MOT INTRODUCTIF DE MONSIEUR JOSEPH KAPO JOURNALISTE

MOT INTRODUCTIF DE MONSIEUR JOSEPH KAPO JOURNALISTE A LA
CELLULE DE COMMUNICATION DU MINISTERE DU COMMERCE
Mesdames et Messieurs les journalistes,
C'est déjà un rituel, ce travail que nous faisons de façon continue, pour l'information de
l'opinion nationale et internationale sur l'état d'approvisionnement de nos marchés en
produits de première nécessité et de grande consommation.
Par le passé, de telles rencontres ont eu lieu sur d'autres sphères en votre présence.
Ce jour, celle-ci se tient dans cette auguste Salle de Conférences de l’Association des
Raffineurs des Oléagineux du Cameroun (ASROC), pour attester s'il en était encore
besoin, du partenariat fécond entre les opérateurs économiques, les consommateurs et
les pouvoirs publics, notamment les Ministères de l’Agriculture, de l’Industrie et plus
particulièrement du Commerce, dans la lutte contre la vie chère prescrite par le Chef de
l'Etat, Son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun.
Mesdames et Messieurs les journalistes de la presse nationale et internationale, cette
conférence se tient après les campagnes de promotion de la consommation des huiles
végétales d'origine locale et leurs produits dérivés, dans le cadre des fêtes de fin
d’année et de l’information de l’opinion nationale et internationale sur le rôle que les
transformateurs de la Filière des Oléagineux jouent dans l’équilibre de la balance
commerciale et par voie de conséquence de la croissance économique et du
développement du Cameroun.
Pour évaluer cette activité de promotion de la consommation des produits Made in
Cameroon, en particulier les huiles végétales d'origine locale et leurs produits dérivés,
tout comme les dispositions qui ont été prises pour que ces produits soient disponibles
et à la portée de toutes les bourses en cette période de fêtes de fin d’année, vous
suivrez les éclairages de Monsieur KEMLEU TCHABGOU Jacquis, Secrétaire Général de
l'ASROC et du Dr NKOULOU ADA Emmanuel, Président du Comité de Régulation de la
Filière des Oléagineux.
Par la suite, la parole vous sera donnée à des confrères pour d'éventuelles questions
relatives au sujet sus-évoqué.
Mesdames et Messieurs, Nous vous remercions d'être venus et comptons sur votre
professionnalisme habituel pour relayer fidèlement l'information reçue.
Joseph Kapo
Propos liminaire du Secrétaire Général de l'Association des Raffineurs
des oléagineux du Cameroun (ASROC) à l'occasion de la Conférence de
presse du 30 décembre 2014, organisée par les
Transformateurs de la Filière des Oléagineux
Mesdames, Messieurs,
La Conférence de presse à laquelle vous êtes conviés ce 30 décembre 2014 par
les Transformateurs de la Filière des Oléagineux (SCR MAYA et Cie, AZUR SA,
SCS RAFCA, SODECOTON, SPFS, CCO SA, NOSA SA, SMS, SAAGRY,
SOPROICAM, HACC, CCC, SANET, SOC, SMC, SHC, SAS...), dans cette auguste
Salle de Conférences des Bureaux de l'ASROC sis au quartier Fouda, aura pour
objectifs de :
1) Mettre en exergue les résultats des 02 campagnes de promotion des
huiles végétales d’origine locale et de leurs produits dérivés notamment le
savon de ménage
A l’issue des campagnes de promotion :
 Les consommateurs ont établi la différence sur la qualité, le goût, le
prix et la valeur naturelle des éléments nutritionnels des huiles
végétales d’origine locale ;
 La norme NC 77 portant sur l’enrichissement des huiles végétales à
la vitamine A, a été vulgarisée et est désormais davantage connue ;
 Le savon de qualité est désormais identifié à partir de la mousse
qu’il produit, son poids et le fait qu’il ne soit pas mou ;
 Des parts de marché de l’industrie locale sont désormais
préservées ;
2) Rassurer le Gouvernement de la République du Cameroun ainsi que les
consommateurs, sur le fait que le marché local est approvisionné en ce qui
concerne les huiles végétales raffinées et le savon de ménage, en quantité
suffisante et en qualité relativement aux fêtes de fin d'année et au début
de l'année 2015. L’offre de ces produits va par conséquent satisfaire la
demande. Je vous prends à témoin qu’il ne manque présentement de rien.
La présence des Transformateurs notamment des Raffineurs des
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Oléagineux du Cameroun aux différentes campagnes de promotion des
produits d’origine locale, témoigne de la volonté des industriels de mettre
à la disposition des consommateurs des produits de qualité à bon prix, et
rassure définitivement ces derniers. Il est important de vous signaler
Mesdames et Messieurs les journalistes, que les Raffineurs ont accepté
d’apporter un appui multiforme à l’ANOR qui est la pierre de touche de la
qualité, dans son initiative d’installation de son antenne de Douala,
principale porte d’entrée du Cameroun, pour qu’elle puisse pleinement jouer
son rôle et remplir les missions qui lui sont assignées. Ils sont désormais
détenteurs pour certains d’entre eux (SCR MAYA et Cie, AZUR SA,
SITRON SA…) des agréments de la CEMAC et de la CEEAC, et que
bénéficiant également des accords de libre échanges entre le Cameroun et
le Nigéria relativement à certains produits notamment les huiles végétales
raffinées et les savons de ménage et de toilettes, sont prêts à faire
engranger des devises au Cameroun ;
3) Rassurer les consommateurs et les industriels de la Filière des Oléagineux
sur ce que le Gouvernement de la République, après des concertations
entre les différentes administrations qui concourent à la réalisation de
ses objectifs (administrations du commerce, des finances, de l'industrie à
travers l'ANOR notamment pour le cas d'espèce ...), a décidé que seules
les huiles végétales raffinées conformes à la norme peuvent être
commercialisées dans l'espace commercial camerounais (cf. différentes
réunions du Comité de Régulation de la Filière des Oléagineux et
campagnes de promotion des huiles végétales d’origine locale) ;
4) Porter à la connaissance de l’opinion publique et des consommateurs des
huiles végétales en cause en particulier, que les prix des huiles végétales
raffinées et du savon de ménage sont stables et à la portée de tous, que ni
une pénurie, ni une augmentation non concertée de prix y relatives ne sont
envisageables. La maitrise de ces phénomènes étant liée à l’organisation et
à l’évolution de la Filière à travers l’accroissement des capacités de
raffinage des industries locales. Nous pouvons donc relever qu’il y a
accroissement de l’investissement local tout comme la création d’emploi.
Nous sommes dans ce cadre, en droite ligne de la politique prescrite par le
Chef de l’Etat, relative aux grandes réalisations. C’est dans cette optique,
que la Filière a commencé à soutenir les petits planteurs, pour pouvoir
garantir
la
disponibilité
de
la
matière
première
en
vue
de
sa
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transformation sur le plan local et limiter les importations qui sont source
de fuite et de perte de devises. Les transformateurs qui se sont une fois
de plus engagés à consommer la totalité de la production nationale d’huile
de palme brute en 2015 comme en 2013 et 2014 en dépit des importations,
ont d’ailleurs été très impliqués dans l’élaboration du document de
Stratégie Nationale pour le Développement durable de la Filière Huile de
Palme au Cameroun implémentée par le Ministère de l’Agriculture, à
travers laquelle une production de 450 000 tonnes d’huile de palme brute
par an est envisagée dès 2020 ; la production en 2013 ayant été évaluée à
270 000 tonnes pour une capacité de transformation culminant à plus de
587 000 tonnes par an ;
5) Rappeler à l'opinion publique nationale et internationale, que la norme
NC 77 : 2002-03, Rev.1 (2011) sur les huiles végétales portant un nom
spécifique enrichies à la vitamine A est d'application obligatoire depuis
2011 (cf. Arrêté conjoint n° 2366/MINSANTE/MINIMIDT/
MINCOMMERCE du 24 mars 2011, que la Décision du Ministre des
Finances n° 488/MINFI/DGD du 27 mars 2009 fixant le prix de
référence pour la taxation des huiles végétales importées au Cameroun,
reste en vigueur et que la volonté de laisser entrer dans l’espace
commercial camerounais des huiles végétales non conformes, est une
tentative de transgression de la réglementation en vigueur. Nous signalons
aux consommateurs en ce qui concerne l’utilisation de ces huiles végétales,
qu’elle est fonction de la nature des huiles en présence. C’est ainsi qu’il est
important de savoir que la norme NC 77 fait la différence entre les huiles
d’assaisonnement et celles de friture et de cuisson (ces mentions devant
clairement apparaitre sur les étiquettes des conditionnements des
produits). Et c’est à cet effet qu’en application de la norme NC 77, l’huile
de soja qui a une teneur en acide α-linolénique ≥ 2 %, ne peut être qu’une
huile d’assaisonnement et jamais de friture ou de cuisson car lorsqu’elle
monte en température, elle devient cancérigène. Par contre peuvent servir
à l’assaisonnement, la friture et la cuisson, les huiles de palme raffinée, de
coton, d’arachide, de tournesol, de colza etc.
Voilà Mesdames, Messieurs les journalistes, la quintessence de notre propos
qui s’achève par des souhaits d’une bonne et heureuse année 2015.
Pour les Transformateurs
Jacquis Kemleu Tchabgou
Secrétaire Général de l'ASROC
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