"Le respect d`une tradition est dû à sa flamme et non à ses cendres

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"Le respect d`une tradition est dû à sa flamme et non à ses cendres
"Le respect d'une tradition est dû à sa flamme et non à ses cendres" jean jaurès
Depuis le début de sa carrière, Tony Echavidre se consacre exclusivement à la fabrication et
au réglage de violons, altos et violoncelles modernes et baroques de grande qualité.
Ses instruments sont construits uniquement à la main, de manière traditionnelle, et chaque
étape de la procédure est exécutée avec tout le soin possible.
Le procédé de vernissage de l’instrument permet de magnifier les qualités esthétiques du
bois, mais il conditionne aussi l’influence du vernis sur la sonorité.
A ce propos, il travail en étroite collaboration avec des chimistes et récoltants de résine au
niveau local et élabore ses propres recettes de vernis basés sur des procédés historiques.
Les modèles employés sont basées sur les canons de grands luthiers de renoms, tel que
Stradivarius, Amati, Guarneri, Maggini, Ruggieri et tant d'autres, puis redessinés afin de
faire ressurgir les lignes et contours initiaux.
« Je ne cherche pas à copier l'usure du temps mais plutôt à me réapproprier l'essence de
l'oeuvre; c'est une démarche de filiation où je laisse libre cours à mon inspiration. »
Tony Echavidre est très soucieux de créer des instruments qui se bonifient dans le temps et
dans les mains du musicien.
La lutherie est pour lui un art de vivre.
« C'est une part de nous-même que nous transmettons au travers de ces instruments, et ils
doivent forcement refléter notre personnalité. »
Patiemment, il donne forme à ces morceaux de bois pour en faire un organe vivant et vibrant
qui deviendra l'extension de la voix de l'instrumentiste.
“Ma plus grande satisfaction reste la découverte de l’adéquation entre un musicien et
l’instrument qui portera sa voix.
Je garde toujours à l'esprit que cet outils de travail et artefact d'expressivité ne s'anime que
sous les doigts de son propriétaire, et c'est en façonnant chaque jour un peu plus sa
sonorité, que le musicien va pouvoir imprimer son propre son au travers de sa musicalité
intérieure.
L'instrument révélera alors tout son potentiel en exprimant pleinement sa richesse sonore. »
Alors vous, musiciens, qu'elle voix aurait votre instrument si vous deviez le faire chanter?
En 2012, Tony Echavidre s'est vu récompensé par le coup de coeur attribué par Raphaël
Pidoux lors du concours Violoncelle en Seine.

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