faut-il liquider l`héritage - Reseau

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faut-il liquider l`héritage - Reseau
E ncyc lopé die de l’honnê te homme
ns de l’Histoire — Les leçons de l’Histoire — Les leçons de l’Histoire — Les leçons de l’Histoire — Les leçons de
Les quarante ans de mai 68
faut-il liquider l’héritage ?
Q
uarante ans après… Faut-il commémorer l’événement ? Le vouer
aux gémonies ? Ou bien scruter en
lui une crise de civilisation, voire
« une secousse et un glissement
dans les bases insoupçonnées
de notre monde » (Maurice Clavel) ? (1)
Dans son discours de Bercy,
le candidat Nicolas Sarkozy incitait à exorciser les mânes de 68
et à en liquider l’héritage. Glucksmann voit pourtant dans « notre
président au sang mêlé », « l’enfant illégitime et rebelle, comme
il se doit, de mai 68 ». (2)
L’événement est-il moins simple qu’il n’y
paraît ?
Le contexte international
L’année 1968 s’inscrit dans les Trente glorieuses, dans un temps d’optimisme historique où les crises économiques semblaient
maîtrisées, où la France n’avait pas de dette,
où l’avenir ne préoccupait pas les jeunes.
Mai 68, coup de tonnerre dans un ciel serein ? La conjoncture nationale et internationale, pourtant, n’était pas si défavorable à
une révolution. L’Allemagne, l’Italie, le Japon, les États-Unis voyaient la résurgence
d’une extrême-gauche révolutionnaire. Les
marxistes s’activaient et se diversifiaient, avec
une constante : se tromper dans l’interprétation de l’histoire, illustrant ce
jugement de Camus : « Toute
idée fausse finit dans le sang,
mais il s’agit toujours du sang
des autres. C’est ce qui explique
que certains philosophes se sentent à l’aise pour dire n’importe
quoi ». (3)
C’est ainsi que se développent la mouvance trotskiste et la
mouvance prochinoise. Pour la
première, la révolution a été trahie par Staline, il faut donc revenir à ses origines léninistes. Pour la seconde, on invente
l’oxymore d’« anarcho-maoïste » ; le culte de
la Chine est au zénith, le petit livre rouge de
Mao est un best-seller. En 1966, Mao, le
« Grand Timonier », appuyé par les gardes
rouges, entreprend la révolution culturelle
pour préserver son pouvoir et supprimer les
opposants. Bilan : des millions de morts.
Mais la révolution maoïste fascine les intellectuels de la Rive gauche, qui chaussent
des lunettes idéologiques pour voir en elle un
mouvement libertaire qui redonne parole et
pouvoir au peuple. En outre, ils interprètent la
guerre du Vietnam, première guerre télévisée,
comme le combat de David et Goliath, qui
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prolonge la mythologie de la Deuxième
Guerre mondiale, combat du fascisme et de
l’anti-fascisme. Sur la Chine, sur Cuba, sur le
Vietnam, ils transposent une vision manichéenne du bien et du mal en se trompant de
camp. En février 68, un rassemblement international à Berlin-Ouest, contre la guerre au
Vietnam, réunit ceux qui seront des acteurs
majeurs de mai : Daniel Cohn-Bendit, Alain
Krivine, Henri Weber. À Paris, un des bastions
intellectuels, l’École Normale Supérieure, est
appelé en 66-67 une « base rouge ».
La France
En France, la situation politique semble
stable : De Gaulle avec la Vème République,
a constitué un État fort, songeant, comme le
dit Eric Zemmour, à « restaurer une monarchie élective où le suffrage universel remplace l’huile sainte comme source de légitimité » (4). Mais justement, un État fort dans
une France intellectuellement, moralement,
spirituellement affaiblie, et nourrie d’idéaux
mensongers, c’est une pépinière de révolutionnaires.
Les acteurs, quant à eux, sont prêts pour ce
que Jean-Edern Hallier appela « un grand
moment ludique ».
En 68, les effets du baby-boom sont sensibles : un tiers des Français ont moins de vingt
ans. En dix ans, le nombre des étudiants s’est
multiplié par trois. C’est « l’invention de
l’adolescence », ces jeunes gens qui se préparent non pas à entrer dans le monde du travail, mais à prolonger leur adolescence dans
de longues études, avec une culture marquée
par la dissidence. D’où se distinguent, dans le
domaine musical, le rock’n’roll, apparu aux
États-Unis au milieu des années 50, et qui
submerge l’Europe au début des années 60,
et, sur le plan intellectuel, Marcuse et Guy
Debord.
En 1964, Marcuse publie L’homme unidimensionnel, critique du capitalisme américain en ce qu’il conduit à une « société
close », intègre toutes les dimensions de
l’existence, privée et publique, « réifie la vie
dans le fétichisme total de la marchandise ».
Marcuse refuse de réduire l’homme à l’unidimensionnel, à sa valeur marchande, et souligne ses « besoins organiques » : la beauté, le
repos, l’harmonie.
En 1967, Guy Debord, dans La société du
spectacle, stigmatise le triomphe de la marchandise qui est aussi celui du paraître :
« tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation ». Information
ou propagande, publicité ou consommation
de divertissements, le spectacle envahit la
totalité de la vie humaine.
Il est interdit d’interdire
On a parfois expliqué mai 68 par les Trois
« M » : Marx, Mao, Marcuse. Mais le mélange est détonant.
Il est un moyen simple et symptomatique
de décrypter mai : c’est d’observer ses graffitis, ses banderoles, ses slogans, tout ce qui
s’écrivait à la Sorbonne et à Nanterre, en ces
temps où les murs avaient la parole. Il permet
de dégager ses quatre composantes : une dimension antiautoritaire, une revendication
hédoniste, un messianisme politique et –
peut-être – une « effraction du spirituel »
(l’expression est de Maurice Clavel).
« Il est interdit d’interdire » concentre la dimension antiautoritaire. La subversion de la
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verticalité fut bien la grande affaire de mai.
Dans le chaos des idées qui fusaient alors, un
texte exprime l’essentiel de l’utopie soixantehuitarde : le Manifeste du Comité Censier. Il
prône l’autonomie, non l’autonomie acquise
par l’éducation, mais l’autonomie comme table rase : toute relation hiérarchique est soupçonnée d’être aliénante, et d’abord celle du
père sur l’enfant, celle du maître sur l’élève.
L’enseignant n’est plus conçu comme le maître qui transmet l’héritage d’une culture mais
comme un animateur qui permet à chacun de
choisir son propre « itinéraire éducatif » et
de mettre au point son projet. Et d’ailleurs, selon le principe de « la négation de toutes les
structures verticales », « l’enseigné devient
enseignant et l’enseignant enseigné ». (5)
Dans ce sillage s’inscrivent, dans les années 70, Libres enfants de Summerhill,
d’Alexander Sutherland Neill, où « l’autodétermination des élèves est sans limites » et
Une société sans école d’Ivan Illich, qui
prône le libre-échange des biens éducatifs :
les réseaux du savoir (horizontaux), où l’ordinateur sera roi, remplaceront la relation
verticale, hiérarchique, du maître et de
l’élève. Sous prétexte d’inciter l’enfant et
l’adolescent à la « découverte » et à l’« expérimentation par soi-même », l’autorité de
l’animateur et du groupe se substitue à l’autorité traditionnelle des parents et des maîtres : l’illusion libertaire va de pair avec la
manipulation.
L’héritage sera lourd et rend compte des
bouleversements d’une école devenue « lieu
de vie » et non plus sanctuaire où se transmet
aux jeunes générations le trésor culturel de la
littérature, de l’histoire, de la philosophie :
car la transmission devient problématique,
quand, au nom du refus de toute hiérarchie
et d’une référence confuse au vécu, on estime les savoirs oppressifs et coupés de la vie.
L’élève au centre du dispositif scolaire est
une conséquence de l’utopie d’une république des enfants parallèle à la société des
adultes, organisée selon les mêmes principes
de liberté et d’égalité qu’elle. « Propriétaires
du savoir, s’abstenir », lisait-on sur les murs
de la Sorbonne : recueillir l’héritage, s’inscrire dans la lignée d’une tradition n’a pas de
sens pour qui refuse d’être enseigné, c’est-àdire de se déprendre de soi-même pour apprendre.
« Jouissons sans entraves »
La revendication hédoniste est complémentaire de la dimension antiautoritaire. Philippe Meirieu, pédagomaniaque qui sévit encore, associe l’école dont il rêve au
narcissisme : « se mettre en jeu pour se mettre en je ».
« Vivons sans temps morts, jouissons sans
entraves » est un des slogans préférés de
mai. L’exigence du bonheur passe, forcément, par la révolution sexuelle. L’individu
récuse les normes d’une société conçue
comme oppressive et exige l’immédiateté.
Le Manifeste Censier affirme : « L’homme
normal n’existe pas. Il n’y a que des
hommes normalisés » (5). Indifférent au tragique de la condition humaine, l’individu
soixante-huitard rejette sur la société la responsabilité du mal, confondu avec la norme.
La différence sexuelle elle-même est conçue
comme une normalisation sociale qui participe à l’oppression généralisée.
Et cet individu s’inscrit dans le temps
court : « Tout, et tout de suite ». Le bonheur
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doit se vivre au présent, dans le culte de la
spontanéité. L’art, c’est ce qui jaillit sur les
murs et les banderoles, non les œuvres qui
s’inscrivent dans la durée. Ce bonheur immédiat exclut aussi de travailler et se sacrifier
pour les générations futures : « Nous organiserons nous-mêmes notre vie, dit Cohn-Bendit. Nous ne le ferons pas pour nos enfants,
le sacrifice est contre-révolutionnaire et résulte d’un humanisme stalino-judéo-chrétien, mais pour enfin pouvoir jouir sans entraves ».
Précédant, suivant ou encadrant mai 68,
les lois favorisant la permissivité des mœurs
ont fait sauter les verrous moraux : loi Neuwirth sur la pilule contraceptive en 1967, dépénalisation de l’avortement, grande bataille
menée en 1974 par Simone Veil et Jacques
Chirac sous Giscard, aujourd’hui mariage des
homosexuels.
Une révolution ratée
Cette injonction d’un bonheur immédiat
s’accorde mal avec le messianisme politique :
Lénine promettait les lendemains qui chantent pour dans mille ans. Et pourtant, si la révolution juvénile a réussi, c’est parce que sur
elle s’est greffé le gauchisme politique. La
réussite de cette greffe explique la radicalité
de mai 68. Ou plutôt, le mouvement ouvrier
prit le relais du mouvement étudiant. On
pouvait lire sur une banderole de prochinois : « La classe ouvrière prendra des mains
fragiles des étudiants la bannière de la révolte ».
3 mai-13 mai : révolte étudiante; 13 mai :
grève générale, la plus grande de l’histoire du
mouvement ouvrier, avec comme revendi-
cations la semaine de 40 heures, le Smig, les
conditions de travail.
Le relais ne s’est pas fait sans peine : CohnBendit raconte : « Nous avons décidé d’organiser un meeting devant les chantiers. Pour
m’empêcher de le tenir, la CGT était armée
jusqu’aux dents ».
Le 29 mai, De Gaulle (fuite ou manœuvre ?) s’envole en hélicoptère pour l’Allemagne, sans prévenir personne. La vacance
du pouvoir offrait une formidable opportunité
à la révolution. « L’Élysée est à prendre, écrivait Roland Gaucher. Ce 29 mai, le PC rate,
volontairement, le rendez-vous historique
avec la révolution ».
Ce ratage a sa raison, historique elle aussi.
Si la CGT n’a pas cherché à prendre le pouvoir, c’est qu’elle était inféodée à l’Union soviétique. Or, la politique de De Gaulle – nonalignement et ouverture à l’Est – satisfaisait les
Soviétiques qu’inquiétait le Printemps de
Prague qui, en août 68, sera écrasé par les
chars.
Une effraction spirituelle ?
J’ai tenté d’exposer les principaux ingrédients de mai 68 et le cocktail détonant qu’ils
ont formé. Mais cela n’épuise pas le sens de
ces événements qui, disait Glucksmann,
« étaient trop grands pour nous ».
Comment donc les comprendre ?
Il y a deux interprétations extrêmes. On
peut y voir une page d’histoire, un remake de
1789 et 1917. C’était ce qu’exprimait le texte,
écrit à chaud, de Jean Madiran : « Nous
avons vécu ce que l’on peut lire dans Cochin
et Gaxotte, dans tous ceux qui ont parlé sérieusement de la Révolution de 1789 ou de
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la Révolution de 1917 : les deux étapes : 1) la
comédie feinte de l’anarchie spontanée, l’interruption universelle des activités normales,
tout le monde hors de chez soi et hors de soi.
2) les soviets partout : constitution à tous les
niveaux de pouvoirs révolutionnaires désignés par eux-mêmes, anonymes et tyranniques ». (6)
De même, Henri Weber et Daniel Ben
Saïd voyaient en mai la répétition générale de
ce que serait la chute du capitalisme et, avec
Cohn-Bendit, ils se sentaient les acteurs, les
moteurs de l’histoire : « au lieu de la subir,
nous la faisions ».
La clé révolutionnaire me semble pourtant mal adaptée. Elle donne à l’événement
une cohérence idéologique qui justement
lui a manqué. Il y eut autre chose. Mais
quoi ? Ce que Maurice Clavel appelle « de
toutes petites choses, légères, et à vrai dire
métaphysiques » (1). « L’effraction du spirituel » qu’il y discerne est peut-être une interprétation aventurée.
Et pourtant… « Soyez réalistes : demandez l’impossible ». Ce slogan de mai peut
exprimer l’utopie politique, mais la postulation de l’impossible ne se comprend, et ne se
justifie, que dans le troisième ordre, selon
Pascal : l’ordre spirituel.
« Sous les pavés la plage » : c’était aussi la
subversion de la vie éclatant sous la pesanteur d’un pouvoir d’autant plus rigide qu’il
était mort, privé du tissu social qui constitue
la vie d’un pays. C’était aussi le meurtre du
père, le refus de l’héritage gaulliste, de la prison dorée où les maintenait un État prodigue
de biens, une révolte contre un État qui visait
à tarir une soif qui ne lui appartenait pas
d’étancher.
Soljenitsyne
Concepts et forceps marxistes ne rendent
pas compte de l’événement. Glucksmann sait
que les révoltés usaient des « vieux chiffres
conceptuels », Le Bris reconnaît qu’ils essayaient de « conjuguer leur folie dans les
langues déjà mortes de la raison politique »
(1). C’est dire qu’ils ne savaient pas délivrer
leur parole de la gangue marxiste.
Mais il y eut aussi, en mai 68, une vague
anticommuniste. À la vue d’Aragon, CohnBendit clamait dans son mégaphone : « Aragon, tu as du sang dans tes cheveux blancs ».
Dès l’été 68, Jean-Marie Benoît écrivait Marx
est mort, en consonance avec un slogan de
mai : « le marxisme est l’opium du peuple ».
La « grande colère des faits » allait éclater,
six ans plus tard, avec Soljenitsyne. C’est
alors que Glucksmann écrivait dans Le Nouvel Observateur : « Le marxisme nous rend
sourds et aveugles ». C’était reconnaître, chez
les trotskistes et les maoïstes, quelque chose
de plus qu’une erreur : une volonté pervertie.
Suscité par Soljenitsyne, et dans le sillage
de mai, le mouvement des nouveaux philosophes ne faisait pas de Khrouchtchev un révisionniste, et ne reprenait pas le slogan qui
courait à Paris, lors de l’écrasement du Printemps de Prague : « Réveille-toi Lénine, ils
sont devenus fous ! ». Grâce à celui qu’ils
appelaient le « Dante de notre temps », ces
jeunes gens savaient que le ver était dans le
fruit et que Lénine lui-même, et non Staline,
avait inventé le goulag.
« Soljenitsyne, dit Christian Jambet, nous a
donné une image de la rébellion autrement
plus belle et autrement subversive que tout ce
qui continuait à traîner dans les bagages lé-
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ninistes des intellectuels occidentaux » (1). Ce
qui reste informulé chez Jambet, c’est que la
rébellion de Soljenitsyne tire sa force subversive de sa foi : une foi chrétienne qui seule
donne sens à l’aventure humaine.
La grande arnaque ?
Liquider l’héritage ? Sans doute, mai 68, ce
fut, selon le titre du livre de Gérard Gachet,
La grande arnaque : des maos aux bobos,
qui n’en finit pas de donner ses fruits vénéneux.
Les provocateurs de jadis sont devenus les
conformistes d’aujourd’hui, comme en témoigne Alain Geismar, insurgé de 68 devenu
inspecteur de l’Éducation nationale. Finkielkraut a brillamment dénoncé la posture et
l’imposture de l’imprécateur : « On raconte
ses exploits sexuels à l’ère de l’exhibition…
On prétend, alors qu’on mène le bal, répondre du crime d’hérésie… Il n’y a pas de défaut dans la cuirasse des heureux du monde
soixante-huitard. Ils ont le stéréotype sulfureux, le cliché rebelle, la doxa dérangeante…
Car ils occupent toutes les places : celle,
avantageuse, du Maître, et celle, prestigieuse
du Maudit. Ils vivent comme un défi héroïque à l’ordre des choses leur adhésion
empressée à la norme du jour. Le dogme,
c’est eux ; le blasphème aussi ». (7)
Sans doute. Mais il y eut autre chose aussi.
À travers le désir de gripper la logique où l’on
perd sa vie à la gagner, à travers « l’inconfort
de l’âme dans le confort » (Edgar Morin) (5), à
travers un bouillonnement qui cherchait sa
forme et son nom, il y eut bien autre chose
qu’une révolution : une révolte, la subversion d’un ordre vermoulu, une quête obscure de transcendance.
Fourvoyée, elle a donné lieu à un nouveau
conformisme, ou à la joyeuse idéologie « fric
et frime », ou à « l’ère du vide » stigmatisée
par Gilles Lipovetsky
(7).
Instinctive et sau-
vage, elle aurait pu devenir, en quelquesuns, si les pasteurs chargés d’annoncer
l’Évangile l’avaient entendue, décryptée et
guidée, la contestation chrétienne du monde
moderne. ; celle-là même dont Soljenitsyne
continue de donner l’exemple.
Danièle Masson
(1) Cité dans Les Saturnales de l’esprit, des
nouveaux philosophes à la Nouvelle droite,
Danièle Massson, éd. Sociabilités françaises ; 1980.
(2) André et Raphaël Glucksmann, Mai 58 expliqué à Nicolas Sarkozy, Denoël, 2008.
(3) Albert Camus, Choniques algériennes,
1939-1958.
(4) Eric Zemmour, Le Spectacle du Monde,
janvier 2008.
(5) Cité par Jean-Pierre Le Goff, Mai 68, l’héritage impossible, La Découverte, poche,
2007.
(6) Editoriaux et Chroniques II, Jean Madiran,
DMM, 1984.
(7) L’imparfait du présent, Alain Finkielkraut,
Gallimard, 2002, page 101.
(8) L’Ere du vide, Gilles Lipovetsky, Gallimard, 1985.
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