DP Festival St-Germain - La Strada et compagnies

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DP Festival St-Germain - La Strada et compagnies
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Catherine Guizard 06 60 43 21 13 / [email protected]
Que reste-t-il du Saint-Germain-des-Prés Baudelairien, humaniste, libertaire, créatif,
indocile qui a toujours livré bataille contre le fléchissement de l’esprit critique et contre
l’intolérance envers les idées et les hommes, contre la bourgeoisie catholique à jamais
soucieuse de « récupérer » le poète des Fleurs du Mal et de mettre à l’index ce haut lieu de
la libre pensée et de l’originalité ?
Isée St. John Knowles, fidèle continuateur de la Société Baudelaire (instituée en 1872 par
Catulle Mendès et d’autres amis du poète), pose cette question, retrouve ces Baudelairiens
qui, du St Germain-des-Prés proustien au St Germain-des-Prés sartrien, ont été les
fleurons de l’histoire libertaire de ce « village » et rappelle à la vie ceux qu’il a côtoyés :
Raymond Duncan — frère d’Isadora et fondateur de l’Akademia rue de Seine — Sartre,
Simone de Beauvoir, Jean-Louis Barrault, mais aussi les chiffonniers, les poètes et les
rebelles qui ont apporté ce souffle d’héroïsme, de lyrisme et de fronde qui caractérisa St
Germain-des-Prés Baudelairien.
De concert avec le réalisateur José Pinheiro, 38 acteurs, les voix de Laurent Charpentier,
Anne Delbée, Thierry Lhermitte, José Pinheiro, François Regnault, Pierre Santini,
Isée St. John Knowles, la nuit de St Germain-des-Prés au Théâtre Mouffetard sera
embrasée de fulgurations poétiques décochées par Baudelaire et, le temps de ce Festival,
dispersera la nuée de fatuité qui couvre présentement le ciel de ce quartier.
3 créations
SAINT-GERMAIN-DES PRÈS
DANDY
mercredi 13, Jeudi 14 et Samedi 16 Janvier 19h
SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS
POÈTE
mercredi 13, Jeudi 14 et Samedi 16 Janvier 21h
SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS
REBELLE
vendredi 15 Janvier 21h
Théâtre Mouffetard
73, rue Mouffetard – 75005 Paris
M° Monge – Parking : Patriarches – Bus : 47 – 84 – 89
www.theatremouffetard.com
TROIS CRÉATIONS…
SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS DANDY MERCREDI 13, JEUDI 14 ET SAMEDI 16 JANVIER À 19H
En 1957, les artistes de l’Akademia Raymond Duncan s’apprêtent à célébrer le centenaire des
Fleurs du Mal sur le thème du dandysme, en hommage aux Baudelairiens de Saint-Germain-desPrés qui, face à l’oppression, ont manifesté leur attachement profond à la liberté.
Ainsi, un ami de Proust choisit de croire à l’innocence de Dreyfus, quitte à « se déshonorer aux
yeux des autres » ; la fille du président de la Société Baudelaire, tué sous l’Occupation, décide
d’outrepasser l’interdiction faite aux artistes juifs d’exercer leur profession en demandant à son
amie, destituée de sa dignité par une étoile jaune, de l’accompagner au piano lors d’un récital
donné à l’Akademia ; Sartre condamne l’autoritarisme soviétique qui aliène la liberté des peuples,
mais dans le même temps, s’en rapporte à Baudelaire pour n’infliger aucune atteinte à l’idéal qui
l’inspire encore.
Cette force d’âme que rien n’a pu fléchir galvanise l’action de cette pièce satirique et magnifie le
souvenir du village mythique de Saint-Germain-des-Prés.
SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS POÈTE MERCREDI 13, JEUDI 14 ET SAMEDI 16 JANVIER À 21H
En 1936, Mademoiselle Chanel est invitée par la Société Baudelaire de Saint-Germain-desPrés à concevoir un défilé de mode sur Les Fleurs du Mal. Mais devant les tentatives de
contrôle d’une aristocrate antisémite qui se sert du défilé pour la compromettre, Chanel
prend la décision d’annuler l’événement.
En 1988, Sylvie, un jeune modèle pose devant le peintre Limouse pour un poème érotique
des Fleurs du Mal. Alors que le peintre et président de la Société Baudelaire la questionne sur
sa vie, la jeune femme fond en larmes et la séance de pose prend une tout autre tournure.
Sylvie se confie et raconte à Limouse comment elle a rencontré l’un de ses amis, Roland.
Grâce à ce jeune Baudelairien, elle s’était forgée une existence nouvelle comme mannequin
et muse dont la prestance, sur les podiums de maison de couture, avait fait revenir à l’esprit
de Roland les inspiratrices des plus beaux poèmes d’amour de Baudelaire. Elle avoue aussi à
Limouse qu’elle a transmis à Roland un virus incurable.
Le défilé crée désormais une passerelle entre un sujet d’inspiration pour Chanel et l’avenir
idéalisé par Baudelaire que Limouse promet à Sylvie. Le cinéma se rapproche de l’action
théâtrale pour accompagner l’héroïne « sur la mer des Ténèbres » jusqu’à l’ultime étape de
son voyage, celle de sa libération et de sa réunion avec Roland.
SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS REBELLE VENDREDI 15 JANVIER À 21H
Jean-Louis Barrault retrouve Limouse à la hâte. Il apprend, entre autres, le saccage des archives de
la Société Baudelaire à dessein de faire disparaître quelques dossiers sensibles incriminant
d’anciens collabos.
En souvenir de Sartre qui s’était élevé contre cette spoliation, Barrault propose une riposte. Avec
Limouse, le président de la Société Baudelaire qui a consacré sa vie de peintre à l’interprétation
des Fleurs du Mal, il forme le projet d’un récital mettant en scène une lecture sartrienne des
poèmes de Baudelaire.
S’instaure alors une alliance entre le théâtre, la poésie, la peinture et la musique pour soutenir une
pensée qui, fidèle à la tradition séculaire de Saint-Germain-des-Prés baudelairien, prône
l’offensive contre l’oppresseur et la délivrance des opprimés.
Émilie Brakha
NOTE D’INTENTION SUR LE FESTIVAL SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS BAUDELAIRIEN
Un poème des Fleurs du Mal m’a toujours
empli d’effroi : il fait entrer en action une
horloge si implacable que rien ne
l’apitoie, pas même la procrastination
d’un poète. Puisqu’il est déjà trop tard,
n’est-ce pas dérisoire d’aspirer à
rattraper le temps perdu ?
Pourtant, certains s’y sont
Qu’espéraient-ils au juste ?
risqués.
Que
Saint-Germain-des-Prés
se
ressaisisse ; qu’il prenne conscience de
ses racines baudelairiennes, laissées en
héritage par les « artistes et écrivains les
plus illustres du siècle », selon Simone de
Beauvoir ; qu’il redécouvre son héritage
d’indocilité envers une bourgeoisie
catholique à jamais soucieuse de
« respectabiliser » Baudelaire pour le
récupérer dans ses rangs ; qu’il s’émeuve
de son héritage humaniste et libertaire,
transmis
depuis
1872
par
des
Baudelairiens qui ont livré bataille contre
le fléchissement de l’esprit critique et
contre l’intolérance envers les idées et les
hommes.
Quand, sur l’invitation de Sartre et de
Simone de Beauvoir, j’avais embrassé la
cause de Saint-Germain-des-Prés, j’étais
certes loin d’imaginer que trois décennies
plus tard, j’en exhumerais le passé
baudelairien avec la plume du
dramaturge. Néanmoins, de concert avec
les 38 personnages qui interprèteront sur
la scène du Théâtre Mouffetard SaintGermain-des-Prés Dandy, Saint-Germaindes-Prés Poète et Saint-Germain-des-Prés
Rebelle, du 13 au 16 janvier prochain ; de
concert aussi avec José Pinheiro, le
réalisateur de nos séquences filmées, je
rappellerai à la vie ces dandys et
chiffonniers, ces poètes et ces rebelles qui
ont composé l’épopée grandiose et ô
combien ! exaltante de Saint-Germaindes-Prés Baudelairien.
Exaltante, elle le sera de nouveau parce
qu’ils disperseront, ne serait-ce que pour
la durée d’un festival, la nuée de fatuité
qui couvre présentement le ciel de leur
quartier.
Alors, comme par le passé, la nuit de
Saint-Germain-des-Prés sera embrasée
des fulgurations poétiques décochées par
Baudelaire pour faire renaître l’espérance
et ennoblir le sort des humiliés qui ne
peuvent plus lutter.
Isée St. John Knowles
NOTE D’INTENTION SUR LA RÉALISATION CINÉMATOGRAPHIQUE
Comment oser prétendre s’approprier
en le « recyclant » le plus infime
fragment des écrits de Charles
Baudelaire ? En parler oui, on peut tout
juste essayer… De toute façon, tout
encouragement à le lire — poèmes,
critiques, carnets et journaux intimes —
est à considérer comme un cadeau
donné et si possible reçu. Voilà en fait la
seule intention, ce qui a été dit aux
actrices et aux acteurs de ces séquences
d’images qui se cherchent et autour
desquelles
rôdait
l’insaisissable
baudelairien.
Il y a certainement différents chemins
d’accès à tout ou partie de cette œuvre
de génie. Je pense que l’un d’eux,
conduisant à des impressions durables,
passe moins par la compréhension que
par
une
sorte
d’imprégnation,
d’assimilation de ce beau langage, de la
mise à nu de ce cœur-là et de ses fusées.
En vérité, ne sachant rien, n’ayant pas de
vouloir, je me suis accroché à la passion
folle, inconditionnelle et lyrique d’Isée
St. John Knowles qui est un véritable
illuminé de Baudelaire — jouissant d’un
statut respectable, d’une considération
notoire et d’une liberté de mouvements
sans condition à travers l’Europe et
peut-être même le monde entier ! Ce
n’est pas le plus important de vous dire
que je me suis abandonné à un goût
immodéré de l’obstacle et que je suis
sorti de ce tournage heureux, très
heureux même… Non, ce n’est pas ça
l’important, mais que vous vous
précipitiez sur les textes de Baudelaire et
qu’ils ne vous quittent plus, qu’ils vous
fassent traverser la vie. Oui, c’est cela
l’important, vivez avec ce trésor et
faites-en ce que vous pourrez. Le dernier
mot à Charles Baudelaire afin que tout
ce charabia ne soit pas inutile : « Ceux
qui savent me devinent, et pour ceux qui
ne peuvent ou ne veulent pas
comprendre, j’amoncellerais sans fruit
les explications. »
José Pinheiro
ISÉE ST. JOHN KNOWLES
DRAMATURGE, METTEUR EN SCÈNE
Repères biographiques
Isée St. John Knowles, Fellow of the Royal Society of Arts, est né à Saint-Germain-desPrés en 1952. Il reçoit une formation musicale au Conservatoire National Supérieur de
Paris, puis philosophique et littéraire à Pembroke College, Oxford.
Parmi les Baudelairiens qu’il côtoie en ce temps-là figurent les derniers dépositaires
d’une tradition particulière à Saint-Germain-des-Prés : l’art de dire la poésie de
Baudelaire d’après les préceptes recueillis en héritage par ceux qui avaient entendu la
voix du poète. Initié à cet art, il unit sa destinée à la vie de la Société Baudelaire,
instituée à Saint-Germain-des-Prés en 1872 sous la présidence de Catulle Mendès.
Auprès de Sartre et de Simone de Beauvoir, il combattra contre l’extinction de cette
Société.
En 1987, sous l’égide d’universitaires d’Oxford, il instaure à Chester, Angleterre, un
musée consacré aux Fleurs du Mal à dessein de réhabiliter la mémoire de l’épopée
baudelairienne de Saint-Germain-des-Prés.
Ses entretiens avec l’ancien président de la Société Baudelaire, Limouse, sur la lecture
sartrienne des Fleurs du Mal paraîtront prochainement.
NOTICES BIOGRAPHIQUES
FRÉDÉRIC GAY
CÉCILIA WORD
Comédien et metteur en scène, il a reçu
l’enseignement, la formation et les conseils
de Jean-Laurent Cochet, François Florent,
Francis Huster, Françoise Engel, Jean Piat,
Jean Davy et Michel Bouquet… Il a joué une
cinquantaine de pièces aux côtés de : Gisèle
Casadesus, Jean Davy, Georges Descrières,
Alain Feydeau, Maurice Rich, Jean Luc
Moreau, Zappy Max, Robert Castel, Michel
Galabru, Jean Le Poulain… Il a mis en scène
Paria (A. Strinberg), Sketches (H. Pinter),
Jacques le fataliste et son maître (D. Diderot),
Feu la mère de Madame (Feydeau)…
Comédienne, metteur en scène et auteur
dramatique, elle est sortie du cours Simon
avec un premier prix (prix Marcel Achard).
Elle débute avec Poiret et Serrault (Top à J.
Poiret de G. et M. Carpentier, Noël à Paris de
Pierre Tchernia). Au théâtre, elle joue avec
Robert Hirsch, Darry
Cowl,
Jacques
Jouanneau, Dany Carrel, Marcel Philippot,
François Morel. Jean-Luc Moreau la met en
scène dans Feydeau Folies. Puis c’est
Mademoiselle se marie au th. MontmartreGalabru, Chasse à l’homme à Versailles
(th. Grévin), Madame le rabbin (th. de l’Aire
Libre). Au music-hall, l’Olympia avec
William Sheller dans Les Démones Loulou
qui tiennent l’affiche 4 ans à Paris puis le
Bataclan et le Zénith avec Élie Kakou en
1997 (avec Chantal Latsou, Michel Drucker).
À la télévision, en émissions quotidiennes
avec le Théâtre de Bouvard, puis c’est La
Classe de Guy Lux, Yacapa de Pascal
Brunner, Collaro Show, En avant Tôôt
(Collaro), Histoires d’en rire, Vincent à l’heure,
Dimanche Martin, Le Village dans les nuages
(C. Izard). Actuellement, elle prépare deux
mises en scène (Love de M. Schisgal et
Bactéries Blues d'E. Westphal).
ARNAUD BRUYÈRE
Il débute avec Fernand Ledoux dans le
rôle de Damis dans Le Tartuffe… interprète
Cléante dans L'Avare (Molière) avec
Georges Chamarat et Lise Delamarre ;
viennent ensuite des rôles aussi divers que
Calliste (La Célestine), Valvert (Cyrano de
Bergerac), Le Prince Jean (Robin des Bois),
Passepoil (Le Bossu), Aramis (Les Trois
Mousquetaires), le Roi (Hamlet) ou encore La
Nourrice dans (Roméo et Juliette). On peut le
voir à Paris dans Le Joueur d'Échecs d'après
Stefan Zweig. Il joue également au cinéma
auprès de Belmondo, Blier, Marielle,
Maccione…
DENISE DAX
Grâce à Jean Cocteau, elle débute à 15 ans
dans L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel
au Théâtre de l’Oeuvre. Après des études de
tragédie au Conservatoire National, elle
interprète le répertoire classique : Musset
avec Jean Poiret, Molière avec Michel
Piccoli. Avec Michel Simon dont elle devient
la compagne, elle joue Charmante Soirée de
Jacques Deval et lui rend hommage dans un
« one woman show ». Parallèlement au
théâtre, sa carrière comprend le cinéma, la
comédie musicale, le café-théâtre, la revue et
la télévision.
SERGE MARTINEZ
Au théâtre, il passe par les grands auteurs
classiques, Molière, Goldoni, Labiche,
Courteline, Feydeau dans des rôles comme
Scapin (Les Fourberies de Scapin), Sganarelle
(Le Médecin malgré lui), Fabrizio (La
Locandiera), Lui (La Peur des coups), Ventroux
(Mais n’te promène donc pas toute nue !), à
ceux du 20e siècle. Avec des créations
comme Flamineo (R. Merle), En attendant
l’incendie (M. Pavlova)… sous la direction de
metteurs en scène tels que J. Ardouin,
J. Negroni, J.S. Prévost. Au cinéma, il
apparaît entre autres dans Camille Claudel
(B. Nuyten), J’écris dans l’espace (P. Etaix), 48
heures par jour (C. Castel). À la télévision,
dans les séries Maguy, Beaumanoir, Rue
Carnot, série Passion.
VALÉRIE LENTZNER
FRÉDÉRIC ROGER
Après avoir obtenu son diplôme d’avocate,
Valérie Lentzner change de route. Formée
au Studio 34 puis lors de différents stages
(Guy Freixe, Brigitte Jaques-Wajeman,
Sylvain Maurice…), elle a joué au théâtre
sous la direction notamment de Francis
Sourbié (Mangeront-ils de Victor Hugo, La
maison de Bernarda Alba de Federico Garcia
Lorca), de François Frapier Grand peur et
misère du troisième Reich de Brecht), de
Jacques Lorcey Le Misanthrope de Molière,
de Raymond Segré Jeanne, histoire d’une fille
de France de Joseph Delteil, de Patricia
Marmoras Marivaux : côté femmes d’après
Marivaux, de Joël Beaumont Pièce montée de
Joël Beaumont. Après avoir joué au festival
d’Avignon 2009, elle est actuellement en
tournée avec L’atelier d’écriture de David
Lodge (mise en scène d’Armand Éloi). A la
télévision, elle joue dans différents téléfilms,
et récemment interprète Colette dans Le clan
des Pasquier de Jean Daniel Verhaegue. Elle
participe également à de nombreuses
lectures dont Les carrefours philosophiques mis
en espace par Daniel Loayza au théâtre de
l’Odéon.
Il débute sous la direction de Bimont dans le
Gros-René du Dépit amoureux (Molière).
S'enchaînent ensuite le garde de Antigone
(Anouilh), Michaude de François Villon,
Blazius de On ne badine pas avec l’amour
(Musset) Airolo de Mangeront-ils (Hugo),
Marius de L’Autre Don Juan (Eduardo
Mannet), le Chat des Contes du Chat perché
(Marcel Aymé), Cassagne de Monsieur
Chasse ou M. Perrichon dans Le Voyage de
M. Perrichon (Labiche), M. Jourdain dans Le
Bourgeois Gentilhomme (Molière), mais ses
5000 représentations du Petit Prince restent
son cheval de bataille.
PAMINA
Depuis « La chanson de sa vie », le récital
donné dans le cadre de l’exposition
Yvette Guilbert à la Bibliothèque Nationale,
jusqu’à « Aimons la vie » consacré à Marie
Dubas, elle porte à la connaissance du
public la chanson humoristique française à
Paris (Musée de l’Armée, Musée Carnavalet,
Nouveau Théâtre Mouffetard, Musée
d’Orsay, etc.) et à l’étranger. Ses spectacles
figurent dans "Cambridge Dictionary of
International Biography“. En dix ans de
collaboration artistique avec Irène Aïtoff, la
pianiste et la confidente d’Yvette Guilbert,
Pamina a présenté la célèbre diseuse dans
toute son authenticité, fidèle à l’image
ineffaçable qu’elle a laissée.
PHILIPPE DAVENET
Premier prix de piano du Conservatoire
National de Paris, claveciniste soliste à la
Comédie-Française (1980-88), responsable
musical du Théâtre Hébertot (1983-85),
soliste des Lundis littéraires de la Salle
Gaveau (1986-88), il devient le pianiste
d’Anne Sylvestre, de Jean-Laurent Cochet et
fait une carrière internationale de pianiste et
de compositeur.
JEAN-LOUIS STANEK
Au théâtre, il interprète des rôles du
répertoire classique ou contemporain tels
que Les Zeppelins de D. Flamand au Théâtre
national de Chaillot, La Petite Molière
d’Anouilh au Théâtre Gémier, Roméo et
Juliette de W. Shakespeare, L’Ile des Esclaves
de Marivaux au Jardin Shakespeare. Au
cinéma, il a joué dans La Question de
L. Heynemann, Les Charlots contre Dracula
Junior de J-P. Desagnat, Edith et Marcel de
C. Lelouch, La Vis de D. Flamand … et pour
la télévision De guerre lasse de L. Grospierre,
Les Colonnes du ciel de G. Axel…
JOSEPH GALLET
Il crée sa compagnie théâtrale en 1998 et
monte différentes pièces de René de
Obaldia, Carlo Goldoni ou encore de Boris
Vian. En 2004 il passe le cap en co-écrivant
sa première pièce Attention poule méchante! à
laquelle succéderont deux autres comédies
Sur la plage abandonnée... et Arrête ton cinéma!
qui se joueront, entre autres, au Théo
Théâtre, au Vingtième Théâtre, à la Comédie
de Paris et actuellement au Funambule
Montmartre. En parallèle de cette aventure
collective, il poursuit une démarche
personnelle en incarnant
Woody Allen
dans Une aspirine pour deux ainsi qu'en
interprétant l'un des rôles principaux de la
pièce Des pavés sur scène jouée au Théâtre Le
Méry et au Festival d'Avignon où elle
remporte le Prix de la presse en 2008.
FRANCK JOURET
Il incarne Georges dans Les Petits Aquariums
de Philippe Minyana, mis en scène par Cyril
Jarousseau, au théâtre Darius Milhaud à
Paris (2007). En 2008, il joue Lucien Leclercq
dans Le Renard et la grenouille de Sacha
Guitry, mis en scène par Bernard Belin au
théâtre Saint Honoré ; ainsi que L’aubergiste
dans En vers et contre tous de Amine Kaci, au
théâtre Le Petit Gymnase. En parallèle, il
joue Franck dans La Mort en Échecs de
Olivier Maille, au théâtre des Blancs
Manteaux puis au théâtre Le Temple.
PHILIPPE CABASSET
Philippe Cabasset fait ses classes au cours
d’art dramatique René Simon sous la
direction de Cyril Jarousseau. Par ailleurs, il
suit les cours de diction du vers dispensés
par François Regnault. En 2002, il travaille
au sein du service de presse de l’association
Équinoxe présidée par Jeanne Moreau. A
partir de 2003 en tant qu’assistant à la mise
en scène, il collabore à la réalisation des
longs métrages Narco, Da Vinci Code et Seuls
Two, ainsi qu’à la préparation d’un épisode
du Commissaire Moulin réalisé par José
Pinheiro. Stagiaire régisseur général à la
Comédie-Française, il s’investit dans le
montage de la pièce Le Mariage de Figaro
mise en scène et créée par Christophe Rauck
(2007).
MICHEL DURY
Comédien, metteur en scène, auteur
compositeur et, depuis 1985, responsable de
la programmation du Théâtre de verdure du
Jardin Shakespeare où il a monté
La Locandiera de Goldoni, Roméo et Juliette de
Shakespeare ou Lucrèce Borgia de Victor
Hugo, entre autres. Il a joué les grands rôles
du répertoire : Arlequin, Cléante, Trissotin,
Sganarelle, Thomas Diafoirus, Harpagon,
Géronte, Dom Salluste… sous la direction
de Mario Francheschi, Daniel Royan,
Jacques Ardouin, Maurice Audran ou JeanSimon Prévost. Comme metteur en scène, il
a servi Molière, Racine, Regnard, Marivaux,
Hugo, Musset, Courteline et Labiche.
ROGER POULY
Vous l’avez certainement vu en arrière plan,
derrière
son
piano
accompagnant
Charles Trenet, ou encore Bobby Lapointe,
Cora Vaucaire ou Jean-Roger Caussimon.
Vous avez peut-être oublié sa silhouette de
chef d’orchestre dans des émissions de
variétés. L’homme a tracé son itinéraire
dans la chanson française en jouant pour les
plus grands. Le Berry Républicain, 2000
INFORMATIONS PRATIQUES
BUREAU DE PRESSE
Catherine Guizard La Strada & Cies
06 60 43 21 13 / [email protected]
FESTIVAL
SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS BAUDELAIRIEN
écrit et mis en scène Isée St.John Knowles
réalisation cinématographique José Pinheiro
assistant mise en scène Philippe Cabasset
lumières Jean Grison
scénographie Jean-Luc Simonini
musique Pamina, Roger Pouly,
Philippe Davenet
avec Frédéric Gay, Arnaud Bruyère,
Denise Dax, Cécilia Word, Serge Martinez,
Delphine Lascar, Valérie Lentzner, Pamina,
Frédéric Roger, Philippe Davenet, Jean-Louis
Stanek, Joseph Gallet, Franck Jouret, Philippe
Cabasset, Michel Dury, Chryssa Florou,
Natacha Bordaz, Cécile Coutin, Roger Pouly,
Guillaume Delaunay, Emma Santini, Noémie
Stevens, Ambre Vérot, Isée St. John Knowles
… et les voix de Laurent Charpentier, Anne
Delbée, Thierry Lhermitte, José Pinheiro,
François Regnault, Pierre Santini,
Isée St.John Knowles
REPRÉSENTATIONS
Saint-Germain-des-Prés Dandy
mercredi 13, jeudi 14 et samedi 16 janvier à 19H
Saint-Germain-des-Prés Poète
mercredi 13, jeudi 14 et samedi 16 janvier à 21H
Saint-Germain-des-Prés Rebelle
vendredi 15 janvier à 21H
PRIX DES PLACES
22€ plein tarif / 15€ tarif réduit (jeunes de – de
30 ans, personnes de + de 65 ans, demandeurs
d’emploi)
formule 2 spectacles 30€ PT/ 24€ TR
formule 3 spectacles 42€ PT / 30€ TR
RÉSERVATION
01 43 31 11 99 du mardi au samedi
de 13H à 18H
THÉÂTRE MOUFFETARD – 73 rue Mouffetard
75005 PARIS – métro place Monge
www.theatremouffetard.com
PRODUCTION
The Baudelaire Society
and Limouse Foundation Limited (GB)
Festival parrainé par l’Akademia Duncan,
New-York (USA)
REMERCIEMENTS À
La Comédie-Française, Didier Ludot, et Transpalux