COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
UNE EXPOSITION OU L’ART ET LA SCIEN CE SE COTOIENT AVEC GENIE
Sainte-Thérèse, 2 octobre 2008 Robert Doisneau, célèbre photographe français du XXe siècle, a réalisé entre 1942 et
1956 plusieurs photoreportages dans les laboratoires des Joliot-Curie, récipiendaires du prix Nobel de chimie en 1935
pour la découverte de la radioactivité artificielle. Doisneau, photoreporter professionnel, rend hommage au travail des
scientifiques grâce à la qualité artistique de ses clichés. Il se fera connaître plus tard par des œuvres photographiques
de la vie quotidienne (le baiser de l’Hôtel de Ville est son plus célèbre) qui lui conféreront sa réputation internationale.
L’exposition « Doisneau chez les Joliot-Curie. Un photographe au pays des physiciens. Impressions », réalisée par le
Musée des arts et métiers avec le soutien de l’Atelier Robert Doisneau, vous invite à apprécier ce travail méconnu de
Doisneau en même temps qu’elle vous permet un voyage dans l’histoire de la science.
Dans cette ère nouvelle où le Grand Collisionneur d’Hadrons réalise la simulation du Big Bang, il est certainement
fascinant de remonter le temps afin de découvrir les origines de ce gigantesque accélérateur de particules.
Frédéric Joliot et Irène Curie, fille de Pierre et de Marie Curie, œuvrent dans le domaine scientifique en tant que
physiciens. En 1937, Frédéric Joliot, inspiré par le cyclotron d’Ernest Lawrence (1931), et secondé par une équipe de
scientifiques et d’ingénieurs, imagine son propre cyclotron, réalisé au cours des années suivantes et installé dans les
sous-sols du Collège de France. Le cyclotron de Frédéric Joliot est un chaînon dans l’histoire des accélérateurs qui
menèrent au Grand Collisionneur.
La présentation de cette exposition au Québec, mariant ingénument l’art et la science, prend tout son sens quand on
sait que l’essor du savoir est dû à une collaboration franco-québécoise. C’est en 1940, après son agrégation en
sciences physiques, que l’étudiant québécois Pierre Demers rejoint le laboratoire de synthèse atomique situé à Ivrysur-Seine.
Ce sera en novembre 1942, rapatrié à Montréal, qu’il deviendra fonctionnaire du gouvernement d’Ottawa dans une
agence ultra-secrète qui sera connue comme « Le projet atomique du Canada. » C’est donc dans les bâtiments de
l’Université de Montréal qu’il travaillera à la conception de la bombe atomique. Il est le seul survivant de l’équipe de
chercheurs québécois francophones qui ont participé à la recherche.
Du 10 octobre au 19 novembre, à la bibliothèque du Collège Lionel-Groulx au 100 rue Duquet à SainteThérèse, du lundi au jeudi de 9 h à 20 h et le vendredi de 9 h à 18 h. Entrée libre. Ouvert aux groupes les
mercredis et les vendredis de 9 h a 18 h, sur réservation au 450 430-3120 poste 2330. www.clg.qc.ca
Cette magnifique exposition où l’art et la science se côtoient avec génie est organisée en collaboration avec le
Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) de Paris, le Pôle universitaire des Basses-Laurentides et le Collège
Lionel-Groulx.

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