convergences syndicales - Le SNASUB-FSU
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convergences syndicales - Le SNASUB-FSU
U. FSU-80 CONVERGENCES SYNDICALES 9 rue Dupuis 80000 Amiens – Directeur de Publication : Edouard Krystoforski – Commission Paritaire : N°4223D73 - FONCTION PUBLIQUE E EDUCATION NATIONAL GREVE JEUDI 8 FEVRIER MANIF 14H30 MCA AMIENS Dispensé de timbrage Amiens C.T.C. Déposé le 30/01/07 CONVERGENCES SYNDICALES 25 rue Riolan 80000 AMIENS PRESSE DISTRIBUÉE PAR TRIMESTRIEL n°43 Supplément n°1 Janvier - Février - Mars SOMMAIRE P1 Edito P2Appel départemental - 20 janvier Intersyndicale 2nd degré P3 Retraites - Unedic/ Anpe P4 8 février I-IV 4 pages unitaire FP Pour nos salaires, l’emploi public et la défense de nos missions : tous dans l’action le jeudi 8 février - Pour l’ouverture de véritables négociations sur l’ensemble du contentieux salarial et la refonte de la grille et le niveau des pensions. - Pour une politique d’emploi public statutaire qui corresponde aux besoins. - Pour la défense des services publics et de la fonction publique. - Pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de tous les personnels SNAC L’heure n’est pas à l’attentisme mais au rassemblement et à l’action des salariés Communiqué CGT-FO-FSU-UNSA-SOLIDAIRES - FGR de la Somme Pour nos salaires, l’emploi public et la défense de nos missions : tous dans l’action le jeudi 8 février Les organisations de fonctionnaires CGT-FO-FSU-UNSA-SOLIDAIRES et la FGR de la Somme exigent l’ouverture immédiate de véritables négociations portant sur : - le maintien du pouvoir d’achat du point en 2006 ; - l’augmentation des salaires pour 2007 sur la base minimum de l’inflation prévue, soit 1,8% ; - le rattrapage sur les pertes intervenues depuis 2000 (+ de 6%) ; - une refonte globale de la grille indiciaire. La revalorisation des pensions Elles constatent également une dégradation alarmante des conditions de travail, la multiplication des attaques contre le service public, des réductions massives d’emplois et de recrutements publics et l’aggravation de la précarité. Le ministre de la Fonction Publique vient d’annoncer de façon unilatérale des mesures qui constituent une avancée minimale. Même si elles sont à mettre au crédit des actions unitaires et des luttes dans les différents secteurs, elles laissent entier l’essentiel du contentieux, d’autant plus que le ministre luimême les présente comme un échange emplois contre salaires. Or les services publics sont essentiels pour la population et l’aménagement du territoire. Il sont les premiers garants de l’égalité et des solidarités. Leur présence renforcée est donc particulièrement nécessaire dans ce département qui cumule les difficultés. Leurs agents ont droit, comme tous les salariés, à une juste rémunération de leur travail et aux moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions. Combattant les logiques « travailler plus et gagner moins » et « moins de fonctionnaires mais mieux payés », les organisations syndicales appellent l’ensemble des personnels de la Fonction Publique du département (Etat, territoriaux, hospitaliers) à participer massivement à la journée d’actions du 8 février 2007 en particulier par la grève et la manifestation. Pour l’ouverture de véritables négociations sur l’ensemble du contentieux salarial et la refonte de la grille et le niveau des pensions. Pour une politique d’emploi public statutaire qui corresponde aux besoins. Pour la défense des services publics et de la fonction publique. Pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de tous les personnels. En tout état de cause, elles considèrent que l’heure n’est pas à attentisme mais au rassemblement et à l’action des salariés. En cas d’absence de réponse positive, elles envisageront ensemble, après cette journée, les suites à donner à la mobilisation. Amiens le 24 janvier 2007 EDUCATION Manif du 20 janvier : une réussite qui appelle des suites Avec 25 à 30 000 participants venus de toute la France et représentant tous les métiers et tous les secteurs de l’Education, la manifestation du 20 janvier a été une réussite. Elle montre sans ambiguïté la mobilisation de l’ensemble des personnels contre une politique de coupes claires budgétaires, de mépris et d’attaques contre leurs métiers, de régressions pour les élèves et les jeunes ; elle montre aussi la volonté de faire entendre les revendications et les propositions construites par les personnels. Si le ministre de l’Education nationale a fait preuve encore une fois de son mépris de la réalité, celle-ci apparaît comme incontournable ; et face à la manière dont il manipule les chiffres on ne saurait trop lui conseiller de retourner sur les bancs de l’école pour y apprendre le calcul et la rigueur scientifique. Ce succès appelle des suites : la FSU se félicite de l’appel unitaire des fédérations de fonctionnaires et des fédérations de l’éducation nationale à une grève le 8 février auquel elle a largement contribué : le succès de la manifestation montre qu’il est possible de mobiliser largement. Et la FSU fera tout pour assurer le succès du 8 février. Paris le 21 janvier 2007 Communiqué de l’intersyndicale du second degré CNGA, FEP-CFDT, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC-CSEN, SNLC-FAEN,SNEP-FSU, SNES-FSU, SNETAA EIL, SNFOLC, SNPEFP-CGT, SNUEP-FSU, SUNDEP, UNSEN-CGT Décret sur les obligations de service des enseignants du 2nd degré : après le 18 décembre , l’intersyndicale appelle à la grève le 8 février. En répondant massivement, le 18 décembre, à l’appel de l’intersyndicale du second degré, les enseignants des lycées et collèges ont ainsi exprimé leur adhésion aux deux revendications formulées depuis 3 mois : - retrait du projet de décret sur les obligations de service, remettant en cause le décret de 1950 et les statuts particuliers. - ouverture de véritables discussions pour que des réponses soient apportées à la nécessaire prise en compte des réalités du métier. Le ministre de l’Education a fait le choix de ne pas tenir compte de la colère qui s’est exprimée, et a transmis le projet de décret au Conseil d’Etat comme si de rien n’était. Le Premier Ministre saisi par l’intersyndicale depuis plus d’un mois n’a toujours pas donné de réponse aux demandes qui lui ont été adressées. Le gouvernement en rajoute en préparant une rentrée 2007 encore plus mauvaise que celle que prévoyait le budget 2007 : plus de 6 000 postes supprimés à la rentrée, 27 000 depuis 2003. Dans cette situation, l’intersyndicale des 15 a décidé de donner nouvelles suites à son action après la grève du 18 décembre et la journée d’interpellation du Premier Ministre du 11 janvier. L’intersyndicale appelle à développer unitairement au niveau des académies, des départements et des établissements, en liaison notamment avec la tenue des CTP, des actions (conférences de presse, interventions auprès des élus, rassemblements, grève...) sur la rentrée (décret, suppressions de postes, etc. .). Chaque CTP et chaque CA doit être l’occasion d’exprimer les revendications des personnels (lecture d’une motion) L’intersyndicale, sur la base de ses deux revendications, appelle les personnels des lycées et collèges à la grève le 8 février en convergence avec les décisions prises au niveau de l’ensemble de l’éducation et de la fonction publique. Paris, le 23 janvier 2007 - 10 h Convergences Syndicales 2 FSU Somme RETRAITES La FSU rejette les préconisations du rapport du COR Le COR vient d’établir un état des lieux sérieux des régimes de retraites qui mérite d’être regardé de près. Le rapport confirme que les variables économiques (croissance des revenus et de l’emploi) jouent un rôle déterminant dans l’équilibre financier des régimes. Il révèle que l’allongement de la durée d’assurance, de même que les dispositifs de décote et surcote, n’ont pas eu d’impact sur la durée d’activité des cotisants : l’âge moyen de départ en retraite a baissé ces dernières années, même en excluant les effets du dispositif « carrières longues ». Les travaux prospectifs menés pour la génération partant en retraite vers 2030 confirment le faible impact de l’allongement de la durée de cotisation du fait que la majorité des actifs ne sont plus en emploi à l’âge de 60 ans. logique des lois de 1993 et 2003 que la FSU a dénoncées. Cette logique est fondée sur un refus d’accroître les financements des régimes et d’équilibrer leurs comptes, tout en prétendant maintenir le taux de remplacement par une durée de cotisation plus longue. Elle est contradictoire avec les constats faits par le rapport luimême. La réalité confirme ce que la FSU disait dés 2003 : dans une situation où le chômage est élevé et où les conditions de travail et la formation n’ont pas été radicalement transformées, où les aspirations des salariés sont ignorées, la véritable variable d’ajustement des réformes de 1993 et 2003 est la baisse des pensions. Le recours, très inégalitaire, à l’épargne personnelle et au patrimoine est la solution implicite qui découle de ces réformes. Il analyse les risques de l’indexation sur les prix sur l’évolution du pouvoir d’achat des pensions. C’est pourquoi la FSU s’est opposée à l’allongement de la durée d’activité en 2003 et s’oppose au nouvel allongement prévu par la loi Fillon à partir de 2008 et elle rappelle sa demande d’abrogation de celle-ci ainsi que des mesures Balladur. Si la FSU partage ce diagnostic, elle ne peut que s’opposer aux orientations suggérées dans le rapport car elles s’inscrivent dans la Elle s’inquiète des pistes suggérées dans le rapport comme l’augmentation de la décote ou le décalage des bornes de 60 ans (âge de la retraite) et 65 ans (âge auquel la décote s’annule). Elle craint que ces annonces ne renforcent la crise de confiance des salariés dans leurs régimes de retraite. En privilégiant des mécanismes qui pénalisent les carrières courtes et les temps partiels, les réformes de 1993 et 2003 accroissent les inégalités entre les pensions des hommes et des femmes et portent gravement atteinte aux retraites des salariés précaires et chômeurs, ce qui est aggravé par le mode de calcul du salaire de référence sur les 25 meilleures années dans le secteur privé. Les minima de pension actuels ne protègent pas les travailleurs pauvres au moment de leur retraite. La question posée par l’allongement de la durée des études, comme celle de la précarité des débuts de la vie professionnelle, est ignorée dans le rapport. Communiqué de Presse / Paris le 11 janvier 2007 EMPLOI La FSU contre le projet de fusion UNEDIC ANPE COMMUNIQUE DE PRESSE SNU ANPE-FSU Le SNU-ANPE-FSU, organisation majoritaire au sein de l’ANPE, se prononce contre le projet de fusion UNEDIC ANPE présenté par le Chef de l’Etat. […]. Il s’agit là d’un tripatouillage institutionnel masquant l’échec de la politique gouvernementale contre le chômage. Une telle mesure n’aurait de sens que si elle s’inspirait d’une politique publique en faveur des demandeurs d’emplois et d’une lutte énergique contre le chômage. Or c’est le contraire qui se passe aujourd’hui. Alors que l’UNEDIC devrait être une pièce essentielle du Service Public de l’Emploi, la gestion calamiteuse de cet organisme conduit à un résultat inverse et sans appel : plus de la moitié des demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE ne sont pas indemnisés. C’est donc la moitié des chômeurs français qui se trouve exclue de l’Assurance Chômage et vient gonfler le nombre de bénéficiaires du RMI et autres minima sociaux. C’est pourquoi le SNU-ANPE-FSU se prononce pour : - une renégociation de la convention UNEDIC permettant une indemnisation correcte de tous les demandeurs d’emploi - la transformation complète de la gestion de cet organisme. L’ANPE de son côté est attaquée dans ses missions fondamentales de Service Public. La loi Borloo, dite de cohésion sociale, a ouvert la voie à la création d’officines privées de placement. L’UNEDIC en profite pour organiser la concurrence à l’encontre de l’ANPE. Un décret d’août 2005 sur le contrôle des chômeurs, ainsi qu’une politique folle, au nom trompeur de Suivi Mensuel Personnalisé, voudraient transformer l’Agence en organisme de contrôle social et de police des chômeurs. Un projet de décret, aujourd’hui entre les mains du Conseil d’Etat, vise à créer des filiales commerciales de l’ANPE. Le dépeçage du Service Public de l’Emploi est en marche. Dans ces conditions, une fusionabsorption de l’ANPE au sein d’un organisme aux ordres du MEDEF ne pourrait signifier qu’une aggravation du sort des chômeurs et l’abandon de toute politique publique visant réellement au plein emploi. C’est ce qui conduit le SNU-ANPE-FSU à s’opposer à ce projet de fusion. Le SNU se prononce pour une réorganisation complète du Service Public de l’Emploi incluant l’UNEDIC, les Missions Locales pour l’insertion des jeunes, les services du Ministère du Travail et l’AFPA. Paris, le 11 janvier 2007 30 000 MANIFESTANTS A PARIS : ÇA PAIE MAIS ÇA COÛTE ! La manifestation du 20 janvier à Paris à l’initiative de la FSU a été une réussite (voir page 2). Elle a incontestablement constitué une étape importante dans la mobilisation en cours. Ce succès n’a été rendu possible que par un fort investissement notamment financier de l’ensemble des sections départementales. La FSU Somme a donc lancé un appel à souscription auprès de celles et ceux n’ayant pas pu participer mais souhaitant apporter leur soutien. Elle remercie les collègues ayant déjà répondu à cet appel. Une participation est cependant toujours possible (chèque à l’ordre de la FSU Somme / 9 rue Dupuis Amiens) Convergences Syndicales 3 FSU Somme FSU – CGT – FO – UNSA – Solidaires – CFDT - FGR FONCTION PUBLIQUE EDUCATION NATIONALE STOP aux pertes de pouvoir d’achat aux suppressions de postes aux conditions de travail dégradées au développement de la précarité aux attaques contre nos métiers et nos statuts aux régressions OUI aux augmentations salariales à l’emploi public à hauteur des besoins à une école de la réussite pour tous + JEUDI 8 FEVRIER GREVE MANIFESTATION Rassemblement départemental 14H30 MCA AMIENS Pour affichage