Fonctionnement d`un phare en mer automatisé

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Fonctionnement d`un phare en mer automatisé
Fonctionnement d'un phare en mer
automatisé
Un phare en mer est dit automatisé lorsque aucune intervention humaine directe n'est nécessaire
pour assurer son fonctionnement normal - L'énergie est en général fournie par deux groupes
électrogènes, l'un venant assurer une fonction de secours si nécessaire.
Leur fonctionnement est géré par un système entièrement automatique qui fait démarrer le
groupe une heure avant l'allumage programmé du feu, et qui l'arrête 15 minutes après l'extinction
du signal lumineux. Le groupe assure la fourniture d'énergie pour le feu principal, et est asservi à
une détection de la luminosité extérieure.
Si il y a un dysfonctionnement, le groupe de secours assure la fourniture de courant. Les
techniciens du centre d'exploitation et d'intervention (CEI) sont alertés par un signal (sonore ou
visuel). Ils peuvent « forcer » un certain nombre de commandes grâce à des liaisons radio ou
commutées (minitel, ...). Dans le cas où il ne peut pas être remédié à distance à la panne, une
intervention d'urgence est alors conduite, avec au besoin le concours d'un hélicoptère de la
Protection Civile, par les techniciens compétents.
Le premier phare à avoir été automatisé a été le phare des Barges, situé à l'ouest du port des
Sables d'Olonne. Construit entre 1857 et 1861, il a servi de champ d'expérimentation à la
technique d'alimentation autonome en énergie électrique, avec l'implantation en 1970 d'un
aérogénérateur de 300 Watts comme source primaire, un groupe électrogène assurant le secours.
En 1995, l'installation de 12 panneaux solaires a complété le dispositif, contrôlé à distance par
une balise VHF, permettant un suivi en temps réel sur ordinateur. Par la suite on peut citer, dans
le Finistère, les exemples d'Ar Men en 1990, de la Jument en 1991 et des Pierres Noires en
1992.

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