Lampe à incandescence halogène

Transcription

Lampe à incandescence halogène
Lampe à incandescence halogène
Une lampe halogène.
La lampe à incandescence halogène produit de la lumière, comme une
lampe à incandescence classique, en portant à incandescence un filament
de tungstène, seulement des gaz halogénés (iode et brome) à haute pression
ont été introduits dans l'ampoule.
Fonctionnement:
Ce procédé limite la sublimation du filament de tungstène (transfert
indésirable des atomes de tungstène du filament vers la paroi interne de
l'ampoule)
:En physique, la sublimation est le passage d'un corps de l'état solide à
l'état gazeux, ou l'inverse, sans passer par l'état liquide.
Par conséquent, cette transformation se fait sans passer par une étape de
fusion (de solide en liquide), ni une étape d'évaporation (de liquide en gaz).
•
•
•
Sous l'action de la chaleur le filament perd par sublimation des
atomes de tungstène,
Ces derniers en refroidissant se combinent avec le gaz halogène au
lieu de se déposer sur le verre,
Puis par convection naturelle, le gaz se rapproche du point chaud et
là, les atomes de tungstène se déposent à nouveau sur le filament sous
l'effet de la chaleur.
Cela permet de faire fonctionner le filament à plus haute température que
dans une lampe traditionnelle et obtenir malgré tout une durée de vie plus
importante, typiquement 2000h au lieu de 1000h.
En fonctionnant à plus haute température, (environ 3000K au lieu de
2700K) la température de couleur du filament se rapproche de celle du
Soleil (6000K), ce qui procure une lumière plus éclatante et plus en
adéquation avec la vision humaine. Par conséquent, l'efficacité lumineuse
des lampes à halogènes est supérieure d'environ 30% à celle des ampoules
classiques.
Inconvénients et avantages
Les lampes à halogènes ont cependant la réputation d'être grosses
consommatrices d'énergie. Cela vient du fait que les modèles de salon, sur
pied, sont équipés de lampe de 150, 300 voire 500 W selon les modèles et,
que ces lampadaires remplacent généralement des systèmes de moindre
puissance.
•
•
•
•
Mais une lampe halogène de 100 W éclaire autant qu'une ampoule
classique de 150 W, donc consomme moins pour le même service
rendu.
La différence de rendement apparent est due au fait que ces
luminaires éclairent le plafond, donc le flux lumineux est indirect,
mais généralement plus homogène.
De plus, ces lampadaires sont munis d'un variateur de puissance
( gradateur ) pour diminuer l'éclairement. Cette technique fait chuter
considérablement le rendement, puisque, en abaissant la tension
moyenne d'alimentation, elle diminue la température du filament et
donc, son efficacité lumineuse.
On préférera autant que possible utiliser une lampe de puissance
inférieure et, multiplier si besoin est le nombre de luminaires pour
obtenir une plus grande luminosité.
D'autre part, une température supérieure et des ampoules nettement plus
petites que celles des lampes classiques induisent une température de
surface de l'ampoule et du culot très importantes. Il est généralement
déconseillé de toucher avec les doigts les ampoules : en effet les micro
traces de graisses laissées par les doigts rendent à terme le verre poreux,
lorsque celui-ci atteint la température de fonctionnement, ce qui
compromet la durée de vie de la lampe.
Utilisations et diversifications
Ces dernières années, les lampes à halogène se sont multipliées dans les
foyers:
•
•
Lampes fonctionnant à la tension du secteur, c'est-à-dire en basse
tension (230 volts), mais utilisant une douille classique (vis ou
baïonnette)
Lampes très basse tension, c'est-à-dire inférieure à 50 volts en
courant alternatif, fonctionnant avec une alimentation spécifique,
transformateur ou convertisseur électronique, destinée à alimenter de
petits spots ou des lampes de bureau, (ces lampes incorporent souvent
un réflecteur dichroïque.

Documents pareils