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Département des Alpes-Maritimes 1 COMMUNE DE CANNES PLAN LOCAL D’URBANISME ANNEXE 9 AU RAPPORT DE PRESENTATION DU P.L.U. : 9ème MODIFICATION P.L.U. APPROUVE LE 24 OCTOBRE 2005 ENQUETE PUBLIQUE MODIFICATION N°9 : du 15 juillet au 14 août 2014 Vu pour être annexé à la délibération du conseil municipal en date du : Monsieur le Maire APPROBATION MODIFICATION N°9 LE : MODIFICATIONS / MODIFICATIONS SIMPLIFIEES 25 SEPTEMBRE 2006 (N°1) 25 JUIN 2007 (N°2) 25 FEVRIER 2008 (N°3) 21 JUILLET 2008 (N° 4) 29 JUIN 2009 (N° 5) 12 SEPTEMBRE 2011 (N° 6) 23 JANVIER 2012 (N° 7) 11 FEVRIER 201 3 (N° 8) 09 SEPTEMBRE 2013 (MS N°1 – Palais des Festivals) Service Urbanisme de la Ville de Cannes JUIN 2014 REVISIONS SIMPLIFIEES / DECLARATIONS DE PROJET 14 MAI 2007 (ILE STE-MARGUERITE) 02 MARS 2009 (GENS DU VOYAGE) 14 SEPTEMBRE 2009 (UKz) 11 FEVRIER 2013 (JARDINS FAMILIAUX) MISES A JOUR 20 MAI 2009 (M2 PPRI) 13 AOUT 2010 (ACI, I3, PT1, PT2) 21 MARS 2011 (PPRIF) 29 OCT 2012 (D.U.P. BHNS & VOIE FERREE) 13 FEVRIER 2014 (I3,I4) SOMMAIRE I – LES MODIFICATIONS DU REGLEMENT (PIECE 6.1 DU P.L.U.) ............................................................... 4 I.1 - La prise en compte de loi ALUR du 24 mars 2014 ................................................................................. 4 I-2 – Le renforcement de la protection des cinémas du centre-ville .............................................................. 6 I-3 – La modification du règlement de la zone UM, zone aéroportuaire, afin d’y installer le chenil de la police municipale. ........................................................................................................................................ 11 I-4 – Dispositions diverses........................................................................................................................... 12 II – LES MODIFICATIONS ET CORRECTIONS DES EMPLACEMENTS RESERVES .................................. 17 II.1 Suppression des emplacements réservés pour des équipements à destination principale cinématographique (II.C 27 – II.C.28 – II.C.29) ........................................................................................... 17 II.2- Mises en demeure non suivies d’effet .................................................................................................. 18 II.3- Recalage du tracé du cheminement piéton sur le canal de la Siagne (I.C.132) ................................... 20 II.4- Correction de l’emplacement réservé n° I.C.150, avenue F.TUBY ...................................................... 21 II.5- Dispositions diverses............................................................................................................................ 22 III– LES PROTECTIONS DU PATRIMOINE .................................................................................................... 23 III.1- Protection du patrimoine végétal (11 impasse Reme) ......................................................................... 23 III.2- Dispositions diverses........................................................................................................................... 24 IV– L’ANNEXE 7.8 DU P.L.U. RELATIVE AUX LOTISSEMENTS AYANT CONSERVE LEURS REGLES EST SUPPRIMEE (CF LOI ALUR) .......................................................................................................................... 24 ******* La Ville de Cannes est dotée, depuis le 24 octobre 2005, d’un Plan Local d’Urbanisme, modifié le 25 septembre 2006, le 25 juin 2007, le 25 février 2008, le 21 juillet 2008, le 29 juin 2009, le 12 septembre 2011 et le 23 janvier 2013. Le P.L.U. de la Ville de Cannes a également fait l’objet de 3 révisions simplifiées, d’une modification simplifiée pour le Palais des Festivals et des Congrès, et d’une déclaration de projet pour des projets d’intérêt général, et de 5 mises à jour qui ont principalement concerné les servitudes d’urbanisme ou les emplacements réservés. Or certaines évolutions réglementaires récentes, loi A.L.U.R. du 24 mars 2014 en l’occurrence pour « l’accès au logement et un urbanisme rénové », pourraient compromettre la réalisation de certains objectifs du Projet d’Aménagement et de Développement Durable de la Ville approuvé avec le P.L.U en 2005, voire s’avérer contradictoires avec la Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes-Maritimes et la loi Littoral dans certains quartiers de la Ville : collines et quartiers pavillonnaires principalement. Les dispositions réglementaires en question concernent notamment la suppression des coefficients d’occupation des sols et des superficies minimales de terrain, qui ne coïncident pas avec les objectifs de « valorisation du grand paysage de Cannes : littoral, îles, collines » et d’accentuation du caractère de « ville jardin » affirmés dans le P.A.D.D. du P.L.U.. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 2/24 - Cette modification du P.L.U. sera par ailleurs l’occasion : - de préciser et de mettre à jour le règlement ; - d’ajuster et de corriger certains emplacements réservés ; - de mettre à jour et de compléter certaines protections du patrimoine végétal ; - de supprimer l’annexe 7.8 du P.L.U. relative aux lotissements ayant conservé leurs règles. Conformément à l’article L123-13 du Code de l’Urbanisme, ces modifications se feront sans changer les orientations définies par le P.A.D.D. ; sans réduire un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière ; sans réduire une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, et sans envisager une évolution de nature à induire de graves risques de nuisance. Cadre juridique de la modification – La présente modification est régie par l’article L.123-13-1 du code de l’urbanisme. L’article R.123-2 précise que, « en cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par « l’exposé des motifs des changements apportés ». Le P.L.U. est modifié par délibération du conseil municipal après enquête publique. ******* Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 3/24 - I – LES MODIFICATIONS DU REGLEMENT (pièce 6.1 du P.L.U.) I.1 - La prise en compte de loi ALUR du 24 mars 2014 La loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové s’inscrit dans le mouvement des lois d’aménagement et d’urbanisme qui ont, depuis la loi Solidarité et Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000, favorisé une logique de projet et la limitation de l’étalement urbain au profit du renouvellement urbain. C’est par exemple ce que la Ville de Cannes a mis en œuvre dans le cadre de la ZAC Maria. Depuis mars, la loi ALUR va encore plus loin dans cette logique puisqu’elle impose, par son article 157, des dispositions d’application immédiate : la suppression des superficies minimales de terrains pour que ces terrains soient constructibles plus facilement, la suppression des Coefficient d’Occupation des Sols – C.O.S. - et la suppression des reports de densité en cas de division foncière. Les articles 5 – superficies minimales - des zones UF et 14 – C.O.S. - des zones UB, UD, UE, UF, UG, UK, UM & A deviennent ainsi sans objet. Ces mesures peuvent être, dans certains secteurs de Cannes – collines et quartiers pavillonnaires notamment, à savoir zones UE et UF du P.L.U. - contradictoires avec les mesures de protection et de mise en valeur inscrites dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable de la Ville approuvé avec le P.L.U en 2005, voire dans la Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes-Maritimes et la loi Littoral. En effet, avec la loi ALUR et sans modifier le règlement en vigueur, la suppression des C.O.S. conduira à une augmentation très significative des volumes construits, y compris sur des terrains auparavant inconstructibles du fait de la suppression des superficies minimum. In fine, cette augmentation pourra s’accompagner d’une fragmentation de ces nouveaux volumes grâce aux divisions foncières rendues possibles par la loi ALUR, et donc augmenter le « mitage » des collines cannoises, au détriment des espaces verts protégés au titre de la loi littoral. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 4/24 - C’est pourquoi il est nécessaire de compléter le dispositif réglementaire du P.L.U., pour tenir compte de la loi ALUR et intégrer les dispositions d’application immédiate tout en préservant les fondements et les orientations du P.L.U. approuvé en 2005. Pour ce faire il est proposé d’augmenter les superficies minimum d’espaces verts en zone UF et dans la majeure partie des zones UE, et de créer un « pourcentage d’espaces libres imposés » (article 13), qui recouvre les « surfaces imperméabilisées hors bâtiments et hors surfaces non closes à rez-de-chaussée », comme par exemple les accès, piscines, parkings extérieurs, terrasses, etc. (dans le P.L.U. de Cannes, le bâtiment est défini comme « une construction qui présente un espace intérieur utilisable. Les saillies ne sont pas considérées comme faisant partie du bâtiment »). Bocca Nord Californie Croix des Gardes Zones UFa (zones collinaires intermédiaires) Californie Californie Zone UFb (zone collinaire haute) Zone UFc (zone collinaire sommitale) L’augmentation des superficies minimum d’espaces verts, et la réduction de fait des emprises au sol constructibles par l’institution d’un pourcentage minimum d’espaces libres permettront de réduire les volumes constructibles et donc l’impact volumétrique des constructions dans le paysage. Cette réduction des volumes constructibles se fera néanmoins en conservant les règles de hauteur actuelles qui sont déjà limitées – deux niveaux maximum sur les collines -, et tout en maintenant les possibilités de construire. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 5/24 - A noter également que les pourcentages d’espaces verts minimum imposés dans les secteurs paysagers seront portés au niveau des nouveaux pourcentages institués dans les différents secteurs. Bocca Nord Petit Juas Prado République Zones UEa Petit Juas PradoRépublique Croix des Gardes Californie La Bocca Zones UEb La Bocca Zones UEc En somme, la modification du PLU, dans les secteurs concernés, permettra de construire autant tout en protégeant davantage le paysage et l’environnement et donc la qualité de vie. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 6/24 - Dans les zones d’activités UK, où les enjeux paysagers ne sont pas de même nature, l’objectif est de se rapprocher des volumes théoriques maximum existant avant la loi ALUR, en introduisant là aussi un pourcentage d’espaces libres minimum, ainsi qu’un pourcentage d’espaces verts lorsqu’il était inexistant – sur le modèle des pourcentages existants en UKa et UKb -, à l’exception des secteurs déjà dépourvus de C.O.S. – UKf – ou bien des secteurs très localisés et très spécialisés. Bocca Nord Bocca Nord Bocca Sud Bocca Sud Zones UKa Zones UKb La Bocca La Bocca La Bocca Zones UKc Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - Zone UKe 7/24 - Dans les autres zones urbaines du P.L.U., de telles mesures ne sont pas nécessaires. En effet, dans les zones UA (centres villes de Cannes et de la Bocca, boulevard Carnot), une partie des zones UB (Pointe-Croisette), et UC (Suquet), les C.O.S. ont disparus depuis longtemps et les superficies minimales étaient inexistantes. Il reste encore des C.O.S. dans les zones UBb et UBa hors Croisette, mais les règles de gabarit – hauteur, implantations – encadrent déjà les nouvelles constructions, qui sont de toute façon interdites au-delà d’une certaine profondeur de terrain (en « cœur d’îlot »). Il en est de même pour les zones UD, qui correspondent aux quartiers de faubourgs où là aussi les règles de hauteur, d’implantation et d’espaces verts encadrent les nouvelles constructions à tel point que les C.O.S. ne pouvaient pas toujours être « atteints ». Dans les zones spécialisées telles que UG (Gens du Voyage), UM (aérodrome de Cannes Mandelieu), UN (C.O.S. s.o. – emprises ferroviaires de la Bocca), UP (C.O.S. s.o. – portuaires et balnéaires), US (C.O.S. s.o. - équipements sportifs et de loisirs), les COS étaient déjà sans objet ou très encadrés par les occupations et utilisations autorisées dans la zone. Tableau récapitulatif des nouvelles règles, par secteur concerné Zonage / Nouvelles règles Evolution des % d’espaces verts Nouveau % d’espaces libres Emprise au sol résultante Zone UFa 70 augmenté à 75 % 15 % 10 % Zone UFb 70 augmenté à 80 % 10 % 10 % Zone UFc 70 augmenté à 85 % 10 % 5% Zone UEa 40 augmenté à 60 % 15 % 25 % Zone UEb 50 augmenté à 70 % 15 % 15 % Zone UEc 50 augmenté à 60 % 15 % 25 % Zone UKa 20% inchangés 20 % 60 % Zone UKb 20% inchangés 20 % 60 % Zone UKc 0 augmenté à 20 % 20 % 60 % Zone UKe 0 augmenté à 20 % 20 % 60 % Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 8/24 - I-2 – Le renforcement de la protection des cinémas du centre-ville Cannes, « capitale mondiale » du cinéma, a la volonté de développer son offre de salles de cinéma grâce au projet de multiplexe situé à La Bocca tout en maintenant, à proximité du Palais des Festivals et des Congrès où se tient le Festival de Cannes, une offre cinématographique de proximité. Il s’agit là d’une spécificité de la Ville qui contribue fortement à son identité culturelle, et qui a d’ailleurs été affirmée dans le P.A.D.D. (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) approuvé en 2004, dont les objectifs et les moyens sont précisés dans le rapport de présentation du PL.U., p.54 et 55. Ainsi, en matière d’équipements : « Les objectifs de la Commune ont deux directions principales : - vis-à-vis de l’extérieur, assurer le rayonnement culturel de Cannes et ainsi renforcer son attractivité et son image de marque dans la perspective de retombées économiques ; - vis-à-vis des habitants, répondre à leurs aspirations et faire de la culture, du sport et de l’éducation des éléments de qualité de vie et de lien social. (…) Assurer le rayonnement culturel de Cannes - La ville de l’image La notoriété de Cannes dans le monde entier est très forte, c’est la ville du Festival du Film. Il faut continuer à valoriser cette identité de ville du cinéma et de l’image pour assurer des effets économiques induits toujours plus forts. (…) Les moyens – Accueillir un complexe cinématographique à La Bocca Le complexe cinématographique trouvera sa place sur le site de la Bastide Rouge, à La Bocca. Il sera lié au Technopôle par un centre d’expérimentation de l’image numérique situé sur le même site. Il s’agira de créer des synergies entre ce multiplexe, le Palais des festivals et les salles de projection du centre-ville. » Parallèlement, afin de protéger son offre de cinémas en centre-ville, la Ville de Cannes a, dès juin 2009 – dans le cadre de la modification n°5 du P.L.U. -, institué des emplacements réservés sur les 3 établissements concernés. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 9/24 - Situation des cinémas du centre-ville : Les Arcades, l’Olympia et le Star Par la suite, en 2011 avec la modification n°6 du P.L.U., les règles d’implantation des « complexes à destination principale de cinéma » a été alignée sur celles des hôtels, afin de tenir compte de leurs spécificités fonctionnelles et de leur permettre de s’implanter plus facilement sur la totalité de la parcelle. Par ailleurs, la notion de « cinéma » a été étendue à la notion de « destination principale de cinéma » afin de permettre aux établissements cannois du centre-ville, équipements d’intérêt collectif - a fortiori dans la capitale mondiale du cinéma -, de pérenniser leur activité et de se développer. Enfin, tout récemment en 2013, le dispositif réglementaire a encore été renforcé en interdisant les changements de destination des cinémas, à l’instar de ce qui a été institué pour les hôtels de l’hyper-centre cannois. Aujourd’hui, si le dispositif semble complet pour répondre aux objectifs fixés dans le P.A.D.D. du P.L.U., les emplacements réservés comportent un inconvénient majeur : ils ne peuvent être mis en œuvre que par une collectivité publique et interdisent donc, contrairement aux emplacements réservés destinés au logement social, l’intervention d’une personne privée. Il est donc proposé, dans la présente modification, d’améliorer la procédure de protection des cinémas de centre-ville en supprimant la technique des emplacements réservés, et en renforçant cette protection, comme cela a été fait à Paris pour la protection du commerce et de l’artisanat, grâce à un nouveau libellé des articles du règlement. En effet, l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme prévoit que les plans locaux d’urbanisme peuvent : « 1° Préciser l'affectation des sols selon les usages principaux qui peuvent en être faits ou la nature des activités qui peuvent y être exercées ; 2° Définir, en fonction des situations locales, les règles concernant la destination et la nature des constructions autorisées ; » Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 10/24 - Ainsi, le règlement du P.L.U. peut, en fonction des situations locales, interdire les travaux ayant pour objet de modifier la destination d’une construction existante, et donc protéger l’activité de cinéma, à condition que cette protection soit limitée. Il est donc proposé de supprimer les 3 emplacements réservés en question – IIC27, IIC28 & IIC29- et de compléter les articles 1 et 2 des zones UA - rues d’Antibes, Victor Cousin et de la Pompe - et UC – rue Félix Faure – par les dispositions suivantes : Article 1 : « Sont interdits : (…) les démolitions des cinémas, à l’exception de celles autorisées sous conditions à l’article 2 », Article 2 : « En cas de sinistre ou de démolition de surfaces de cinéma sur les rues d’Antibes, Victor Cousin, de la Pompe et Felix Faure, la surface de plancher destinée au cinéma dans le bâtiment reconstruit ne pourra être inférieure à la surface de plancher destinée au cinéma avant sinistre ou démolition ». I-3 – La modification du règlement de la zone UM, zone aéroportuaire, afin d’y installer le chenil de la police municipale. En périphérie de l’Aérodrome de Cannes – Mandelieu, la Ville de Cannes envisage, en accord avec les gestionnaires du site, d’installer le chenil de la police municipale. Pour réaliser ce projet, il est nécessaire de modifier le règlement de la zone UM, qui correspond au site de l’aérodrome, afin d’y autoriser « les chenils et les constructions et installations liées à leur exploitation, notamment ceux nécessaires au fonctionnement de l’aérodrome, à condition de présenter un caractère d’intérêt général ». Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 11/24 - I-4 – Dispositions diverses article 2.6 des dispositions générales relatif aux lotissements Dans un souci d’uniformisation des règles applicables à un territoire couvert par un P.L.U., l’article 159 de la loi ALUR stipule que les règles des lotissements cessent de s’appliquer au-delà du délai de caducité de 10 ans. L’annexe 7.8 du PLU, qui liste les lotissements ayant conservé leurs règles au-delà de ce délai de caducité, n’a donc plus lieu d’être. De fait, le 1er et le dernier alinéas de cet article des dispositions générales du P.L.U., qui faisaient référence à l’annexe 7.8 du P.L.U., sont supprimés. Par contre, le 2ème alinéa est conservé en précisant que l’article R123-10-1 s’applique aux lotissements et permis valant division. Une correction est apportée afin de rajouter le secteur UEd dans le paragraphe introductif de la zone UE (erreur matérielle). Les dispositions réglementaires concernant les jardins familiaux de Font de Veyre sont rajoutées dans le corps du règlement suite à la « Déclaration de projet » approuvée le 11 février 2013. Zone Naturelle : une correction est apportée afin de supprimer la zone Nb - aire d’accueil des gens du voyage - de l’article N 0 (erreur matérielle). En effet, l’aire d’accueil des gens du voyage a été déplacée, par le biais d’une révision simplifiée du P.L.U. en 2009, dans le secteur UG. L’implantation des bâtiments et des constructions annexes sur les limites séparatives et en fond de propriété doit être revue dans les zones UE et UF, à savoir sur collines cannoises de la Californie, de la Croix-des-Gardes et de Bocca Nord, ainsi que sur les quartiers du Petit-Juas et de Prado-République, pour mieux tenir compte des formes urbaines souvent très « aérées » de ces quartiers, avec des constructions généralement implantées au-delà des limites séparatives. Les annexes sont ainsi définies dans le règlement du P.L.U. : « construction séparée de la construction principale dont l'usage ne peut être qu'accessoire à celui de la construction principale régulièrement autorisée dans la zone (liste d'exemples non exhaustive : atelier, abris bois, abris de jardin, locaux pour piscines, locaux techniques, préau, abris ou garage pour véhicule,...). Les constructions à usage agricole ne sont pas des annexes ». Pour gérer au mieux ces implantations, sans pour autant bloquer la constructibilité sur les petites parcelles, il est proposé de reprendre dans la zone UE les dispositions de la zone UD, en réduisant toutefois de 25 à 16 mètres le seuil à partir duquel la règle est applicable, et en généralisant la règle à l’ensemble des constructions : « Lorsque la longueur du terrain sur voie est supérieure à 16 mètres, les constructions doivent être implantées à une distance des limites séparatives au moins égale à 3 mètres ». En effet, à la différence de la zone UD, les constructions existantes dans la zone UE sont généralement implantées en retrait par rapport aux limites séparatives, et le retrait obligatoire peut donc s’appliquer de manière plus systématique aux nouvelles constructions, à partir de parcelles de plus petites tailles. Cette nouvelle disposition règlementaire permettra en outre de mieux gérer l’implantation des bâtiments et des constructions en zone UE suite à la disparition des C.O.S. inscrite dans la loi ALUR, sur le modèle de ce qui existe déjà en zone UD pour l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 12/24 - Par ailleurs, il est proposé de supprimer la dérogation en zone UE suivant laquelle : « Les annexes dont la hauteur n'excède pas 2,5 mètres peuvent être implantées en limite de fond de propriété. », et, dans la même logique, de généraliser la règle d’implantation par rapport aux limites de fond de propriété à l’ensemble des constructions et non plus aux seuls bâtiments. Et, toujours pour compléter le dispositif réglementaire suite à la suppression des COS en zone UE, il est également proposé de réintroduire dans l’article 8 une distance minimum entre bâtiments, comme dans la zone UD : « Les bâtiments devront être implantés à une distance minimale de 6 mètres les uns des autres, à l'exception des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, et des ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou répondant à un intérêt collectif, et non compris les niveaux de sous-sol. » Pour les annexes, dont les hauteurs sont plus limitées, cette distance sera de 2 mètres : « Les annexes devront être implantées à 2 mètres minimum de la construction principale ». Concernant la zone UF, qui recouvre les collines jusqu’à leurs sommets, il est proposé de supprimer la dérogation suivante : « Les annexes, dont la hauteur n'excède pas 2,50 mètres, peuvent être implantées en limites séparatives », et, dans la même logique, de généraliser la règle d’implantation par rapport aux limites séparatives à l’ensemble des constructions et non plus aux seuls bâtiments. Enfin, la hauteur des annexes et son mode de calcul est précisé : « la hauteur des annexes ne devra pas dépasser une hauteur de 2,5 mètres à l’égout du toit et 3 mètres calculée au point le plus haut de la construction », dans les zones UD et UE. Une correction doit être apportée page 15 du règlement (article 10.1.2. d)) : la rue du Marché Forville n’existe pas. Il s’agit du « Marché Forville ». Le lien doit être précisé, dans la zone UF du règlement du P.L.U. qui est la seule concernée, entre les secteurs de point de vue et les hauteurs imposées, deux dispositifs complémentaires sur les collines de la Californie et de la Croix des Gardes. La règle sera ainsi formulée, afin de lever toute ambiguïté : « 10.1.3 - Secteurs de point de vue : les secteurs de point de vue figurant au document graphique s’appliquent uniquement dans le périmètre de hauteur imposée défini sur ce même document graphique. Dans ce périmètre, les constructions et les clôtures devront se trouver en dessous d’une « surface enveloppe » générée par une droite (…) » Une précision est apportée à l’article 6.1.4 des zones UA, UB & UD concernant les saillies de la façade : une hauteur absolue de 6 mètres est introduite pour les constructions dont le 2 ème étage est atypique, comme c’est souvent le cas par exemple pour certains commerces : « Toute saillie de la façade sur le domaine public y compris saillie de toiture, est autorisée à partir du 2ème étage ou d’une hauteur de 6 mètres au point le plus défavorable au pied de la façade.» Règles d’implantation des panneaux solaires dans les zones où cette implantation est déjà réglementée (UA, UB, UD, UE, UF et UK) : un rectificatif est nécessaire dans le règlement s’agissant de l’implantation des panneaux solaires en toiture, car contrairement à ce qui avait été envisagé, le positionnement en partie basse de la toiture n’est stipulé que pour le cas des appentis, auvents, … Il est donc proposé d’étendre cette exigence à l’ensemble des toitures. Par ailleurs, le cas des toitures terrasses est précisé, en calant la règle sur celle des antennes de téléphonie mobile (intégrés dans un plan théorique ayant une pente à 45°). Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 13/24 - POUR CE QUI EST DES PANNEAUX SOLAIRES : - Principes généraux : les panneaux solaires sont des éléments de la composition architecturale et paysagère. Le choix du lieu d’implantation et du type de mise en œuvre des panneaux doit donc s’inscrire dans une logique d’harmonie d’ensemble du site considéré, et ne pas tenir uniquement compte du taux de rendement des panneaux solaires. A ce titre, ils devront être regroupés de façon homogène sur une seule et même surface du terrain ou de la construction. - L’implantation au sol : . les panneaux devront être installés en aval du terrain ou en fond de parcelle, sauf en cas d’absence d’ensoleillement ; . au cas où des talus sont existants ou à créer, ils seront utilisés comme supports d’implantation des panneaux, sauf en cas d’absence d’ensoleillement ; . l’installation des panneaux solaires sera assortie d’aménagements paysagers afin d’en optimiser l’intégration dans le site. - L’implantation en toiture : . la pente de toiture sera scrupuleusement respectée à l’exception des toitures terrasses. Dans ces cas, les panneaux solaires devront être intégrés dans un plan théorique ayant une pente à 45° ; . dans le cas de toiture en pente, les panneaux solaires seront implantés en partie basse de la toiture, sauf en cas d’absence d’ensoleillement ; . au cas où des constructions secondaires telles que appentis, auvent, … sont prévues ou existantes sur l’unité foncière, les panneaux solaires seront implantés préférentiellement sur ces toitures, en partie basse dans le cas de toiture en pente, sauf en cas d’absence d’ensoleillement ; . afin de minimiser leur impact visuel, les panneaux seront de faible épaisseur, non superposés aux tuyauteries et, notamment dans le cas des constructions neuves, encastrés dans la toiture ; . les dimensions de l’ensemble constitué par les panneaux devront être harmonisées avec les proportions de la toiture ; . l’installation sera alignée sur le rythme et la composition de la façade ; - L’implantation en façade . le parallélisme vertical de la façade ou, le cas échéant, l’inclinaison si elle existe sera respectée. . dans le cas d’une construction neuve, la conception de l’insertion des capteurs devra participer, par les dimensions, l’orientation et les implantations, à la composition d’ensemble du projet. Intégration des transformateurs électriques - Dans un souci de qualité du cadre de vie et d’intégration des ouvrages techniques aux constructions projetées, une disposition est introduite dans zones UA à UE afin que les transformateurs électriques soient intégrés dans les bâtiments auxquels ils sont nécessaires : « les transformateurs électriques nécessaires uniquement aux bâtiments situés sur un terrain devront être intégrés à l’intérieur de ces bâtiments ». Enduits dans le quartier du Suquet - Une précision est apportée à l’article UC 11.2 a) – quartier du Suquet – concernant les enduits talochés qui ne sont pas imposés systématiquement mais bien « de préférence » - cas des façades en pierres par exemple -, et qui touchent les constructions anciennes : « a) Les façades ne doivent avoir qu’un aplomb, de l’égout de la toiture au sol. Elles doivent être teintées en harmonie avec la masse des constructions anciennes et de préférence enduites. Pour les enduits des constructions anciennes, seuls les enduits talochés sont autorisés. Concernant les bâtiments anciens construits en pierre, les enduits seront de surcroît à base de chaux. » Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 14/24 - Stationnement des vélos pour les immeubles d’habitation ou de bureaux - La loi ALUR impose que le règlement du PLU fixe obligatoirement des obligations minimales en matière de stationnement des vélos pour les immeubles d’habitation ou de bureaux. (article 137 loi ALUR). Le texte renvoie au respect des conditions prévues à l’article L.111-5-2 du Code de la Construction et de l’Habitation – CCH -, qui est précisé par les articles R111-14-4 et 5 du même code. Ces dispositions renvoient aux normes précises de sécurité et de capacité fixées par arrêté ministériel du 20/02/2012. Ainsi : o Pour les bâtiments à usage principal d’habitation une superficie de 0,75 m² par logement (studios et 2 pièces) et 1,5 m² pour les logements supérieurs à 2 pièces avec une superficie minimale de 3 m². o Pour les bureaux : une superficie de 1,5 % de la surface de plancher En d’autres termes, pour les emplacements vélos, le PLU doit respecter le CCH. Il est donc proposé, dans les zones Urbaines « U », de remplacer la formulation actuelle du P.L.U. par la suivante : « Il est exigé (…) pour les immeubles collectifs d’habitation et de bureaux qui ne sont pas issus d’un changement de destination, des emplacements réservés aux vélos respectant toutes les obligations édictées aux articles L.111-5-2 I et II, R.111-14-4 et R.111-14-5 du code de la construction et de l’habitation. » Arbres comptabilisés en arbres de hautes tiges dans les autorisations d’urbanisme délivrées Une formule est ajoutée dans les définitions des dispositions générales du règlement et dans l’article 13 des zones urbaines, afin que les futurs arbres de hautes tiges ne puissent pas être abattus lorsqu’ils n’ont pas encore atteint les « normes requises » pour être considérés comme des arbres de hautes tiges « à conserver » : « Les arbres plantés en tant qu’arbres de hautes tiges dans le cadre d’une autorisation d’urbanisme accordée seront dès lors considérés comme répondant à la définition des arbres de hautes tiges existant à conserver ». Distance à respecter par rapport aux arbres de hautes tiges – Une précision est apportée dans les articles 13 du règlement pour les arbres à conserver : les distances à respecter pour les constructions vis-àvis de ces arbres sont des distances minimum : « Que les terrains soient bâtis ou non, les constructions devront être situées au minimum à : 10m du pied des arbres de haute tige conservés de niveau 1 5m du pied des arbres de haute tige conservés de niveau 2 » Nombre d’arbres de haute tige à planter en zone UF, article 13.3 – La formule « au minimum 1 arbre par 100 m² d’espaces verts maintenus en pleine terre » ne répond pas clairement à l’objectif. En effet, elle ne prend pas en compte les terrains imperméabilisés sur lesquels l’espace vert en pleine terre est non pas « maintenu » mais recréé pour respecter le pourcentage imposé. Il est donc proposé de remplacer le terme de «maintenu» par «imposé », ce qui permettra d’intégrer tous les espaces verts « imposés » par l’article 13 de la zone UF pour le calcul du nombre d’arbres de hautes tiges à planter. Pour plus de clarté, le mode de calcul des distances imposées entre les constructions nouvelles et les arbres « conservés » ou « à planter » est précisé dans chaque article 13 concerné : « les distances imposées ci-dessus sont prises horizontalement au pied des arbres et en tout point du tronc de l’arbre ». Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 15/24 - Nécessité de l’abattage de certains arbres - Sur les terrains bâtis, un arbre ne peut être abattu que si son état phytosanitaire le justifie ou s’il présente un risque avéré pour la sécurité des personnes et des biens. Or, la « sécurité des personnes et des biens » signifie que l’arbre doit présenter un risque et pour les biens et pour les personnes alors que, dans certains cas, un arbre peut causer un dommage direct à un bien sans que cela ne menace les personnes. Par ailleurs, même en cas de risque avéré, des solutions techniques peuvent être trouvées pour pallier le risque et conserver l’arbre. Enfin, il est nécessaire de préciser que les constructions concernées sont les constructions existantes et non pas celles à venir … Il est donc proposé de modifier la formulation dans le sens suivant : « Sur les terrains comportant déjà une construction (…), tout arbre de haute tige ne peut être abattu que si son état phytosanitaire le justifie, s’il présente un risque avéré pour la sécurité des personnes ou s’il est de nature à causer, de manière directe, des dommages sérieux et avérés aux biens existants sur le terrain. Dans tous les cas, l’arbre en question ne pourra être abattu que si l’abattage constitue l’unique solution pour pallier tout risque ou dommage ». Plantation des parcs de stationnement : uniformisation des dispositions – Les dispositions des articles 13 des zones UD et UF comportent deux formulations différentes : « 13.3 - Pour les activités à vocation commerciale ou pour les parcs de stationnement de plus de 300 places : la pleine terre n’est pas exigée et la superficie des parkings végétalisés à concurrence de 1 arbre de haute tige pour 3 places de stationnement sera comptabilisée au titre des espaces verts. » Et : « 13.6 - Traitement d’espaces particuliers : les aires de stationnement réalisées en surface doivent être plantées à raison de 1 arbre de haute tige toutes les 3 places de stationnement. » Il est proposé d’uniformiser ces dispositions réglementaires en retenant celles de l’article 13.6 qui garantit des parcs de stationnement végétalisés avec des arbres répartis sur l’ensemble de la surface concernée, contrairement aux dispositions de l’article 13.3. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 16/24 - II – LES MODIFICATIONS ET CORRECTIONS DES EMPLACEMENTS RESERVES & MARGES DE RECULS II.1 Suppression des emplacements réservés pour des équipements à destination principale cinématographique (II.C 27 – II.C.28 – II.C.29) PLU actuel Conformément à ce qui a été évoqué dans la première partie, les emplacements réservés IIC27 à IIC29 sont supprimés et remplacés par une protection renforcée des cinémas de centre-ville en cas de sinistre ou de démolition. (cf 1.1 & modification du règlement). PLU modifié Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 17/24 - II.2- Mises en demeure non suivies d’effet o ER II C 25, parcelle BE 51, 96 avenue Jean de Lattre de Tassigny – L’emplacement réservé IIC25 pour un petit parking relais à proximité de l’Hôpital de Cannes est supprimé suite à une mise en demeure non suivie d’effet. En effet, les stationnements créés sur le site de l’Hôpital, et notamment les stationnements souterrains, permettent de répondre aux besoins. PLU actuel / PLU modifié o ER I C 146, parcelle AC 146 & AC 148, 59 à 71 avenue M. Chevalier – L’acquisition de cette propriété de plusieurs hectares aurait été disproportionnée par rapport aux enjeux de cet emplacement réservé sur l’avenue Maurice Chevalier, destiné à l’aménagement de l’espace public. La mise en demeure d’acquérir n’a donc pas été suivie d’effet et l’emplacement réservé n’a plus lieu d’être. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 18/24 - PLU actuel / PLU modifié o ER II C 11, parcelle AK 238, place Roubaud à la Bocca - L’emplacement réservé II C 11 était lié à un éventuel transfert de la poste de la Bocca sur ce site. D’autres sites étant à l’étude pour cette délocalisation, il n’a pas été donné suite à la mise en demeure d’acquérir. PLU actuel / PLU modifié Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 19/24 - II.3 - Recalage du tracé du cheminement piéton sur le canal de la Siagne (I.C.132) Un léger décalage (ci-dessous en rose) entre le cheminement piéton et le tracé de l’emplacement réservé (petits points) a été constaté. Il s’agit donc de recaler ce dernier sur le sentier existant. PLU actuel / PLU modifié Les différences (en rose sur la photo aérienne) sont difficiles à voir à cette échelle sur fond de PLU. Par ailleurs, la largeur fixe à 12 mètres, qui n’a pas de sens par rapport au cheminement piéton proprement dit, doit également être supprimée. PLU actuel / PLU modifié Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 20/24 - II.4 - Correction de l’emplacement réservé n° I.C.150, avenue F.TUBY Il s’agit simplement d’ajuster l’ER en limite de ce poste électrique (parcelle AM 275), avenue F.Tuby), sans pour autant remettre en question l’alignement général de la rue. Vue de face Vue globale PLU modifié PLU actuel II.5 – Dispositions diverses Modification de la « pastille » de l’emplacement réservé IC 71 (parcelles CD 107 et 110). La largeur fixe à 12 mètres ne se justifiant pas sur toute la longueur de la rue, il convient de la supprimer, sans pour autant toucher à l’emplacement réservé proprement dit. PLU actuel / PLU modifié Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 21/24 - Ajout de deux pastilles d’information pour l’emplacement réservé I.C.38, avenue Jean de Noailles. Il s’agit uniquement d’ajouter deux pastilles d’information sur le numéro de l’emplacement réservé, pour une meilleure lisibilité du plan. En effet, il n’y en a pas actuellement et il n’est donc pas possible de savoir de quel emplacement réservé il s’agit. PLU actuel / PLU modifié PLU actuel / PLU modifié Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 22/24 - III– LES PROTECTIONS DU PATRIMOINE III.1- Protection du patrimoine végétal (11 impasse Reme) Suite à la mobilisation de riverains, il s’agit de classer un très beau Micocoulier impasse Reme. La protection consiste dans l’identification, sur le plan de zonage, d’un « arbre remarquable ». Micocoulier Vue depuis l'ouest PLU actuel / PLU modifié Vue aérienne avec l’arbre remarquable matérialisé Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 23/24 - III.2- Dispositions diverses – Correction d’une erreur matérielle La Parcelle CM 51, située avenue de la Favorite comprend 2 carrés rouges, ce qui ne signifie rien de particulier et constitue une erreur matérielle. Il convient donc d’en supprimer un. PLU actuel / PLU modifié IV– L’ANNEXE 7.8 DU P.L.U. RELATIVE AUX LOTISSEMENTS AYANT CONSERVE LEURS REGLES EST SUPPRIMEE (CF LOI ALUR) Dans un souci d’uniformisation des règles applicables à un territoire couvert par un P.L.U., l’article 159 de la loi ALUR stipule que les règles des lotissements cessent de s’appliquer au-delà du délai de caducité de 10 ans. L’annexe 7.8 du PLU, qui liste les lotissements ayant conservé leurs règles au-delà de ce délai de caducité, n’a donc plus lieu d’être. Rapport de présentation – MODIFICATION 9 DU P.L.U. –Juin 2014 - 24/24 -