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Maison d’Accueil Spécialisée 137 rue de la Ganzau - 67100 STRASBOURG Pôle handicap 67 1. EDITORIAL 2014 est l’année de pleine ac vité de la Maison d’Accueil Spécialisée de la Ganzau. Le fil conducteur de toutes nos ac ons a été « le développement » : Développement du pôle soins, de l’organisa on du travail, des anima ons, des sor es évènemen elles, des acquisi ons matérielles, de la communica on externe et de la forma on. Le bilan 2014 est largement posi f, mais ces évoluons ont demandé, à tous les collaborateurs, des efforts importants d’adapta on, qui ont pu à certains moments engendrer de la fa gue. Il a fallu veiller à favoriser un bon climat social et maintenir un effec f constant pour assurer une con nuité de soins op male. 2. MISSIONS/PRESTATIONS DELIVREES Les maisons d'accueil spécialisées (MAS) sont des établissements médico-sociaux des nés à accueillir des personnes dont le handicap, quelle que soit sa nature, nécessite une surveillance médicale importante. C’est un lieu d'accueil et de vie ouvert sur l'extérieur : 26 .a médiane des âges se situe dans l’intervalle des 40 à 44 ans places d’accueil permanent, 12 places d'accueil de jour et 2 avec une répar on rela vement homogène entre les femmes places d'accueil temporaire (90 jours maximum/an) per- (24) et les hommes (29). me ant un répit aux accompagnants familiaux. 4. DEFICIENCE ET TROUBLES ASSOCIES L’ACTIVITE DE LA MAS Hébergement L’ac vité 2014 pour l’accueil de jour et l’hébergement temporaire DEFICIENCE PRINCIPALE : Déficience intellec‐ reste stable, l’absentéisme est notamment dû à des pro+ héberge‐ tuelle ment complet blèmes soma ques pour l’accueil de jour, et à des retours EFFECTIF PROFONDE en famille pour l’hébergement. On note une augmenta on ANNEE MOYENNE LEGERE CONSIDERE ET SEVERE significa ve de l’accueil temporaire due notamment à 2014 56 5 13 8 notre collabora on avec le secteur psychiatrique et aux demandes des bénéficiaires de notre accueil de jour de séjourner à l’hébergement offrant ainsi du répit aux fa- De manière générale la prise en charge des résidents se complexifie en raison de l’évolu on des pathologies consécu ves au milles. vieillissement de la popula on. Nos principales ac ons tentent de favoriser une bonne cohabita on entre tous les résidents, de Ac vités de l’établissement en 2014 maintenir au maximum l’autonomie, de veiller à la préven on Accueil de Hébergement , Hébergement des chutes, de faire régulièrement l’évalua on du risque esjour, présence présence temporaire, carres et me re en œuvre par exemple des ac ons suscep bles moyenne en moyenne en % présence de favoriser la con nence, d’agir efficacement contre la douleur % moyenne en % par de la latéralisa on, de la kiné, l’achats de matériel adaptés, 84 % 88% 82% par des ac vités thérapeu ques de type snoezelen. Et enfin accompagner le résident dans des soins pallia fs. Nous faisons régulièrement appel à l’équipe mobile des soins palliafs de la clinique de la Toussaint pour nous aider dans ces ac3. FAITS MARQUANTS DE L’ANNE compagnements. Vie de l’établissement en 2014 Spécificité de l’accueil en hébergement temporaire. On note une augmenta on importante des mouvements à l’hébergement et de l’ac vité. Cela est dû à une hausse des En 2014, sur 2 places d’Accueil temporaire, il y a eu 16 admissions (résidents différents) avec des pathologies suivantes: 5 admissions en hébergement temporaire retards mentaux, 3 Troubles psychiques et polyhandicapés, 5 (Taux d’ac vité réalisé est de 105.17). Ces personnes viennent de l’accueil de jour de la MAS, du comportements, 2 démences et 1 maladie géné que. domicile, du SAMSAH, de l’IMPRO de l’ARSEA, d’autres nous C’est le secteur psychiatrique qui est le 1er demandeur de placeviennent du secteur psychiatrique (Erstein et le Samu Social). ment en hébergement temporaire, suivi des demandes des faNous avons fidélisé un certain nombre de personnes qui re- milles. Ce sont principalement des personnes qui bénéficient de viennent tout au long de l’année au maximum 90 jours dans l’accueil de jour de la MAS, cela offre du répit aux familles, et l’année), leur retour dans notre établissement est pour nous permet aux bénéficiaires d’avoir un ailleurs, les préparant proun bon indicateur de sa sfac on. Un échange de résident gressivement à la vie ins tu onnelle. s’est fait avec le FAS D’ILLKIRCH, en raison de l’évolu on des profils des personnes. Ce transfert s’est révélé très sa sfaisant pour les 2 personnes. RA 2014 - MAS Strasbourg 5. LES GRANDS EVENEMENTS EN 2014 L’achat d’une voiture adaptée perme ant le transport de personnes en chaise roulante a facilité nos sor es aux rendez-vous médicaux et permis de mul plier les sor es culturelles. L’achat d’une cuisine équipée pour l’accueil de jour a permis de développer ce e ac vité appréciée de tous. La réalisa on de notre premier transfert d’ac vité : le séjour à SOTRE, Cinq bénéficiaires encadrés de trois professionnels sont par s quelques jours dans les Vosges. Les résidents et l’équipe souhaitent réitérer régulièrement des séjours, afin que chacun quelque soit son handicap, puisse bénéficier de vacances ce fut une belle réussite. 6. RESSOURCES HUMAINES Pour assurer la con nuité des soins , nous devons faire appel régulièrement à du personnel intérimaire ou des contrats en CDD. Répartition du personnel en CDI par catégorie 2%2% Encadre-ment 2% 20% 21% Adminis-tratif Educatif Para médical Médical Services Généraux 53% Les partenaires en soins, la MAS a développé certains partenariats avec les hôpitaux, notamment le secteur psychiatrique. Les rela ons sont dans l’ensemble de qualité et construc ves. Les rela ons sont dans l’ensemble de qualité et construc ves. Même s’il existe des conven ons signées, elles doivent être confortées par un travail rela onnel important. L’Antenne Régionale de lu e contre les Infec ons Nosocomiales (ARLIN) est un de nos partenaires , son aide a été précieuse pour améliorer nos pra ques notamment lors de la présence dans notre établissement de personnes porteuses de BMR (bactéries mul résistantes). 8. DEMARCHE D’AMELIORATION CONTINUE Nous sommes dans une démarche constante d’améliora on de la qualité. Ce e année a aussi été marquée par le travail effectué autour du projet de service et chaque professionnel a contribué à son élabora on. Il nous a permis de faire le bilan de l’existant et de définir nos axes d’améliora on pour les 5 prochaines années. Ainsi lors de l’année 2014, notre psychologue nous a proposé une série « in-forma ons » sur les bonnes pra- Ser‐ Admi‐ Para TO‐ Encadre Edu‐ Médi‐ vices nis‐ médi‐ cal Géné‐ TAL ‐ment tra f ca f cal raux CDI 40,58 CDD rempla7,04 cement 0,80 1,00 8,50 21,68 1,00 2,50 0,60 8,00 3,54 7. LE TRAVAIL DE PARTENARIAT Le travail de partenariat fonc onne grâce à une iden ficaon des missions et le respect des différents intervenants et services. ques professionnelles de l’ANESM. Les établissements de Type MAS, sont professionnellement exigeants : Moralement en raison des deuils à faire lorsque nous Physiquement dans l’accompagnement aux gestes de la vie quo dienne des personnes dont la mobilité est réduite. Psychologiquement par la vigilance permanente que nécessite les soins. 9. CONCLUSION Après un développement rapide, l’année 2015 devrait être celui de la stabilisa on et de la pérennisa on des ac ons entamées l’année précédente. Différents points vont y contribuer. - La nouvelle organisa on des plannings devrait par ciper à améliorer des condi ons de travail et limiter l’absentéisme lié à la fa gue. - La forma on du personnel qui endra une grande place, et les sujets retenus par les professionnels sont : - l’accompagnement des personnes en soins pallia fs. - l’améliora on de la communica on par le langage des signes - la con nuité des forma ons sur les bonnes pra ques professionnelles de l’ANESM. ainsi que les réflexions qui seront menées lors de l’Evalua on interne en 2015, en vue de l’évaluaon externe en 2017. Ces différents axes visent à garder un cap, celui de « prendre soin ». sommes face aux pathologies évolu ves des pa ents et à la mort. Il y a une fa gue récurrente et une usure prématurée des salariés. Le taux d’absentéisme lié aux maladies et accidents du travail sont élevés. Aussi pour assurer la con nuité des soins, nous devons faire appel régulièrement à du personnel intérimaire ou des contrats en CDD. RA 2014 - MAS Strasbourg