La structure atomique
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La structure atomique
La structure atomique Jack a dit… Il était une fois, enfoui dans les plis reculés de la matière, par-delà le mesurable, en deçà du visible, dans l’imaginaire le plus incertain, parfois hors limite entendement et pourtant, indubitablement là, là ou là, les atomes. Au centre de chaque atome, agglutinés dans un noyau très dense, il y a les protons et les neutrons. Hors du noyau, loin, très loin, au delà de déserts immenses, vides et inhospitaliers, il y a les électrons. Voyageurs furtifs, ivres de mouvements et de vitesse ils tournent sans fin. Mais, une force étrange, aliénante, la force électromagnétique, les maintient emprisonnés dans leurs atomes en orbite autour des protons et des neutrons [...] La matière qui nous entoure est constituée d'atomes. C'est quoi un atome ? De façon simple, on peut représenter un atome par un noyau autour duquel gravitent des électrons à une vitesse prodigieuse. Le noyau est constitué de 2 types de nucléons : les protons et de neutrons Le modèle de Bohr, bien que dépassé, permet une représentation simplifiée de la structure atomique. Il s'agit d'un modèle planétaire. Sur cette base, on peut modéliser un atome à l’aide d’un noyau autour duquel il y a un nuage d’électrons. Les électrons se déplacent à des vitesses prodigieuses autour du noyau. Il est impossible de se représenter leurs trajectoire mais on peut, par exemple, déterminer les zones où on a le plus de chances de les rencontrer : ce sont les orbitales. Chaque orbitale correspond à un niveau d’énergie. Il est possible pour les électrons de passer d’un niveau d‘énergie à un autre mais à une seule condition : absorber exactement l’énergie nécessaire. La matière, c'est du vide ! Un atome mesure un dixième de millionièmes de millimètre. Le noyau est cent mille fois plus petit que l'atome lui-même. Quant aux masses, celle d'un nucléon est un peu inférieure à 2 millièmes de milliardième de milliardième de milligramme et celle d'un électron lui est 1836 fois inférieure. Pour bien se rendre compte, imaginons un atome d'hydrogène – un électron et un proton – que l'on aurait grossit mille milliards de fois : l'électron serait considéré comme un point qui tournerait autour du noyau d'un millimètre au sein d'une sphère de 100 mètres de diamètre ! Tout l'espace situé entre l'électron et le noyau est du vide. Un atome est donc constitué de plus de 99.99 % de vide ! L’équilibre de la matière Un atome est électriquement neutre. L'électron a une charge négative, le proton a une charge positive et le neutron, comme l'indique son nom est neutre. Dans chaque atome, il y a autant de charges négatives que de charges positives, donc autant de protons que d'électrons. Mais dans certaines conditions (courant électrique, réaction chimique, lumière), un atome peut perdre ou gagner un ou plusieurs électrons, l'atome devient alors chargé, on dit que c'est un ion, positif ou négatif. Les atomes peuvent s'assembler et ils forment alors des molécules. Dans le noyau, les nucléons ne sont pas indivisibles, ils sont constitués d'éléments encore plus petits, les quarks. C'est grâce à des accélérateurs de particules tels que le CERN à Genève qu'on a découvert ces constituants élémentaires. Il s'agit de la physique des particules. Pour en savoir plus : le modèle en couche Les électrons orbitent autour d ‘un noyau sur plusieurs couches électroniques. Le nombre de couches est limité à 7. On les désigne par les lettre K,L,M,O,Pet Q. La couche K est située au plus proche du noyau, puis la couche L et ainsi de suite. Elles correspondent aux rangées du tableau périodique de Mendeleïev, ci-contre. On ne vous dit pas tout : l’énergie de la matière Dans leur état fondamental, les électrons d’un atome sont sur des couches au plus proche du noyau. Pour chaque atome il y a un nombre précis de couches remplies. Les électrons peuvent gagner de l énergie. L’atome quitte alors son état fondamental pour passer dans un état excité. S’il reçoit encore plus d énergie il peut se libérer de l’atome et devient un ion. Un atome excité revient toujours à son état fondamental. Pour ce faire il doit perdre l’énergie qu’il a en trop en émettant par exemple un photon, un grain d’énergie ou « grain de lumière ».