Fin de chantier - Les Ogres de Barback

Contact Média : Irfan [le label] / Julien Gourlay / 06 77 97 95 51 – 04 75 52 59 88 / [email protected]
LE BIS DE FORMES DES OGRES :
« FIN DE CHANTIER », LA TOURNEE & LE DOUBLE DVD [OFFERT !]
« Fin de chantier »… La tournée
Cette tournée événementielle [limitée à une petite vingtaine de dates] se présente comme la dernière
occasion d’apprécier au mieux ce que sont aujourd’hui devenus les Ogres de Barback.
Et de profiter, encore ou enfin, de ce spectacle, sur scène, avant que n’en soit officiellement décrétée…
la fin de chantier.
« Fin de chantier »… Le double Dvd
Au moment de la sortie de leur dernier album [Du simple au néant, avril 2007, Disque d’Argent], les
Ogres ont dévoilé ce nouveau spectacle que tous se sont accordés à considérer comme le plus beau, le
plus complet et le plus imposant que les frères et sœurs Burguière n’aient jamais proposé. C’est donc,
naturellement, que ceux-ci ont eu envie d’en conserver une trace, aussi précieuse que possible.
C’est l’objet du double dvd « Fin de chantier… à l’Olympia », enregistré en février 2008, qui paraîtra,
dans le commerce, en mars 2009 lorsque démarrera cette nouvelle tournée.
Support sur lequel l’on trouvera, outre l’intégralité du spectacle et divers bonus, le projet vidéo qui
consiste à décliner les 16 morceaux de l’album Du simple au néant en images de toutes sortes [clips,
courts métrages, films d’animation…].
C’est cependant ailleurs que réside la principale singularité de ce double dvd : il sera, purement et
simplement, offert à l’ensemble des spectateurs de ces vingt dates !! Ce qui devrait conduire à en offrir
près de 30 000 !
Il n’y a décidément que de farouches indépendants pour avoir de telles idées, en s’appuyant sur une
thèse alternative de production et de diffusion…*
« Fin de chantier »… Le spectacle
Pensé comme une brocante musicale, le plateau regorge d’instruments de toutes sortes, au sol,
suspendus ou reposant sur des structures métalliques [conçues et construites par La Machine], dont une
superbe grue. Au sein de cette scénographie aussi originale que réussie, la vidéo s’est fait une place
confortable tant dans les contenus que dans les supports. Plusieurs écrans mobiles viennent ainsi
s’intégrer en tant qu’éléments de décor.
Au cœur de ce joyeux chantier, les Ogres prennent un plaisir évident à faire virevolter entre leurs mains
de musiciens précis une quarantaine d’instruments, dans un ballet encore plus surprenant qu'à
l'accoutumée. Dans ce spectacle généreux – deux heures – aucun des morceaux majeurs ne manque à
l'appel, certains étant revisités, qu’ils soient réorchestrés ou joués dans des configurations
instrumentales inédites.
Une nouvelle fois, malgré tout ce à quoi ils ont déjà pu nous habituer, les Ogres surprennent et
ravissent.
La première tournée de ce spectacle, qui aura été présenté près de cent fois entre avril 2007 et mars
2008, a été triomphale – et le mot est pesé. Du Grand Rex, comble et comblé, au Dour Festival, de
l’Esplanade St Jean d’Acre, habillée de 10 000 personnes, durant les Francofolies aux différentes
Triplettes de Barback, des Trois Eléphants au Bout du Monde, ou d’Oyonnax aux trois Olympia de fin de
tournée… nombre de dates auront incontestablement marqué les esprits.
Le plaisir n’en est que plus grand de retrouver aujourd’hui les Ogres dans ce spectacle.
Que ce soit dans une salle… ou dans son salon.
*cf. détail de l’opération en page 4
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Toutes les dates
06 mars – L’Intégral / Belley [01] / + No’ Mad
11 mars – Le Transbordeur / Villeurbanne [69] / + Emzel’ Café
12 mars – Le Fil / Saint Etienne [42] / + GagaDilo
13 mars – La Coopérative de Mai / Clermont-Ferrand [63] / + Les Barbeaux
14 mars – Fest. Voix de Fête - Le Palladium / Genève [Suisse] / + Cézigues
18 mars – Le Phare / Tournefeuille [31] / + Moussu T. e lei Jovents
19 mars – Le Zénith / Pau [64] / + Bal Guillaume Lopez en Companhia
20 mars – Théâtre Le Rhône / Bourg les Valence [26] / + Zob
21 mars – Zinga Zanga / Béziers [34] / + Les Fils de Teuhpu
27 mars – Centre Culturel / Ans-Alleur [Belgique] / + Dan San
28 mars – Le Summum / Grenoble [38] / + Origines Contrôlées
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1 avril – L’Oasis / Le Mans [72] / + La Meute Rieuse
02 avril – La Carène / Brest [29] / + Fatche d’Eux
03 avril – La Trocardière / Nantes [44] / + Rageous Gratoons
04 avril – Le Carré / Cesson Sévigné [35] / + Loïc Lantoine
08 avril – Le Zénith / Paris [75] / + Le Petit Dernier
09 avril – L’Aéronef / Lille [59] / + La Fanfare du Belgistan
10 avril – Espace Chaudeau / Ludres [54] / + Semtazone
NB : Dans le but de proposer les billets sur cette tournée « spéciale » à un tarif le plus bas possible, nous avons
monté un partenariat avec la société Digitick [vendeuse de billets dématérialisés de concerts]. L’objectif de celui-ci
consiste à proposer des places de concerts sur lesquels la marge du vendeur est réduite au regard des usages
habituels.
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Offrir le dvd aux spectateurs de la tournée : une idée étrange ?
Pas tant que ça, en fait, dans ce cas précis.
Plutôt l’aboutissement logique d’une longue réflexion, qui se fonde sur plusieurs axes.
Remercier le public
Tout d’abord, et ce n’est pas ici un cliché démagogique, si les Ogres ont pu développer ce qu’il est convenu
d’appeler aujourd’hui une carrière, c’est au public [et en rien à une (sur)exposition médiatique] qu’ils le doivent. Et,
il leur tient à cœur de l’en remercier.
Allier spectacle vivant et bel objet
Ensuite, les frangin(e)s Burguière, qui affichent plus de 1 500 concerts au compteur, ont toujours considéré que la
musique est avant tout destinée à être représentée en public. Et que quand elle est enregistrée, elle se doit d’être
matérialisée par un objet le plus joli possible [toute leur discographie en témoigne]. A ce double titre, proposer au
public le dvd d’un concert est un projet pertinent. D’autant plus quand celui-ci permet de conserver une trace du
plus beau spectacle que les Ogres n’aient jamais proposé jusqu’alors.
Utiliser sa singularité pour innover en terme de production
Au regard de la situation actuelle de l’industrie du disque [et, peut-être plus encore, de celle du dvd], se pose alors
la très épineuse question du financement de cet objet pour une structure totalement indépendante, telle que leur
propre label [Irfan]. D’autant que ce dvd se doit d’être le plus qualitatif et le moins cher possible, conformément à
l’immuable ligne de conduite des Ogres depuis quinze ans.
C’est là que la situation éminemment singulière du groupe [qui dispose également de sa propre structure de
production de tournée, l’association Les Ogres] permet d’ouvrir une brèche, et de se lancer dans cette opération
novatrice. Le producteur de spectacles [l’association] garantit au label l’achat des dizaines de milliers de dvd
correspondant au nombre de spectateurs attendus sur la tournée que l’association produit, à l’occasion de la sortie
dudit dvd dans le commerce. Elle intègre ce coût à son budget général en maintenant des tarifs d’entrée
franchement raisonnables [entre 22 et 26€], et permet ainsi de limiter le risque financier qu’assume le label. Et
peut offrir au public un joli cadeau.
Défendre l’objet dvd…
Enfin, est-ce dévaloriser l’objet que de l’offrir, comme le pensent d’aucuns ? En aucun cas, nous semble-t-il. Au
contraire même.
Ici, sans ce montage entre les deux structures, ce dvd [fruit de la captation des trois concerts donnés à l’Olympia]
n’aurait tout simplement pas pu voir le jour, le point d’équilibre financier se situant beaucoup trop haut. Ce qui se
serait apparenté au fait de rendre les armes, d’abandonner définitivement un objet dvd devenu trop onéreux en
production au regard des ventes espérées dans un marché en pleine déconfiture.
Au-delà de ce point de vue strictement financier, nous appréhendons le fait d’offrir ce bel objet comme une façon
de le défendre, si cela permet d’en faire reconnaître l’intérêt auprès d’une frange du public. D’autant que si sa
diffusion s’avère aussi massive qu’envisagée [environ 30 000 personnes], elle touchera nécessairement des gens
qui n’achètent pas ou plus - ou n’ont même jamais acheté - de dvd musicaux. Est-ce utopique de se dire que ceux
qui ne sont familiarisés avec les images de concert qu’à travers les innombrables vidéos disponibles sur le net [trop
souvent de bien piètre qualité, pour le moins] vont ainsi pouvoir (re)découvrir la qualité et les partis pris artistiques
qu’offrent une captation et une réalisation professionnelles ? On peut même, dès lors, s’autoriser à penser que
cette opération est susceptible de constituer, pour certains et à sa petite échelle, une forme de (ré)éducation quant
à l’objet dvd.
… comme l’objet disque
Il nous semble donc, par le biais de cette solution alternative, agir en faveur de la défense de l’objet dvd. Chose
que nous avons toujours faite pour le disque en l’appréhendant d’emblée comme un bel objet [en carton recyclé]
qui ne saurait se réduire à un simple boîtier cristal, en travaillant à ce que son prix reste le plus bas possible – en
magasin mais aussi en fondant avec d’autres labels indépendants une fédération qui offre une plateforme web
[cd1d.com] qui efface un maillon onéreux de la longue chaîne entre l’artiste et le public – ou en cherchant, ces
dernières années, à élargir le réseau de distribution par une extension croissante aux librairies.
Pour toutes ces raisons, cette thèse alternative de production et de distribution du dvd nous semble pertinente.
Et foncièrement utile au projet global que défendent les Ogres.
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