synchronization Source ID intact (à l’inverse du
Mixer)
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¾ RTP transporte chaque média dans une session distincte
(Audio dans une session et video dans une autre session) :
9 Les changements de codage sont possibles sur un flot
seulement
9 Les bases de temps sont indépendantes
9 Les mesures intéressent un seul média
9 Choix de l’utilisateur quant aux médias reçus
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RTP – Entête du paquet (1/2)
RTP – Entête du paquet (2/2)
• Ver: version sur 2 bits. (=2)
• P: Bourrage (=1 pour indiquer qu’après le contenu utile,
• M: bit de signalisation pour des comportements particuliers
(ex. fin de séquences d’images)
• PT: Payload Type identifiant le contenu (ex. =0 pour PCM
Loi mu)
• Sequence Number: numéro de séquence du paquet
• Timestamp: horodatage effectué à l’instant même de
l’échantillonnage du premier octet
vidéo ou audio, un ou plusieurs octets de « bourrage »
représentent des infos complémentaires)
• X: Extension (=1 pour indiquer qu’il y a des extensions
d’entête)
• CC (sur 4 bits): CSRC Count (nombre de sources
contributrices)
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RTCP (1/2)
RTCP (2/2)
¾ RTCP (Real-time Transport control Protocol)
accompagne RTP.
¾ RTCP assure un trafic de contrôle = Feedback du
récepteur pour l’émetteur sur la qualité de transmission et
d’autres informations.
¾ RTCP est basé sur la transmission périodique de paquets
de contrôle à tous les participants dans une session
¾ RTCP transporte un identificateur originel de la source
RTP, appelé Nom Permanent ou CNAME (Canonical
NAME)
¾ Paramètres génériques :
9 Le taux de pertes
9 La gigue (variance des délais)
¾
La connaissance de ces paramètres aide :
9 Les applications adaptatives
• Ajouter de la redondance en fonction des pertes
• Augmenter la mise en mémoire en fonction de la
gigue
9 L’administrateur du réseau
• Reconnaissance des failles
¾ Plusieurs genres de rapport possibles:
Receiver Report (RR), Sender Report (SR), …
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Internet Multimédia (14/17)
RTCP – RR (1/2)
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RTCP – RR (2/2)
¾ Information sur chaque source (SSRC) :
9 Pertes (depuis le dernier rapport, depuis le début)
9 Information concernant le RTT (Round Trip Time) –
¾ Information sur chaque source (SSRC) :
9 Gigue: Variation du délai d’arrivée
Temps aller-retour depuis la source
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Internet Multimédia (16/17)
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RTCP – SDES, BYE et APP
¾ Exemples de rapports SDES (Source Description):
9 CNAME: format du type user@host ou host
9 Name: nom usuel que se donne le participant à la
session
9 EMAIL
9 PHONE: numéro de tel en remplacant le code d’accès à
l’international par « + »
9 LOC: par ex. « Paris, France »
9 TOOL: nom et si possible version de la source de
l’application qui génère le flux
9 PRIV: pour usage privé
9 NOTE: pour transmettre des messages temporaires (par
ex. « Je suis en ligne »)
¾ BYE pour terminer une session RTP
¾Internet
APP
spécifique à l’application
Multimédia (17/17)
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