Pas de bébé, pas de bibittes
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Pas de bébé, pas de bibittes
Voici un petit quizz pour les parents. À chaque question, vous répondez par vrai ou faux. Vous ignorez la réponse? Faites-vous aider par votre enfant. Demandez-lui de le compléter en même temps que vous et comparez ensuite vos réponses. Qui a eu le meilleur score? 1 Presque tous les jeunes de 15 à 17 ans ont déjà vécu une relation amoureuse. VRAI 2 8 FAUX Au Québec, sur mille filles de 14 à 17 ans, 13 deviennent enceintes. VRAI FAUX Les quatre principales raisons évoquées par les 9 FAUX Parmi les jeunes de 15 à 24 ans, environ 8 % jeunes de 15 à 17 ans pour avoir eu leur première relation sexuelle sont : « l’amour », « la curiosité ou ont déjà reçu un diagnostic d’ITSS au cours de leur vie. l’expérience », « parce qu’ils n’ont pas pu résister » ou « parce qu’ils étaient sous l’influence de la VRAI VRAI l’alcool ou des drogues juste avant leur dernière relation sexuelle. FAUX Peu de parents parlent de sexualité avec leur adolescent. VRAI FAUX 10 Environ 10 % des jeunes ont consommé de drogue ou de l’alcool ». 4 Peu de parents accepteraient d’acheter des condoms à leur jeune si celui-ci était trop gêné pour le faire. VRAI FAUX À 16 ans, 41 % des jeunes du secondaire ont déjà eu leur première relation sexuelle avec pénétration. VRAI 3 7 VRAI FAUX 11 Afin d’éviter une grossesse, on peut utiliser la FAUX contraception d’urgence (ou « pilule du lendemain ») 5 6 La majorité des parents est d’accord à ce que leur jusqu’à 5 jours après avoir eu une relation sexuelle adolescent ait des relations sexuelles à la maison. non protégée. VRAI VRAI FAUX Plus de la moitié des adolescents affirment que leurs parents approuveraient qu’ils aient des condoms en 12 Certaines ITS, notamment si elles ne sont pas traitées, peuvent causer l’infertilité ou certains cancers. leur possession. VRAI FAUX VRAI FAUX 1 FAUX 1 FAUX % Ce ne sont pas tous les jeunes qui ont déjà vécu une relation amoureuse. Chez les jeunes âgés de 16 ans, 78 ont déjà eu au moins un « chum » ou une « blonde ». 2 3 VRAI VRAI FAUX eux. 4 Cela signifie que 59 % des jeunes auront leur première relation sexuelle après leur sortie du secondaire. Que pensez-vous de ces raisons? Chez les jeunes qui n’ont pas eu de relation sexuelle, les raisons invoquées sont : « ne pas se sentir prêt », « ne pas avoir eu l’occasion » ou « ne pas avoir rencontré la bonne personne ». Ils sont nombreux! La moitié des parents d’adolescents de 16 ans affirment parler souvent de sexualité avec Pourtant, lorsqu’on pose la question aux jeunes, seulement 20 % d’entre eux affirment parler fréquemment de sexualité avec leurs parents. 5 FAUX Un parent sur trois est d’accord à ce que son adolescent ait des relations sexuelles à la maison. Êtes-vous de ce nombre? Une étude américaine a montré que plus de la moitié des jeunes ont leur première relation sexuelle à la maison ou au domicile familial de leur partenaire. En avez-vous déjà discuté avec votre adolescent? 6 VRAI Lorsqu’on demande aux jeunes s’ils croient que leurs parents sont favorables à ce qu’ils aient des condoms en leur possession, 60 % des jeunes croient que leurs parents sont d’accord. FAUX faire. 7 Plus de 75 % des parents accepteraient d’acheter des condoms à leur jeune si celui-ci était trop gêné pour le Pourtant, moins de 20 % des jeunes oseraient demander à leurs parents d’en acheter pour eux. 8 VRAI Parmi ces grossesses, environ deux sur trois seront interrompues (avortement) tandis qu’une sur trois mènera à la naissance d’un enfant. 9 VRAI Les jeunes âgés entre 15 et 24 ans sont les plus touchés par certaines ITS. 10 FAUX Ils sont plus nombreux! Environ 30 % des jeunes ont consommé de l’alcool ou des drogues juste avant leur dernière relation sexuelle. 11 VRAI Or, plus elle est prise rapidement après une relation sexuelle non protégée, plus elle est efficace. Si elle est prise dans les trois jours suivant la relation sexuelle non protégée, elle permet d’éviter environ trois grossesses sur quatre. On peut se procurer la contraception d’urgence gratuitement à la pharmacie, au CLSC, en clinique jeunesse, auprès de l’infirmière de l’école ou en clinique médicale. 12 VRAI La chlamydia et la gonorrhée se traitent facilement. Or, si elles ne sont pas traitées et guéries, elles peuvent causer l’infertilité chez les filles. Le VPH, quant à lui, peut causer des condylomes (ou « verrues génitales ») ou encore, causer le cancer du col de l’utérus. Enfin, certaines ITSS ne se guérissent pas, c’est notamment le cas de l’herpès ou du virus du sida (VIH) qui peut entraîner la mort. Références : • Association canadienne pour la santé des adolescents (ACSA) (2006). Attitudes et comportements relatifs à la sexualité. Adolescents et mères du Canada. Montréal. • Boce, W. et al. (2003). Étude sur les jeunes, la santé sexuelle, le VIH et le sida au Canada. Facteurs influant sur les connaissances, les attitudes et les comportements. Conseil des ministres de l’Éducation, Toronto, 162 p. • Eliott, Monique (2001). Le couple à l’adolescence. Enquête auprès de jeunes Montréalais. Rapport synthèse. Direction de la santé publique, Régie régionale de la Santé et des Services sociaux de Montréal-Centre, 4 p. • Fernet, M., Imbleau, M. et F. Pilote (1999). « Sexualité et mesures préventives contre les MTS et la grossesse », dans Institut de la statistique du Québec. Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois, 1999. • Impact recherche (2001). Perception des parents de jeunes de 11 à 17 ans à propos de cinq problématiques : MTS et sida, détresse, agressions sexuelles, jeu excessif et tabac. Résultats. Préparé pour le MSSS. Ce quizz a été produit par Marie-Andrée Bossé, Direction de santé publique et d’évaluation, Agence de la Santé et des Services sociaux de Lanaudière, Janvier 2008 1