LIENS POUR L ESQUIVE L`affiche : Sur la Movie data base : http

Transcription

LIENS POUR L ESQUIVE L`affiche : Sur la Movie data base : http
LIENS POUR L ESQUIVE
L'affiche :
Sur la Movie data base :
http://www.imdb.com/title/tt0338977/
Dossier sur le site du Lux de Valence :
http://www.lux-valence.com/image/index.php?page=film&id=268
Fiche du cinéma Le France de St Etienne :
http://www.abc-lefrance.com/fiches/esquive.pdf
Des extraits à voir sur « You tube » :
http://www.youtube.com/watch?v=O_Yry5UNH1E
http://www.youtube.com/watch?v=Vl05QUPnHTc
Rencontre avec Cyril Jouanneau à propos de l'Esquive :
http://collegeaucinema37.free.fr/html/Main/CR%20rencontre%20Cyril%20Jouhanneau%20L
%27esquive.pdf
Sur le site de « collègeaucinéma37 » un texte de Cyril Jouanneau :
http://collegeaucinema37.free.fr/html/Main/Texte%20L%27esquive%20de%20Cyril
%20Jouhanneau.pdf
Sur le site de l'Académie de Marseille:
http://www.lettres-histoire.ac-aix-marseille.fr/Cinema.html
•
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Une proposition de séance
Un résumé et des photos du film
• Une critique du film
• Une activité pédagogique
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Une séquence éducative
Sur le site de lycéens au cinéma Rhône Alpes 2005/2006 : le dossier
http://www.histoireimmigration.fr/upload/file/ext_media_fichier_612_dossier_pedagogiq_esquive.pdf
Sur le site de « zéro de conduite » :
http://www.zerodeconduite.net/blog/index.php?itemid=227
Sur le site des clionautes :
http://www.cinehig.clionautes.org/IMG/pdf_HV_lesquive.pdf
Sur le site du Lycée Jacquard Barentin de Rouen un dossier pédagogique :
http://lycees.ac-rouen.fr/jacquard/spip.php?article218
Sur l'académie de Versailles :
http://www.collegeaucinema92.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=65
Critique sur critikat.com :
http://www.critikat.com/L-Esquive.html
sur le site de Franc-parler, le site de la communauté mondiale des professeurs de
français : :http://www.francparler.org/fiches/interculturel_films.htm
Sur le blog de « sheumas » prof de lettres qui a travaillé sur l'esquive :
Publié le 26 avril 2008 par Sheumas
En faveur de « l’Esquive »
J’ai évoqué dans ce blog le travail que je fais en classe autour de certains films et notamment
« l’Esquive » : (opération « Collège au cinéma ») Voici une correction que je leur distribue après
leur avoir demandé de rédiger une lettre dans laquelle ils devaient argumenter en faveur de
l’Esquive… On avait au préalable défini quelques arguments en classe…
Argumentation à partir de « l’Esquive »
Proposition de correction axée sur l’usage des arguments
NB : la correction qui suit s’efforce de montrer qu’on peut parler d’un film en s’appuyant sur des
arguments. Ces arguments doivent toujours être expliqués puis illustrés (partie en italiques). Chaque
argument doit être la base d’un paragraphe et s’enchaîner naturellement avec l’argument qui
précède (souvent à l’aide de mots de liaison ou connecteurs logiques)…
J’ai d’abord admiré à quel point ce film parvient à nous intéresser à partir d’une intrigue très
simple et dépouillée… (De quoi parle l’Esquive ?...)
Au bout du compte, ce qui m’a paru particulièrement intéressant dans ce film, c’est la façon
dont le réalisateur traite des sentiments. Krimo aime Lydia mais hésite avant de le lui avouer, Lydia
aime Krimo mais préfère la situation de séduction. Elle apprécie que le garçon lui fasse la cour,
qu’il la regarde, la convoite au point de réclamer le rôle d’Arlequin pour pouvoir jouer à ses côtés.
Et c’est là que le film réalise un intéressant tour de passe-passe… Il analyse avec justesse les
subtils rapports que peuvent entretenir le théâtre et la réalité. Les jeunes qui jouent Marivaux
(Krimo et Lydia) sont rattrapés par la fiction. En effet, dans cette pièce du Jeu de l’Amour et du
hasard, qu’a choisi de leur faire jouer leur professeur de français, c’est précisément le fameux
« marivaudage » qui est en jeu. Lisette est une simple servante, mais sa maîtresse lui demande de la
remplacer auprès de celui que son père lui a désigné pour mari. Et de fait, Lisette acquiert le droit
de « jouer à la maîtresse ». Le rôle lui tient tant à cœur qu’elle exige du pressant Arlequin qu’il
modère ses ardeurs et qu’il joue avec elle le jeu de la séduction, exactement comme les maîtres…
Tant qu’il n’aura pas appris les belles manières et le beau langage, elle s’amusera à « esquiver »
Lydia ne désire pas autre chose de Krimo… Le baiser, ce sera pour la fin, quand elle l’aura décidé
mais certainement pas pendant les répétitions.
On voit donc dans ce film que non seulement les personnages s’identifient à ceux qu’ils
jouent dans la pièce mais aussi que la situation dans laquelle ils sont plongés (la réalisation d’une
pièce du registre soutenu dans le cadre de la banlieue) amène le spectateur à une prise de conscience
d’ordre politique. Si ces jeunes défavorisés sont capables de se hisser au niveau de distinction du
théâtre de Marivaux, tout comme Lisette est capable de se hisser au niveau de sa maîtresse, alors le
théâtre prend tout son sens. Il offre au spectateur l’occasion d’une réflexion sur la place de chacun
dans une société où les choses bougent et où le langage est un fabuleux moyen de communication…
Sur le site des Grignoux, dossier en vente en ligne au prix de 4€20
http://www.grignoux.be/dossiers-pedagogiques-187
Sur le site de oboulo.com, 4p d'analyse de Eléonore DE LA GRANDIèRE (journaliste) pour 3€95
http://www.oboulo.com/esquive+analyse+film+2004
Résumé
Le 7 janvier 2004 paraît le second film d’Abdellatif Kechiche : L’esquive. Réalisé presque sans
aucune aide, le film raconte l’histoire de jeunes lycéens d’une cité, travaillant sur une pièce de
Marivaux : Le jeu de l’amour et du hasard. Le tournage qui a eu lieu dans le quartier de Franc
Moisin à Saint-Denis avec des acteurs non professionnels fait souvent penser à un documentaire
tant par ses prises de vue (beaucoup de gros plans et de mouvements de caméra qui suivent les
personnages dans leurs déplacements) que par le naturel des comédiens qui ne sont ni maquillés ni
coiffés. Dès lors on s’attend à retrouver les thèmes de la violence et de la drogue malheureusement
si courants dès qu’il est question des cités. Mais Adellatif Kechiche dépasse les clichés pour offrir
aux spectateurs une nouvelle vision de cette banlieue souvent diabolisée : « On a fait une telle
stigmatisation des quartiers populaires de banlieue, qu’il est devenu quasiment révolutionnaire d’y
situer une action quelconque sans qu’il y ait de tournantes, de drogues, de filles voilées ou de
mariages forcés. Moi, j’avais envie de parler d’amour et de théâtre pour changer » dit-il. Le pari estil réussi ? Quelle vision des cités le réalisateur transmet-il à travers son film ?
Sommaire
1. La Cité : des stéréotypes inévitables
1. Le décor : Islam et Grisaille
2. Violence et délinquance
3. Machisme et prison
4. Au-delà des cliches, une image adoucie de la Cité
1. Le travail des nuances
5. Derrière la « frime », la fragilité
6. Marivaux ou le choc libérateur des cultures
1. Le théâtre : la bouffonnerie fédératrice
7. Marivaux : un élan positif
8. Le jeu de l'amour et du hasard

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