journée 2008

Transcription

journée 2008
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() Journée nationale
« L'égalité des chances dans l'accès aux responsabilités »
Samedi 16 février 2008 au CNOSF
Programme
9h – 9h30
Accueil des participants
9h30 – 9h45
Ouverture de la journée
9h45 – 10h15
La politique du ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
André LECLERCQ,
Membre du Bureau Exécutif du CNOSF
Fabienne BOURDAIS,
Chef du bureau des fédérations multisports, des activités sportives de nature et des pôles ressources
10h15 – 11h
Bilan des actions 2007
Dominique PETIT,
Directrice de la mission Vie Associative
Ö Le projet européen ENTER
Danièle SALVA,
Directrice Adjointe de la mission Vie Associative
Claude BERGERET (Vice-présidente de l’ITTF) et Rozenn JACQUET-YQUEL (Entraîneur Nationale)
Ö
11h – 12h30
Le projet « label égalité »
Christina BELMAURE,
Vice présidente de la Fédération Française d’Escrime
Les stratégies fédérales
Ö La Fédération Française de Boxe
Marie Lise ROVIRA (Secrétaire Générale), Myriam CHOMAZ (Agent de développement de la pratique féminine),
Frankie LESAGE (Entraîneur National), Aya Cissoko (Athlète)
+ débat avec la salle
12h30 – 14h
Déjeuner
14h – 16h
Les stratégies fédérales
Ö La Fédération Française de Handball
Bernard GALLET (chargé de développement du secteur Elite)
+ débat avec la salle
Ö La Fédération Française de Lutte
Charles DUMONT (Préparation Olympique)
+ débat avec la salle
16h
Conclusion
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LISTE DES PARTICIPANTS
Organismes
Noms Prénoms
Fonction
FCSAD
Colonel Raymond Fromont
Chargé de mission
CROS Rhône-Alpes
Gérard FILLON
Président
CDOS 72
Brigitte DAVY
Vice présidente
FF Course d'orientation
Marie-France CHARLES
Présidente
FF Motonautique
Marcel VAISBROIT
Secrétaire général
CROS Nord-pas-de-Calais
Michèle MELIN
Vice présidente
FF Triathlon
Françoise HUOT JEANMAIRE
Membre du bureau directeur
CROS Bourgogne
Jean-Pierre PAPET
Président
CDOS 27
Jean Jacques BACHELOT
Président
FF Sport Travailliste
Georges MOJESCIK
Président
FF Spéléologie
Annick MENIER
Vice présidente
FF Handisport
Michèle SARLOUTE
Vice présidente
FF Boxe
Johanna MENARD
Membre de la commission féminine
FF Aéronautique
Michèle MAGNIEN
Présidente de l'Association Femmes Pilotes
FF Aéronautique
Jacques CARRIQUIREBERRY
DTN
FF Savate, Boxe Française
Isabelle GAIGNON
Responsable de la commission féminine
FF Savate, Boxe Française
Jean-Paul COUTELIER
Président
CROS Franche Comté
Jean-Marie VERNET
Vice président
FF Rugby
Wanda NOURY
Secrétaire générale adjointe
FF Cyclisme
Marie-Françoise POTEREAU
DTN Adjointe
FF Cyclisme
Mathilde ROUDIER
Chargée de mission développement femmes
CDOS 93
Marius SCHEMBRI
Membre du bureau
CDOS 93
Philippe JOLIVET
Membre du comité directeur
CROS Picardie
Régine TISSERANT
Membre du CD + commission féminine
CDOS 13
Guislaine WESTELYNCK
Secrétaire générale
CDOS 76
Basno LEBOUCHER
Vice président
CDOS 76
Géraldine LEPREVOST
Chargée de mission
FF Retraite sportive
Christiane VALTIER
Présidente du comité régional IDF
CDOS 55
Gilles TAGUEL
Chargé de mission
MSJS
Michèle TOUSSAINT
Adjointe au chef de bureau des relations internationales
FF Randonnée Pédestre
Ginette POLIMENE
Administratrice
CDOS 72
André FROGER
Secrétaire général
CDOS 62
Janine LEGENTIL
Membre du comité directeur
Comité National 1ers de cordée
Alexandre PLANQUETTE
Directeur
CROS Ile de France
Evelyne CIRIEGI
Secrétaire générale
CROS Ile de France
Laurence MERCIER
Chargée de mission
FF Sport d'Entreprise
Evelyne CENTLIVRE
Membre du bureau fédéral
Université Paris X-Nanterre
Youcef FATES
MSJS
Muriel Faure
Maître de conférence HDR
Correspondante nationale "sport, famille et pratiques
féminines"
FSCF
Gilde CHASSIGNEUX
Responsable activité gym détente
FFSG
Maryvonne DEL TORCHIO
Secrétaire générale
FFSG
Joseph PACE
Responsable "sports de glace pour tous"
FF Tir
Ghislaine BRIEZ
Membre du bureau
CDOS 88
Christiane COTINAUT
Présidente
CDOS 63
Juliette PUMAIN
Présidente de la commission Femmes et Sport
FF Equitation
François ALBERTINI
Secrétaire général
FF Golf
Caroline BLUMAN
Membre du comité directeur
CROS Champagne-Ardenne
Serge ROTHIER
Président
CDOS 17
André GRANGET
Président
CDOS 17
Lucette GRANGET
Secrétaire
CDOS 84
Henri ROYER
Membre de la commission féminine
FF Gymnastique
Anne Marie LEMETRE
FF Sport de boules
Chantal FIEUJEAN
Délégué technique générale
secrétaire générale / Responsable de la commission
féminine
CNOSF
Françoise SAUVAGEOT
Membre du groupe Egalité des chances
CDOS 44
Françoise LEGAL
Présidente de la commission féminine
CDOS 03
Catherine CAUCHY
Présidente
CROS Alsace
Denise BASTIAN
Vice présidente
FF Football
Bernadette CONSTANTIN
Représentante du football féminin à la LFA
FF Squash
Frédérique ROUALEN
Secrétaire générale
FF Etudes et Sports sous marins
Francine GOUJON
Commission nationale NAP
UFOLEP
Mme ARADAN
Elue nationale
Sport et Femmes Nord Pas de Calais
Sabrina HUCHIN
Sport et Femmes Nord Pas de Calais
Isabelle DUQUESNE
Agent de développement
UGSEL
Danièle DAVIN
Membre du Conseil National
FF Football Américain
Nadia DOUCOURE
Cadre Technique
CROS Côte d'Azur
Pierre CAMBREAL
Président
CNOSF
Philippe MANASSERO
Membre du groupe Egalité des chances
CDOS 71
Liliane BAILLET
Vice Présidente
UNCU
Florence DEMONGODIN
Administratrice
CDOS 61
François BEAUDOIN
Membre du comité directeur
FFEPMM
Michèle PFLUG GAURIAT
Vice présidente
FF Kick Boxing
Frank SOUPIN
Conseiller Technique Fédéral
FF Kick Boxing
Isabelle CLARAMUNT
Membre de la commission féminine
FF Football
Marilou DURINGER
Membre du Conseil Fédéral
FF Volley Ball
Isabelle LALANNE
Administratrice
FF Basket Ball
Jacqueline PALIN
Membre du comité directeur
FF Basket Ball
Sébastien DIOT
Chargé de mission
CDOS 26
Odette DURAND
Présidente
CROS Champagne-Ardenne
Evelyne SALAUN
Membre de la commission féminine
FFEPGV
Alain NICOLAS NICOLAZ
Membre du comité juridique
CDOS 73
CROS Limousin
FFSA
CDOS Ain
FF pêche sportive
Ouverture de la journée par André LECLERCQ,
Membre du bureau exécutif du CNOSF
« Pour 2008, nous parlerons du monde du sport sans faire appel à l’externe comme se fut le
cas dans le passé.
Quelques faits marquants pour l’année qui vient de s’achever :
2007, année européenne de l’égalité des chances pour tous :
-
Dans ce cadre, diverses dispositions qui relèvent du Conseil Européen « le pacte
européen pour l’égalité entre hommes et femmes » qui a abouti à la création d’un
institut européen entre les hommes et les femmes (emploi, crédits européens fléchés,
législation…)
-
Le Conseil économique et social a rendu une étude sur « la place des femmes dans
les lieux de décision : promouvoir la mixité », c’est un panorama général de la situation
de notre pays.
Le mouvement associatif, où en sommes-nous ? Les femmes sont présentes dans des
associations des secteurs culturel, humanitaire, éducatif, secteurs plus en phase avec les
préoccupations d’aujourd’hui.
En ce qui nous concerne, nous essayons que le sport soit un meilleur vecteur de
développement de nos territoires et qu’il soit un atout sur le plan culturel, social et éducatif.
Aussi, peut-être qu’à travers une meilleure présence des femmes dans les postes de
décision, c’est une meilleure présence du sport dans la vie de nos territoires, de nos quartiers,
de nos villages qui est en question ; alors bonne journée à toutes et à tous ».
Intervention de Fabienne BOURDAIS,
Chef du bureau des fédérations multisports, des activités sportives de nature
et des pôles ressources au Ministère de la Santé, de la Jeunesse
et des Sports
« Cette journée traditionnelle est l’occasion pour nous ministère à la fois de vous
présenter les actions sur lesquelles nous sommes mobilisés mais surtout les actions sur
lesquelles nous devons être mobilisés ensemble.
La question de l’égalité des chances, c’est une question de société qui dépasse
largement le cadre strict du champ sportif, néanmoins il est important que dans les
organisations sportives, on se pose cette question. »
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développement de l’emploi sportif qualifié »
(parfois dit « 1000 emplois STAPS »),
13 fédérations sportives et un groupement
sportif menant des politiques significatives en
matière de développement et de promotion du
sport féminin bénéficient pendant 2 ans de 47
emplois intégralement financés par l’Etat.
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Questions/débat
G.GRANGE : « Je voudrais revenir sur le décret qui ne répond pas complètement à notre
souci car compte tenu du nombre de licenciés, nous avons perdu un poste au comité
directeur de notre fédération. »
F.BOURDAIS : « Sujet difficile (quotas ou non) car un dispositif réglementaire ne
permettra jamais de répondre complètement à l’objectif qu’on s’est assigné mais quand
on indique ce principe de proportionnalité, il ne faut pas perdre le sens de ce qui a justifié
l’élaboration de ce décret ; il ne faut pas interpréter le décret de manière à ce qu’il
conduise à réduire le nombre de femmes qui étaient auparavant dans les instances
dirigeantes. Le décret est là dans une logique de progression et non de régression. »
A.LECLERCQ : « Au titre du CNOSF, on partage cette vision de bon sens ; au niveau de
la seule mathématique, c’est absurde. La seule recommandation que nous formulons
pour le moment c’est de demander à chacune des fédérations de modifier ses statuts en
prenant compte cette préoccupation de la mixité ou de la parité. »
M.TOUSSAINT : « Dans le débat international on pense qu’il est mieux qu’il y ait une
règle favorisant la mixité plutôt que pas de règle du tout. Les pays qui ont obtenu les
meilleurs résultats dans ce domaine sont quand même les pays scandinaves qui ont
instauré des règles assez contraignantes ; les résultats sont venus sur un certain nombre
d’années. »
F.ALBERTINI : « La Fédération Française des Sports Equestres comporte 70% de
femmes, la pratique est très féminisée, nous avons choisi la parité pour les prochaines
élections, le comité directeur sera composé de 15 femmes et 15 hommes ».
A.CISSOKO : « Que va-t’on faire pour que les femmes accèdent aux responsabilités ? »
F.BOURDAIS : « Cela passe par des dispositifs d’ordre réglementaire, un
accompagnement par les services, les choses ont déjà progressé au niveau local. Il doit
y avoir un travail de terrain fait au sein des associations sportives et un travail d’impulsion
fait au niveau national. Il existe des expériences où l’on travaille sur la sollicitation directe
de certaines femmes qu’on amène progressivement à partager des responsabilités dans
un premier temps pour ensuite pouvoir se présenter. Ces démarches doivent être
formatisées et valorisées. »
D.PETIT : « Par rapport à ce que Fabienne Bourdais vient de dire, il y a une volonté
politique, lorsqu’une organisation décide qu’il faut un projet de développement féminin
dans toutes les directions, les choses peuvent avancer... »
Bilan des actions 2007,
par Dominique PETIT, Directrice de la mission Vie Associative
« Notre habitude lors de cette journée est de faire un bilan, une évaluation sur ce que l’on
a lancé l’année précédente avant de partir sur le futur. En 2007, le groupe Egalité des
chances de cette maison dont je remercie encore les membres ici présents qui nous
permettent de mener la réflexion, avait deux grands axes :
-
Un axe en direction de l’accès aux responsabilités au niveau international
Un axe « labellisation » des clubs.
Pour cette nouvelle olympiade, après avoir beaucoup travaillé en direction des CROS et
des CDOS, nous allons mettre en exergue des travaux avec les fédérations. »
Le projet européen ENTER,
par Danièle SALVA, Directrice Adjointe de la mission Vie Associative
et Claude BERGERET (Vice-présidente de l’ITTF) et Rozenn JACQUETYQUEL (Entraîneur Nationale)
Danièle Salva : « Je vais vous parler du projet que le CNOSF a mis en œuvre sur
l’accompagnement de dirigeants vers le niveau international. L’année dernière, nous
avons présenté ce projet à la fois européen et national ; le projet européen n’a pas
vraiment démarré car la structure qui devait faire la demande de fonds auprès de la
commission européenne n’a pas pu le faire jusqu’à présent.
Mais le CNOSF a décidé de mettre en œuvre son projet national ; une dizaine de
fédérations participe à ce projet, aujourd’hui nous avons avec nous la Fédération
Française de Tennis de table et je leur laisse la parole… »
Rozenn Yquel : « En ce moment, la FF Tennis de table a :
-
5 représentants à la Fédération Internationale de Tennis de table
-
5 représentants à l’Europe
Les objectifs de la FF Tennis de table sont :
-
Avoir une certaine équité sur la possibilité d’être représenté au plan
international
-
Avoir un certain équilibre entre les hommes et les femmes
-
Pousser les femmes à avoir des responsabilités »
Claude Bergeret : « Les autres objectifs sont :
-
Peser sur les décisions lorsqu’on est présent
-
Interférer dans les discussions, les projets
-
Connaître les informations en direct donc pouvoir réagir (organisation des
compétitions internationales)
-
Dispenser le savoir-faire français (la méthode française en Tennis de table) »
R.Y : « Autre objectif :
-
Augmenter le nombre de nos représentants là où c’est encore possible
(confédération méditerranée et dans le domaine de la francophonie) »
C.B : « Il faut former les officiels qui vont représenter la fédération d’où la participation au
programme ENTER. Pour former un dirigeant au niveau international, cela prend autant
de temps que pour former un athlète de haut-niveau (de 8 à 10 ans).
Pourquoi Rozenn Yquel, salariée, entraîneure ? Cela n’a pas d’importance, notre choix se
porte sur la personne qui nous paraît la plus capable de reprendre le flambeau. Notre
fédération ne s’attache plus au problème élu/salarié. Rozenn a une bonne connaissance
du sport féminin et elle a quelques solutions à apporter.
Pourquoi Rozenn ? Parce que pour prendre une place au niveau de l’international, il est
préférable d’être déjà connu par un passé de sportif de haut-niveau, de cadre technique
ou d’arbitre. »
R.Y : « Pourquoi m’investir dans cette formation ? J’ai connu les difficultés pour une
femme d’être joueuse, puis entraîneure et j’ai la volonté de servir le sport féminin. Je
veux préparer ma reconversion, je souhaite évoluer et c’est une possibilité par cette
formation. »
C.B : « Pourquoi j’ai accepté d’être tutrice ? Je voudrais que quelqu’un d’autre ait la
chance de vivre la même aventure que moi (prise de responsabilités, position à la
Fédération Internationale de Tennis de table). J’essaie de transmettre les connaissances,
la manière d’éviter les pièges, lui donner des conseils pour s’exprimer, s’affirmer ; je fais
du coaching. Il me paraît essentiel de penser à assurer la relève, il faut prévoir. Cela
permet aussi d’éviter le cumul des fonctions en étant plus nombreux. On ne peut forcer
des femmes à prendre des responsabilités mais il faut veiller à l’égalité des chances pour
qu’elles puissent y accéder. »
Danièle Salva : « Je voudrais souligner l’investissement du CIO sur le suivi de notre
projet très innovant et remercier le Président du CNOSF qui soutient personnellement ce
projet. »
Le projet « label égalité »,
par Christina BELMAURE, Vice présidente
de la Fédération Française d’Escrime
Dominique Petit : « Christina Belmaure fait partie du groupe Egalité des chances au
CNOSF. Le projet labellisation des clubs que l’on avait évoqué l’année dernière, Christina
Belmaure l’a repris à son compte au niveau de la Fédération Française d’Escrime et elle
va vous présenter comment elle a pu faire valider ce projet au niveau de sa fédération. »
Christina Belmaure : « Aux élections 2004, la FF Escrime a décidé de changer ses
statuts et a sollicité des femmes pour se présenter aux élections ; peu d’entre elles se
sont proposées d’où ma proposition de créer le label Egalité des chances. »
Création du Label
égalité des chances:
EGALITE DES CHANCES
Pour permettre d’identifier les problèmes
que rencontrent les femmes et
d’envisager une réponse collective pour
les résoudre au niveau des Clubs, des
Comités départementaux, des Ligues et
de la Fédération.
LABELLISATION DES CLUBS PAR
LA FEDERATION FRANCAISE
D’ESCRIME
18/03/2008
1
18/03/2008
2
Copyright 1996-99 © Dale Carnegie & Associates, Inc.
Qu’est-ce qu’un projet
« Égalité des chances » ?
Pourquoi le projet ?
1°Amener les femmes au sein des Clubs
2°Leur proposer une aide à la formation
de dirigeantes
Un projet « Égalité des chances » devra
obligatoirement présenter les
caractéristiques suivantes :
3°Les accompagner dans les prises de
responsabilités
Lutter contre les discriminations et
promouvoir la parité .
18/03/2008
3
Le projet portera sur la mise en
place d’actions particulières
favorisant l’accueil des femmes
en répondant aux difficultés
spécifiques rencontrées.
Ces difficultés peuvent être d’ordre :
18/03/2008
4
Cadre du Projet
Trouvez une dénomination forte qui fédère et avec
laquelle vous allez pouvoir communiquer
aisément sans avoir à rappeler à chaque
occasion de quoi il s’agit.
- Social
- Matériel
- Fonctionnelle
18/03/2008
6
18/03/2008
5
Mise en place de cette
labellisation
Labelliser «Egalité des chances»
Aux Clubs de définir leur projet.
Aux Comités départementaux de les aider
à les porter.
Les Ligues et la Fédération de fournir les
outils et de valoriser.
18/03/2008
7
C’est :
Montrer et démontrer que
l’Escrime souhaite évoluer et
adjoindre, à la qualité technique,
la valeur de ses dirigeantes.
18/03/2008
8
Questions/débat
D.PETIT : « Peux-tu en dire un peu plus sur les moyens financiers ? »
C.BELMAURE : « Je me suis rapprochée des représentants français au bureau de
Bruxelles et j’ai répondu à l’appel à projet européen sur l’égalité des chances, ce qui a
permis à la fédération d’obtenir des fonds européens. »
A.MESNIER : « Quel est le bilan que vous pouvez faire actuellement ? »
C.BELMAURE : « Beaucoup de femmes ont répondu à l’appel de la fédération, je ne
peux pas préjuger des résultats des prochaines élections mais il y a beaucoup de
promesses. Parallèlement, nous avons créé de nouvelles pratiques pour les femmes
(escrime fitness) pour amener plus de femmes et les encourager à prendre des
responsabilités. »
Intervention de la Fédération Française de Boxe,
par Marie Lise ROVIRA (Secrétaire Générale), Myriam CHOMAZ (Agent de
développement de la pratique féminine), Frankie LESAGE (Entraîneur National),
Aya Cissoko (Athlète)
La Fédération Française de Boxe, représentée par Marie Lise Rovira (Secrétaire Générale),
Myriam Chomaz (Agent de développement de la pratique féminine), Frankie Lesage
(Entraîneur National) et Aya Cissoko (Athlète), grâce à un exposé clair et complet de son plan
de féminisation - le développement de nouvelles pratiques, la formation de l’encadrement,
l’accès au haut-niveau et la prise de responsabilités - a sensibilisé l’ensemble des personnes
présentes et démontré la faisabilité d’un tel projet au sein d’un sport à forte connotation
masculine.
Intervention de Myriam CHOMAZ,
Marie-Lise ROVIRA, Frankie LESAGE,
Aya CISSOKO
(FF Boxe)
CNOSF - 1 - mardi 18 mars 2008
CNOSF - 2 - mardi 18 mars 2008
Historiquement, le milieu de la boxe
a été fermé aux femmes pendant
longtemps, puisqu’elles étaient
interdites de compétition, jusqu’en
1997.
CNOSF - 3 - mardi 18 mars 2008
!"
CNOSF - 4 - mardi 18 mars 2008
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$ Ö En 2007
7000
6000
• 32000 Licenciés FFB
5000
4000
3000
• 5723 Licences Féminines,
soit une représentativité de 18 % et une
augmentation en moyenne de 15% par année
depuis 10 ans
2000
1000
0
96/97 97/98 98/99 00/01 O1/02 O1/02 O2/03 O3/04 O4/05 O5/06 O6/07
CNOSF - 5 - mardi 18 mars 2008
CNOSF - 6 - mardi 18 mars 2008
Répartition des licenciées
Saison sportive 2006-2007
9% 0%2%
Dirigeantes
Techniciennes
Officielles
21%
6%
Boxe Loisir
1%
4%
Boxe Educative Assaut
Boxe Pré-Combat
12%
Boxe Amateur
Boxe Professionnelle
45%
CNOSF - 7 - mardi 18 mars 2008
Bénévoles
CNOSF - 8 - mardi 18 mars 2008
2001
'(
&
" 2002
2003
2004
2005
2006
CISSOKO Aya
(70 kg)
MANCINI Delphine (50kg)
Championnat de
l’Union
Européenne
De bons résultats
OUCHEN Salhia
(52 kg)
DELLAL Myriam
(57 kg)
BERTAUD Lucie
(60 kg)
internationaux
ont impulsé un
MAHMOUD Oria
(-45kg)
LAMARE Myriam
(-63.5 kg)
développement
et une
Championnat
d’Europe
reconnaissance
de la pratique
LAMARE Myriam
(-63.5 kg)
CHOMAZ Myriam
(-57 kg)
GARCIA Audrey
(-54 kg)
DURAND Es ther
(- 67kg)
BOF Stéphanie
(+81 kg)
CHOMAZ Myriam
(-57 kg)
NAVE Virginie
(-50 kg)
ARASALAME Alham
(-54 kg)
CHOMAZ Myriam
(-57 kg)
CUENIN Emilie
(-70 kg)
BAGDAD Nass era
(-60 kg)
féminine au sein de
la FFB
GARCIA Audrey
(-52 kg)
LAMARE Myriam
(-63.5 kg)
Championnat du
Monde
PLAN DE FEMINISATION
CNOSF - 11 - mardi 18 mars 2008
("
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OUCHEN Salhia
(52 kg)
DELLAL Myriam
(57 kg)
CISSOKO Aya
(66kg)
GARCIA Audrey
(-54 kg)
LAMARE Myriam
(-63.5 kg)
CNOSF - 9 - mardi 18 mars 2008
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CISSOKO Aya
(66kg)
CNOSF - 10 - mardi 18 mars 2008
#" %
&
$*"
MISE EN PLACE DE NOUVELLES
FORMES DE PRATIQUES
CNOSF - 12 - mardi 18 mars 2008
&*" "&- %
• LA BOXE PROFESSIONNELLE
• LA BOXE AMATEUR
• LA BOXE PRE-COMBAT (nouveauté 2006)
• LA BOXE EDUCATIVE ASSAUT
• LA BOXE LOISIR
• L’AEROBOXE CARDIO COMBAT(nouveauté 2007)
• L’ACCES A L’ENCADREMENT
• L’ACCES AUX RESPONSABILITES
CNOSF - 13 - mardi 18 mars 2008
"%
" .//0-.//1
CNOSF - 15 - mardi 18 mars 2008
CNOSF - 14 - mardi 18 mars 2008
23
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4
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CNOSF - 16 - mardi 18 mars 2008
#%$
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(3
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%
La fédération organise les
championnats féminins de
l’Union Européenne. Lille,
décembre 2007.
Promotion de la pratique féminine
par l’image :
Création de posters, à destination
des clubs, écoles de Boxe pour qu’ils
les utilisent comme support de
communication locale.
Cette compétition internationale
est un événement majeur pour la
promotion de la boxe féminine en
France et dans le monde. C’est
aussi l’occasion pour la France de
faire valoir ses qualités
d’organisatrice et d’ambassadrice
de la boxe féminine.
La presse; revue fédérale « France
boxe » : Consacre
deux pages systématiquement dans
le journal fédéral mensuel
CNOSF - 17 - mardi 18 mars 2008
CNOSF - 18 - mardi 18 mars 2008
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5////
!+
6/
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$7"
DATE ANNIVERSAIRE
ET EN VUE DES JEUX
OLYMPIQUES DE 2012
CNOSF - 19 - mardi 18 mars 2008
CNOSF - 20 - mardi 18 mars 2008
+
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« La boxe me va comme un gant »
Petit déjeuner, Débat: « Le fait de pratiquer un
sport de haut niveau, n’interdit pas à la femme
de réussir une carrière professionnelle,... »
Journal L’EQUIPE, vendredi 18 avril à Issy les
Moulineaux
CNOSF - 21 - mardi 18 mars 2008
CNOSF - 22 - mardi 18 mars 2008
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Marraine de l’événement: Anne Sophie
Mathis, Championne du Monde de Boxe
Professionnelle
Retransmission en direct des combats sur
internet
CNOSF - 23 - mardi 18 mars 2008
CNOSF - 24 - mardi 18 mars 2008
Questions/débat
F.HUOT : « Quelles relations entre les comités et les ligues ? »
M.CHOMAZ : « Nous utilisons beaucoup le site internet et nous avons un mensuel qui
permet de communiquer sur les politiques des clubs. Au niveau des clubs, nous avons
institué la labellisation et au niveau des comités, il y a un correspondant pour le secteur
féminin. »
I.LALANNE : « Avez-vous une licence pour chaque catégorie de boxe ? Quel est le suivi
médical des athlètes ? »
M.CHOMAZ : « Au niveau des licences, elles sont différentes en fonction des catégories
et il y a aussi une licence loisir. Il y a un suivi médical très important (visite avant chaque
combat et IRM cérébral à partir de 30 ans). Le règlement donne toutes les garanties au
Ministère. »
F.SOUPIN : « Pourquoi « cardio-combat » ? »
M.CHOMAZ : « C’est un terme déposé, qui recouvre une activité à dominante cardio
vasculaire et dans un sport de combat. »
C.DUVAL : « La FF Boxe a créé un DVD pour promouvoir touts les activités et pour
changer l’image de la boxe qui fait encore peur. La boxe a des valeurs éducatives :
action en faveur des jeunes qui ont besoin d’un cadre, intervention en un lieu pénitencier,
public handicapé… »
D.PETIT : « Vous n’êtes pas un sport olympique (donc pas d’objectif de médailles), quel
a été le déclic pour s’investir dans le sport féminin ? »
F.LESAGE : « c’est l’égalité des chances ; les jeunes filles sont venues frapper à la porte
des salles de boxe, il fallait répondre à leur demande. Au comité d’Ile de France, les
entraîneurs ont été recyclés en commençant par la boxe éducative. »
P.MANASSERO : « Est-ce qu’il n’y a pas de frustration à ne pas pouvoir participer aux
Jeux Olympiques ? La tenue de vos arbitres féminines ne devrait-elle pas s’adapter aux
femmes ? »
A.CISSOKO : « Effectivement, il y a de la frustration car les Jeux Olympiques, c’est le
summum, mais personnellement, j’ai choisi ce sport par plaisir avant la performance. »
F.LESAGE : « Le CIO est favorable à l’entrée de la boxe féminine, le problème est lié au
quota, il faut que les hommes laissent des places. »
M.CHOMAZ : « Concernant les femmes, au-delà de l’arbitrage, nous travaillons sur des
tenues adaptées pour la pratique également. »
C.BERGERET : « Combien y a t-il de pays pratiquant la boxe féminine ? »
F.LESAGE : « La boxe féminine commence à se développer dans les pays nordiques
mais en Afrique, cela n’existe pas. »
C.BERGERET : « Est-ce la Fédération Internationale de Boxe qui a poussé au
développement de la boxe féminine ? »
M.L ROVIRA : « Non, ce sont les fédérations nationales qui essayent de bousculer
l’international. »
D.PETIT : « Une entraîneure nationale, pour quand ? »
M.CHOMAZ : « La fédération n’est pas contre mais je pense que la complémentarité
serait bien. »
D.PETIT : « L’action de la FF Boxe est remarquable, nous ne sommes pas étonnés que
vous ayez eu le Prix national du Concours Femmes et Sport. Votre expérience peut être
sans doute transférée dans toutes les fédérations qui en auraient la volonté politique.
Intervention de la Fédération Française de Handball,
par Bernard Gallet, chargé de développement du secteur Elite
L’objectif prioritaire recherché par le programme d’actions établi en périphérie de
l’organisation du Mondial féminin était le développement de la pratique féminine ainsi que
de l’encadrement féminin.
CNOSF
16 Février 2008
Le sport chez les femmes
z
Une activité
activité parfois vé
vécue comme
une contrainte
z
Pas né
nécessairement lié
lié au plaisir
En parallè
parallèle, le Handball vé
véhicule des
valeurs trè
très positives
Esprit d’équipe
convivialité
solidarité
z
Activité
Activité solitaire
z
Un objectif principalement centré
centré sur
la forme et l’l’hygiè
hygiène de vie
Fair Play
Volonté de gagner
Source Carat Sport / Synovate – Image des sports 2005
Les fé
féminines en 2006
L’encadrement
Les fé
féminines à la fé
fédération
z Les
caté
catégories d’
d’âges
6 600 dirigeantes sur 20 000 licenciés dirigeants soit
33,3%
Surtout au niveau local des clubs
Le handball : des femmes de défi
L’idé
idée gé
générale :
Proposer un programme de communication qui aura pour objet de
:
•
•
Promouvoir le mondial de handball au travers d’
d’une
valorisation des handballeuses comme étant des
femmes d’
d’exception
Mettre en avant les valeurs du sport pour les femmes
comme facteur d’é
mancipation, d’é
panouissement, de
d’émancipation,
d’épanouissement,
réalisation personnelle, le tout illustré
illustré par les
handballeuses
Des femmes de dé
défi
Un thème fédérateur à même de parler à l’ensemble de la cible
Toutes les femmes sont confrontées à des défis dans leur quotidien.
Elles s’identifieront à ces jeunes femmes handballeuses qui sont
restées accessibles et dont le défi est de conquérir le monde
Un positionnement qui saura conquérir les femmes…
… et toucher les hommes
Une Charte graphique fé
féminisé
minisée pour
l’év
’événement
Les Hand’bassadrices
Logo
Mascotte
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Gain pour la structure
Prendre en compte les qualits des femmes qui apportent une vision
diffrente, un sens de la coopration et une sensibilit lenvironnement
social.
Prendre des dcisions collectives partages par les diffrents publics,
proches de la ralit du terrain
Gain pour les personnes dpjj en responsabilitp
Allger ceux qui exercent les responsabilits et qui ont tendance spuiser (motivation + sant).
Gain pour les femmes
Permettre aux femmes davoir accs des responsabilits favorisant
lpanouissement personnel, social.
Permettre tous laccs des mtiers dans le domaine sportif.
Participer lquilibre de vie des femmes en redistribuant les cartes
entre vie professionnelle, activits associatives et responsabilits
parentales.
Questions / débat
J.MENARD : « Comment avez-vous contacté les filles dans chaque club ? »
B.GALLET : « On est sorti du schéma traditionnel « ligue-comité-club », le Président a
fait un courrier individuel aux joueuses, un site a été créé pour les inscriptions et on s’est
appuyé sur les 24 emplois STAPS positionnés dans les régions. »
A.GRANGER : « Où peut-on se procurer les comptes-rendus des différents colloques
organisés ? »
B.GALLET : « La charte existe, elle va être envoyée officiellement à chaque ligue. »
Question : « Est-ce que l’organisation de deux championnats du monde (Rugby et
Handball) en même temps n’a pas pénalisé le Handball ? »
B.GALLET : « La question ne s’est pas posée comme cela ; la FF Handball voulait
préparer les Jeux Olympiques dans les meilleures conditions. C’était la première
compétition mondiale féminine organisée en France (subventions du Ministère, des
collectivités territoriales), créneau très novateur. Le bilan est très positif en terme
d’image, le sport féminin a été très apprécié, le public est particulier. »
Question : « En terme de licenciées, avez-vous mesuré les retombées ? »
B.GALLET : « En terme de retombées, ce sont les Jeux Olympiques qui ont le plus
d’impact (30 à 40 000 licenciés en plus), surtout parce que cela se passe en été. C’est en
septembre 2008, que nous verrons si les jeunes filles viennent au Handball. »
Intervention de la Fédération Française de Lutte,
par Charles DUMONT (Préparation Olympique)
« Nous accueillons Charles Dumont, qui aujourd’hui n’est plus en responsabilité à la
Fédération Française de Lutte mais qui va nous présenter une opération qu’il avait mise
en place lorsqu’il était DTN de cette fédération. C’est un autre volet, car suite à l’annonce
que la lutte féminine serait au programme olympique, la fédération a immédiatement
réagi pour tenter d’être performante à Athènes, en 2004. »
Charles Dumont : « Un petit retour historique, lorsqu’on parle de lutte cela renvoie à
l’aube de l’humanité, la lutte pour survivre…lutter contre un environnement hostile... Puis,
peu à peu, la lutte est devenue pratique organisée, valorisée dans les clans, dans les
ethnies et on retrouve toujours aujourd’hui cette valeur ajoutée accordée à cette pratique
et illustrée dans les luttes régionales (1200 formes de lutte traditionnelle).
En France, trois formes : la lutte bretonne, la lutte corse et la lutte des îles de l’Océan
Indien. Cela montre pourquoi la lutte olympique a eu beaucoup de mal à s’implanter.
Intervention de Charles DUMONT
(FF Lutte)
CNOSF - 1 - mercredi 19 mars 2008
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CNOSF - 2 - mercredi 19 mars 2008
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ƒ Athènes : 1er JO pour les féminines !
OBJECTIF ATHENES 2004
ƒ Pas de repères olympiques antérieurs
ƒ Pays émergents : Japon, France, Russie, USA,
Canada
ƒ Peu de pays « ouverts » à la Lutte Féminine = une
réelle opportunité !
ƒ Le programme de qualification olympique favorable : 3
étapes (CM 2003 + 2 Tournois de qualification : Tunisie
et Espagne).
CNOSF - 3 - mercredi 19 mars 2008
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CNOSF - 4 - mercredi 19 mars 2008
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ƒ Femmes expérimentées et de grand talent !
ƒ Entraînement club (3 fois/semaine)
ƒ Pas de partenaires de niveau
ƒ Absence de structure d’entraînement spécifique au plan
national
ƒ Un programme international (stages et compétitions) limité
ƒ Pas de détection nationale
ƒ Pas de développement national
ƒ Un statut « Hommes Femmes » différent
ƒ Un contexte divisé : FFL réservée, PO sceptique et INSEP
favorable !
ƒ CHAMPIONNATS DU MONDE :
- médaille d’argent (48 kg) en 1993
- médaille d’argent (48 kg) en 1996
ƒ CHAMPIONNATS D’EUROPE :
- médaille d’or (48kg) en 1996
- médaille de bronze (48 kg) en 1997
- médaille de bronze (48 kg) en 1998
- médaille de bronze (48 kg) en 2002
- médaille de bronze (48 kg) en 2003
CNOSF - 5 - mercredi 19 mars 2008
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:
ƒ CHAMPIONNATS DU MONDE
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–
–
–
–
–
–
ƒ CHAMPIONNAT DU MONDE
Médaille d'or (56 kg) en 1999
Médaille d'or (57 kg) en 1997
Médaille d'or (53 kg) en 1996
Médaille d'or (50 kg) en 1993
Médaille d'argent (56 kg) en 1998
Médaille d'argent (50 kg) en 1994
Médaille de bronze (57 kg) en 1995
–
–
–
–
Médaille d'or en lutte libre (62 kg) en 1997
Médaille d'or en lutte libre (70 kg) en 1995
Médaille d'argent en lutte libre (67 kg) en 2002
Médaille de bronze en lutte libre (70 kg) en 1996
ƒ CHAMPIONNAT D’EUROPE
ƒ CHAMPIONNATS D’EUROPE
–
–
–
–
–
–
–
–
CNOSF - 6 - mercredi 19 mars 2008
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Médaille d'or (56 kg) en 1999
Médaille d'or (56 kg) en 1998
Médaille d'or (56 kg) en 1997
Médaille d'or (56 kg) en 1996
Médaille d'argent (55 kg) en 2005
Médaille de bronze (55 kg) en 2006
Médaille de bronze (56 kg) en 2000
Médaille de bronze (50 kg) en 1993
CNOSF - 7 - mercredi 19 mars 2008
Médaille d'or en lutte libre (67 kg) en 2003
Médaille d'or en lutte libre (67 kg) en 2002
Médaille d'or en lutte libre (68 kg) en 2000
Médaille d'or en lutte libre (68 kg) en 1999
Médaille d'argent en lutte libre (67 kg) en 2004
Médaille d'argent en lutte libre (68 kg) en 2001
Médaille de bronze en lutte libre (67 kg) en 2005
Médaille de bronze en lutte libre (62 kg) en 1997
Médaille de bronze en lutte libre (70 kg) en 1996
CNOSF - 8 - mercredi 19 mars 2008
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2002-2004
ƒ Convaincre en interne (techniciens et élus, clubs), en externe les
partenaires : MJS, PO, CNOSF, CNSHN
ƒ Convaincre les lutteuses : déjà âgées, mariées, mères de famille, ayant
un emploi, etc.
ƒ Regrouper les meilleures à l’INSEP,
ƒ Missionner des Entraîneurs nationaux,
ƒ Redéfinir les droits et les devoirs : Imposer un statut identique à celui
des garçons (programme, présence dans la salle, encadrement
technique, aides personnalisées, suivi social, etc.),
ƒ Ouvrir une structure « Jeunes » à Wattignies
ƒ Évaluer avec précision les adversaires directes des lutteuses
françaises.
CNOSF - 9 - mercredi 19 mars 2008
CNOSF - 10 - mercredi 19 mars
2008
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ƒ Soutien très fort de l’INSEP, ouverture d’une structure féminine de
haut niveau
ƒ Sélection très difficile (médailles d’or au dernier Tournoi de
qualification en Espagne)
ƒ Priorité : « Changer les mentalités » ! Transformer ces femmes en
véritables guerrières ! Les conduire à se surpasser……..!
ƒ Aspect positif car : non favorites pour les JO !
ƒ Passer à 2 entraînements par jour, 6 jours/7 et 12 mois/12
Une révolution !
ƒ Parcours olympique très satisfaisant (2 médailles !) mais qui aurait du
être exceptionnel ! Un énorme regret :
Toutes les trois auraient du être « Championnes olympiques » !
ƒ Entraînements + durs, + longs, + de partenaires (femmes et
hommes)
- Angélique Berthenet = n°4
ƒ + de stages internationaux, plus de tournois internationaux
- Anna Gomis = n°3
ƒ Résultats CM qualificatif JO : Angélique Berthenet, seule qualifiée !
- Lise Legrand = n°3
CNOSF - 11 - mercredi 19 mars
2008
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Points forts :
CNOSF - 12 - mercredi 19 mars
2008
- les qualités exceptionnelles des lutteuses,
leur maturité, leur expérience
- la préparation de haut niveau mise en place
par la DTN
- Paradoxalement : l’échec du CM 2003
(électrochoc) et la qualification tardive
Points faibles : - le retard pris dans leur préparation
- la gestion du poids,
- l’acceptation de nouvelle forme de travail
(musculation, course, etc.) et les freins des
repères liés à la féminité, à l’esthétisme
- le mental
CNOSF - 13 - mercredi 19 mars
2008
CNOSF - 14 - mercredi 19 mars
2008
Questions / débat
D.PETIT : « Comment, en tant que DTN, as-tu fait pour que les entraîneurs se sentent
valorisés par l’entraînement des féminines ? »
C.DUMONT : « Dans chaque fédération, l’approche peut être différente. A la lutte, j’ai
essayé de convaincre, après en tant que DTN, j’ai imposé en mettant en place des
actions gratifiantes. Mon problème aujourd’hui, c’est que je n’ai pas réussi à faire que les
athlètes féminines deviennent des cadres de haut-niveau alors qu’elles en ont les
compétences ; elles n’osent pas. Le moyen d’intervention, c’est la formation. »
Question : « Les contraintes du poste font peut-être que les femmes ne s’engagent
pas ?... »
C.DUMONT : « Les contraintes de la vie quotidienne sont plus lourdes pour les femmes
que pour les hommes, mais il faut offrir les mêmes opportunités à tout le monde. »
Clôture par Philippe MANASSERO,
Membre du groupe Egalité des chances du CNOSF et vice-Président de
l’Association Française du Corps Arbitral Multisport (AFCAM)
« La conclusion va être assez simple car le thème central de cette journée, c’est Volonté
Politique.
Cette volonté, elle peut, bien entendu, s’appuyer sur des textes législatifs mais elle doit
être aussi le fait de l’ensemble des acteurs (Etat, collectivités territoriales, mouvement
sportif…).
Quant aux exemples fédéraux, ils montrent bien que lorsque les dirigeants se fixent des
objectifs et se donnent les moyens pour les atteindre, le développement du sport féminin
est un challenge passionnant dans lequel chacun et chacune peut trouver sa place pour
obtenir des résultats remarquables.
Avant de terminer, je voudrais remercier Dominique, Danièle et Sarah de nous avoir
donné l’occasion de nous exprimer sur l’Egalité des chances. »
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