BULLETIN 54 Décembre 2012

BULLETIN 54
Décembre 2012
Petit mot
Bonjour à toutes et tous,
A l’occasion du bulletin de novembre, je vous ai demandé vos souhaits quant au
groupe America, ainsi que la confirmation de vos coordonnées, afin de mettre à jour
le fichier des membres.
C’est avec plaisir que j’ai eu de nombreuses réponses (non, en fait j’en ai reçues très
peu mais avec des propositions intéressantes).
En synthèse :
- 100 % souhaitent que les bulletins se poursuivent (là encore je me fais
plaisir :100 % de 17 réponses ce n’est pas forcément significatif).
- Une nouvelle rubrique verra le jour : la présentation des membres, une idée
intéressante qui nous vient de la Bretagne (merci Gilles !)
- D’autres plus anciennes comme « les fiches poissons » et « les bacs qui
marchent » ont été demandées de nouveau.
- Une cellule de veille devra être créée pour les actualités sur les nouvelles
espèces (là, je compte clairement sur Bernard mais d’autres peuvent se
manifester).
Quant à la confirmation de vos coordonnées, vous voudrez bien me les adresser
pour fin janvier, je n’attends que votre :
-
Numéro de téléphone,
Nom d’utilisateur, pour ceux qui surfent sur les forums,
Numéro AFC (même si une minorité non AFC est autorisée),
Adresse (facultatif).
Et surtout, pensez à confirmer votre inscription au Groupe America. Pour cela un
retour par mail me précisant « OUI » ou « NON » me suffira ; j’en tiendrai compte
pour le prochain bulletin.
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Vous trouverez donc dans ce bulletin :
-
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-
Une réponse de Martine et Philippe sur la légitimité du Groupe. Je les avais
sollicités et très rapidement ils m’ont adressé ce message. Je les en remercie
et je vous laisse le découvrir.
Les présentations de Jacques et Jean-Jacques. J’attendrai celles d’Eric et
Camille et les vôtres pour les prochains bulletins.
Un encart sur notre démarche de sauvegarde des espèces.
Le premier chapitre de l’article de Sylvie sur la Laguna Catemaco sur notre
voyage au Mexique de cette année, le reste paraîtra dans la RFC (où sur
demande par émail).
En bonus un lien vers Youtube sur la vidéo de mon voyage au Mexique de
2011 (vidéo de 22 minutes http://youtu.be/Jloa_NQhMzo ).
Et pour finir les petites annonces.
Je termine ces quelques lignes en vous souhaitant un joyeux Noël et une bonne
année 2013.
Bonne lecture
Philippe
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Courrier de
Martine Peyssou et Philippe Hotton
Après des personnes aussi illustres que J-C Nourrissat,
A. Seva, Ph. Gibert et B. Gobeaux, c’est avec plaisir
que l’AFC voit un « petit jeune » reprendre les rênes du
Groupe America, je veux parler ici de Philippe
Beaucousin.
Evidemment, le groupe a évolué au fil des années. Au
début, un bulletin de contact était imprimé, photocopié
(et c’est à cela que servait le subside versé par l’AFC)
et envoyé aux membres du groupe
Puis, l’utilisation d’Internet s’est généralisée et le bulletin est devenu électronique. Comme
dans tous les clubs et associations, le nombre des membres a cruellement fléchi entre 2005
et 2010, les aquariophiles se tournaient alors vers Internet pour y trouver les informations
qu’ils cherchaient (nous ne parlerons pas ici de la fiabilité de ces données).
On voit maintenant une remontée du nombre de membres dans la plupart des clubs et nous
ne doutons pas que Philippe sera un moteur efficace pour promouvoir le Groupe America
même si le fonctionnement intrinsèque changera avec le temps, comme il change dans tous
les clubs et associations (et même si ça ne saute pas aux yeux).
Depuis la création du Groupe en 1998, l’AFC a toujours soutenu et soutiendra toujours le
Groupe America. Nous ne sommes pas fermés (quoiqu’en disent certains) et sommes
toujours disponibles pour des aides ponctuelles et justifiées. Nous attendons également de
la part des membres du Groupe America des articles concernant les cichlidés américains.
Comme expliqué maintes fois, la RFC est « une auberge espagnole » où on ne trouve que
ce qu’on y apporte.
Longue vie au Groupe America
Philippe Hotton
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Martine Peyssou
Présentation de Jacques Blanc
(JB)
Jacques Blanc est né en 1957 à Manosque, Haute
Provence, France.
Dès l’âge de 10 ans il s'est intéressé à l'aquarium de son
père, après avoir essayé d'élever des têtards, des
couleuvres, des scorpions et des souris blanches à l’âge
de douze ans il réussit ces premières reproductions de
vivipares de sélection, puis d'ovipares avec les
Aphyosemions.
Par la suite, tout en essayant de faire reproduire tous les
poissons disponibles dans le commerce, il s'est beaucoup
intéressé aux killies il est membre du Killy Club de
France depuis une trentaine d'années. En 1987, il s’est
passionné pour les Cichlidés : ceux du Malawi au début,
puis ceux du Tanganyika et enfin ceux d'Amérique
centrale, du sud, et les fluviatiles africains.
Il s'intéresse, également, aux vivipares de forme sauvage, surtout les Poecilidés , tout en ayant
toujours une grande quantité de Cichlidés dans ses bacs. Il possède une trentaine d'aquariums ,
de 10 L. (Killy) à 1700 L. (Paratheraps bifasciatus, "Cichlasoma" persei, Arowana,
Leoporinus, Amphilophus citrinelus, Parachromis motaguensis, etc..) soit 5000 L. au total. Il
ne s'est passionné pour la photo aquariophile qu'en 1998, et gère depuis la diapothèque de
l'AFC et participe à celle de l'Association France Vivipare ainsi qu'à la confection des revues.
Il est marié depuis 1989 avec Sylvie avec qui il a eu deux enfants : Jérome ( en 93) et Magali
(en 94). Il exerce le métier de chirurgien-dentiste, qui lui prend beaucoup de temps mais lui
permet de partir en expédition deux fois par an, pour observer les poissons de plus près. Il a
eu la chance de participer à quatre expéditions aquariophiles avec Jean Claude Nourissat, dont
trois avec Patrick De Rham au Honduras (98), Panama (2000), Nicaragua (2001) et
Guatemala (2003) auxquelles il faut ajouter Guatemala (2002), Mexique (2004), Costa Rica
(2005), Guyane (2006), Belize (2006), Honduras (2007), Guatemala (2008), Panama (2009),
Mexique (2010, 2011, 2012).
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Présentation de Jean-Jacques Le Risbé
(JJ76)
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis « JJ76 » sur le
forum « cichlid@merique ». Les autres savent que derrière
le pseudo de « JJ76 » se dessine un Normand de 56 ans
dont le nom de famille est : Le Risbé Jean-Jacques,
habitant près du Havre. Je suis marié avec Sylvie et nous
avons 3 enfants qui font de l’aquariophilie, curieux, non ?
Je fais de l’aquariophilie de façon régulière depuis l’année
1977. Après avoir touché aux « sardines sans cervelle »,
l’eau de mer avec ses poissons de coraux, ses invertébrés,
je suis revenu à l’eau douce avec des Cichlidés Africains.
Oui, je sais, ce n’est pas bien mais ça n’a pas duré plus d’1 an. Et enfin les Cichlidés du
bassin de l’Amazone, puis de l’Amérique centrale.
Dans les années 70, il y avait peu de moyens d’information à part les clubs aquariophiles ou
la revue Aquarama. De plus, j’étais le seul dans la région à faire du « Cichlasoma ».
A ce moment-là, je faisais partie du club de Saint Adresse dans la périphérie du Havre où est
d’ailleurs actuellement notre ami « CAP 76 » dit Phil, notre nouveau responsable pour le
groupe América.
Puis j’ai connu l’AFC, j’ai suivi cette association de loin pendant quelques années avant de
franchir le pas et d’y adhérer.
A une réunion régionale, j’ai connu Bernard dit GBX pour les initiés, il y venait pour la
première fois. De là, a commencé la folie des voyages en Belgique, Hollande, et aussi chez
Jean-Claude Nourissat, ainsi que chez Antoine Séva.
La réunion de l’AFC Normandie à Rouen où j’allais régulièrement à cette époque, me
permettait de sortir mes « Cichlasomas » de leurs bacs au Havre, de faire une visite avec eux
sur Rouen et de les ramener au Havre car absolument personne n’en voulait :
- « Quel intérêt d’élever des poissons gris et qui deviennent énormes et qui sont des
tueurs en puissance » ?
Seuls, les Cichlidés des lacs africains avaient la cote sur la région normande, et à des prix… !
Ayant un « certain » caractère, je me suis dit :
- « Continue, mais renonce à l’idée de devenir riche avec ce genre de poissons !... »
Puis le travail et les déplacements continuels m’ont amené à laisser un peu de côté,
l’aquariophilie pendant quelques années.
Maintenant, je dispose de plus de temps pour reprendre ma passion. J’ai actuellement deux
aquariums de 600L. avec une population d’AMS, un de 400L. d’AMC et divers petit bacs de
120 à 240L. où se promènent divers poissons dépareillés.
Depuis le mois d’octobre, j’ai finalisé un projet qui me tenait à cœur à savoir, un bac de
3.60x0.90x0.70 avec une population d’AMC.
Mon épouse Sylvie, disposant d’un CAF exceptionnel tout le long de ces années, je l’ai
pourtant soumise à toutes sortes d’idées plus tordues les unes que les autres. Je vais, ce
printemps, faire un local pour mes écailles, dans une partie de la véranda que nous allons
faire construire.
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Le forum, je le suivais depuis l’année 2009 et en 2011 j’ai pris contact avec « CAP 76 » qui
était content de rencontrer un « pionnier » de L’AFC comme il dit pour me chambrer, et pour
ceux qui connaissent bien notre hyper actif, depuis c’est « Bon, on y va ! … » :
-
J’ai fait la réception des Cichlidés qui arrivent du Mexique pendant que Môssieur et
ses amis pataugeaient encore dans les rios (que je rêve de voir depuis des années),
Puis je l’ai accompagné :
- en Belgique, en Allemagne,
Puis il m’a demandé :
- « Fais-moi une petite présentation de ta personne, pour le groupe América… »
Puis :
- « Tu devrais me faire un article sur la construction de ton bac et de son meuble ».
Puis :
- Je me doute de ce qu’il va me demander pour cet été, quand j’aurai fini mon local !!!
Grâce au forum, j’ai rencontré des pseudos mais surtout des hommes et des femmes avant
tout chaleureux et passionnés. C’est super, je ne suis plus seul dans la région, mais il a fallu
du temps. Tout vient à point à qui sait attendre !!!
Je profite d’ailleurs, de cette petite présentation pour remercier tous les membres du forum
qui m’ont proposé des poissons de toute beauté. Je sais, vous allez me dire : on veut voir les
photos ou bien les vidéos, mais cela viendra en son temps, lorsque je saurai les poster sur le
forum, mais pour l’instant ce n’est pas le cas. .
Bonne continuation à tous, et à bientôt sur le forum.
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La préservation des espèces
Lors de notre rencontre de juin
dernier au Havre, outre le trafic
important de poissons, les idées
n’ont pas manqué.
Certaines plus ou moins bonnes et
d’autres plus ou moins bien
comprises...
L’une d’entre elles est la mise en
place d’un conservatoire des
espèces et le suivi de nos souches
identifiées.
Cette idée n’est pas nouvelle : l’AFC y travaille depuis quelques années et nous rejoindrons leur
dispositif dès qu’il sera opérationnel.
Nous voulions seulement et de manière pragmatique recenser nos pensionnaires avec pour
objectif de les conserver.
Nous avons donc constitué une liste des Cichlidés avec les critères suivants :
- Espèces
- Lieux de pêche
- Niveau de génération (Wild, F1, F2…)
- Nom de l’éleveur
En complément de la liste, il est précisé le nombre de poissons, de couples et ou de jeunes à
diffuser.
Actuellement nous avons recensé 73 espèces (dont 41 espèces sauvages) reparties chez 6 éleveurs
(Alain, Bernard, Eric, Gilles, Jean Yves et moi).
Néanmoins, l’idée générale va plus loin qu’une simple liste de maintenance, nous souhaitons un
réel engagement à long terme des éleveurs de manière à sauvegarder le maximum de souches.
Donc, si vous envisagez de maintenir, conserver et si possible reproduire certaines de vos
souches, il vous suffit de m’adresser vos éléments et ainsi d’entrer dans cette démarche de
sauvegarde des espèces.
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Au pays des Thorichthys
Préambule
Rappelez-vous, il y a un an j’ai écrit
un récit sur les dures contraintes de
l’épouse d’un homme aquariophile en
voyage au Mexique.
Ecrire, c’est ma façon de prendre du
recul…Du coup, j’ai décidé de
remettre cela en faisant encore plus
fort ! J’ai voulu tester mon CAF en
partant
avec
CINQ
hommes
aquariophiles cette fois. J’entends déjà
les pensées de mes congénères : « elle
est folle ! » Non ! Croyez-le ou pas,
j’ai seulement besoin de tester mes
limites (mais là c’est vrai je les ai
atteintes).
Nous sommes en mars 2012.
Cela fait des mois que je ne peux plus avoir une conversation suivie avec mon mari sans être
interrompue par la sonnerie de son portable : « Ah c’est toi Alain, alors on passe par Tuxtla
Gutierrez ou pas ?... » « Armand, j’allais t’appeler justement. La senne : on la met dans ta
valise ? Tu penses qu’on trouvera des ellioti à la Margarita ? Au fait, Eric a pris son
billet… ».
Les préparatifs battent leur plein dans une ambiance de camaraderie masculine dans laquelle
ils m’intègrent visiblement rapidement puisque, dès le début du voyage, Eric déclarera que je
suis son pote !!!!
Passons. Notre troupe débarque à Villahermosa (état du Tabasco) le 10 mars 2012 après
presque 24 heures de transit et une valise éclatée.
Après une courte nuit dans un hôtel, la location des deux voitures, le changement des pneus
lisses de l’une et avoir aperçu un Parachomis managuense qui n’avait rien à faire là, nous
partons pour Catemaco.
Les rôles s’organisent rapidement durant ce trajet de cinq heures puisque Alain s’accapare la
fonction de GPS (avec le son en prime), Armand de chef de troupe , Philippe de pitre pour
faire passer le temps, Eric de testeur lors des pauses déjeuner et Olivier de grand argentier…
Je serai leur interprète lors des divers contacts avec l’autochtone.
Durant notre périple de quelques milliers de kilomètres, cinq états seront traversés : le
Veracruz, le Tabasco, l’Oaxaca, le Chiapas et l’état de Campeche.
8
Les volcans de Catemaco
Quelques erreurs de trajet plus tard, une
course poursuite sur la « autopista » - grand
classique de l’émulation masculine dopée à
l’adrénaline d’un début de séjour - et
quelques tranches de porc grillé dans le
ventre, nous arrivâmes enfin dans un
magnifique port de pêche sur les berges d’un
lac entouré de volcans.
Catemaco (état du Veracruz), située dans
cette zone volcanique, est une petite ville
touristique où la population est très croyante.
Dieu et le diable s’y croisent au détour des
différentes échoppes de sorciers et sorcières,
imagés par des statues de vierge –squelette.
Chaque matin, à 6 heures pétantes, nous aurons droit au tocsin de l’église, relayée par un haut
parleur, sonnant durant 10 bonnes minutes….
Nous appréciâmes néanmoins beaucoup le
charme de cette petite ville : les boutiques
d’artisanat mexicain, la balade le long du
lac, les réverbères éclairant les bateaux de
pêche flottant mollement, les arbres
bruissant d’aigrettes, les restaurants fleuris
des bords de rives, la brume mystérieuse au
loin près des volcans…
Malgré ces bons présages, la pêche ne fut
pas miraculeuse pour mes chers camarades
durant ces deux jours ; même si elle ne fut
pas vaine.
Le premier jour, le matin, nous allâmes jusqu’au village « la Margarita », à une petite heure
de route de Catemaco ; mais le lieu de pêche avait disparu depuis le dernier passage d’Alain et
Armand. Ils pêchèrent donc dans le peu d’eau qu’il restait et dans les rios avoisinants.
L’après-midi, nous visitons les chutes « del salto eyipantla » hautes de 50 mètres et qui
nécessitent de descendre 200 marches pour atteindre leur pied. Les hommes sont vite épuisés
et s’attablent rapidement avant de se décider à repartir. Patiente et conciliante, je les attends
puis je les sème allègrement dans la remontée.
Philippe et Alain sont allés pêcher sur le lac avec un pêcheur qui les a invités. C’est en plein
soleil, il est 15 heures : ils reviendront avec quelques poissons mais surtout avec de belles
couleurs d’écrevisse! (« Au fait Sylvie, T’as de la crème solaire » !!)
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Le soir, le décalage horaire se rappelant à moi, je vais me coucher pendant qu’ils iront
grignoter (encore !) une crêpe « Marsupilami 1» chez Yamel !
Cichlasoma uropthalmus Laguna Catemaco
Vieja Fenestrata Laguna Catemaco
Thorichthys elioti Laguna Catemaco
Poecilia Catemaconis Laguna Catemaco
Xiphophorus kallmani Laguna Catemaco
1
Marsupilami = au Nutella
10
Deuxième jour : nous partons vers le village
de « Poza reyna » pour inspecter de
nouveaux rios. Pourtant, nous ne cessons de
grimper à flanc de collines. Ce n’est pas
logique. Indécis, nous allions redescendre
lorsqu’un fermier nous fait signe.
Approximation linguistique : nous lui parlons
de rivières poissonneuses, il nous entraîne
longuement à travers les champs de pierres
noires volcaniques puis à travers la jungle,
jusqu’à une chute d’eau et un bassin d’eau
Pseudoxiphophorus bimaculatus Rio Margarita
clair.
Il y fait bon se baigner mais il y fait trop frais et le courant est trop fort pour les poissons
recherchés. Nous ne verrons seulement que des Pseudoxiphophorus bimaculatus.
Plus tard, en redescendant près du lac, nous
rencontrerons de jeunes pêcheurs. Ils nous
parlent d’un rio qui plonge dans le lac et où il
y aurait des Thorichthys ellioti. Ils nous
emmènent en chaloupe. Celle où ont pris
place mon mari et Alain coule. Nous ne
saurons pas s’il s’agit d’un problème de
répartition des charges ou des vagues du
lac !!!
Le paysage est magnifique. L’endroit où ils
nous déposent également : le rio est tapissé
de jacinthes d’eau.
On se baigne mais il est trop tôt dans la saison et les petits poissons ne sont pas au rendezvous. Les hommes ne trouveront que quelques characidés qu’ils ne daignent pas pêcher.
Deux heures plus tard, nos jeunes pêcheurs tiennent
leur parole et nous ramènent à notre point de départ.
Ils vont même jusqu’à refuser tout remerciement
pécunier. Avec beaucoup d’insistance ils finissent
par accepter : bel exemple de l’entraide mexicaine et
ceci même avec des étrangers.
Nous retournons dans les rios près du village de la
Margarita et notamment à un lieu-dit appelé « Pont
aux vaches » - on se croirait en Normandie où mes
camarades font enfin des trouvailles. Nous rentrons de nuit sur Catemaco… Demain, nous
descendrons au sud jusqu’à Playa Vicente.
FIN DU 1er CHAPITRE
Rédaction :
Crédit Photographique :

11
Sylvie Beaucousin
Eric Bescond
Alain Koehl
Armand Printz
Olivier Denis
Philippe Beaucousin
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plus de 100 e pièces],2 tableaux électriques
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12
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