Le banc - Bibliothèque-Municipale-de

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Le banc - Bibliothèque-Municipale-de
Sélection bibliographique
autour du banc
Conférence philosophique Le Tours de la question
animée par
Nicolas Millet
21 Avril 2016
Le banc, tout un symbole
S’il fallait ne retenir que 2 références, 2 chefs-d’œuvre incontournables
Un peu de bois et d'acier
Chabouté, Christophe
Vents d'ouest, 2012
L'histoire d'un banc public qui voit défiler les gens au fil des heures, des jours, des
saisons, des années. Anonymes et habitués se succèdent sur ce banc dans une
chorégraphie burlesque en noir et blanc qui mêle futilités, situations rocambolesques
et rencontres surprenantes.
Poétique de la ville
Sansot, Pierre
Payot, 2004
Tente de restituer toutes les facettes de la vie urbaine : les manifestations de rue, les
dérives nocturnes et promenades matinales, les rythmes urbains, la symbolique de la
rue, du carrefour ou du boulevard, les personnages emblématiques, etc. L'auteur
révèle la géographie sentimentale des villes.
Le banc, un témoin de l’évolution des espaces publics et privés
•
Urbanisme et mobilier urbain
Haussmann
Carmona, Michel
Fayard, 2000
Biographie du baron Georges Eugène Haussmann (1809-1891), qui a transformé
Paris de 1853 à 1870.
Paris-Haussmann : le pari d'Haussmann : exposition, Paris, Pavillon de
l'Arsenal, 19 sept. 1991-5 janv. 1992
Picard - Pavillon de l'Arsenal, 2005
Une équipe d'architectes, d'urbanistes, de juristes, de paysagistes et d'historiens de
l'art font revivre l'oeuvre du baron Haussmann, la création du Paris moderne. Dixsept années seulement ont permis au préfet de réaliser cette métamorphose qui hisse
Paris au rang des capitales prestigieuses. Archives et documents ont été rassemblés
pour reconstituer ses transformations longtemps contestées.
Une histoire de la ville : pour repenser la société
Blanquart, Paul
La Découverte, 2004
La ville est aujourd'hui malade, la société aussi. A travers une histoire de la ville, de
l'Antiquité à nos jours, l'auteur démontre qu'une ville, une société, ce fut toujours
inséparablement, de la pensée. Donc, à nouvelle façon de faire ville et société,
nouvelle manière de penser.
La ville en creux
Thiberge, Claude
Ed. du Linteau, 2003
Réflexion sur les espaces situés entre les bâtiments d'une ville. L'auteur replace dans
l'histoire de la ville la lente constitution de ces espaces. Aborde l'analyse de ces lieux
en tant qu'espace creux (notion physique), espace public (notion sociale organisée
par le politique) et enfin espace emprunté par les réseaux immatériels (notion
technique).
Antoine Gaudi, 1852-1926 : de la nature à l'architecture
Crippa, Maria Antonietta
Taschen, 2003
Antonio Gaudi, architecte représentant de l'art nouveau, privilégiait l'usage du fer
forgé et de la mosaïque brisée dans un art gothique adapté à un contexte méridional.
Chacune de ses oeuvres est détaillée et illustrée de photographies et de plans. Son
oeuvre la plus populaire est l'église de la Sagrada Familia à Barcelone.
•
Mobilier de jardin
Aires de repos, extrait de Jardins faciles à vivre : idées d’aménagement et
conseils pratiques
Stevens, David
Chêne, 1995, pp. 37-46
L'auteur, paysagiste britannique de renom, présente l'art d'agencer les jardins de
toutes formes et de toutes dimensions. Avec des conseils pratiques et huit petites
constructions de jardins sélectionnées en raison de leur exécution facile et de leur
conception soignée.
Brico jardin : patios, terrasses, dallages, clôtures, bancs, pergolas...
Lawrence, Mike
Solar, 1997
De la conception générale à la réalisation des détails, tous les conseils sur l'art du
jardin harmonieux.
Les meubles en palettes
Vignane, Maud / Lecoanet, Alban
Ed. de Saxe, 2014
Des modèles pour réaliser des meubles avec des palettes récupérées et recyclées. Ce
guide propose de créer son mobilier grâce à une activité peu coûteuse, en respectant
l'environnement.
•
Dimension patrimoniale et esthétique de l’objet
Bancs de jardin
Popovitch, Mattei / Bénech, Louis
A. de Gourcuff, 2000
Une cinquantaine d'aquarelles représentant des bancs de jardin, d'inspiration
classique, gothique ou Renaissance.
L'amour du banc : 600 illustrations de bancs du monde entier
Boursier-Mougenot, Ernest J.P.
Actes Sud, 2002
Plus de 600 illustrations accompagnées de courts textes qui invitent le lecteur à
regarder avec plus d'attention cet objet si familier, mais universellement et
intemporellement utilisé, qui répond au désir de chacun de faire une pause dans le
mouvement incessant du monde : le banc.
« A Madrid, des amoureux des bancs publics faits maison » / Hélène Bienvenu, extrait de
Terra eco, novembre 2014, N°62, pp.64-64
« Bancs d’essai » / Pauline Simons, extrait de Le Figaro Magazine, 2 février 2013, N° 20130521306, p.95
« Ces objets qui peuplent nos jardins » / Françoise Chauvin, extrait de Connaissance des
arts, octobre 2004, N°620, pp.138-139
« Book about town : 50 bancs publics en hommage aux classiques de
la littérature »
Site internet Ufunk, consulté le 08-04-2016
http://www.ufunk.net/artistes/books-about-town/
Le projet « Books about Town » a réuni 50 artistes anglais pour décorer
des bancs publics en hommage aux grands classiques de la littérature, de
Peter Pan à Alice au Pays des Merveilles en passant par Sherlock Holmes, 1984 ou Le livre de la
Jungle… Ces bancs étaient disséminés à travers la ville de Londres du 2 Juillet au 15
Septembre 2014, avant d’être vendus aux enchères au profit de la lutte contre l’analphabétisme.
Les mille vertus du banc
•
Usages et fonctions sociales
Bancs de service public
Sous la direction du sociologue et urbaniste Jean-Paul Blais et de Gérard Laizé ;
Rodolphe Dugon
http://www.mobicite.com/content/download/32408/339373/file/Bancs-de-ServicePublic_Web.pdf
Cette brochure téléchargeable ouvre ses colonnes à des intervenants de
l’aménagement de l’espace public, architecte, sociologue, élu, urbaniste, urbanistepaysagiste, paysagiste, spécialiste en prospective et stratégie de l’innovation,... qui ont étudié le
banc public, mobilier incontournable du paysage urbain, symbole de l’identité des villes et
contribuant à tisser du lien social entre les citadins. Bancs de service public met en avant les
usages et fonctions sociales et culturelles de cet objet du quotidien dont la dimension esthétique et
patrimoniale renforce l’attractivité de l’espace public. Cette brochure retrace l’histoire du banc
public et interroge le futur de ce mobilier urbain fonctionnel, en s’appuyant sur une riche
iconographie. Elle constitue un plaidoyer pour la reconnaissance du service public rendu par le
banc à l’usage de tous, véritable outil au service de la politique de la ville. Dans un projet
d’aménagement urbain, le banc public est souvent installé en dernier mais est toujours utilisé en
premier par nos concitoyens.
Courir en ville : utilisez le mobilier urbain pour vos entraînements ! : 45
ateliers adaptés aux coureurs débutants et confirmés
Dalouche, Alain / Rosselli, Alain
Amphora, 2013
Ce manuel pratique destiné à tous les joggeurs propose d'apprendre à utiliser le
mobilier urbain (escaliers, rambardes, bancs, plots, etc.) pour optimiser ses séances
d'entraînement en milieu urbain. Des exercices détaillés permettent de travailler le
renforcement musculaire, la coordination, l'équilibre, la vitesse, mais aussi de s'étirer
et de se relaxer après la course.
Entraînement urbain : exercices et circuits au service de votre bien-être et
de votre préparation physique
Chartrain, Walig / Fonteneau, Nicolas
Amphora, 2015
Ce guide, pour s'entraîner en ville, propose plus de 200 exercices de renforcement
musculaire et d'étirement à réaliser à l'aide du mobilier urbain. Chaque fiche détaille
le niveau de difficulté, l'exécution, les postures à éviter et donne des conseils. Il
présente également des circuits avec des objectifs spécifiques (travailler l'équilibre, la
souplesse, l'endurance, renforcer les abdos, etc.).
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Gestion politique de l’espace public
Pour une apologie du banc public : essai sur le rôle des bancs publics dans
l’espace public / Begeard, Diane
https://issuu.com/dianinette/docs/apologie2009
“Rien de tel qu’un banc pour faire marcher la ville” / Cécile Cazenave, extrait de Terra eco,
mars 2015, N°65, pp. 66-69
Sans domicile fixe
Prolongeau, Hubert
Hachette1993
Pluriel, N°878
Comment devient-on SDF ? Pour le savoir, H. Prolongeau a partagé pendant quatre
mois la vie des sans-abri. Avec eux, il a vécu et dormi dehors, il a cherché de quoi
manger, il a appris leur organisation, leurs trucs pour s'en sortir. Il nous livre ici le
récit de cette terrible expérience, une chronique de l'existence quotidienne de ceux
que notre société semble refouler.
« Les assis » / Michèle Jolé, extrait de Revue Urbanisme, juillet-août 2002, N°325, pp. 44-46
« Un urbanisme respectueux des corps » / Jean-Pierre Charbonneau, extrait de Revue
Urbanisme, juillet-août 2002, N°325, pp. 41-42
Debout, assis, couché : entre béton et bitume, extrait de Des corps urbains :
sensibilités entre béton et bitume
Paquot, Thierry
Autrement, 2006, pp.46-62
Propose une réflexion sur la façon dont l'espace de la ville, lié au développement de
la civilisation et de la politique, a profondément modifié le rapport au corps, sur le
mode de la perception. La gestuelle urbaine fonctionne dans une correspondance au
monde extérieur, la question étant de savoir si la violence de ce monde affecte le
rapport au corps, à l'humanité.
« Plus dure sera la ville » / Hubert Prolongeau, extrait de Le Nouvel Observateur, 11-17
novembre 20047, N°2088, pp.86-88
Scènes de banc, le banc source d’inspiration
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Invitation à la réflexion philosophique
Bachelard : la formation de l'homme moderne
Fabre, Michel
Hachette Education, 2001
Bachelard donne une dimension philosophique aux problèmes pédagogiques. Il en fait
le thème fondamental de sa pensée. Apprendre, toujours, et habiter le monde.
La poétique de la rêverie
Bachelard, Gaston
PUF, 2016
S'appuyant sur des exemples puisés chez les grands écrivains, Bachelard procède à
une réhabilitation de la rêverie, qui est vue comme un retour à l'essentiel, une sorte
d'hygiène de l'âme. Il essaye d'inscrire les images poétiques créées par la rêverie
dans la méthode phénoménologique afin de les réexaminer d'un regard neuf.
Phénoménologie de la perception, extrait de Oeuvres
Merleau-Ponty, Maurice
Gallimard, 2010
Quarto
Ce recueil commence par une chronologie de la vie et de l'oeuvre de M. MerleauPonty. Il articule histoire et pensée politique mises à l'épreuve des événements aux
interrogations de M. Merleau-Ponty sur la perception, l'art, le langage. La préface est
le texte publié dans le tome 3 de l »'Encyclopédie de la Pléiade, Histoire de la
philosophie ».
Qu'est-ce que la perception ?
Dokic, Jérôme
Vrin, 2004
Chemins philosophiques
J. Dokic s'interroge sur le concept de perception : en quoi consiste-t-elle ? Comment
fonctionne-t-elle ?, etc. Cette analyse est suivie de deux textes commentés, l'un de
George Berkeley « Les idées du haut et du bas », et « Le contenu non conceptuel de
John McDowell ».
Etre et temps
Heidegger, Martin
Gallimard, 1986
Bibliothèque du philosophe
Le Dasein est toujours « être dans le monde ». Le Dasein est un mode d’être qui
ramène à lui les étants dans l’espace. « Etre et temps » mène à une exploration de la
signification de l’être et à une analyse phénoménologique du temps en tant
qu’horizon de la compréhension de l’être et de l’étant.
Le territoire des philosophes : lieu et espace dans la pensée au XXe siècle
Sous la direction de Thierry Paquot et Chris Younès
La découverte, 2009
Panorama de la vision du lieu et de l'urbain de 20 philosophes importants du 20e
siècle de Simmel, James ou Heidegger à Maldiney, Nancy en passant par Derrida,
Foucault ou Deleuze.
•
Elément de décor symbolique pour les auteurs
Coeurs de cailloux
Chartre, Cécile
Alice, 2015
Le chapelier fou
Il y a la mer. Éternelle, immuable. En face de la mer, il y a ce banc. Éternel,
immuable. Sur ce banc, tous les jours, de 8 heures à 20 heures, il y a la vieille.
Éternelle, immuable. Aux pieds de la vieille, il y a le mignon chien-chien. Et à côté de
la vieille, il y a le tas de cailloux, bien ronds, petits, mais qui doivent faire mal si on
les lance fort. Puis arrive un jeune. Qui ose s'asseoir sur le banc…
Maigret et l’homme du banc, extrait de Romans
Volume 2
Simenon, Georges
Gallimard, 2003
Bibliothèque de la Pléiade, n° 496
Louis Thouret, un magasinier est retrouvé tué d'un coup de couteau dans une
impasse du boulevard Saint-Martin. Maigret se rend chez sa femme à Juvisy, pour lui
apprendre la nouvelle. Dans la poche de Thouret, deux billets de cinéma qui ont servi
le jour même. Or, Thouret aurait dû se trouver à son travail, rue de Bondy. Le
lendemain, Maigret se rend sur place, et apprend que la maison où Thouret travaillait
n'existe plus depuis trois ans. Thouret n'en a rien dit à sa femme. Que faisait-il donc de ses
journées, et où trouvait-il l'argent du salaire qu'il rapportait chez lui ?
« Chaque banc a ses habitués qui l’occupent aux mêmes heures de la journée. Certain du genre
qu’on voit assis dans ces quartiers-là… on rencontre toute espèce de gens et c’est amusant,
commente Maigret »
Les rêveries du promeneur solitaire
Rousseau, Jean-Jacques
Gallimard, 2011
A la fin de sa vie, J.-J. Rousseau décide d’écrire pour lui-même, pour fixer ses
rêveries de promeneur. Il décrit l’extase dans laquelle culminait sa rêverie lorsque, le
soir, il se promenait et s’asseyait au bord du lac de Bienne.
Salut et liberté
Vargas, Fred
Librio, 2013
Cette nouvelle met en scène le commissaire Adamsberg et son collègue, le lieutenant
Danglard, confrontés à des sans-abri.
Le désespoir est assis sur un banc, extrait de Paroles
Prévert, Jacques
Gallimard, 1976
Folio, n° 762
« Dans un square sur un banc / Il y a un homme qui vous appelle quand on passe / Il
a des binocles un vieux costume gris / Il fume un petit ninas il est assis / Et il vous
appelle quand on passe / Ou simplement il vous fait signe / Il ne faut pas le regarder
/ Il ne faut pas l’écouter / Il faut passer / Faire comme si on ne le voyait pas /
Comme si on ne l’entendait pas / Il faut passer presser le pas / Si vous le regardez /
Si vous l’écoutez / Il vous fait signe et rien ni personne / Ne peut vous empêcher
d’aller vous asseoir près de lui / … »
Courir les rues dans Œuvres complètes
Queneau, Raymond
Gallimard, 1989
La Pléiade
Simple, drôle et émouvante, la poésie de Queneau célèbre les petites gens, les rues
de Paris, les animaux et insectes de nos jardins et les petits faits de la vie
quotidienne.
Un petit livre oublié sur un banc
Jim / Mig
Bamboo, 2014
Camélia découvre un livre volontairement laissé sur un banc public, permettant à
ceux qui le désirent de le lire et de l'emprunter. Elle réalise qu'à l'intérieur des lettres
entourées forment un message invitant à communiquer. Piquée de curiosité, elle
répond de la même manière, engageant une correspondance avec un mystérieux
inconnu.
Mistral gagnant : chansons et dessins
Renaud / San-Antonio
Virgule, 1986
Mistral gagnant, extrait de l’album Mistral gagnant
Renaud
1985
« Ah… m’asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi, et regarder les gens… / Ah…
m’asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi, regarder le soleil qui s’en va… »
Les bancs, extrait de Plutôt tôt plutôt tard
Audrain, François / Delerm, Vincent
2005
« Sur le kiosque on dit Prévert / Hier on jouait Mozart / Les amoureux s’bécotent au
mépris des pancartes / Ils ont la main verte / Tous les buissons savent ça / Faut-il
qu’elle aime les bancs »
Les amoureux des bancs publics, extrait de l’album Le vent
Brassens, Georges
1953
« Les gens voient de travers / pensent que les bancs verts / qu’on voit sur les
trottoirs / sont faits pour les impotents ou les ventripotents, / mais c’est une
absurdité car à la vérité ils sont là c’est notoire, / pour accueillir quelques temps les amours
débutants. »
Le banc, extrait de l’album Il nous restera ça
Grand corps malade
2015
« Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assis sur ce banc / Une bonne
heure ou vingt minutes, le spectacle est absorbant / J'observe les gens qui passent
moi je me sens à peine là / J'écoute le vent qui trace dans son murmure à cappella / Rester assis
sur un banc, c'est tout un savoir-faire … »
•
Scènes mythiques au cinéma
Urbanisme, extrait de La ville au cinéma : encyclopédie
Paquot, Thierry
Les cahiers du cinéma, 2005
[Le mobilier urbain et en particulier les bancs, parsemés dans la ville, servent de
repères à l’action] « lors de poursuites, de fugues ou autres cavales… Assis le
personnage… devient le spectateur du théâtre de l’urbain »
Forrest gump
Zemeckis, Robert
1994
Sur un banc, à Savannah, en Géorgie, Forrest Gump attend le bus. Comme celui-ci
tarde à venir, le jeune homme raconte sa vie à ses compagnons d'ennui. C'est là qu'il
prononce cette fameuse phrase : "Ma Maman disait toujours, la vie, c'est comme une
boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber". A priori, ses capacités
intellectuelles plutôt limitées ne le destinaient pas à de grandes choses. Qu'importe ! Forrest
Gump, sans jamais rien y comprendre, participe à tous les grands événements de l'histoire de son
pays. Pas de guerre du Vietnam sans lui, héros médaillé qui organise dans les cliniques des
tournois de ping-pong pour les soldats blessés, encore moins de rock, puisqu'il inspire Elvis Presley
et John Lennon, et point de Watergate non plus, il se fait le dénonciateur du scandale en
rencontrant le président Nixon... Depuis, le film est devenu culte et le fameux banc a été conservé
dans un musée, en Géorgie.
Will Hunting
Van Sant, Gus
1998
Will Hunting raconte l'histoire de Will jeune homme rebelle et marginal de la banlieue
sud de Boston. Refusant le brillant avenir que lui promettent ses talents de
mathématicien, il passe son temps à traîner dans les bars avec Chuckie et sa bande
de copains. Mais son génie va attirer l'attention du psychologue Sean Maguire qui va le prendre
sous son aile, et tenter de révéler son potentiel, d’apaiser sa colère. La scène du banc est culte
pour la leçon que le psy, donne au jeune homme incompris.
L’Avventura
Antonioni, Michelangelo
1960
De jeune gens nantis, qui font partie de la bourgeoisie italienne,
entreprennent une croisière en Méditerranée. Au cours d’une escale sur île
volcanique, une jeune femme disparaît. Sandro, son fiancé, et Claudia, son amie, tentent de la
retrouver. Peu à peu pourtant, cette disparition ne cesse de les obnubiler. Quelque chose de l’ordre
du sentiment amoureux s’ébauche entre ces deux êtres… La célèbre scène finale montre l’échec du
couple, la femme est derrière l’homme assis sur un banc.

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