Paris Contemporary Studies
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Paris Contemporary Studies Newsletter No. 8 le mois de la photo Depuis sa création en 1980, le Mois de la Photo a fortement contribué à faire de Paris une des grandes capitales de la photographie. Il a lieu en novembre, tous les deux ans, les années paires, et s appuie sur une importante mobilisation des institutions culturelles et des galeries parisiennes. Chacune des éditions du Mois de la Photo, consacrée à une thématique spécifique, est ainsi l’occasion de présenter plusieurs dizaines d expositions et d’organiser des projections, des rencontres et des débats. Pour ses 30 ans, en novembre 2010, le Mois de la Photo s articule autour de la collection de la Maison Européenne de la Photographie. Des ensembles thématiques ou monographiques, issus de la collection et choisis en liaison avec les commissaires des lieux participants (musées, centres culturels, galeries), sont présentés, seuls, ou en dialogue avec d’autres collections parisiennes, publiques ou privées. Consulter le programme le mois de la photo-OFF Tous les deux ans, les années paires, le mois de novembre à Paris est consacré à la photographie. Le ‘Off’ du Mois de la Photo est tenu en parallèle du festival officiel, avec pour but d’offrir une sélection alternative, qui se voit plus jeune, plus dynamique, plus accessible et moins conventionnelle. Après une absence de 10 ans, le festival a été repris en 2006 à l’initiative de Paris Photographique. Notre sélection d’une centaine d’expositions à travers la capitale – du coeur de la scène artistique jusqu’à ses périphéries alternatives – a été conçue pour intriguer et réveiller le sens de la découverte chez ceux qui ne veulent pas voir la création et l’innovation comme l’apanage seul de la voie officielle. Consulter le programme Boston University 3 bis, rue Jean-Pierre Bloch, 75015 Paris [email protected] cinéma des filles en noir film de Jean-Paul Civeyrac Noémie et Priscilla, deux adolescentes de milieu modeste, nourrissent la même violence, la même révolte contre le monde. Elles inquiètent fortement leurs proches qui les sentent capables de tout... Voir la bande-annonce Rendez-vous du forum : Beaubourg, la dernière major ! Du 4 au 14 novembre, Serge Bozon investit le Centre Pompidou et revisite 100 ans de cinéma français 10 jours durant avec la complicité d'acteurs du 7ème art, d'artistes et créateurs contemporains. Cinéphile compulsif, critique amoureux du « cinéma à l'œuvre », Serge Bozon est avant tout l'un des plus brillants cinéastes français de la jeune génération, déjà auteur de trois films très remarqués dont La France, récompensé par le Prix Jean Vigo en 2007. Avec Beaubourg la dernière Major !, il s'empare pendant 10 jours du Forum du Centre Pompidou et relève ce défi, en étroite collaboration avec Pascale Bodet, elle-même réalisatrice (Impeccables garde-àvous, Le carré de la fortune…) et critique. Consulter le programme réservez la date ! les belles étrangères dialogue entre fernando vallejo et mathias énard (auteur du livre parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants que vous lisez dans le séminaire) lundi le 15 novembre à 19h au théâtre de l’odéon, salle roger blin, entrée libre sur réservation : 01 55 74 60 98 ou [email protected] Le Centre national du livre invite douze écrivains colombiens en France du 8 au 20 novembre pour cette édition 2010 des Belles Etrangères. A cette occasion, la Mel propose une soirée exceptionnelle au Théâtre de l’Odéon le 15 novembre à 19h afin de faire entendre les voix de deux écrivains dont les œuvres font état de la barbarie omniprésente dans nos sociétés. L’écrivain Laurent Nunez assurera quant à lui le lien entre ces univers : "L’un se met en scène dans des récits autobiographiques - qu’il présente parfois comme des fictions. L’autre vient de peindre Michel-Ange comme un fuyard magnifique – comme un artiste. Tous deux décrivent un monde où la pire violence est de n’être pas décrite. L’un s’appelle Fernando Vallejo. L’autre Mathias Enard." Boston University 3 bis, rue Jean-Pierre Bloch, 75015 Paris [email protected] expositions Le rayon de schwarzschild d’aymeric ebrard palais de tokyo du 5 au 28 novembre Quelle est la place de l’individu au regard du cosmos ? Aymeric Ebrard ne s’intéresse à rien de moins que la condition humaine : la connaissance de soi et des autres, le rapport au monde et à l’espace. Chacun de ses projets, mêlant systématiquement différentes approches formelles, est une fiction à plusieurs niveaux de lectures, dont les multiples références s’entrecroisent pour former un récit flirtant parfois plus avec le rêve qu’avec la réalité. Défini comme un astre condensé dans un rayon inférieur ou égal au rayon dit de Schwarzschild, un trou noir absorbe tout ce qui franchit le périmètre de son champ gravitationnel. L’exposition Le Rayon de Schwarzschild développe un rapport d’attraction entre ses œuvres, à la fois décors et personnages d’un dialogue ininterrompu. rehab – l’art de re-faire espace fondation EDF, 6, rue récamier, à partir du 27 octobre, de 12h à 19h tous les jours sauf les lundis et les jours fériés, entrée libre Ces dernières années, les artistes contemporains, qu’ils soient ouvertement "éco-sensibles" ou simplement attentifs aux évolutions de notre monde, ont su déceler dans certains matériaux courants un potentiel insoupçonné de propositions artistiques. L’exposition REHAB, l’art de re-faire (diminutif de réhabilitation), proposée à l’Espace Fondation EDF, invite à un cheminement aux côtés d’artistes, dont les œuvres aux qualités esthétiques inattendues, détournent des objets familiers, domestiques ou usuels et offrent de nouvelles expériences créatives. danse merce cunningham – pond way / second hand / antic meet / roaratorio théâtre de la ville, 2 programmes différents, 3 au 6 novembre, 9 au 13 novembre, en savoir plus Après lui avoir consacré un hommage en 2009, le Festival d’Automne et le Théâtre de la Ville reviennent sur l’œuvre de Merce Cunningham, nous replongeant dans certaines des pièces que sa compagnie continue de transmettre et faire vivre. Libération de l’espace, des techniques de composition, épure du mouvement : Merce Cunningham a révolutionné la manière de pratiquer et de concevoir la danse. Aux côtés de Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Marcel Duchamp et bien sûr John Cage, ce sont aussi les possibilités de croisement, d’interaction, et de perturbation mutuelle entre les arts qu’il a élargies. De Antic Meet à Pond Way, ce programme retrace les grandes périodes de sa recherche – des premières collaborations avec John Cage aux grandes fresques abstraites, en passant par l’intégration progressive du hasard dans les arcanes du mouvement. L’occasion de redécouvrir Merce Cunningham « tel qu’en lui-même enfin, l’éternité le change ». Boston University 3 bis, rue Jean-Pierre Bloch, 75015 Paris [email protected]