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Collège de Mers-les-Bains
Le phare d'Ault
Le phare d'Ault mesure 23 mètres de hauteur et il se situe à 99
mètres au dessus de la mer. Il fut construit en 1984. Plusieurs
techniques ont été utilisées pour faire fonctionner le foyer lumineux
(feu à l'huile minérale, vapeur de pétrole, etc.). Ces techniques
étaient perfectionnées pour l'époque. Au départ, le phare a été
construit en briques poreuses. Plus tard, il a été couvert de ciment
pour rendre les murs étanches. Le phare a été détruit lors de la
deuxième guerre mondiale. Le 6 juin 1640, des soldats allemands le
dynamitaient. Le phare a existé pendant 56 ans.
http://mocquant.pagesperso-orange.fr
Dossier : les trois villes sœur
http://s4.e-monsite.com/
Le phare actuel a été rehaussé de 7 mètres.
Maintenant il se situe à 106 mètres au
dessus de la mer. A la brique, se sont
ajoutées des pierres de taille pour la
construction du phare (autour des fenêtres et
pour le socle). Le reste de la tour en briques
a été protégé par de la céramique blanche.
Du haut du phare, la vue est très belle sur les
forêts (Crécy et Eu) ainsi que sur la Baie de
Somme dont le phare marque l'entrée sud.
Le foyer lumineux du phare d'Ault bénéficie
lui aussi d'une technique perfectionnée.
Source : Histoire du bourg d'Ault, Jean
Monborgne, édition Bertout (La mémoire
normande), 1989.
Gardiens de phare
En France, il existe deux types de phare. Les gardiens appellent les «purgatoires» ceux
qui sont sur une île et «paradis» ceux qui sont sur le continent. Les gardiens ont des
responsabilités comme :
- Allumer, surveiller et éteindre le feu.
- Surveiller l'horizon maritime (fonctionnement des autres phares et balises).
- Surveiller la visibilité : si la visibilité est trop mauvaise ils font souffler dans la corne de
brume.
- Entretenir le phare, en particulier sur le feu et l'optique.
Le dernier gardien de phare français a cessé son activité le 29 Juin 2012.
Ulysse Delaveau, Elisa Thirard et Antoine Alix
La protection religieuse des marins
Notre Dame Des Flots
A Mers-les-bains, sur la falaise, se trouve la statue de la Vierge ou Notre Dame Des Flots.
Elle sert de point de départ pour de nombreuses randonnées, en particulier au bois de
Cise, et sert d'amer (repère) pour les pêcheurs. Elle a été inaugurée le 18 août 1878. La
loi du 11 octobre 1941 voulait que les statues soient enlevées. En effet,cette loi imposait
que les monuments métalliques (cloches,statues) soient stockés pour les transformer en
armement militaire. Ainsi, notre Dame de la falaise était concernée. Elle a donc été
enlevée en 1942 et installée provisoirement au pied de l'abri Saint-Martin qui est devenu
l'église. Elle a été remise en haut de la falaise en août 1955.
Le Calvaire Du Tréport
Il semble que ce soit pour commémorer le naufrage de
deux canots le 12 novembre 1856 que l'Abbé
Vincheuneux fit construire un calvaire sur la falaise. En
décembre 1886 les patrons de pêche allèrent trouver
monsieur l'Abbé Jouvet pour reconstruire le calvaire brisé
quelques mois plus tôt par des individus qui voulaient
s'emparer du tronc.
La fête de la mer
Tous les deux ans, au mois de juillet, de nombreuses personnes participent à la fête de la
mer.
C'est aussi un rendez-vous pour les touristes qui viennent assister à cette célébration.
L'association « Bénédiction de la mer » organise cet événement. Au cours de la journée,
un défilé de maquettes est organisé, suivi d'un office religieux et d'une bénédiction des
bateaux à leur passage dans l'avant-port. A terre, les amateurs de chants marins profitent
de concerts gratuits.
Nous avons posé quelques questions à madame Bénédicte Margollé, Présidente de
l'association « Bénédiction de la mer » :
Pourquoi organiser la fête de la mer ?
Mme Margollé : Tous les deux ans, cela permet de commémorer les personnes disparues
en mer.
Depuis quand la fête de la mer est-elle célébrée ?
Elle est célébrée depuis 1989.
Combien de personnes y participent ?
13 membres actifs y participent ,ainsi que tous les pêcheurs et leurs épouses.
Est-ce réservé aux familles des marins ?
Oui ,mais tout le monde peut participer à cette commémoration en assistant au défilé le
matin, à la messe ,puis regarder la sortie des bateaux depuis le quai.
Mathys Desbonnets et Quentin Balbiano
Froideville
Giselle et Raimbault, les amants de Froideville : ce que dit la légende.
A Mers-les-bains, une légende existe depuis des générations. Voici l'histoire...
Messire Reynold de Froideville se préparait à partir en Terre Sainte, sur les
recommandations du Comte d'Eu, lorsque son épouse, la châtelaine, mourut. Elle s'était
étranglée avec une arête de poisson. Giselle, désespérée, pleurait sa pauvre mère.
Le lendemain, le Baron de Froideville partit quand même à la guerre. La pauvre
Giselle demanda à garder le petit page, Raimbault, ce qui était une bonne chose car il
n'était pas assez fort pour partir combattre. Mais Giselle s'ennuyait, car Raimbault ne
venait pas la voir. En effet, il s'entraînait pour devenir un bon chevalier.
Un jour, elle put enfin parler à Raimbault. Ils se déclarèrent leur amour et jurèrent
de se marier dès le retour du Baron.
Pendant ce temps, en Terre Sainte, Sire Reynold promettait à Pompidou tous ses
biens et la main de sa fille. Il pensait que celui-ci lui avait sauvé la vie. En vérité
Pompidou n'avait pas réussi à se débarrasser de Sire Reynald, qu'il traînait derrière son
cheval après un combat !
Quand le baron et Pompidou revinrent à Mers, tout le monde les prit pour des
mendiants. Tous les soldats étaient morts. Le Baron annonça à Giselle que Pompidou
serait son époux. Mais elle préférait de loin Raimbault. Ce dernier et Pompidou se
battirent, car le jeune homme avait compris que Pompidou ne s'intéressait qu'à l'argent.
Les deux amoureux se sauvèrent, préférant mourir plutôt que d'être séparés. Ils se
jetèrent du haut de la falaise. Désespéré, le Baron décida alors de ne plus réparer le
manoir et de se laisser mourir. Pompidou ne voulait pas le même sort et se sauva. ...
Le manoir de Froideville tomba peu à peu en ruines et il ne resta bientôt plus qu'une
seule pierre : la pierre de Froideville.
La pierre de Froideville
La pierre de Froideville est un élément important dans l'histoire de Mers-les-bains.
En effet, cette pierre datant de 1620, marquait l'entrée de la ville
jusqu'en 1993 sur le mur d'enceinte de la ferme de «Froideville», là
où se tient aujourd'hui la zone commerciale d'Auchan.
Sur cette pierre, trois éléments importants sont représentés (voir la
représentation ci-contre) :
- le blason des armes des Mython (Froideville),
- un casque qui est surmonté d'une licorne aux ailes déployées,
- deux licornes. A l'époque du Moyen-Age, elles étaient les animaux
imaginaires les plus importants jusqu'à la Renaissance.
La ferme de Froideville
Cette ferme construite là où
se tenait la pierre de
Froideville, fut détruite en
1993.
Datant du Moyen-Age, elle
appartenait
à
Messire
Reynold de Froideville dans
la famille des Myton. La
ferme de Froideville serait
considérée
comme
le
berceau même de la ville de
Mers-les-Bains, pense Octal
Thorel qui a travaillé sur son histoire.
Aujourd'hui
Le 15 septembre 2012, Mers-les-bains a inauguré la matérialisation de deux piliers
représentant l'entrée de Froideville avec une représentation de la légendaire pierre.
Simon Andrieux et Vianney Leclercq-Lesage
Les villas de Mers-Les-Bains
Historique
Dans les années 1900, les gens riches venaient à Mers-Les-Bains pour prendre des bains
de mer. Ils se firent construire de splendides villas. Elles étaient hautes mais peu larges
pour que le plus de personnes possibles aient une vue sur la mer. Ces touristes venaient
grâce au train qu'ils prenaient de Paris jusqu'au Tréport.
La plupart de ces villas ont été construites par l'architecte Jules Dupont et portent souvent
des noms bien particulier : Pomme d' Api, Bien chez soi, La fée des mers, Helvetia, Santa
Maria, Santa Thérésa, Monbijou, Bagatelle, etc.
Une des particularités de ces maisons est la couleur vive des façades.
Secteur sauvegardé
De nombreuses rues sont classées en secteur sauvegardé depuis 1986 comme la rue
André Dumont, la rue François Copé, l'esplanade du général Leclerc, la rue Clemenceau,
etc.
Les villas sont anciennes et elles ont besoin d'être restaurées. Comme une grande partie
d'entre elles appartient à un secteur sauvegardé, de nombreuses règles doivent être
suivies (pas de PVC par exemple).
Amandine Collasse, Inès Lavoine, Chloé Grain et Adam Afonso
Le funiculaire du Tréport
Un bref historique
Les premiers travaux du funiculaire datent de 1907. Toute la façade de la gare, au pied du
funiculaire a été réalisée en céramique.
Il fallut deux mois pour creuser les deux tunnels et 18 mois plus tard, 2 voitures en bois
pouvaient transporter 48 personnes assises sur des gradins. Le funiculaire transporta des
milliers de voyageurs au Tréport terrasse (en haut de la falaise).
Le funiculaire faisait des aller- retours de la gare basse au « Tréport terrasse » (gare
haute). On pouvait y accéder par les marches le long des rails.
En haut du funiculaire se trouvait le Trianon, un grand hôtel. Ce palace avait 250
chambres. De cet hôtel on voyait Mers-les-Bains et Le Tréport. Les visiteurs pouvaient le
visiter.
Le funiculaire aujourd'hui
Le funiculaire du Tréport fut démonté puis
laissé à l'abandon pendant plus de 30 ans
avant d'être entièrement réparé. Il a été
remis en service en septembre 2006. Le
chantier a été très important puisque le
tunnel mesure 162 mètres de long sur
une pente à 62 %...Les cabines du
funiculaire pèsent 2,8 tonnes ! Il y a un
parking de 470 places en haut de la
falaise. Les touristes peuvent maintenant
s'y garer sans gêner le stationnement en
centre ville. La dépense totale, toutes
taxes comprises, était de 8,8 millions
d'euros.
Le funiculaire fonctionne toute l'année et il
est gratuit. Deux cabines amènent
jusqu'à dix personnes sur le haut de la
falaise en un peu moins de 5 minutes. Le
panorama est superbe sur Le Tréport et
Mers-les-bains avec les plages de galets
de ces deux villes.
Flavy Delgove, Flavien Devillers et
Dawson Douzenel
Gare basse du funiculaire
Cabines et entrées des tunnels