p110 les bisphosphonates dans le traitement de l`algodystrophie

Transcription

p110 les bisphosphonates dans le traitement de l`algodystrophie
Intérêt des biphosphonates dans le trt
de le syndrome douloureux régional
complexe de type 1
Z.Djaroud, T.Bouhadiba, F.El Abed ,F.Benlebna F.Miri, A.Belkacem A.
Service de Médecine Physique et Réadaptation EHU Oran
Mots clés: Syndrome douloureux régional complexe de type 1.traitement .
biphosphonates.
INTRODUCTION
„ SDRC 1 ∑ regroupe des phénomènes douloureux ,
vasomoteurs et trophiques résultant d’une perturbation
neurovégétative .
„ suite à un événement nociceptif initiateur post traumatique
→conséquences algo fonctionnelles régionale et distale de
l’appareil locomoteur .
„ Retentissement en terme de coût de santé publique est
considérable (évolution longue ) source d’ abseentisme
et d’invalidité et de handicap,
„ =>préoccupation du spécialiste de MPR justifiant une
bonne analgésie pour une rééducation précoce avec
un meilleur résultat .
„ Sa prise en charge laisse une place importante à la
dimension préventive précoce et multidisciplinaire afin
de raccourcir l’évolution et d’éviter les séquelles
enraidissantes.
OBJECTIF
„ Évaluer l'efficacité des biphosphonates (BP) dans le
traitement de ce SDRC 1 .
„ Apprécier leurs indications en fonction du stade
évolutif,.
„ approcher, les thérapeutiques physiques dans le
devenir fonctionnel .
MATÉRIEL
„ Nous présentons les résultats d’une modeste étude.
11 patients sont inclus à l’étude, période allant de
juillet 2007/ juin 2008 , tous orientés pour prise en
charge en médecine physique pour des séquelles
post traumatiques .
MÉTHODES
Critères d’inclusion :
„ affections post traumatiques .
„ diagnostic du SDRC type 1 sur les arguments cliniques
Nous avons évalués les facteurs suivants :
„ âge ,sexe,
„ antécédents
- fractures (type et gravité), traitement reçu, évolution
„ Résultat morphologique obtenu (radiographie),
„ Délai de la première consultation en MPR
„ Facteurs de risques : terrain anxio-dépressif ,
„ Evaluation échelles EVA, goniométrie articulaire , testing
musculaire analytique. => risque de survenue, gravité SDRC type
1 douleur ,troubles vasomoteurs ,mobilité et force, retentissement
fonctionnel,
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES
Douleur
échelle numérique
0=absente
1=aux mouvements forcés
2= spontanée, permanente
3=impotence fonctionnelle modérée
4=impotence fonctionnelle majeure
Troubles vasomoteurs
0=absent
1=tuméfaction de l’articulation
2= œdème local prenant le godet
3= œdème locorégional
4= œdème étendu
Raideur
0=amplitude normale
1=limitation débutante
2=limitation d’ 1/3
3=limitation de 2/3
4=limitation sup 2/3
évalue => risque de
gravité
Ce risque dépend de
plusieurs facteurs dont
l’intensité
• douleur,
• troubles
vasomoteurs et
sudoraux,
• raideur (mobilité
passive et surtout
active du membre).
RÉSULTATS
SEXE RATIO ET AGE MOYEN
Groupe de 11patients dont 7 femmes et 3 hommes
L’âge moyen , Femmes → 45 ans ,
Hommes → 55 ans
LES ≠ ETIOLOGIES
1
1
1
2
fracture poignet
fracture bimalleolaire
2
3
2
fracture malleolaire
entorse cheville
luxation coude
tendinoipathie epaule
Prédominance du traitement orthopédique
traitement orthopedique
traitement chirurgical
PRONOSTIC
r a id e u r
r a id e u r
tr o u b l e s
tr o p h iq u e s e t
v a s o m o te u r s
tr o u b l e s
tr o p h iq u e s e t
v a s o m o te u r s
d o u le u r
d o u le u r
0
1
2
3
4
FORMES CLINIQUES RENCONTREES
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
„ Biologie normale
„ Radiographies standard:
` ostéoporose pommelée, déminéralisation
homogène, résorption ostéoclastique.
↗
↗ ↗
↗
Clichés de cheville et pied : déminéralisation en bande de l’extrémité inférieure du
tibia et du péroné, de l’astragale (flèches). Conservation de l’interligne articulaire et
préservation d’une fine lame dense d’os sous-chondral.
Fracture de pouteau colls ,luxation du coude
DISCUSSION
„ Le diagnostic de SDRC de type 1
„ La certitude est clinique+++ aucun test biologique
n’est spécifique .
„ Contexte étiologique : traumatisme, immobilisation, il a
fait suite à un événement nocif traumatique , on note
que la survenue d'une AND ne semble pas liée au
type de fracture , mais elle liée à sa gravité et au seuil
de la douleur.
„ touche le plus une extrémité.
3 Sd épaule main , touchant plus la main que l’épaule
6 localisations aux pieds ( pied douloureux décalcifié )
dont 2 fracture bi malléolaire, 1 malléolaire traitées
chirurgicalement , 2 entorses de cheville
„ Imagerie spécifique, confirme le diagnostic.
DISCUSSION
„ a concerné plus de femmes ,
„ âge moyen est de 45 ans à cet âge l’ostéoporose est
un facteur favorisant .
„ →terrain anxieux, le stress majore le risque , en
particulier nos patientes sont des femmes actives et 4
d’entres elles enseignent
„ d’autant plus que la douleur retentit sur les activités de
la vie quotidienne et perturbe la qualité de vie .
TRAITEMENT MÉDICAL CONDUIT
Antalgiques périphériques et AINS
4 patients
Antalgiques de 2nd palier + bisphosphonates (risédronate)
6 patients dose =140 mg / mois pdt
- 3 mois → M sup
- 6 mois → M inf
Anxiolytiques → 4 patientes ( Deroxat ) .
2 patientes sous ß-bloquants ( propranolol , 40mg/jour
→ 3 Infiltrations de corticoïdes canal carpien et tarsien
TRAITEMENT PHYSIQUES
Mise en décharge par écharpe au membre supérieur ;
„ Appui limité et partiel du membre inférieur puis
apprentissage du pas simulé remplacé progressivement
par l’appui contact :
„ Bains alternatifs : immersions de 3 à 4 mn du membre
en alternance dans un bain froid puis chaud et/ou l’inverse
„ Drainage postural, massages doux (œdème )
„ Physiothérapie anti inflammatoire et antalgique, US.
„ Mobilisation active aidée pluriquotidienne du membre
pathologique en même temps que le membre indemne
controlatéral.
„ Travail des afférences proprioceptives
DISCUSSION
` durée de l’immobilisation ,
` type de traitement chirurgical ou orthopédique ne semble pas être en
`
`
`
`
relation avec la survenue de ce syndrome.
6 de nos patientes n’ont pas répondus aux antalgiques de 1ere classe
ni aux AINS,
2 patientes ou la calcitonine a été utilisée avant
2 infiltrations/ corticoides canal carpien et tarsien .
Le traitement physique et la physiothérapie ont apportés de bons
résultats .
CONCLUSION.
Les propriétés du résidronate montrent l’effet antalgique
recommandé dans le cas d'évolution récente du SDRC 1,
ainsi qu’une nette diminution de la douleur , ce qui permet
un gain d’amplitude et de mobilité .
La place de cette thérapeutique dans ce SDRC type 1
actuellement démontrée ,
L’ effet inhibiteur de la résorption osseuse→a montré
amélioration de la densité osseuse (Rx de contrôle ).
`La réalisation d’études contrôlées sont nécessaires pour
prouver au mieux leur indication ainsi que leur efficacité.
La rééducation et la coordination des soins ont gages de
succès vis-à-vis d’une pathologie d’évolution qui peut être
longue et invalidante à la fois en cas de prise en charge
tardive.
Avant traitement
Après traitement
av
ap
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
„ V. Gremeauxa, C. Hérissona, , and J. Pélissierb de genou : effet précoce
et spectaculaire des biphosphonates sur la douleur et la fonction aService
central de rééducation fonctionnelle, université Montpellier-I, CHU Lapeyronie,
34295 Montpellier cedex 5, France bDépartement de réadaptation fonctionnelle,
université Montpellier-I, CHU Caremeau, 30029 Nîmes, France
„ Annales de Réadaptation et de Médecines Physique ,volume 50 ,issue 4 , mai
2007 , pages 240-243.
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„ : algodystrophie, causalgie. In: Serrie A, Thurel C,editors. La douleur en pratique
quotidienne : diagnostic et traitements.2e Édn Paris: Éd. Arnette; 2001. p. 397—
4115.