Roodt-Syre, le 21 octobre 2016 Syndicat luxembourgeois des
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Roodt-Syre, le 21 octobre 2016 Syndicat luxembourgeois des
Roodt-Syre, le 21 octobre 2016 Syndicat luxembourgeois des éducateurs gradués 29, op der Haard L-6917 Roodt-Syre [email protected] Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative A l’attention de Monsieur le Ministre 63, avenue de la liberté L-1931 Luxembourg Concerne : Reclassement de la carrière de l’éducateur gradué Monsieur le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Par la présente, le SLEG souhaite vous faire part de l'insatisfaction et de la frustration générale des éducateurs gradués reclassés dans la nouvelle carrière catégorie A groupe de traitement A2 sous-groupe éducatif et psycho-social. En effet, comme nous le craignions, la réforme accorde à tous les éducateurs gradués reclassés, le grade qui correspond à la nouvelle carrière, mais uniquement à l'échelon ayant une valeur identique ou à défaut à la valeur immédiatement supérieure à celle atteinte dans le grade d'origine. Par conséquent, bien que notre carrière reclassée bénéficie d’une nouvelle expectative de carrière, le bénéfice de reclassement ne nous reviendra qu’en fin de carrière, ce qui engendre des écarts importants en termes de traitement entre les agents de l'ancienne carrière et ceux de la nouvelle carrière. Avec d’autres associations et syndicats du secteur, le SLEG défend, depuis bientôt 30 ans, les droits et intérêts des agents de la carrière de l'éducateur gradué et nous avons constaté une évolution importante de la carrière, de ses attributions, sujétions et responsabilités ces dernières années. Cette évolution s'étend également sur les missions, le volume de travail, la qualité de travail mais aussi sur l'évolution des compétences requises des agents de la carrière de l'éducateur gradué. Pourtant, il a fallu attendre longtemps, avant de voir notre carrière enfin reclassée dans la catégorie correspondante à notre diplôme et être à égalité de traitement avec toutes les autres carrières de niveau "bachelor". Durant toutes ces années, beaucoup d’éducateurs ont été privés de leur véritable carrière et par conséquent de leur traitement légitime. Aujourd’hui, le SLEG souhaite trouver avec l’aide et la compréhension de Monsieur le Ministre, une solution juste et équitable à ces "cas de rigueur". A ce titre, nous vous saurions gré de bien vouloir nous accorder une entrevue avec vous, dans le but de discuter d'éventuelles propositions, aménagements et ou améliorations de la situation actuelle. Dans l’attente d’une réponse favorable, nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre plus haute considération. Au nom du SLEG, Secrétaire, Françoise Origer Président, Mario Maia