Menez la vie de château à la Chart reuse du Val Saint-Esprit
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Menez la vie de château à la Chart reuse du Val Saint-Esprit
* F176-34 35 REUSSITE OK 26/09/2005 09:52 Page 1 La réussite, une stratégie Menez la vie de château à la Chartreuse du Val Saint-Esprit A 40 minutes de Lille, à deux pas de Béthune, la Chartreuse du Val Saint-Esprit qui abrite dans ses bâtiments du XVIIIe siècle un hôtel 4 ★ et trois restaurants de gamme et d’ambiance différentes vous offre un dépaysement total pour vos séminaires ou autres conventions d’entreprises. Des formules adaptées permettent de mener la vie de château en ayant bonne conscience… l est 19 heures en ce vendredi 5 août : la Chartreuse du Val Saintesprit s’apprête à recevoir l’équipe de foot de l’Olympique de Marseille. Un environnement calme, des espaces confortables,une , une cuisine saine : c’est ce que sont venus chercher les joueurs à la veille d’un match. On ne compte plus les hôtes de marque accueillis par Jean et Armelle Constant, les propriétaires de l’endroit : du Président du Portugal à Michèle Morgan en passant par Michel Serrault, Edmond de Rotschild, l’Infante d’Espagne, Michel Sardou ou Dany Boon, la liste d’hommes politiques, d’artistes, de sportifs ou d’hommes d’affaires à avoir franchi les grilles de ce lieu d’exception est impressionnante. Une situation au cœur de la région Nord, à deux kilomètres de l’autoroute A 26, un hôtel doté de 65 chambres personnalisées, I Jean Jean Constant Constant et et son son fils fils Loïc Loïc 34 FACE FACE -- OCTOBRE2005 OCTOBRE2005 -- N° N° 176 176 une diversité culinaire proposée dans trois restaurants de style différents sont autant d’atouts qui séduisent une clientèle en progression. Le chiffre d’affaires affiche ainsi une hausse constante de 6% chaque mois depuis le début de l’année. Une carrière menée tambour battant Les destins de la Chartreuse et de Jean Constant se sont croisés en 1985. C’est à cette date que ce restaurateur alors âgé de 38 ans fait le grand saut. Il emprunte à l’époque dix millions de francs (1,5 M€),une véritable fortune pour celui qui est parti de rien,et rachète au ministère de la Justice un bâtiment en ruine, vide depuis six ans et précédemment occupé par de jeunes délinquants. La carrière dans la restauration de Jean Constant commence jeune. “Je suis tombé dans la marmite étant petit. Mon père était brasseur, négociant en vin et restaurateur. J’ai commencé mon apprentissage de cuisinier à 14 ans et demi au buffet de la gare de Dunkerque, puis je suis parti au Bretagne à SaintOmer. J’ai également donné un coup de main dans le restaurant de mes parents”. En 1973, Jean Constant ouvre le “Buffet de la gare” à Molinghem,près d’Isberghes,puis le Socrate à Vermeilles, entre Lens et Béthune. En 1985,ses affaires prennent une nouvelle dimension avec l’achat de la Chartreuse du Val Saint-Esprit. “Depuis, je n’ai pas cessé de transformer cette demeure en un établissement haut de gamme”. En 1986, le restaurant gastronomique, le Robert II ouvre ses portes. Un an plus tard l’hôtel compte déjà 23 chambres de grand confort.En 1991,rachat aux Houillères de la ferme voisine et ouver- ture du second restaurant :“La Distillerie”. 1993 voit le lancement de la rénovation de 35 chambres supplémentaires suivi de douze autres chambres en 1998 et en 2001 : o u ve rt u re d’un troisième restaurant :“Le Vasco”. Les étapes se succèdent à grande vitesse. Une restauration diversifiée Pourquoi avoir ouvert trois restaurants ? “simplement parce que tout le monde n’a pas envie de s’offrir un restaurant gastronomique. En proposant une offre diversifiée, nous récupérons ainsi une partie de la clientèle qui allait dîner en ville”.Le ville”. Le chiffre d’affaires réalisé en restauration s’élève à 4,2 M€. Dans ce domaine, Jean Constant est secondé par son fils Loïc, diplômé de sciences économiques,qui a suivi pendant deux ans l’école de Paul Bocuse à Ecully avant de faire ses premières armes au Plazza Athénée à Paris et au Royal Garden Hotel à Londres. Si le Robert II n’est pas le plus rentable des trois restaurants,,sa sa réputation d’excellence n’est plus à faire. D’une capacité de 180 coufaire.D’une verts, il offre dans un cadre exceptionnel de boiseries et de tentures en velours, une vue sur le parc de 5 hectares.Plusieurs . Plusieurs formules co-existent : du menu du marché au menu gastronomique en passant par les menus découvertes. Fricassée de homards, cramique d’escargots aux épices et tomates confites, canette rôtie glacée au gingembre ou millefeuille aux fraises et à la rhubarbe : les mets conjuguent tradition et modernité. Ajoutez à cela l’une des meilleures caves de la région avec un choix de plus de 50 000 bouteilles et vous aurez un aperçu complet de ce qui attend le client à la Chartreuse du Val Saint-Esprit. Dans le décor d’une ancienne brasserie du XIXe,“La distillerie” offre une cuisine traditionnelle tandis que le Vasco dans un style “passé colonial” propose dans une ambiance décontractée une invitation au voyage avec une carte originale. Conférences, journées d’études et séminaires Persuadé que “la qualité des lieux favorise les rencontres”, Jean Constant a établi des forfaits intéressants pour les séminaires. La journée “étude” comprend la location de la salle de réunion (salles de 10 à 200 personnes, toutes équipées de la connexion internet et du matériel à réserver selon les besoins), les pauses-café en milieu de matinée et d’après-midi, le déjeuner au restaurant gastronomique. “Le menu est établi le matin même en fonction du marché du chef pour garantir la fraîcheur des produits ainsi que le meilleur rapport qualité-prix”. Le montant de la journée diminue à 48 € si l’on choisit de déjeuner à la Distillerie ou au Vasco. En sus des prestations proposées cidessus, le séminaire résidentiel comprend le repas du soir, l’hébergement et le petitdéjeuner. Son coût varie entre 170 et 200 € par personne selon le type de chambres et de restaurant choisis. “Quand on fait le compte de ce que dépensent les entreprises pour la formation de leurs cadres en coût de déplacement, coût du formateur et autres frais, il serait quand même dommage de faire capoter l’ensemble à cause du lieu de réception”. Beaucoup l’ont compris : parmi les fidèles clients,on clients, on compte le groupe 3 Suisses, Norpac, Bouygues,les Hôpitaux de Paris, la BNP, la Banque Populaire et la plupart des équipes de foot qui se déplacent pour jouer à Lens. Pour Guy Cazadamont,directeur de l’organisation et de la sécurité de l’Olympique de Marseille : “La veille d’un match, nous devons nous mettre au ve rt . Nous ne pouvons rêver endroit plus tranquille qu’ici. Les menus décidés par le médecin de l’équipe sont respectés à la lettre. Les produits sont frais et de qualité. Pour faire diminuer la pression,c’est l’idéal”. Devant le succès remporté par cette activité, Jean Constant va investir 3 M€ dans un centre d’affaires qui comprendra un amphithéâtre pouvant accueillir jusqu’à 350 personnes. Là encore, il réhabilite un bâtiment classé, l’ancienne distillerie construite en 1840. Des projets, Jean Constant en a plein la tête pour faire grandir cette affaire familiale. Elle sera peut-être un jour reprise par son fils Loïc qui fait son chemin dans la maison. Les décisions se prennent souvent de concert. Dernier exemple : la commande de la nouvelle vaisselle pour un montant de 30 000 €. Ils ont choisi le décor ensemble. Le galon doré qui borde les assiettes est la décision du père, les coloris relèvent du fils… Armelle ROUSSEL Débutée sous le le règne règne de la la Comtesse Comtesse D’Artois, la construction de de la Chart Char treuse reuse de de Gosnay Gosnay commença en en 1305. 1305. IlIl subsiste subsiste aujourd’hui aujourd’hui ce superbe château château début XVIIIe, demeure de charme me et et de cara caraccttèère. re. ● Fiche signalétique ● La Chartreuse du Val Saint-Esprit SA au capital de 209 718 € Activité : hôtellerie et restauration CA : 6 M€ (+6% prévus pour 2005) Répartition CA : 1,8 MF en hôtellerie, 4,2 M€ en restauration 100 000 couverts par an 15 000 nuitées,65 chambres de 89 à 210 € Effectif : 80 personnes Investissement prévu en 2005 : 3 M€ pour l’ouverture d’un centre d’affaires en 2006 ■ FACE FACE -- OCTOBRE2005 OCTOBRE2005 -- N° N° 176 176 35