Dossier Docteur Glas 2013

Transcription

Dossier Docteur Glas 2013
Et si le droit d'aimer
était un droit de l'homme....
jusqu'où doit-on aller
pour le défendre?
L'enjeu
Chaque époque, chaque pas en avant pour notre civilisation, a sans nul doute ses prophètes et ses martyrs : ceux et celles qui envisagent l'avenir, qui l'annoncent, qui le vivent, avant que leurs congénères soient prêts à l'accepter, et qui payent le prix pour les
libertés et les opportunités que nous nous héritons d'eux sans même y penser.
Hjalmar Söderberg était de ceux-là. Docteur Glas, son chef d'œuvre, publié en 1905,
abordait des problématiques sociales et morales qui allaient préoccuper tout le 20ème
siècle, et jusqu'à nos jours - les droits des femmes dans le mariage, le rôle de la religion
dans la vie publique et privée, l'avortement, le suicide assisté, l'eugénisme, et plus important que tout, le droit d'aimer et d'être aimé.
En 1905, il osait poser ouvertement la question : si un mari oblige son épouse à faire
l'amour contre sa volonté, est-ce son droit marital, ou est-ce un viol - une question sur
laquelle le parlement français s'interrogeait en 2011...
Pour cette raison, et pour d'autres expressions de révolte contre les codes de la bourgeoisie de Stockholm de l'époque, il fut conspué par les critiques, exclu par ses pairs, et enfin contraint à l'exil.
Mais aujourd'hui, ses œuvres sont devenus des classiques incontournables dans son
pays natal. Et nous vivons dans la liberté que lui et d'autres êtres courageux ont osé
imaginer et défendre envers et contre tous...
Notre spectacle Docteur Glas est un hommage et un rappel. Un hommage à cet auteur/
prophète, et à tous ceux qui ont défendu, dans un passé qu'ignore notre mémoire collective, la liberté d'aimer et d'être aimé. Un rappel, afin que nous soyons conscients que ce
droit essentiel de l'homme, il nous reste toujours beaucoup à faire pour le valider dans
notre façon de vivre individuellement et en société.
John Paval
Adaptation
Hélène Darche
Mise en scène
L’Histoire
Et si le droit d’aimer était un droit de l’homme?
Jusqu’où devrait-on aller pour le défendre?
Stockholm, 1905. Le Docteur Glas mène une vie aisée. Il fréquente les salons de la
ville, dine avec son cercle d’amis, et particulièrement avec son ami journaliste Markel; il monte à cheval chaque matin, croise au cours de sa promenade Mlle Martens
qui pourrait être l’épouse idéale pour lui, qui sait... ? Tout va bien, et pourtant... Sa
vie actuelle de médecin bourgeois est loin de l’idéal que jeune homme, il avait imaginé.
Et puis un jour la belle Helga, la jeune épouse du vieux Pasteur Gregorius, vient à sa
consultation pour lui confier un secret qu’elle n’ose dire à personne d’autre. Cette
première rencontre va changer leur vie à tout jamais. Jusqu’où ira-t-il pour l’aider ?
Le Docteur Glas raconte la suite dans son journal intime tout au long de cet été mémorable : les visites d’Helga, le récit de ses souffrances, leurs rêves, leurs joies et
leurs angoisses, et enfin la naissance d’un amour qui obligera le docteur à se
confronter à lui-même, et à choisir entre la vie et la mort, qu’il le veuille ou non.
L'Auteur
Hjälmar Söderberg
Né le 2 juillet 1869 à Stockholm, Hjälmar Söderberg
demeure un des auteurs de premier rang dans les
pays scandinaves, bien que ses écrits aient été très
controversés, et souvent condamnés, au début de sa
carrière.
«Égarements » (1895), son premier roman, lui valut
d'être accusé de pornographie et d'être surnommé
"förfarare" (suborneur) de la jeunesse. Les lecteurs
étaient surtout scandalisés par le fait que le héros,
jeune étudiant de médecine, fréquente en même temps une fille de boutique et une
aristocrate. Son deuxième roman, «La Jeunesse de Martin Birck » (1901), déclencha
une histoire d'amour passionnée entre Söderberg et une admiratrice mariée, Marie
Von Platen, dont on retrouve des traces dans « Docteur Glas » (1905), dans la pièce «
Gertrude» (1906), et dans son dernier roman «Le Jeu Sérieux » (1912).
En 1907, Söderberg s’est exilé à Copenhague où cet auteur essentiellement suédois passa la plus grande partie du reste de sa vie. Après son dernier roman "Le Jeu
Sérieux", Hjalmar Söderberg se tourna vers le journalisme et les recherches religieuses dans des œuvres
comme Jésus Barabbas et Le Messie Transformé. Entre les
deux guerres il devint un pourfendeur fervent du nazisme. Selon son propre témoignage, Söderberg ne
s'est jamais entièrement remis de son histoire d'amour
avec Marie Von Platen qui a inspiré son chef d'oeuvre,
« Docteur Glas ».
Nous voulons tous être aimés, à défaut, être admirés,
à défaut, être redoutés, à défaut, être haïs et méprisés.
Nous voulons éveiller une émotion chez l’autre quelle qu'elle soit.
L'âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n'importe quel prix."
- Hjalmar Söderberg
Docteur Glas: John PAVAL
John Paval est revenu au Festival d’Avignon
pour jouer Docteur Glas avec un objectif très
précis : égaliser ou même surpasser le succès
qu’il avait avec sa version de Love Letters
d'Albert Gurney, un coup du cœur du Festival
"Off" d’Avignon en 1999, 2001, 2002. (« Vendredi soir, John Paval et Marie-Laudes Emond
ont emporté les spectateurs du Festival... La
performance de ces deux acteurs est remarquable... L’expressivité des artistes est tellement
forte... » Ouest-France; « John Paval, brillant
interprète... Un grand moment de théâtre.»
Théatrotèque; «John Paval et Christel Willemez sont exceptionnels, bouleversants. . . » La
Marseillaise; « Un des beaux moments de ce
Festival Off. . . . » Le Comtadin). Pari gagné.
Au cinéma, on l'a vu récemment à coté de Gabriel Byrne et Gad Elmaleh dans Le Capital
Costa-Gavras (2012). Par le passé, John a travaillé avec d’autres réalisateurs de réputation
internationale tels que Raoul Peck (Corps Plongés), Coline Serraut (Lumières sur un Massacre),
Etienne Chatillez (Tanguy), Robert Monthoulis (Lilly's Story), James Ivory (La fille d'un soldat
ne pleure jamais, Le Divorce), Rachmania Arunita (Lost in Love).
L’Adaptation
En Suède, l’histoire du Docteur Glas a été le plus souvent
jouée sur scène sous la forme d’un monologue. Pour notre spectacle, nous avons voulu faire apparaître Madame Grégorius en chair
et en os aux cotés du docteur. Ainsi le texte se déroule sur trois
plans différents : la narration, les scènes dialoguées, et les monologues intérieurs.
John Paval est diplômé en littérature comparée et «creative
writing» du programme renommé de l’Université de Michigan, où sa poésie a reçu le prestigieux Hopwood Award. Il a
été poète en résidence (Edith Mirrielees Creative Writing Fellow) dans le programme en Creative Writing de Stanford University. Il a reçu des bourses de la Fondation Beaumarchais
pour deux adaptations en anglais des pièces françaises : La
Valse avant la Nuit de Benoit Marbot et Eden Hôtel de Philippe
Braz. John a appris le suédois à Stockholm où, depuis 2004, il a
souvent résidé à quelques pas de l’ancienne maison de l’auteur
Hjalmar Söderberg.
Helga Gregorius :
Sofia Maria EFRAIMSSON
Il serait difficile d’imaginer une comédienne mieux adaptée
pour incarner le personnage mythique d’Helga Gregorius
pour la première fois en français. Sofia Efraimsson est une
comédienne suédoise trilingue (suédois, français, anglais) qui
habite en France depuis sept ans. Elle a mis en place une base
de formation de qualité multiculturelle, ayant étudié à l’Ecole
Florent (nominé aux prix Olga Horstig) à Paris, au Neighborhood Playhouse à New York, ainsi qu’au Dergarden école de
théâtre à Lerum dans son pays natal.
.
Ses rôles sur scène en Suède ont inclus Esméralda dans
Le Bossu de Notre Dame (Suède 2001), Madame X dans
La Plus Forte (Suède 2002). Depuis elle a paru dans des
pièces diverses à New York, à Paris, et même au Kurdistan ; Loose Ends, La Parisienne, Les fourberies de
Scapin, Le Plongeon et La Valse des Matadors. Devant
la caméra on l’a vue dans la série télé Interpol ainsi que
dans le film Délicatesse des Foenkinos en 2011.
Le Metteur en Scène:
Hélène DARCHE
L’auteur d’une douzaine d’adaptations théâtrales, spécialiste du théâtre de la fin du 19ème
siècle, Hélène Darche apporte à ce projet précisément les qualités nécessaires pour créer une
mise en scène exceptionnelle. Formée comme comédienne à l’ENSATT, elle a joué sous la
direction de Jean Vilar au Festival d’Avignon au début de sa carrière. Depuis 1988, elle met
en scène des spectacles pour ses propres compagnies et celles des autres. Son adaptation
pour le théâtre la plus récente est La Petite chronique d'Anna Magdalena Bach (Théâtre 12,
2011). Ses mises en scène incluent Les hommes ne veulent plus mourir de Juliette Speranza,
(Guyane — 2007), (Festival « Off » d’Avignon 2008), (la Manufacture des Abbesses 2009.)
Voici quelques uns des éloges attirés par son travail : La petite chronique d’Anna Magdalena Bach: “Un spectacle bouleversant de tendresse et d'une rare intelligence. ” Figaroscope
—- Les hommes ne veulent plus mourir de Juliette Speranza: “Du théâtre porté à son extrême point d’incandescence et de tension » La Croix —- Edith, la fille au père Gassion,
d'après la vie d'Edith Piaf: “La pièce, écrite et mise en scène par Hélène Darche, prend le
spectateur à la gorge et ne le lâche plus.” Le Parisien —- Algérie en éclats: “Un magnifique
travail théâtral…” LCI- Daniela Lumbroso
La Production
Docteur Glas est présenté dans le cadre du projet Étoiles du Nord, une collaboration franco-suédoise
avec l’objectif de faire connaitre des spectacles en provenance de la région Baltique.
www.etoilesdunord.eu D’autres spectacles dans ce projet ont été : La Séduction de Zarah Léander
(Avignon "Off" 2007), Le Cirque Cérébral (Avignon "Off" 2007), Femmes en Bas (Avignon "Off"
2007), Kristin Lavransdatter: La Rose du Nord, (Avignon « Off » 2010 et 2011,Théatre de l'Aire
Falguière, Paris 2011), Doktor Glas Musik (Ledermanns Cafeteater, Stockholm 2013).
”L'interprétation des deux comédiens...est magristrale. ”
—-Théâtral Magazine
”Sofia Efraimsson, actrice suédoise, dans le rôle
d’Helga est bouleversante. Elle incarne le combat
d’une femme pour son droit à la liberté de l’amour.”
—- La Marseillaise
“Il aura suffi à John Paval d'une seconde, d'un
sourire, d'un grain de voix, pour nous emporter
dans l'univers de la pièce…” -Theatral Magazine
“Magistrale”
“Il aura suffi à John Paval d'une seconde, d'un sourire, d'un
grain de voix, pour nous emporter dans l'univers de la pièce : les
confidences à son journal - et au public - d'un médecin à propos
d'autres confidences, très intimes, de la jeune femme d'un vieux
pasteur. Un lourd secret pas facile à entendre à Stockholm en
1905, et l'on peut comprendre que l'auteur de la pièce, le suédois
Hjalmar Söderberg -le Flaubert scandinave -, ait été conspué et
forcé à l'exil par les bien pensants de son temps. La jeune femme
vit en effet sa vie conjugale comme un martyr, sans se rendre
compte de ce qu'endure le médecin auquel elle se confie et qui
tombe amoureux d'elle. L'interprétation des deux acteurs – John
Paval et Sofia Efraimsson - est magistrale. “ Marion Richez,
Théâtral Magazine
“Un des spectacles et créations les plus
marquants de ce Festival…”
“Hjalmar Söderberg est un auteur suédois né en 1869
dont les écrits sont unanimement reconnus dans son
pays. John Paval a adapté l'un de ses romans les plus
célèbres, « Le Docteur Glas », écrit sous forme de journal
intime. On découvre avec quelle audace Söderberg s'empare de sujets totalement tabous et passés sous silence à
l'époque. Le propos est d'une grande force, les comédiens
Sofia Etraimsson et John Paval sont impressionnants. Jusqu'où ira le Docteur pour défendre ce qu'il considère comme un droit de l'homme, le droit d'aimer ?
Comment va-t-il réagir lorsque Helga viendra lui confier
que son mari, pasteur de surcroît, lui fait subir quotidiennement la souffrance de viols conjugaux ? Un récit
d'une grande force.” Culture sur Mesure, Rue 89
« On se laisse emporter par cette magnifique création en trois actes... »
Nous sommes à Stockholm au début du XXe siècle. Le Docteur Glas est un médecin romantique et solitaire. Sa vie est
remplie de regrets, alors il la consacre à ses patients. Parmi eux, il y a la belle Helga Grégorius, la jeune épouse d’un
vieux pasteur dont les assauts répétés lui sont de plus en plus difficiles à supporter. Elle confie son désarroi au docteur et
lui demande de l’aider à calmer les ardeurs de son répugnant époux. Au fil de leurs conversations, une relation sentimentale va s’installer entre ces deux êtres en quête d’une vie meilleure. Mais les histoires d’amour finissent mal en général et celle du Docteur Glas n’échappe malheureusement pas à la règle…
C’est sous l’œil vigilant et protecteur du metteur en scène Hélène Darche, que nous venons d’assister à une nouvelle
représentation, à guichet fermé, de cette pièce adaptée du roman d’Hjalmar Söderberg. C’est John Paval, Le Docteur
Glas, un grand habitué du festival d’Avignon, qui a eu la bonne idée de transformer ce monologue en un duo, avec l’apparition du personnage d’Helga Grégorius superbement joué par la comédienne suédoise Sofia Maria Efraimsson.
On se laisse emporter par cette magnifique création en trois actes, qui pose la difficile question : « Jusqu'où un homme
ira-t-il par amour ? ».
—-Christine Audouard, Boite à Culture
« Un des grands moments du Off... »
'Docteur Glas' : un tel besoin d'amour ! L'histoire paraît presque banale de nos jours. Un médecin peut-il tomber
amoureux d'une de ses patientes ? Nul ne s'en offusquera même en Suède, pays de l'auteur du Docteur Glas, Hjalmar
Söderberg. Cent ans auparavant, l'importance des dogmes religieux, le poids du mariage et de la société, les interrogations sur la sexualité faisaient naître des situations romantiques compliquées. John Paval campe un Docteur Glas
bouleversant. Empreint de sa mission humanitaire de "médecin altruiste, héroïque" il fait un constat amer de sa vie
après un amour de jeunesse perdu. "Pourquoi suis-je resté si pur ?" Dans son jeu sensible, l'humour vient calmer ses
interrogations et masque son émotion quand il reçoit la belle Helga, femme du pasteur. Sofia Efraimsson, dans son
rôle d'épouse soumise à des obligations maritales non consenties, est déchirante dans son rôle de martyr. Elle se
confie et gagne l'amour du docteur. À quelle intervention extrême ce dernier sera-t-il amené pour avoir enfin ce droit
à l'amour ? Textes forts, comédiens à l'aisance naturelle, émotion qui gagne le public au fil des minutes, Docteur Glas
sera un des grands moments du Off. —-Midi Libre
"Quel magnifique moment de théâtre..."
Quel magnifique moment de théâtre, d’émotion et de plaisir tout simplement en assistant à cette représentation du Dr
Glas. La pièce tirée du roman d’Hjälmar Soderberg, écrivain suédois, adapté et joué par John Paval, et mis en scène
par Hélène Darche, sans oublier la formidable Sofia Maria Efraimsson qui interprète la pièce avec John Paval, nous
transporte dans la Suède du début du siècle pour nous faire vivre une histoire d’amour.
Les deux comédiens nous livrent une prestation remarquable empreinte de tendresse, de vérité et d’humanité, en invitant les gens à réfléchir… Et si le droit d’aimer était inscrit dans toutes les constitutions des pays du monde en lettre de
noblesse ?
C’est un hymne à l’expression des sentiments porté par une magistrale interprétation. Dès les premiers mots avec son
accent si particulier, John Paval ou Dr Glas nous amène avec lui dans son journal intime.
--- Vaucluse le Dauphiné
« Un bijou de la
littérature suédoise. »
Un des géants de la littérature
scandinave Söderberg nous vaut
une pièce aux propos redoutables
« Docteur Glas ». L’acteur John
Paval qui a écrit une adaptation
remarquable du roman s’est
adressé au public après de longs
applaudissements... Nous devons
pouvoir
aimer
sans
contrainte...belle intention que
bien des spectateurs partagent. Le
docteur Glas mène une vie aisée à
Stockholm en 1905. Un jour, la
belle Helga, la jeune femme du
vieux pasteur Gregorius vient lui
avouer un secret difficile à dire.
Le docteur Glas raconte la suite
dans son journal intime. Se mêlent la narration, les scènes dialoguées et les monologues intérieurs
dans une époustouflante interprétation.
"Les deux acteurs jouent avec une telle conviction...."
Grandeur d’âme, amour désintéressé, élégance, nous aimons les personnages de
Hjalmar Söderberg, sans les juger, même si leur relation peut les amener au
crime. Le docteur s’éprend de sa patiente ce qui nourrit d’autant plus la compassion qu’il éprouve à la voir souffrir et le désir ardent de lui porter secours.
Existe-t-il des êtres dont l’ignominie peut justifier de les faire disparaître ?
Existe-t-il des causes qui soulèvent assez notre indignation, assez nobles qu’il
faille accepter de se compromettre au point de sacrifier sa tranquillité d’honnête
bourgeois ? Telle est la question que se pose le docteur Glas. Cette question l’auteur la pose comme un défi au mépris de la controverse. Les deux acteurs jouent
avec une telle conviction qu’il est impossible de mettre en doute la grandeur de
leurs sentiments. Nous sommes tout disposés à militer en leur faveur au mépris
de la morale, surtout quand cette morale autorise le viol sous prétexte de droit
conjugal. Les comédiens nous prennent à témoin en nous racontant et en nous
faisant vivre les temps forts de leur relation. Par l’intensité de leur jeu, ils revendiquent des droits élémentaires, le droit à l’amour, le droit de vivre et de disposer librement de son corps.
---Revue Spectacle
Sofia Efraimsson, actrice suédoise, dans le rôle d’Helga est bouleversante. Elle incarne le combat
d’une femme contre la morale,
combat d’une femme pour son
droit à la liberté de l’amour.
John Paval est excellent dans
son rôle de médecin qui se retrouve dans une situation ambigüe. Il veut aider sa patiente
mais ... pourrait elle être plus? Sa
conscience professionnelle résistera-t-elle? Ce jeu sur le cordeau de
l’âme humaine est interprété d’admirable façon, avec un naturel
déconcertant.
La mise en scène d’Hélène Darche est intelligente et subtile.
— Fanny Inesta,
La Marseillaise
”Paval et Efraimsson bousculent la morale et bouleversent les spectacteurs...”
Avignon Off. L’adaptation réussie du roman de Hjalmar Söderberg par John Paval permet de découvrir un écrivain
suédois majeur. Aimer, est-il un droit, comme celui à la citoyenneté, à l’égalité des sexes ou au logement ? Il y a un siècle, le
combat pour ce droit a en tout cas valu l’exil définitif à l’auteur suédois Hjalmar Söderberg après son roman Docteur Glas
qui sort les questions de l’amour des soupirs romantiques alors ambiants. Il s’agit, avec cette oeuvre déjà réaliste, de mettre
en cause l’institution du mariage, le poids de la religion, d’interroger la sexualité et l’avortement. Des questions qui
traverseront le siècle. ...Dans son jeu si sensible, John Paval n’élude ni l’humour, ni l’émotion forte que génère un tel enjeu
d’amour. Sofia Efraimsson, actrice suédoise parfaitement trilingue (elle joue aussi en anglais) sait montrer, derrière la
beauté diaphane d’Helga, sa volonté farouche au droit d’aimer. Glas (John Paval) et Helga (Sofia Efraimsson)
bousculent la morale et bouleversent les spectateurs. Jacques Moulins, Naja Presse.
Coup du coeur - Chrétiens au Festival d'Avignon
Coup du coeur - Educ' Action de la Communauté française de Wallonie-Bruxelles ("particulièrement remarquable pour ses valeurs humanistes") --- [email protected]
video diffusé sur :
www.caspevi.com/docteur-glas
Production:
Etoiles du Nord
[email protected]
+33 (0)6 03 81 61 76 /// +46 (0)73 021 5059