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Communiqué Juin 2014
LA BOHÈME
Giacomo Puccini / Laurent Laffargue / Paul Daniel
dossier de presse
juillet 2014
Ouverture de la saison lyrique de l'Opéra National de Bordeaux
Contact presse – Canal Com – Noëlle Arnault  [email protected]  0556797053 - visuels téléchargeables sur www.canal-com.eu
Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement
Ouverture de la saison lyrique à l'Opéra National de Bordeaux
"La Bohème", premier opéra dirigé par Paul Daniel en tant que directeur musical de l'ONBA
26 septembre : pour la 1ère fois un opéra national en région retransmet une œuvre lyrique en direct dans les salles de cinéma
A l'opéra, les histoires d'amour finissent mal, en général, et La Bohême ne contredit pas la légende. Universelle et intemporelle, cette
passion entre Mimi et Rodolfo, associée à l'évocation de la vie d’artistes en quête de gloire et d’une existence meilleure, ont suggéré à
Laurent Laffargue de placer l'action et les personnages dans une bohème sixties. Idéalisme et fêtes, poésie, alcool et désespoir... cette
palette d'émotion et d'outrances fait écho à la partition de Puccini, jusqu'au final et funeste destin de Mimi.
[Diriger cette œuvre est toujours pour moi un miracle] Paul Daniel
La Bohème trouve dans la mise en scène de Laurent Laffargue*, créée en 2007 sur la scène du Grand-Théâtre, un souffle de jeunesse et
d’audace qui ont séduit Paul Daniel, le directeur musical de l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine, à la tête duquel il va diriger sa
première production lyrique à Bordeaux... et l'un de ses opéras favoris.
"Ma" Bohème se situe précisément en 1967, tout juste un an avant les événements de Mai 68. La fracture est vive. Elle oppose deux
France au sein d’un pays qui est en train de changer sous la poussée d’une jeunesse qui ne va pas tarder à se révolter. Il n’y a donc pas
d’incohérence à placer ces jeunes gens –qui sont des petits bourgeois- dans cette période de rupture, de cassure.". Les intentions
exprimées par Laurent Laffargue en 2007 ont produit une Bohème très colorée. Alterneront deux distributions confirmées, panachant des artistes présents lors de la création dont Nathalie Manfrino, Dimitri Pittas, Sébastien Guèze -, de jeunes chanteurs que l'Opéra National de Bordeaux a repérés, ainsi que Georgia Jaman entendue à Londres dans
les Contes d'Hoffmann.
Rodolfo, Sébastien Guèze(A), Dimitri Pittas (B)
Mimi, Nathalie Manfrino(A), Elaine Alvarez(B)
Marcello, David Bizic(A), Thomas Dolié(B)
Musetta, Georgia Jaman(A), Mélody
Louledjian(B)
Colline, Nahuel di Pierro(A), Vincent Pavesi(B)
Schaunard, Riccardo Novaro
Alcindoro, Jean-Philippe Marlière
Benoit, David Ortega
Parpignol, Alexis Defranchi(A), Bruno Moga(B)
Photos : ©Guillaume Bonaud
Première ! Retransmission par un opéra national en région d'un opéra en direct dans les salles de cinéma
En partenariat avec Côté Diffusion, la représentation du 26 septembre (distribution A) sera retransmise sur grand écran dans plus
de 60 salles de cinémas notamment dans le réseau CGR, avec un accent mis sur les salles régionales, grâce au soutien de la
Fondation Orange. Informations sur les salles et les tarifs sur www.opera-bordeaux.com et sur https://la-boheme-aucinema.squarespace.com/ - En janvier 2015, une seconde diffusion interviendra, centrée sur un réseau de salles aquitaines.
L'Opéra national de Bordeaux développe à cette occasion des actions pédagogiques, avec notamment des séances privées avec
des places de cinéma à 2,50 € pour les scolaires (voir détails en page 9).
*Casaban et Eric Charbeau - Costumes Hervé Poeydomenge - Lumières Patrice Trottier
Orchestre National Bordeaux Aquitaine - Chœur de l'Opéra National de Bordeaux - Jeune Académie Vocale d'Aquitaine
26, 29, 30 septembre, 1er, 2, 3, 6, 7 octobre à 20h - 28 septembre, 5 octobre à 15h /distribution en alternance pour certains rôles
Paul Daniel©frédéric Desmesure
Renseignements : 05.56.00.85.95 - www.opera-bordeaux.com
Grand-Théâtre - Place de la Comédie – Bordeaux - Du mardi au samedi de 13h à 18h30
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Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement
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Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement
Une Bohème aux couleurs vives d’un Mai 68 annoncé
"Ma" Bohème se situe précisément en 1967, tout juste un an avant les événements de Mai 68. La fracture est vive. Elle oppose deux France au sein d’un pays qui est en train de
changer sous la poussée d’une jeunesse qui ne va pas tarder à se révolter.
Il n’y a donc pas d’incohérence à placer ces jeunes gens –qui sont des petits bourgeois- dans cette période de rupture, de cassure. Lorsque que Puccini et ses librettistes ont écrit cet
opéra, l’idée était déjà là. Ces artistes - placés dans le Paris des années 1830-1840 - sont des bourgeois qui ont choisi la bohème. Ces « fils de » ne sont pas authentiquement
pauvres. C’est pour cela que les années 1967/68 se prêtent bien au parallèle avec la naissance de la petite bourgeoisie telle que l’époque de Puccini va la connaître… seule Mimi
n’est pas une petite bourgeoise. Elle seule est pauvre. Elle seule va rester sur le carreau !
La filiation entre les deux périodes ne s’arrête pas là. 1967/68 sont des époques importantes pour la musique. Les Beatles, le Velvet underground. Mais aussi le LSD, les baba cool…
Mimi la brodeuse de fleurs n’est pas si loin de l’angélisme des hippies… on imagine bien Musetta en short telle une Jane Birkin dans Blow-Up, le film d’Antonioni. Cela fait écho assez
miraculeusement au livret de La Bohème, avec ces jeunes gens qui se prennent tous pour des artistes, sont réellement cultivés et veulent se libérer du matérialisme pour tenter une
autre vie, une autre voie.
C’est une période de tensions qui nous conduit à nous souvenir que Luigi Illica et Puccini avaient eux aussi de nombreux points de désaccords, d’où ce conflit entre la partition et le
livret, créant des tentions qui servent la musique.
L’alchimie de La Bohème est tellement particulière. C’est une œuvre qui se veut réaliste et qui va décoller grâce à la musique. Chacun voudrait résister à cette histoire de midinette, et
pourtant, nous allons tous voir La Bohème, notre mouchoir à la main, cherchant les réponses à ces questions : qu’est-ce que l’amour ? Un espoir ? une souffrance ? Une liberté ?
Drame lyrique avec mansarde obligée…
Si ma Bohème est très colorée, je n’en respecte pas moins quelques « passages » obligés telle la mansarde de l’acte I. La chambre de Rodolfo est une vraie chambre d’étudiant. Une
chambre de bonne, la plus petite possible, sous les toits.
Par contraste, l’acte II investit l’espace le plus large possible, en plaçant l'action à l’intérieur d’un très grand bar. Un vaste comptoir permet la circulation, et l’univers de la nuit dans
lequel se situe cet acte permet une maîtrise de la lumière. La nôtre est psychédélique et délirante. Nous sommes dans un univers de fête, plus sensuel, plus sexuel aussi, en pleine
liberté des mœurs et pleine liberté de l’amour. Là était bien l’un des points de dissensions entre Illica et Puccini qui ne voulait pas que Mimi et Rodolfo se séparent… alors que c’est
cela qui donne tout son sens au livret, tout comme celle de Musetta et Marcello.
Un peu comme une gueule de bois, l’acte III se déroule en sortie de boîte de nuit. C’est l’aube. Six heures du matin. Musetta est restée à l’intérieur de la boîte et Mimi vient chercher
Rodolfo qui traîne son mal de vivre et boit un peu plus que de raison depuis qu’ils se sont séparés.
Cette Bohême est donc très colorée, excepté au troisième acte. Et même s’il y a dans La Bohème des artifices obligés tels que la neige, j'ai veillé à ne pas tomber dans le
naturalisme.
Monter cet opéra à l'Opéra National de Bordeaux après Don Giovanni a - en 2007 - été pour moi un vrai challenge. Mais travailler avec cette distribution jeune et tellement adaptée à
ce que je souhaitais faire a permis de créer une vraie connivence et d'explorer ensemble de nombreuses pistes.
Je suis heureux - pour cette reprise - de retrouver une partie des artistes présents à la création.
Laurent Laffargue / juillet 2014
Propos recueillis par Noëlle Arnault
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Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement
Argument
Acte I
Une mansarde
Paris est recouvert de neige. Le poète Rodolfo et le peintre Marcello tentent de se réchauffer en vain dans la mansarde qu’ils louent. Le philosophe Colline arrive, suivi du musicien
Schaunard paraissant avec de l’argent en poche, les bras remplis de nourriture et de bois pour la cheminée... Rodolfo, Marcello et Colline essayent de s’emparer des denrées les
plus appétissantes mais Schaunard les convainc de les réserver pour les jours mauvais et d’aller dîner, en cette veille de Noël, dans un café du Quartier Latin. Alors qu’ils se
préparent à partir, Benoît, le propriétaire de leur misérable logement, frappe à la porte pour réclamer le loyer. Les jeunes gens l’invitent à partager un verre avec eux et le poussent à
conter — l’alcool aidant — ses rencontres légères. Lorsque le vieillard annonce qu’il est marié, ils prennent un air offensé et le jettent dehors, se débarrassant par là provisoirement
de leur dette.
Les compères quittent enfin la pièce pour se rendre au café à l’exception de Rodolfo qui achève la rédaction d’un article. Soudain, une jeune femme — Mimi, une voisine — se
présente à la porte pour demander du feu car sa chandelle s’est éteinte. Rodolfo la lui rallume. Mimi s’apprête alors à repartir mais se rend compte qu’elle a oublié sa clef. Un
courant d’air éteint à nouveau sa chandelle. Le poète souffle discrètement la sienne. Les voilà tous deux plongés dans la pénombre cherchant la clef à tâtons. Leurs mains se
croisent bientôt, les mots qu’ils échangent deviennent de tendres paroles et leurs cœurs s’enflamment. Les cris d’impatience de Marcello, Colline et Schaunard les interrompent.
Rodolfo invite Mimi à rejoindre ses amis au café Momus.
Acte II
Le Quartier Latin
La ville est en fête. Poursuivi par des enfants, Parpignol, recouvert de jouets, passe... Arrivé chez Momus, Rodolfo présente Mimi à ses amis. La belle Musetta arrive au bras de son
nouveau protecteur et aperçoit bientôt Marcello, son amant d’hier, qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Au premier prétexte venu, elle écarte le vieil imbécile qui l’accompagne et tombe
dans les bras de Marcello, avant de quitter le café en compagnie des jeunes gens. De retour, le protecteur ne trouve plus que l’addition du copieux repas de fête à payer.
Acte III
La Barrière d’Enfer
Marcello habite maintenant avec Musetta. Mimi le cherche et demande à lui parler. Il écoute alors la jeune femme qui lui dépeint la jalousie de Rodolfo, source de conflits incessants.
Apercevant son amant, Mimi se cache. Rodolfo et Marcello entament une discussion. Le poète avance quelques arguments — la coquetterie de Mimi — pour justifier son attitude
mais finit par dire à son ami la vérité : Mimi est malade. Rongée par la tuberculose, son état s’aggrave de jour en jour et Rodolfo — souffrant de ne pouvoir lui offrir le confort
minimum — souhaite qu’elle fuie l’existence miséreuse qu’il lui propose. Mimi a tout entendu. Une quinte de toux trahit sa présence. Rodolfo et Mimi, résignés, songent à se quitter à
l’issue de l’hiver. La coquetterie de Musetta et la jalousie de Marcello provoquent entre eux une nouvelle brouille.
Acte IV
La mansarde
Rodolfo et Marcello tentent de travailler mais, envahis par la mélancolie, ne parviennent pas à trouver l’inspiration. Colline et Schaunard paraissent. Les quatre compères
plaisantent, faisant de la seule nourriture qu’ils ont pu s’offrir — un hareng et un morceau de pain — un dîner grandiose. Musetta arrive précipitamment accompagnée de Mimi qui a
voulu revenir dans la chambre ayant abrité son trop bref bonheur. Mais la santé de cette dernière est extrêmement préoccupante. Chacun essaye d’adoucir sa souffrance. L’état de
Mimi semble connaître une légère amélioration et, sur les conseils de ses amis qui l’invitent à se reposer, elle s’endort paisiblement. Rodolfo ose encore espérer. S’approchant du lit,
Schaunard constate que Mimi est morte et en informe Marcello. Troublé par l’étrange regard de l’assistance, Rodolfo, bouleversé, comprend qu’il vient de perdre celle qu’il aimait.
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Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement
Biographies
Paul Daniel, direction
Paul Daniel est directeur musical de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, il a pris ses fonctions en septembre 2013. Lors de la saison 2013-2014, il a dirigé une quinzaine de concerts symphoniques de l’ONBA et l’Acte
III de Siegfried de Wagner. Chef principal et conseiller artistique du West Australian Symphony Orchestra (2009-2013) et directeur artistique de la Real Filarmonía de Galice depuis décembre 2012, il dirige de nombreuses
formations internationales : Philharmonia, London Philharmonic, Royal Philharmonic, Ochestra of the Age of Enlightenment (avec lequel il enregistre Elijah pour Decca et se produit en tournée à New York), BBC Symphony
(notamment lors des BBC Proms 2005), Orchestre de Paris, New York Philharmonic, Los Angeles Philharmonic, Cleveland Orchestra, Malaysian Philharmonic, Tonhalle-Orchester Zurich, Netherlands Radio Philharmonic,
Royal Flanders Philharmonic, City of Birmingham Symphony Orchestra, BBC Philharmonic, Hallé Orchestra, Royal Scottish National Orchestra, Bournemouth Symphony Orchestra, Royal Liverpool Philharmonic, BBC
National Orchestra of Wales, National Youth Orchestra of Great Britain, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de Lyon, Orchestre National Bordeaux Aquitaine (2006 et 2011), Gothenburg
Symphony Orchestra, Orchestre de la Suisse Romande, Sydney Symphony, Deutsche Kammerphilharmonie, Orchestre Philharmonique de Liège, Vienna Symphony Orchestra, Essen Philharmonic, Gürzenich Orchester
Köln, Leipzig Gewandhaus, mais aussi de nombreux concerts en Grande-Bretagne et lors de festivals (Edimbourg, Strasbourg...) comme chef principal de l’English Northern Philharmonia (l’orchestre de l’Opera North).
Il dirige régulièrement de nombreux opéras sur les plus grandes scènes lyriques (Royal Opera House, La Monnaie de Bruxelles, Bayerische Staatsoper, Deutsche Oper Berlin, Opéra National de Paris, Teatro Real de
Madrid, Metropolitan Opera de New York (débuts en 2006) et lors des festivals internationaux tels que ceux d’Aix-en-Provence, Aldeburgh et Bregenz. Directeur musical de l’English National Opera (1997-2005), Directeur
musical de Opera Factory (1987-1990) et Directeur musical de l’Opera North (1990-1997), il y dirige de nombreux opéras ainsi que les créations mondiales The Mask of Orpheus d’Harrison Birtwistle, Baa Baa Black Sheep
de Michael Berkeley et Playing Away de Benedict Mason (Biennale de Munich) et plus récemment celles de Slaughterhouse 5 d’Hans-Jurgen von Bose et une nouvelle création de Judith Weir.
Parmi ses enregistrements se trouvent la Symphonie n°3 d’Elgar avec le Bournemouth Symphony Orchestra (2000), Dialogues des Carmélites, Falstaff et Wozzeck (Chandos) et plus récemment Belshazzar’s Feast de
Walton (Naxos).
Paul Daniel a dirigé Lulu (La Monnaie de Bruxelles), Der Zwerg de Zemlinsky et L’Enfant et les sortilèges (Opéra National de Paris janv. fév. 2013), Les Troyens (Deutsche Oper Berlin juin 2014), Roméo et Juliette (Oper
Frankfurt), Pelléas et Mélisande (version de concert, Théâtre du Bolchoï) mais aussi des concerts avec les BBC Philharmonic, Britten Sinfonia, Mozarteum Orchester Salzburg, Hamburg Symphony, Munich
Rundfunkorchester, Tapiola Sinfonietta, Australian National Academy of Music, National Youth Orchestra of Great Britain.
Paul Daniel a reçu un Laurence Olivier Award pour sa direction d’opéras (1998), le prix Gramophone pour ses enregistrements Naxos (1999) et le Prix CBE du New’s Year Honours List (2000).
Pour la saison 14-15 et en collaboration avec Actes Sud, Paul Daniel a enregistré, avec l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et la soprano Heidi Melton, le premier opus de la collection « ONBA Live », un livre-disque
dans le prolongement de la commémoration du bicentenaire de la naissance de Richard Wagner. En septembre 2014, il dirigera La Bohème à l’Opéra National de Bordeaux, son premier opéra en tant que directeur musical
de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.
Laurent Laffargue, mise en scène
Metteur en scène et comédien, Laurent Laffargue signe toutes les mises en scène de la Compagnie du Soleil Bleu, qu’il a créée en 1992 à sa sortie du Conservatoire de Bordeaux. Dès ses débuts, la compagnie se fait
immédiatement remarquer pour ses premières mises en scène: Tartuffe de Molière, Par la fenêtre et Amour et piano de Georges Feydeau, L’Epreuve de Marivaux. Il s’attaque ensuite à des auteurs contemporains,
notamment anglophones, avec Le Gardien et Le Monte-plats d’Harold Pinter, puis revient aux classiques avec La Fausse Suivante de Marivaux, et crée la pièce d’un jeune auteur, Pauline Sales Dépannage. En 1995, il
rencontre Edward Bond à Cambridge. Cette rencontre avec conduit Laurent Laffargue à explorer l’œuvre de Bertolt Brecht (création d’Homme pour homme) et celle de Shakespeare, auteur qui nourrit sa réflexion depuis
toujours. En 1999, il met en scène Le Songe d’une nuit d’été et Othello. Ce diptyque, intitulé Nos nuits auront raison de nos jours, est présenté dans toute la France durant trois saisons consécutives. En 2002, il met en
scène pour la première fois en France Terminus de l’auteur australien Daniel Keene et se voit récompensé par la critique pour l’ensemble de son travail et reçoit le prix Jean-Jacques Gautier. La Compagnie du Soleil Bleu
est nommée au Molières 2006 dans la catégorie « Molière de la Compagnie », puis est sélectionnée pour le Prix ADAMI aux Molières en 2007. En tant qu’artiste associé au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers pour trois
saisons, Laurent Laffargue écrit en 2010 sa première pièce, Casteljaloux (1ère version), pour une version seul en scène. Une version avec 10 comédiens, est créée en 2011 à La Coursive de La Rochelle. En 2005, l’Opéra
national du Rhin lui passe commande de la mise en scène des Boréades de Rameau. Il présente en 2006 une mise en scène « sixties » de La Bohème de Puccini sur la scène du Grand-Théâtre de l’Opéra National de
Bordeaux et Le Couronnement de Poppée de Monteverdi à l’Opéra de Klagenfurt (Autriche) en 2009. En 2010, il a mis en scène Carmen de Georges Bizet à l’Opéra National de Bordeaux, repris au Staatstheater de
Nuremberg. Puis en 2012, Laurent Laffargue met en scène à l’Opéra National de Bordeaux Les Noces de Figaro, en alternance avec Don Giovanni.
Clovis Bonnaud et Sophie Petit, reprise de la mise en scène
Philippe Casaban et Eric Charbeau, décors
Architectes-scénographes de formation, Philippe Casaban et Eric Charbeau sont diplômés de l’école d’architecture de Bordeaux. En 1990, suite au travail commun de fin d’études réalisé ensemble, dont le thème est le
Théâtre et l’architecture, ils s’associent. C’est en scénographie qu’ils font cause commune.
Depuis, ils ont créé de nombreuses scénographies pour la danse, le théâtre et l´opéra. Leurs créations les ont menés sur de nombreuses scènes dont l`opéra de Lausanne, l´Opéra national de Bordeaux, l´Opéra du Rhin à
Strasbourg, le Stadttheater de Klagenfurt… Pour le théâtre, ils œuvrent sur les scènes du Théâtre de la Ville de Paris, Théâtre de la Bastille, de La Coursive à La Rochelle, du Grand T de Nantes…
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Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement
Pour la danse, ils œuvrent au festival “Montpellier danse”, au Centre Chorégraphique d’Angers, au festival Novart Bordeaux…Une approche ouverte de la scénographie les a amenés à concevoir des scénographies urbaines
et de théâtre de rue et à participer à la conception architecturale de théâtres et d´équipements culturels et artistiques au sein d’équipes pluridisciplinaires. Ils collaborent avec de nombreux metteurs en scène, chorégraphes,
architectes et muséographes dont Renaud Cojo, Valery Rivière, Waldemar Kamer, Hamid Ben Mahi, Jean-Pierre Beauredon, Pascal Dubois, Véronique Siron… Mais c´est avec Laurent Laffargue qu´ils entretiennent le plus
fidèle et fructueux des compagnonnages au théâtre comme à l’opéra.
Hervé Poeydomenge, costumes
Patrice Trottier, lumières
Depuis 1974, Patrice Trottier exerce la profession d’éclairagiste.
Au théâtre, il collabore avec Daniel Mesguich, Stuart Seide, Alain Françon, Claude Régy, Charles Tordjman, Alfredo Arias, Jacques Lassalle, Yannis Kokkos, Philippe Adrien, Alain Ollivier, Jean-Marie Patte, Jean-Louis
Thamin, Laurent Laffargue, Frédéric Bélier-Garcia, Olivier Py et Antoine Vitez, pour lequel il a signé les éclairages de la plupart des spectacles, de Hamlet au Théâtre National de Chaillot en 1982 à La Vie de Galilée à la
Comédie française en 1990.
À l’opéra, il éclaire de nombreuses productions pour Daniel Mesguich (Le Grand Macabre), Antoine Vitez (L’Écharpe rouge de Georges Aperghis, Macbeth, Otello), Pierre Strosser (Idomeneo, L’Incoronazione di Poppea),
Alfredo Arias (Les Indes galantes, Les Contes d’Hoffmann, The Rake’s progress), Claude Auvray (Macbeth, Elektra), Alain Garrichot (Eugène Onéguine), Julie Brochen (Die lustigen Nibelungen d’Oscar Straus, La petite
Renarde rusée), Pierre-François Heuclin (Dialogues des Carmélites), Guy Coutance (Pollicino de Henze) et Laurent Laffargue (Il Barbiere di Siviglia, Don Giovanni, Les Boréades).
Pour Yannis Kokkos, il a conçu les éclairages de Salome de Strauss à Bordeaux ; Alceste de Gluck et La Dame de Pique de Tchaïkovski à Glasgow ; Tristes Tropiques d’Aperghis à Strasbourg ; Elektra de Strauss à Lyon ;
Haensel und Gretel d’Humperdinck, Outis de Luciano Berio, Les Troyens de Berlioz, Les Bassarides de Henze au Théâtre du Châtelet ; La Clemenza di Tito de Mozart à Cardiff, Londres et Bordeaux ; Pelléas et Mélisande
de Claude Debussy et Les Rois de Philippe Fénelon au Grand Théâtre de Bordeaux ; Dido and Aeneas de Purcell et Iphigénie en Tauride de Gluck à l’Opéra de Nancy ; Les Oiseaux de Walter Braunfels au Grand Théâtre
de Genève ; Medea de Luigi Cherubini au Capitole de Toulouse et au Châtelet.
Sébastien Guèze (A), ténor, Rodolfo
Après des études de chant au conservatoire de Nîmes, Sébastien Guèze intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il remporte différents prix dans des compétitions internationales : « NATS
Competition » aux Etats-Unis, Tournoi des voix d’or à Metz, Concours Européen d’Arles), «Révélation Artiste Lyrique 2006 » par l’ADAMI, avant d’achever son cursus au Conservatoire National Premier nommé avec les
«Félicitations du Jury», et d’être sacré Prix du public et second prix du Concours Placido Domingo - Opéralia. En 2009, il est nommé aux Victoires de la Musique Classique dans la catégorie Révélation artiste lyrique de
l’année. Remarqué par son jeu d’acteur pour son premier Rodolfo dans La Bohème à l’Opéra d’Athènes sous la direction de Graham Vick puis par son interprétation du Duc de Mantoue dans Rigoletto dirigé par Marco
Bellocchio, en quelques saisons le jeune ténor chante sur les principales scènes lyriques mondiales des rôles tels que Roméo (Roméo et Juliette), Nemorino (L'Elisir d'amore), le rôle titre de Faust ou encore Alfredo (La
Traviata). Il participe également à la redécouverte du répertoire français en interprétant notamment le rôle de Fabrice del Dongo dans La Chartreuse de Parme (Sauguet / Stendhal). Partageant la scène avec des artistes tels
que Elena Kelissidi, Nino Machaidze, Sandrine Piau, Aleksandra Kurzak ou encore Kate Aldrich, il chante également aux Chorégies d'Orange, au Festival International des Arts d’Harare (Zimbabwe), au Festival des Alizés
au Maroc, au Oji Hall de Tokyo, ou au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles... Parmi ses projets, Les Dialogues des Carmélites à Lyon, Madama Butterfly à Avignon, ou sa prise de rôle du Chevalier Des Grieux dans
Manon en 2015.
Dimitri Pittas (B), Rodolfo
http://www.dimitripittas.com/DimitriPittas/Biography.html
Nathalie Manfrino (A), soprano, Mimi
Après sa formation à l’Ecole Normale de Musique de Paris, Nathalie Manfrino est rapidement remarquée et fait ses débuts scéniques en 2001 dans le rôle de Mélisande à l’Opéra de Marseille. Depuis elle a interprété entre
autres les rôles de: Constance (les dialogues), Sophie (Werther), Marguerite (Faust), Roxane (Cyrano) ou encore Michaela (Carmen). Elle remporte de nombreux prix de Concours Internationaux et, en 2006, elle est élue
"Révélation de l'année, Artistes Lyriques" aux Victoires de la Musique Classique
Elle a sorti deux disques solo « French heroines » et "Méditations", consacré à Massenet. Sa dernière prise de rôle a été "Violetta" dans la Traviata à l'Opéra Royal de Versailles puis en Italie, à Padova. Parmi ses projets
nous pouvons citer une nouvelle prise de rôle, la princesse Saamcheddine dans Marouf de Henri Rabaud à l'opéra Comique de Paris.
Elaine Alvarez(B), Mimi
http://www.uzanartists.com/portfolio/elaine-alvarez
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David Bizic (A), baryton, Marcello
http://www.davidbizic.com/
Thomas Dolié (B), baryton, Marcello
http://www.rsbartists.com/fr/artists/thomas-dolie/
Georgia Jarman (A), soprano, Musetta
http://www.harrisonparrott.com/artist/profile/georgia-jarman
Mélody Louledjian (B), soprano, Musetta
http://www.melodylouledjian.com/
Nahuel di Pierro (A), basse, Colline
http://www.arop-opera.com/fr/Commun/AtelierLyrique_Nahuel-di-Pierro.asp?From=Particuliers
Vincent Pavesi (B), basse, Colline
http://www.fr-lebureau.com/fiche_artiste.php?id=57
Riccardo Novaro, baryton, Schaunard
http://www.riccardonovaro.com/
Jean-Philippe Marlière, basse, Alcindoro
http://www.concerts.fr/Biographie/jean-philippe-marliere
David Ortega, baryton, Benoit
http://www.opera-bordeaux.com/les-artistes/les-artistes/ortega-232.html
Alexis Defranchi (A), ténor, Parpignol
Alexis Defranchi est artiste du Chœur de l'Opéra National de Bordeaux
Bruno Moga (B), ténor, Parpignol
Bruno Moga est artiste du Chœur de l'Opéra National de Bordeaux
Orchestre National Bordeaux Aquitaine
L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine est l’héritier de l’Orchestre de la Société Sainte-Cécile fondé en 1850. C’est en 1988, sous la direction d’Alain Lombard, nommé Directeur artistique, que la formation bordelaise,
promue Orchestre National Bordeaux Aquitaine, accroît significativement sa notoriété tant dans le répertoire symphonique que dans le domaine de la musique de chambre. L’ONBA enregistre alors des disques et enchaîne
des tournées internationales. En 1996, Thierry Fouquet est nommé Directeur général de l’Opéra de Bordeaux. Aujourd’hui membre à part entière de cette institution, l’ONBA propose une vaste saison symphonique à
Bordeaux (séries de 20 programmes majeurs, concerts d’été, festivals, musique de chambre à travers les « formations solistes » et festival Ciné-concerts). L’ONBA remplit sa mission régionale et nationale et participe
notamment aux plus grands festivals français tels que la Folle Journée de Nantes, La Roque-d’Anthéron (…) et effectue diverses tournées internationales (Japon, Espagne). L’ONBA accompagne les représentations lyriques
et chorégraphiques tout en multipliant ses activités en direction du jeune public, comptant parmi les actions les plus exemplaires réalisées en France dans ce domaine. Après Kwamé Ryan (2007-2013), la formation est
désormais dirigée par Paul Daniel.
Chœur de l’Opéra National de Bordeaux
Composé de quarante artistes permanents, le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux a successivement été dirigé depuis 1940 par Roger Lemoyne, Gérard Winkler, Alain Housset, Philippe Molinié, Michel Tranchant,
Gunter Wagner, Jacques Blanc. Alexander Martin, a pris la direction du Chœur en septembre 2010. Il est secondé par Martine Marcuz (chef de chant), Philippe Molinié (assistant du Directeur) et Céline Da Costa (régisseur
du Chœur). Outre les nombreux spectacles lyriques, le Chœur a été associé aux créations mondiales de La Main de Gloire de J. Françaix, Les Saisons d’H. Sauguet, Sampiero Corso d’H. Tomasi, Montségur de M.
Landowski, Les Rois de Fénelon, Genitrix de László Tihanyi, Slutchaï d'Oscar Strasnoy ainsi qu’aux premières françaises ou bordelaises d’Ivan IV, Christophe Colomb (avec la Compagnie Renaud-Barrault, dir. P. Boulez),
Jeanne au Bûcher, Peter Grimes...
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Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement
Depuis 1990, le Chœur a participé à des productions particulièrement marquantes (Don Carlos, Il Trovatore, Rigoletto, Idomeneo, La Vie parisienne, La Chauve-souris, Carmen, Der fliegende Holländer, Lohengrin,
Tannhäuser, Jenufa...) ainsi qu’aux concerts symphoniques de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine (Carmina Burana de Carl Orff, Symphonies n°2 et n°3 de Mahler...). En outre, il participe à de nombreuses productions
telles que La Fiancée du tsar (Théâtre du Châtelet, 2003), Les Contes d’Hoffmann (Chorégies d’Orange, 2005) Oedipe d’Enescu (Toulouse, octobre, 2008), Les Brigands (Grand-Théâtre de Luxembourg, 2009), Der
fliegende Holländer (Opéra Théâtre de Saint-Etienne, 2009), Semiramide (Opéra de Montpellier, 2010)... Le Chœur donne également chaque saison des concerts à Bordeaux, en région et en tournée, des ateliers et des
concerts en direction du jeune public...
Jeune Académie Vocale d'Aquitaine
La Jeune Académie Vocale d’Aquitaine (J.A.V.A) trouve son origine en 2004. Les participants (46 en 2010-2011) sont des jeunes âgés de 10 à 18 ans sélectionnés pour leurs qualités vocales et solfégiques, après audition.
Répartis en groupe, ils bénéficient d’une formation polyphonique poussée sous la direction de Marie Chavanel, abordant tous les répertoires, de Pergolèse à nos jours dans les styles les plus variés. Des sessions
d’approfondissement leurs sont proposées avec des formateurs de haut niveau (Sally Galet, Julia Moignard, Eliane Lavail, Bernat Vivancos, Scott-allan Prouty, Kari A. Pöllänen, Christine Dormoy....). L’objectif est d’amener
ce groupe au plus haut niveau d’expression musicale polyphonique. Sa qualité est reconnue par l'Opéra de Bordeaux qui l'engage en 2006 et 2007 pour participer à la réalisation de l'opéra contemporain Jakob Lenz de
Wolfgang Rihm et à la création de l'opéra Génitrix de Laszlo Tihanyi, repris au festival du Printemps de Budapest en mars 2008 avec la participation de 4 solistes de la Jeune Académie Vocale. La participation au Florilège
Vocal de Tours Concours National 2009 est couronnée par deux prix en catégorie Chœurs d'Enfants (troisième prix) et catégorie Programme Libre (deuxième prix). Après avoir participé aux Choralies de Vaison la Romaine
2010, l'ensemble a participé de nouveau au Florilège Vocal de Tours en 2013 et a obtenu le troisième prix du concours national, catégorie Chœur de jeunes.
La Bohême, un cas d'école :
l'Opéra National de Bordeaux développe un accompagnement pédagogique autour du spectacle d'ouverture de sa saison lyrique
« Dans le cadre du PREAC Art Lyrique né en janvier 2014, l’Opéra National de Bordeaux avec le soutien de la Région Aquitaine, de la DRAC, du réseau Canopé, de
l’ACPA (Association des Cinémas de Proximité en Aquitaine) et de la Fondation Orange, propose à tous les collégiens et lycéens de l'académie de Bordeaux de
découvrir "La Bohème" dans de très nombreuses salles de cinéma de la région.
Dans cette optique pédagogique, l'Opéra National de Bordeaux propose aux établissements des séances réservées aux scolaires en matinée courant janvier 2015. Le
prix des places est de 2,50 € par élève. En amont, des outils d'accompagnement pédagogique (livrets, documents numériques, vidéos présentant le travail des artistes
et des techniciens de cette production) seront mis à la disposition des enseignants pour accompagner au mieux la venue des élèves au cinéma. Une médiation autour
de l’œuvre sera de plus mise en place par l’Opéra National de Bordeaux dans certaines salles.
Un stage intitulé « Osons emmener pour la première fois des élèves à l’opéra » est inscrit au Plan Académique de Formation. Il aura lieu en décembre au GrandThéâtre de Bordeaux et sera réservé aux enseignants qui participeront à cette opération.
Cet événement est un enjeu majeur pour la démocratisation de l'opéra et favorise la promotion et le développement de l'art lyrique en milieu scolaire. Il a toute sa place
dans le parcours culturel de l’élève tel que le bulletin officiel du 9 mai 2013 en demande désormais la mise la place
Contact presse – Canal Com – Noëlle Arnault  [email protected]  0556797053 - visuels téléchargeables sur www.canal-com.eu
Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement

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