Compte rendu CAF MM Berlioz
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Compte rendu CAF MM Berlioz
Réunion préparatoire Clubs / CD64-FFME SAE de Pau Compte rendu de réunion Du mardi 26 août 2008 à la Maison de la Montagne Présents : - La Maison de la Montagne (Gaëlle, Pierre, Guillaume, Damien et Jean-Yves) - MJC Berlioz (Anne-Sophie) - CAF de Pau (Bernard GARCES et Jean BOURDEU-DAGUERRE) Ordre du jour : − − − Présentation des clubs représentés Discussion autour de la SAE de Pau, des créneaux clubs, des créneaux pour quoi faire ? Discussion autour des valeurs et idées communes qui pourront être conjointement défendues lors de la réunion du jeudi 28 août au Centre Nelson Paillou devant le CD64 FFME Présentation : Le CAF présente l’historique du club, de sa création à aujourd’hui. Elle précise également les différences entre la FFCAM et la FFME et les origines de ces différences. La Maison de la Montagne se présente à son tour et développe les actions qu’elle a mené autour de la SAE de Pau : son créneau hebdomadaire d’initiation à l’escalade et l’événement « Faîtes de l’escalade » du 1er juin. La MJC Berlioz présente également son activité escalade « un parent, un enfant » qui s’est déroulée les samedis sur un créneau club de la SAE de Pau. Retour sur la réunion bilan de la SAE du 17 juin: Bien qu’absent à cette réunion, le CAF s’interroge sur la façon dont est gérée financièrement et fonctionnellement la SAE de Pau. Elle insiste sur la non présentation par le CD64 FFME du bilan financier de la saison écoulée ; la Maison de la Montagne est d’accord à dire qu’il paraît difficile de discuter des tarifs annoncés par le CD64 FFME sans retour sur l’état financier de la SAE de Pau. Le CAF insiste sur le fait qu’il s’agit d’un lieu public construit avec l’argent de l’état et qu’à ce titre un comité de pilotage, constitué de représentant des clubs utilisateurs de la SAE de Pau, devrait avoir un droit de regard régulier, sans attendre l’AG du CD64 FFME, sur la gestion financière de la SAE de Pau. La Maison de la Montagne et la MJC Berlioz ne sont pas favorables à cette idée : même si ils sont d’accord à dire que le CD64 FFME se doit de présenter annuellement un bilan financier, ils rappellent que la SAE de Pau en est à sa première année de fonctionnement et qu’une certaine souplesse doit être acceptée. La Maison de la Montagne et la MJC Berlioz estiment que la création d’une commission d’utilisateurs, comme cela avait été accordée lors de la réunion du 17 juin, devrait suffire à ce que les clubs soient entendus et ainsi acteurs de la SAE de Pau. La Maison de la Montagne précise que la FFME est un partenaire avec laquelle elle travaille sur des projets autres que l’escalade ; la Maison de la Montagne confirme son souhait de travailler avec la FFME et pas contre ! SAE de Pau, tarifs et créneaux clubs : Le CD64 FFME a annoncé que les créneaux seraient entièrement revus pour éviter les abus d’utilisation (voir de consommation). La Maison de la Montagne explique qu’elle ne comprend pas pourquoi on modifierait, voir supprimerait cet outil qu’elle estime important pour son projet interne « d’initiation à l’escalade » d’autant plus qu’elle estime l’avoir exploité de façon honnête et non comme un moyen détourné de « grimper pas cher ». Jean-Yves SERRE interpelle alors le CAF sur leur utilisation de ces créneaux lors de l’année écoulée. Sans citer de nom, il n’estime pas normal que des individus aient pu grimper une fois par semaine pour 30 euros par an alors que ces derniers auraient pu payer un plein tarif. Jean-Yves insiste sur le fait qu’encourager les gens à prendre une carte annuelle est le seul moyen de voir les tarifs restés aussi bas. La Maison de la Montagne précise alors qu’elle compte utiliser les créneaux clubs dans un cadre purement pédagogique visant à amener des non grimpeurs à une pratique autonome de l’escalade. Passé ce stade, elle invitera ces nouveaux grimpeurs à prendre une carte annuelle ou des entrées « plein tarifs » pour continuer à grimper et idéalement retransmettre à d’autres. Le CAF explique à son tour sa vision des créneaux SAE. Pour eux ces derniers sont bien évidement un outil d’initiation à l’escalade, permettant notamment à leurs adhérents non grimpeurs de se lancer dans d’autres pratiques montagnes (passage délicat en randonnée, alpinisme, etc), mais aussi un point de rencontre. L’ensemble des autres participants s’accorde à dire que pour ce dernier point, rien n’empêche la mise en place d’un créneau SAE « officieux » permettant ce point de rencontre. La Maison de la Montagne estime que les représentants des clubs doivent s’engager pour que ces créneaux soient et restent des outils d’initiation et non de consommation. Le CAF se veut porteur d’une escalade populaire et s’engage à avoir utilisation pédagogique des créneaux SAE (plan de formation à définir). Ses représentants s’engagent à sensibiliser leurs adhérents pour que ces créneaux ne soient pas des créneaux de consommation et entendent rappeler à leurs initiateurs escalade qu’ils ont une mission de formation sur ces créneaux. Ils précisent également ne pas douter du fait que ceux « qui accrochent » prendront une carte annuelle. Toutefois, l’ensemble des structures représentées s’oppose à l’obligation d’obtention de passeport FFME pour officialiser l’aboutissement de parcours de formation. Chaque structure doit être en droit de définir un parcours de formation comme elle l’entend sans contrainte de quel ordre que ce soit. Valeurs et positions communes : A l’issu de cette réunion, les représentants du CAF de Pau, de la MJC Berlioz et de la Maison de la Montagne sont prêts à s’engager devant le CD64 FFME jeudi 28 août pour que l’utilisation des créneaux clubs de la SAE de Pau soit et reste strictement pédagogique. Chaque club (MJC Berlioz, CAF et Maison de la Montagne) doit être libre de décider du plan de formation qu’elle entend mettre en place dans son créneau club pour que tout individu ait accès à une escalade autonome et responsable. Chaque club s’engage à encourager ses grimpeurs non débutants à acheter une carte annuelle ou des carnet d’entrées individuelles pour que soit pérenniser les tarifs particulièrement bas pratiqués jusqu’à maintenant.