Menez la vie de château à la Chart reuse du Val Saint-Esprit

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Menez la vie de château à la Chart reuse du Val Saint-Esprit
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26/09/2005
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La réussite, une stratégie
Menez la vie de château à la Chartreuse du Val Saint-Esprit
A 40 minutes de Lille, à deux pas de Béthune, la Chartreuse du
Val Saint-Esprit qui abrite dans ses bâtiments du XVIIIe siècle
un hôtel 4 ★ et trois restaurants de gamme et d’ambiance différentes vous offre un dépaysement total pour vos séminaires ou
autres conventions d’entreprises. Des formules adaptées permettent de mener la vie de château en ayant bonne conscience…
l est 19 heures en ce vendredi 5
août : la Chartreuse du Val Saintesprit s’apprête à recevoir l’équipe de foot de l’Olympique de
Marseille. Un environnement calme,
des espaces confortables,une
, une cuisine saine :
c’est ce que sont venus chercher les joueurs
à la veille d’un match.
On ne compte plus les hôtes de marque
accueillis par Jean et Armelle Constant, les
propriétaires de l’endroit : du Président du
Portugal à Michèle Morgan en passant par
Michel Serrault, Edmond de Rotschild, l’Infante d’Espagne, Michel Sardou ou Dany
Boon, la liste d’hommes politiques, d’artistes, de sportifs ou d’hommes d’affaires à
avoir franchi les grilles de ce lieu d’exception est impressionnante.
Une situation au cœur de la région Nord, à
deux kilomètres de l’autoroute A 26, un
hôtel doté de 65 chambres personnalisées,
I
Jean
Jean Constant
Constant et
et son
son fils
fils Loïc
Loïc
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une diversité culinaire proposée dans trois
restaurants de style différents sont autant
d’atouts qui séduisent une clientèle en progression. Le chiffre d’affaires affiche ainsi
une hausse constante de 6% chaque mois
depuis le début de l’année.
Une carrière menée
tambour battant
Les destins de la Chartreuse et de Jean
Constant se sont croisés en 1985. C’est à
cette date que ce restaurateur alors âgé de
38 ans fait le grand saut. Il emprunte à
l’époque dix millions de francs (1,5 M€),une
véritable fortune pour celui qui est parti de
rien,et rachète au ministère de la Justice un
bâtiment en ruine, vide depuis six ans et
précédemment occupé par de jeunes délinquants.
La carrière dans la restauration de Jean
Constant commence jeune. “Je suis tombé
dans la marmite étant petit. Mon père était
brasseur, négociant en vin et restaurateur. J’ai
commencé mon apprentissage de cuisinier à
14 ans et demi au buffet de la gare de Dunkerque, puis je suis parti au Bretagne à SaintOmer. J’ai également donné un coup de main
dans le restaurant de mes parents”.
En 1973, Jean Constant ouvre le “Buffet de
la gare” à Molinghem,près d’Isberghes,puis
le Socrate à Vermeilles, entre Lens et
Béthune. En 1985,ses affaires prennent une
nouvelle dimension avec l’achat de la Chartreuse du Val Saint-Esprit. “Depuis, je n’ai
pas cessé de transformer cette demeure en un
établissement haut de gamme”.
En 1986, le restaurant gastronomique, le
Robert II ouvre ses portes.
Un an plus tard l’hôtel compte déjà 23
chambres de grand confort.En 1991,rachat
aux Houillères de la ferme voisine et ouver-
ture du second restaurant :“La Distillerie”.
1993 voit le lancement de la rénovation de
35 chambres supplémentaires suivi de
douze autres chambres en 1998 et en 2001 :
o u ve rt u re d’un troisième restaurant :“Le
Vasco”. Les étapes se succèdent à grande
vitesse.
Une restauration diversifiée
Pourquoi avoir ouvert trois restaurants ?
“simplement parce que tout le monde n’a pas
envie de s’offrir un restaurant gastronomique.
En proposant une offre diversifiée, nous récupérons ainsi une partie de la clientèle qui
allait dîner en ville”.Le
ville”. Le chiffre d’affaires réalisé en restauration s’élève à 4,2 M€. Dans
ce domaine, Jean Constant est secondé par
son fils Loïc, diplômé de sciences économiques,qui a suivi pendant deux ans l’école
de Paul Bocuse à Ecully avant de faire ses
premières armes au Plazza Athénée à Paris
et au Royal Garden Hotel à Londres.
Si le Robert II n’est pas le plus rentable des
trois restaurants,,sa
sa réputation d’excellence
n’est plus à faire.
D’une capacité de 180 coufaire.D’une
verts, il offre dans un cadre exceptionnel de
boiseries et de tentures en velours, une vue
sur le parc de 5 hectares.Plusieurs
. Plusieurs formules
co-existent : du menu du marché au menu
gastronomique en passant par les menus
découvertes. Fricassée de homards, cramique d’escargots aux épices et tomates
confites, canette rôtie glacée au gingembre
ou millefeuille aux fraises et à la rhubarbe :
les mets conjuguent tradition et modernité.
Ajoutez à cela l’une des meilleures caves de
la région avec un choix de plus de 50 000
bouteilles et vous aurez un aperçu complet
de ce qui attend le client à la Chartreuse du
Val Saint-Esprit.
Dans le décor d’une ancienne brasserie du
XIXe,“La distillerie” offre une cuisine traditionnelle tandis que le Vasco dans un style
“passé colonial” propose dans une ambiance
décontractée une invitation au voyage avec
une carte originale.
Conférences, journées d’études
et séminaires
Persuadé que “la qualité des lieux favorise les
rencontres”, Jean Constant a établi des forfaits intéressants pour les séminaires. La
journée “étude” comprend la location de la
salle de réunion (salles de 10 à 200 personnes, toutes équipées de la connexion
internet et du matériel à réserver selon les
besoins), les pauses-café en milieu de matinée et d’après-midi, le déjeuner au restaurant gastronomique. “Le menu est établi le
matin même en fonction du marché du chef
pour garantir la fraîcheur des produits ainsi
que le meilleur rapport qualité-prix”.
Le montant de la journée diminue à 48 € si
l’on choisit de déjeuner à la Distillerie ou au
Vasco. En sus des prestations proposées cidessus, le séminaire résidentiel comprend le
repas du soir, l’hébergement et le petitdéjeuner. Son coût varie entre 170 et 200 €
par personne selon le type de chambres et de
restaurant choisis. “Quand on fait le compte
de ce que dépensent les entreprises pour la formation de leurs cadres en coût de déplacement,
coût du formateur et autres frais, il serait quand
même dommage de faire capoter l’ensemble à
cause du lieu de réception”. Beaucoup l’ont
compris : parmi les fidèles clients,on
clients, on compte
le groupe 3 Suisses, Norpac, Bouygues,les
Hôpitaux de Paris, la BNP, la Banque Populaire et la plupart des équipes de foot qui se
déplacent pour jouer à Lens.
Pour Guy Cazadamont,directeur de l’organisation et de la sécurité de l’Olympique de
Marseille : “La veille d’un match, nous devons
nous mettre au ve rt . Nous ne pouvons rêver
endroit plus tranquille qu’ici. Les menus décidés par le médecin de l’équipe sont respectés
à la lettre. Les produits sont frais et de qualité.
Pour faire diminuer la pression,c’est l’idéal”.
Devant le succès remporté par cette activité, Jean Constant va investir 3 M€ dans un
centre d’affaires qui comprendra un amphithéâtre pouvant accueillir jusqu’à 350 personnes. Là encore, il réhabilite un bâtiment
classé, l’ancienne distillerie construite en
1840. Des projets, Jean Constant en a plein
la tête pour faire grandir cette affaire familiale. Elle sera peut-être un jour reprise par
son fils Loïc qui fait son chemin dans la maison. Les décisions se prennent souvent de
concert.
Dernier exemple : la commande de la nouvelle vaisselle pour un montant de 30 000 €.
Ils ont choisi le décor ensemble. Le galon
doré qui borde les assiettes est la décision
du père, les coloris relèvent du fils…
Armelle ROUSSEL
Débutée sous le
le règne
règne de la
la Comtesse
Comtesse D’Artois,
la construction de
de la Chart
Char treuse
reuse de
de Gosnay
Gosnay
commença en
en 1305.
1305. IlIl subsiste
subsiste aujourd’hui
aujourd’hui ce
superbe château
château début XVIIIe, demeure de charme
me et
et de cara
caraccttèère.
re.
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Fiche signalétique
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La Chartreuse
du Val Saint-Esprit
SA au capital de 209 718 €
Activité : hôtellerie et restauration
CA : 6 M€ (+6% prévus pour 2005)
Répartition CA : 1,8 MF en hôtellerie,
4,2 M€ en restauration
100 000 couverts par an
15 000 nuitées,65 chambres de 89 à 210 €
Effectif : 80 personnes
Investissement prévu en 2005 :
3 M€ pour l’ouverture d’un centre d’affaires
en 2006
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