Grève le 24/06 | Tract

Austérité… dans la chaine des victimes :
le travailleur du commerce
est pigeon 2 fois !
Depuis bientôt deux ans, la Belgique subit
l’austérité aveugle décidée par le
gouvernement :
A Saut d’index, blocage des salaires
A Diminution de l’allocation garantie de
revenus pour les temps partiels
A Chasse aux chômeurs et aux malades
A Recul de l’âge de la pension et des RCC,
Normal, non ? Le gouvernement met les
employeurs dans un fauteuil en multipliant les
possibilités de dérégulation (voir notamment
les projets de loi Peeters sur le temps partiel,
sur la suppression des 38 h ou encore sur la
possibilité d’être intérimaire toute sa vie) et
réduit à leur plus simple expression les
possibilités de dialogue social au sein des
secteurs et des entreprises.
diminution des assimilations (notamment
pour les temps partiels)
A Augmentation de la TVA, des accises, ….
Pendant ce temps-là, les actionnaires et les
patrons se taillent la part du lion : cadeaux
fiscaux, réductions ONSS en tous genres sans
aucune obligation d’embauche,…
Job, job, job,
disait le gouvernement !
Dans le secteur commerce, c’est tout le
contraire, les restructurations se succèdent ces
dernières années (Delhaize, Cora, Makro,
Brantano, Vögele, …), on licencie, on
flexibilise, on multiplie les sous-statuts
(étudiants, intérimaires, et le dernier projet :
les flexi-jobs déjà présents dans l’horeca).
Certains employeurs refusent même toute
discussion avec les organisations syndicales
(ex : Le Roi du Matelas, Décathlon,…).
syndicat des employés, techniciens et cadres | www.setca.org
Quand la population
se serre la ceinture !
En période d’austérité, les travailleurs du
commerce sont doublement pénalisés : une
fois comme citoyen-consommateur dont les
poches se vident, et une fois comme
travailleur. En effet, le premier réflexe quand
on a moins d’argent, c’est moins consommer.
Moins consommer, c’est moins de chiffre
d’affaires pour les magasins. Pour garder le
même bénéfice, devinez quoi, la première
variable d’ajustement pour les patrons du
commerce est de dégrader la qualité de
l’emploi ou son volume.
Quel avenir ?
Cet avenir ne vous tente pas ?
En pratique, avec le gouvernement Michel, vos
poches se vident, votre emploi se dégrade,
vous serez bientôt pieds et poings liés à votre
employeur en termes d’horaires….Tout cela
pour en arriver à devoir vivre dans une misère
financière un fois atteint l’âge de la pension… à
67 ans !
Alors avec le SETCa-FGTB, dessinons l’avenir,
opposons-nous aux diverses mesures mises sur
table par le gouvernement.
A De vrais jobs et pas de nouveaux cadeaux
aux employeurs
A Une flexibilité négociée collectivement
A Une fiscalité juste : les plus riches doivent
enfin combler les trous dans le budget
A Une sécurité sociale qui nous assure un
revenu suffisant
A Des fins de carrière correctes
financièrement et accessibles
Editeurs responsables : Myriam Delmée, Jan De Weghe, Rue J Stevens 7/5, 1000 Bruxelles
A Des services publics forts
Pour que ces alternatives voient le jour,
rejoignez le SETCa-FGTB dans le mouvement de grève du 24/06.
Faites entendre votre voix !
N’hésitez pas à prendre contact avec votre délégué ou votre régionale
afin de connaitre les modalités pratiques de cette journée.
syndicat des employés, techniciens et cadres | www.setca.org