Les Talens Lyriques - Scène Nationale d`Orléans
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Les Talens Lyriques - Scène Nationale d`Orléans
Prochainement la Scène nationale d’Orléans La Pépinière des Voix Concert Fari nelli Il castrato Les Folies Françoises Marc-Antoine Charpentier Idylles en musique Lyrique – Mercredi 18 mai 20h30 bi-portrait Jean-Yves Mickaël Phelippeau Danse – Mercredi 18, jeudi 19 mai 20h30 Alain Vallarsa Quartet Les Samedis du jazz – Samedi 21 mai 17h00 (entrée libre) Une Flûte enchantée Peter Brook Molière du Théâtre musical en 2011 Opéra – Jeudi 26, vendredi 27, samedi 28 mai 20h30 Musique et souvenir Hommage à Jean Zay Orchestre d’Harmonie de la Région Centre Concert – Dimanche 29 mai 17h00 Présentation saison 2011/2012 Jérôme Marin, dont le personnage de Monsieur K. est connu à Orléans, sera le Monsieur Loyal de cette soirée. Des surprises sont à prévoir ! Mardi 31 mai à 18h30 – salle Touchard (entrée libre) Renseignements : 02 38 62 75 30 – www.scenenationaledorleans.fr Locations au théâtre du mardi au samedi de 13h00 à 19h00 à la Fnac - www.fnac.com – 0 892 68 36 22 (0,34 €/min) La Scène nationale d’Orléans est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication/Drac Centre, la Ville d’Orléans, le Département du Loiret, la Région Centre Les Talens Lyriques Vendredi 13 mai 20h30 – Salle Touchard – Durée : 1h30 “One God, one Farinelli”, aurait déclaré une spectatrice anglaise, à l’issue d’un concert triomphal du plus célèbre des castrats… Une phrase légendaire qui met en lumière la fascination du public envers ces êtres d’exception à la voix aiguë, régnant sur l’Europe durant le 18e siècle. Pour les Talens Lyriques, vingt ans après leur création, il fallait bien fêter l’anniversaire avec l’un des symboles forts de leur carrière : la bande originale du film Farinelli de Gérard Corbiau qu’ils signèrent en 1994. Ce projet permit à Christophe Rousset et ses musiciens de faire connaître au plus large public un nom illustre, symbole d’un phénomène autant sociologique qu’artistique, et tout un pan de la musique baroque quelque peu oublié : d’où ce programme éclectique à la (re)découverte de compositeurs pour la plupart italiens, mais aussi allemands, quoique fortement marqués par la tradition italienne ; ainsi un certain Jean-Chrétien Bach, dernier des fils de l’illustre Jean-Sébastien. On entendra la seule de ses symphonies en mode mineur, une pièce profonde et dramatique. Pour le reste, de nombreux airs d’opéras, dont les paroles célèbrent l’amour, la passion, au travers des nombreuses références à l’Antiquité gréco-romaine. La magnifique voix de la mezzosoprano suédoise Ann Hallenberg, spécialiste de la musique baroque, vient enflammer nos théâtres quelques siècles après la grande époque des castrats ; histoire de frémir face à une virtuosité toujours plus grande, un goût de la démesure, des prouesses vocales à la limite des possibilités humaines. Cet art baroque, où artificialité et outrance rejoignent l’expression spectaculaire d’une musique généreuse, tantôt jubilatoire tantôt bouleversante, conjugue avec bonheur les extrêmes. “Nous sommes au théâtre… tout est possible”, semblent nous dire Riccardo Broschi (le frère de Farinelli), Porpora, Giacomelli, Leo ou Hasse. Grégoire Caux Programme Riccardo Broschi (1698-1756) Aria de Arbace Son qual nave ch’agitata (extrait d'Artaserse) Aria de Dario Ombra fedele anch’io (extrait d'Idaspe) Johann Christian Bach (1735-1782) Symphonie en sol mineur op. 6 n° 6 I. Allegro – II. Andante – III. Allegro Molto Nicola Porpora (1686-1768) Aria de Mirteo Si pietoso il tuo labro (extrait de Semiramide riconosciuta (1729)) Geminiano Giacomelli (1692-1740) Aria de Farnaspe Già presso al termine (extrait d’Adriano in Siria (1733)) ENTRACTE Nicola Porpora (1686-1768) Aria d'Acio Alto Giove (extraits de Polifemo (1735)) Geminiano Giacomelli (1692-1740) Aria de Farnaspe Passagier che incerto (extrait d’Adriano in Siria (1733)) Johann-Adolf Hasse (1699-1783) Ouverture de Cleofide Leonardo Leo (1694-1744) Arias d'Arbace Che legge spietata – Cervo in bosco (extraits de Catone in Utica (1729)) Les Talens Lyriques, Christophe Rousset Direction – Ann Hallenberg mezzo-soprano Violons I Gilone Gaubert-Jacques, Charlotte Grattard, Karine Crocquenoy, JeanMarc Haddad, Marie-Hélène Landreau – Violons II Gabriel Grosbard, Jonathan Guyonnet, Cécile Mille, Bérengère Maillard, Yuki Koike – Altos Laurent Gaspar, Dasa Valentova, Delphine Grimbert – Violoncelles Emmanuel Jacques, Emmanuel Girard, Jérôme Huille – Contrebasse Ludovic Coutineau – Hautbois Patrick Beaugiraud, Olivier Clémence – Basson Catherine Pépin – Cors Lionel Renoux, Serge Desautels Continuo : Violoncelle Emmanuel Jacques – Clavecin Stéphane Fuget Les Talens Lyriques sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Paris et Le Cercle des Mécènes. La Fondation Annenberg est le mécène principal Le récital des 20 ans Avec plus d’un million d’exemplaires vendus, la bande originale du film de Gérard Corbiau Farinelli a permis d’asseoir internationalement la renommée des Talens Lyriques. En 1994, afin de réinventer la voix de Carlo Broschi dit Farinelli (1705-1782), on fit appel à un ordinateur qui mixa les timbres de Derek Lee Ragin, contre-ténor, et d’Ewa Mallas-Godlewska, soprano. Il n’en fallait pas moins pour incarner les octaves et la puissance phénoménale du chanteur, la première rock star jamais répertoriée. Aujourd’hui c’est Ann Hallenberg, mezzo fruitée et ambiguë, que Christophe Rousset a élue au rang de primo uomo. “Il y a eu deux époques dans la carrière de Farinelli, déclare-t-il. La première, virtuose, flamboyante, où le personnage accumula autant de ducats que de vocalises. Et une seconde, mélancolique, introvertie, sensible. Ann sait parfaitement restituer ces deux moments…” En étudiant précisément le répertoire écrit pour la personnalité hors norme du castrat, on voit se dégager des esthétiques précises : militarisme virtuose, galanterie, nostalgie amoureuse, sentimentalité de boudoir. Autant de visages répondant aux canons esthétiques de l’opéra seria. Et c’est dans son proche entourage que Farinelli a trouvé son premier compositeur. Des deux frères Broschi, Ricardo, le compositeur, n’est en effet pas à dédaigner. Trop souvent perçu comme un tâcheron de l’aria da capo, Ricardo a légué au bel canto baroque des pages d’une superbe émotion. Si “Son qual nave ch’agitata” faisait figure de carte de visite pour le gosier athlétique de son frère, “Ombra fedele anch’io” est un chef-d’oeuvre de “l’air d’ombre”. Convocation infernale bâtie pour mettre en valeur souffle et ligne de chant, elle offre au chanteur une intense cantilène exploitant le registre grave que soutient un fond de cors en notes répétées. Son art du chant, Farinelli le devait en grande partie à Nicola Porpora, un compositeur que l’on redécouvre enfin à sa juste valeur. Ce fils de libraire napolitain fut inscrit très jeune, moyennant 18 ducats par an, au Conservatoire des Pauvres de Jésus-Christ. Puis il devint professeur au Conservatoire de Santo Onofrio où il forma les plus grands evirati : Farinelli, Cafarelli et Antonio Hubert, lequel prendra le surnom de Porporino en hommage à son maître. La carrière de Porpora est intimement liée à Farinelli. C’est dans sa sérénade Angelica et Medoro que débuta le jeune castrat à peine âgé de 15 ans. Porpora connut de grands succès à Vienne, à Venise et enfin à Londres. Sa production d’opéras y fut aussi pléthorique que celle de Haendel. Pour Farinelli, star adulée et jalousée, les théâtres de Londres commandèrent quinze opéras spécialement taillés à sa mesure pour assurer trois saisons (1734-1737) ! Ce qui montre assez l’ampleur commerciale de l’entreprise opéra menée autour de lui. Porpora présenta des opéras déjà écrits comme la Semiramide avec ces arias à haute virtuosité ajoutée. Ou des œuvres bucoliques, dont Polifemo qui remet sur le métier la pastorale d’Acis et Galatée, un genre champêtre très prisé par la noblesse britannique et déjà exploité par Haendel. “Alto Giove” est une prière intime et intense qui développe toute la rhétorique de la supplication baroque tissée de modulations serrées et de notes longtemps tenues. Nicola Porpora, éclipsé par Haendel, le sera aussi par Johann Adolf Hasse. Ayant quitté Londres pour Dresde, il s’y mit à dos la célèbre soprano Faustina Bordoni, l’épouse de Hasse et dont on disait que Farinelli chantait dans “son style, mais un peu mieux”. Porpora mourra oublié à Naples, non sans avoir enseigné la musique au jeune Haydn et bénéficié de l’aide de son ancien élève. Farinelli pouvait se le permettre. The Political State of Great Britain du mois d’avril 1735 rapporte ceci : “Le 15 du mois dernier le célèbre Signor Farinelli eut sa soirée de bénéfice à l’opéra de Haymarket, où le public était fort nombreux […] On estime qu’il eut un bénéfice extraordinaire. SAR Le prince de Galles lui offrit 200 guinées, l’ambassadeur espagnol 100, celui de l’empereur 50, Sa Grâce le duc de Leeds 50, la comtesse de Portmore 50, Sa Grâce le duc de Richmond 50, l’honorable colonel Paget 30, lady Rich 20 et la plupart des autres nobles 50, 30 ou 20 chacun. Au total, on estime son bénéfice à 2000 livres et comme il reçoit en outre un salaire de 1500 livres par saison et qu’on lui fit plusieurs autres présents lors d’occasions extraordinaires, on peut compter que cette saison en Angleterre lui a rapporté 4000 ou 5000 livres, qui seront un monument durable à la politesse et à la générosité des personnes de qualité et de distinctions.” A Venise, en 1729, Farinelli épousa définitivement la fortune. D’abord mal distribué (un simple rôle de confident !) dans Catone in Utica du napolitain Leonardo Leo, sa voix éclipsa toute rivalité durant le carnaval 1729. C’est avec d’autres airs qu’il se permettait d’insérer à sa guise dans des productions lui convenant peu que Farinelli sut emporter la mise… notamment sur Faustina Bordoni, dont il ruina la saison ! Porpora était vengé. Les deux pièces de Geminiano Giacomelli inscrites au programme sont exemplaires de ces “airs valises” que tout artiste prévoyant emportait avec lui… Appelé en Castille par le neurasthénique roi d’Espagne Philippe V et par son successeur Ferdinand VI, Farinelli va régner de longues années sur la vie musicale madrilène. Puis il se retirera dans sa villa près de Bologne, devenant une sorte de monument que l’on ne manque pas d’aller visiter. Casanova dresse un portrait doux-amer du castrat vieillissant dans ses mémoires. A l’image de l’ombreuse Symphonie en sol mineur op. 6 de Johann Christian Bach que les Talens Lyriques ont glissé au cœur de leur récital anniversaire. Vincent Borel Donner vie à Farinelli Interview réalisée par Silje Vestvik pour le Festival de Bergen, le 10 février 2011 beaucoup plus large que notre public habituel, une expérience extrêmement intéressante pour nous”. Le chef d’orchestre Christophe Rousset, s’il n’imagine quand même pas conduire le public jusqu’à l’évanouissement, est sûr de faire chavirer les fans du film et de la musique baroque, à l’écoute du programme Farinelli qu’il présentera en tournée avec Les Talens Lyriques. Le meilleur travail du compositeur Alors que le film Farinelli montre une partie du public défaillir et être sujet à des réactions émotionnelles extrêmement intenses à l’écoute de la musique, Christophe Rousset dit en souriant ne pas s’attendre à de telles réactions lors de la tournée Farinelli qu’il donnera avec son Ensemble pour la première fois. “C’est comme de la pop musique”, s’exclame Christophe Rousset, le fondateur et chef de l’Ensemble Les Talens Lyriques qui célèbrent ses 20 ans cette année. “La grande différence est que nous n’avons pas de castrat avec nous sur scène. Les castrats avaient une voix très singulière, presque inhumaine. Leur thorax surdéveloppé engendrait Lors d’une tournée anniversaire en 2011, une capacité vocale très importante, et le Les Talens Lyriques interpréteront la musique castrat pouvait selon toute vraisemblance de l’album qui a fait d’eux une formation tenir une note presque “sans limite”. Ces connue de tous. L’Ensemble baroque incroyables capacités peuvent expliquer accompagnait en effet le charismatique de telles réactions du public”, conclut castrat Farinelli (1705-1782) dans le film Christophe Rousset. éponyme relatant la vie de l’un des plus célèbres castrats de l’histoire, véritable Dans le film, la voix de Farinelli a été obtenue superstar de son époque. par la combinaison d’une voix d’homme et d’une voix de femme. Sur scène, lors de la Avec plus d’un million d’exemplaires vendus, tournée, le rôle du castrat sera interprété le disque de la bande originale du film sorti par la mezzo-soprano Ann Hallenberg. en 1994, est l’une des meilleures ventes de Haendel lui même, faute de castrat, préférait disques classiques à travers le monde. faire appel à des interprètes féminins. “La magie du film survient grâce au récit saisissant d’une histoire humaine, renforcé par une musique toute aussi saisissante”, reprend Christophe Rousset qui endossait le rôle de directeur musical et de chef d’orchestre sur la production. “A l’époque de Haendel, la tessiture du contre-ténor n’était pas considérée comme noble ou techniquement aboutie. Bien qu’aujourd’hui les falsettistes aient de très grandes capacités vocales, je trouve la flexibilité des voix féminines supérieure et leur voix plus colorées et plus puissantes. Enfin, faire jouer un rôle d’homme par un homme “Lorsque j’ai été engagé, les producteurs n’est finalement qu’une convention”, poursuit avaient déjà leur propre idée des pièces musicales à utiliser dans le film ; mon travail a Christophe Rousset. donc consisté a rendre cette musique vivante Farinelli, de son vrai nom Carlo Maria Broschi, et intéressante pour un public moderne. La bande originale du film a eu un impact très était une vraie star parcourant l’Europe à l’occasion de tournées et donnant des repréfort sur les gens et a atteint un auditoire sentations ovationnées par la famille royale et par un public conquis. Lorsqu’ils travaillaient pour ce chanteur d’exception, les compositeurs se surpassaient – d’autant plus qu’à cette époque, les chanteurs avaient beaucoup de pouvoir et que s’ils n’appréciaient pas un air, ils refusaient tout simplement de l’interpréter ou bien l’acceptaient en ayant pris soin de le réécrire. “Notre intention n’est pas de rendre le public hystérique ou de faire qu’il s’évanouisse, même s’il est vrai que ce magnifique répertoire, en partie inconnu, pourrait provoquer ce genre de réactions…” s’amuse Christophe Rousset. Un archéologue dans le monde de la musique En 1991, Christophe Rousset crée Les Talens Lyriques pour explorer des répertoires inconnus, en se concentrant particulièrement sur la musique napolitaine qui influença toute l’Europe. Avec son ensemble, Christophe Rousset a cherché et trouvé des travaux de compositeurs oubliés des XVIIe et XVIIIe siècles, pour la plupart contemporains de Mozart et Haendel et qui rencontrèrent souvent un grand succès à leur époque. “J’aime me rendre dans des librairies, ouvrir de vieux livres et, si je suis chanceux, découvrir des partitions inédites. D’une certaine façon, c’est un peu comme aller sur un site archéologique et trouver un vase grec”. C’est très excitant, reprend Christophe Rousset qui, à travers ses expéditions dans l’histoire musicale a assouvi son ambition d’enfant de devenir architecte. Contrairement à d’anciens écrits, à la peinture, à d’autres objets d’art, la musique doit être jouée pour être ressentie. De toutes les réalisations des Talens Lyriques, l’enregistrement d’œuvres restées dans l’oubli depuis le XVIIIe siècle est certainement ce dont Christophe Rousset est le plus fier. “Une œuvre sur un papier est juste inanimée. L’enregistrer sur disque la rend tangible et vivante”. Rendre la vie plus belle Le chemin qui a mené Christophe Rousset à devenir musicien et chef d’orchestre ne fut pas linéaire. “Il n’y a pas de musicien dans ma famille, à l’exception de ma grand-mère qui avait un piano. Le hasard voulu ensuite qu’une classe de clavecin ouvre dans la ville dont je suis originaire dans le sud de la France. J’ai trouvé cela incroyable que des gens puissent sortir quelque chose d’aussi extraordinaire de cet assemblage de bois, et je suis instantanément tombé amoureux de l’instrument. Le clavecin est devenu ma machine à remonter le temps me conduisant à la Cour de Versailles”. Même après être devenu un musicien professionnel, Christophe Rousset n’avait pas l’ambition de devenir chef d’orchestre jusqu’à ce que ses professeurs l’en convainquent et l’amènent face à un Ensemble. “La première fois que j’ai dirigé fut un vrai désastre. L’orchestre me dit en somme qu’il ne voulait pas jouer avec moi”. Mais ce qui aurait pu être juste une mauvaise journée de travail, se métamorphosa en une passion de toute une vie : “en tant que musicien, la palette de sons est un peu étroite et je sentis qu’aborder l’orchestre était un peu comme passer du noir et blanc au technicolor”, se souvient Christophe Rousset. Aujourd’hui le fondateur des Talens Lyriques est reconnu pour ces qualités techniques et son professionnalisme passionné. Il se décrit comme quelqu’un de très sincère et dur à la tâche, faisant preuve d’une telle exigence à l’égard de ses musiciens qu’il en ressent parfois des remords. “Mais quand on atteint la vraie beauté, je cesse de me sentir si coupable. C’est un grand privilège de rendre la vie des autres plus belle”, finit Christophe Rousset. Prochainement La Pépinière des Voix Les Folies Françoises Marc-Antoine Charpentier Idylles en musique Lyrique – Mercredi 18 mai 20h30 bi-portrait Jean-Yves Mickaël Phelippeau Danse – Mercredi 18, jeudi 19 mai 20h30 Alain Vallarsa Quartet Les Samedis du jazz – Samedi 21 mai 17h00 (entrée libre) Une Flûte enchantée Peter Brook Molière du Théâtre musical en 2011 Opéra – Jeudi 26, vendredi 27, samedi 28 mai 20h30 Musique et souvenir Hommage à Jean Zay Orchestre d’Harmonie de la Région Centre Concert – Dimanche 29 mai 17h00 Présentation saison 2011/2012 Jérôme Marin, dont le personnage de Monsieur K. est connu à Orléans, sera le Monsieur Loyal de cette soirée. Des surprises sont à prévoir ! Mardi 31 mai à 18h30 – salle Touchard (entrée libre) Renseignements : 02 38 62 75 30 – www.scenenationaledorleans.fr Locations au théâtre du mardi au samedi de 13h00 à 19h00 à la Fnac - www.fnac.com – 0 892 68 36 22 (0,34 €/min) La Scène nationale d’Orléans est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication/Drac Centre, la Ville d’Orléans, le Département du Loiret, la Région Centre