1-Période historique : XXI 2- Domaine artistique : Art du quotidien

Transcription

1-Période historique : XXI 2- Domaine artistique : Art du quotidien
1-Période historique : XXI
2- Domaine artistique : Art du quotidien
Présentation générale
Titre : La fête des morts mexicaine
Date : Chaque année, les 1er et 2
novembre.
Nature : Fête populaire et religieuse.
Contexte :
La fête des morts ou « El día de los
muertos » se célèbre les 1er et 2
novembre. C'est l'une des traditions les
plus anciennes et surprenantes du
Mexique. Elle date de l'époque Aztèque,
peuple précolombien qui rendait
hommage à la déesse de la mort et
pensait que les morts revenaient parmi
les vivants une fois par an pour rendre
visite à leurs proches.
Présentation détaillée
4- Histoire.
Lors de l'époque de pierre, les aztèques avaient l'habitude de venir plusieurs fois par an sur les tombes des
morts. La famille du défunt dansait, chantait et laissait des offrandes afin de pourvoir aux besoins du défunt
dans l'au-delà. En réalité, les Aztèques pratiquaient deux fêtes majeures : une pour les enfants
(Miccaihuitontli), et une pour les adultes (Hueymiccalhuitl). La petite fête était célébrée 20 jours avant la
grande, au mois d'août, coïncidant avec la fin du cycle agricole du maïs, de la courge, des pois et des haricots.
Les Espagnols, eux, avaient l'habitude de venir dans les cimetières pour y déposer du pain, du vin et des fleurs
pour la Toussaint. Les Espagnols pensaient que les âmes parcouraient la Terre et flottaient autour d'eux. Tous
craignaient qu'elles s'abattent sur eux pour les emporter avec elles. C'est pourquoi ils préparaient des autels
avec du vin et du pain pour les apaiser. Des cierges les guidaient jusqu'à l'autel.
Malgré leurs tentatives, les Espagnols n'ont pas réussi à éradiquer le rituel Aztèque, qu'ils considéraient
comme barbare, en convertissant les indigènes au catholicisme. Inconnu, tombé en désuétude, ou oublié dans
la plus grande partie du Mexique, le Jour des morts fut promu et popularisé dès les années 1920 par les
gouvernements nationalistes issus de la révolution de 1910 qui cherchaient à établir une culture populaire
unifiée.
5. Description (Forme, technique, signification, usage) + Présentation, thématique (joindre dans la
pochette plastifiée les documents complémentaires)
En total contraste avec la Toussaint et le jour des morts en France, la fête des morts mexicaine est très festive.
Les rues sont décorées et les gens dansent au son des groupes de musique. Dans les boulangeries on peut
acheter le « pain des morts » qui représente l'âme des morts, gâteau brioché parfumé à la fleur d'oranger, ainsi
que des « calaveras », petites têtes de morts en sucre avec le prénom du défunt sur le front. Il arrive aussi que
les enfants vont à l'école déguisés en squelette et préparent des squelettes et têtes de morts en papier pour
décorer leurs maisons.
A la maison, les mexicains installent des autels dédiés à leurs morts avec des offrandes. Sur ces autels, on y
dispose une photo du défunt, ses plats et boissons préférées (pour inviter l'âme à revenir à la maison), le pain
des morts, des décorations très colorées, des bougies allumées (pour que l'âme retrouve son chemin).
L'autel doit aussi avoir : des chaînes faites de papier violet et jaune qui signifie l'union entre la vie (violet) et
la mort (jaune), des fleurs blanches qui symbolisent le ciel, des fleurs jaunes qui symbolisent la terre et des
fleurs violettes qui symbolisent le deuil, des rubans blancs qui symbolisent la pureté. un cierge qui symbolise
l'âme solitaire, de l'encens qui symbolise le passage de la vie à la mort, un épi de maïs ou des grains de maïs
qui symbolisent la récolte, des fruits, des tête de morts en sucre, de l'eau qui donne la vie et l'énergie pour le
chemin, une croix qui symbolise les quatre points cardinaux, un crucifix, du sel, un chemin de fleurs d’œillet
d'inde (campasúchil) ira de l'autel a la porte de la maison, un pieu pour libérer le défunt des démons, et enfin
des objets personnels du défunts (tels que lunettes, téléphone portable, couteau, chapeau).
Les familles vont également au cimetière avec de la nourriture et des fleurs. Les groupes de musique jouent
des sérénades et tout le monde profitent de la journée en mangeant et dansant avec les défunts.
Cette fête, très populaire a traversé les siècles et est même célébrée de nos jours dans le sud des États-Unis
par les populations mexicaines y vivant. Depuis 2008, elle est inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de
l'Humanité à l'Unesco.
Classe : 3e euro espagnol. M. Straub
Un autel des morts.

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