Albanu, une entreprise aupoil
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Albanu, une entreprise aupoil
Albanu, une entreprise aupoil on q droit d'exporter une queue d'éIéphant. Les poils de girøfe sont soumß à autorßo.- Après un dépôt de bilan en 2OOB, l'entreprise monégasque, qui fabrique et vend des bracelets composés de matières animales et de métaux précieux, cherche désormais à se développer. tion d'un vétérinaire de lo résertte. Chacun de nos bracelets est accompagné d'un certiCITES. Nous øvoru pcss é près d'un an à refaireles démarches øuprès des pays exportateurs. Albqnu étqnt très connu en Afrique, celø a été plus simple de remettre Ie r&equ ficot Par Adrien Paredes. 928-2008. Après 80 ans d'existence, I'histoire de la société Albanu, fondée par René Albanu en principauté, aurait pu s'arrêter net. Jean-Philippe Claret et son associé Charles Mula lbnt au ", indique Jean-Philippe Clare! pdg d'Albanu. Quatre pays africains four- Bas). Les bracelets dAlbanu peuvent également être commandés parlnternetvia le site de la bijouterie. Porls en place nissentAlbanu en poils d'éléphant et de gi- rafe: la Namibie, le Botswana, le Zimba- o'ÍlÉpx¡Nt bwe et l'Afrique du Sud. La Thailande, elle, fournit les cornes de buffle. <Nous/ørsoru partie de ceux quirespectentles règles. Nous ET DE G:INÀFE contraire poursuivie en rachetant I'entreprise, spécialisée dans la fabrication de 7000 exemplaires, dont les fermoirs ont été fondus près de Besançon dans le bracelets chics alliant matières animales et métaux précieux. o Redorer Ie blason " dAlbanu après son dépôt de bilan, telle est la mission que les deux hommes se sont fixés, depuis six ans. Pour yparvenir, ils ont remis à l'honneur les produits historiques du catalogue de la bijouterie avec une gamme intitulée Carnet de Voyage. Une centaine de modèles sont proposés à la vente parmi lesquels, les bracelets en Doubs, ont été fabriqués I'an dernier. Trois sommes sans doutelq- seule entreprße à ovoir Ie CITES pour les poils d' éléphant. Le CITES se pøye cher. Une partie de I'orgent est reversée aux réserves pour la protection des anímaux squyqges >, souligne Jean-Philippe Claret. BNADENIE Les bracelets 90 %o traditionnels représentent des ventes et les nouveautés les 10 poils d'éléphant, de girafe, en corne de On q euune collection avec des fermoirs en bronze qui étqient très beaux møis. ça a moyennement mqrché >, Te- buffle, et en crin de cheval. Leur prix ? De 170 à 4000 euros. late Jean-Philippe Claret. Conséquence: chaque année, début décembre dans les restants. semaines sont nécessaires pour la fabrica- a ö loppement de l'entreprise. Son chiffre d'affaires atteignait 1,5 million d'euros 4 en 2013. Bénéfice net : 100 000 à 150 000 euros. << C'est très føible pør rapport aux standards delabijouterie r, note Jean-Phi- o lippe Claret, qui évoque un " marché " locaux d'Albanu à Fontvieille, les invendus sont bradés à des prix dérisoires (de 10 à 100 euros) par rapport à ceux d'origine. La braderie de 2013 a rapporté 50000 euros à la société. Fournisseur breveté du prince Albert, Albanu peut s'appuyer sur des partenariats. La bilouterie dispose notamment d'une licence pour le Grand Prix de Monaco de Formule 1. Un drapeau à damiers * M.trPCHÉ DE NICHE u Si Albanu en a terminé avec sa faillite de 2008, tout reste à faire pour le déve- I de tion d'un modèle. IJimportation des ma- et la mention Monaco Grand Prix sont par leurs matières, nos brace- tières premières nécessaires à la réalisation gravés sur le fermoir. Autre licence, celle Iets s e diff ér encient de I' acc e s s oir e cla s sique. des bracelets coûte cher (700 à 800 euros pour un bracelet en poils d'éléphant) et demeure soumise à des conditions très strictes, régies par la CITES (Convention de Lamborghini. Pour cette collection, la corne de taureau, emblème de Lamborghini, est associée au cuir des baquets du constucteur automobile. Albanu attire également les sportifs. Les nageurs Frédérick Bousquet, Camille Lacourt Florent Manaudou et Fabien Gilot ont chacun eu droit à leur propre collection. On retrouve, dans la composition de leurs bracelets, des matériaux tels que le niche. " " De Nous sommes complètement à part sur le morché ", explique-t-i1. La société compte L2 employés, dont la moitié travaillent à I'atelier. Albanu ne dispose pas de magasin en nom propre. Ses créations sont vendues sur les présentoirs de bijouteries basées en principauté et dans 13 pays hors de Monaco (essentiellement en France, en Italie, en Belgique, en Suisse et aux Pays- 24 MO çl I l{" 89O I Du'l"aoûtau sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction). Elle ne porte en outre que sur des quantités limitées. Lø réglemen" tqtion est très stricte à cause dubrøconnage. Por exemplq pour deux déferues d'éléphøn¡ lOseptembre 2014 I o % galuchag un cuir de requin, ou encore des perles de Tahiti et des coquillages. Les na- geurs font gracieusement la promotion d'Albanu. Tout comme Pierre Vaultier, champion olympique de snowboardcross aux Jeux Olympiques de Sotchi, autre ambassadeur de la marque. les nageurs Frédédck Bousquet Camille lacouû Florcnt Manaudou et Fabien Gilot ont chacun eu druit à leur pruprc collection. Ilfaudroitla même somme pour développer préase Jean-Philippe Claret. Quid ", de llavenirdes bracelets qui ont aujourd'hui Alb ønu ' tendance à être connectés ?. Onpeutimøgíner une puce miniature intégrée døru un fermoir pour øllier esthétßmeettechnologie. La puce ASTE A terme, Albanu entend se développer par un export plus large des ses produits. Les marchés asiatiques sont entre auffes vi- sés. Plus particulièrement la Chine. < C'esr un mørché importqnt car les Chinoß sont férus debracelets. Ils portentbeøucoup d'oc- J tière première. ,lqi qtteintlalimite de ce que je pouvaß invætir, à søvoir 1 million d'euros. ), constate le pdg de la maison. Mais pour fheure, le développement de la société reste incertain. Développer Albanu " nécessite desfonds importqnts. On cherche à faire rentrer des investßseurs. On recherche cessoires du p ar tenariats av ec no s fournß s eur s de ma- Uavis de la GDE Celle fabrique de bijoux unique à Monaco incarne à la fois l1 \\tradition et modernité, estime Michel Dotta, président de la Chambre de développement économique. Alain Jouot a perpétué le savoir-faire de René, son beau-père, installé depuis 1928 en Princi- pauté. Puis Jean-Philippe Claret et Charles Mula, < serial entrepre- pourroit permettre à son propriétoirq viaune applicøtion, de consulter certqines données (poids, rythme cardiøquq podométrie) ditle pdg d'Albanu, qui y réfléchit et ", confie avoir déjà reçu des demandes pour des bracelets d'accès. Maß celareprésente " uninvestßsementnonnégligeq.ble... r " neurs ,l dans Ie domaine des technologies de I'infonnation et de la communication, ont eu I'oppoftunité de reprendre cette activité, tout en gardant Alain Jouot à leurc côtés. Ensemble, ils ont su faire entrer Albanu dans Ie )AF'" siècle et se sont dotés d'un réseau de distributeurc très dense. Fabriquées le plus souvent sur mesure, les collections d'Albanu sont une illustntion intéressante du savoir-faire et de l'originalité monégasque en matière de luxe. u I Du '|"'aoûtau lOseptembre 20'14 | N" 890 | MO 0 25