Ville de NIMES Approche Environnementale de l`Urbanisme du Plan

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Ville de NIMES
Approche Environnementale de l’Urbanisme du
Plan Local d’Urbanisme
Atelier « Energie et climat »
www.csd.ch
www.csdingenieurs.fr
|1
SOMMAIRE
I. GENERALITES
1. Démarche de l’AEU, objectifs de l’atelier
2. Rappel du contexte règlementaire du Grenelle II
p.3
p.4
p.6
II. CONTEXTE PHYSIQUE ET CLIMATIQUE
p.7
III. LES POTENTIALITES ENERGETIQUES DU TERRITOIRE NIMOIS
1. Le potentiel solaire
2. Le potentiel biomasse (bois-énergie et déchets)
3. Le potentiel éolien
4. Le potentiel géothermique
5. Réseaux de chaleur
p.10
p.12
p.14
p.17
p.19
p.21
IV. APPROCHE ENERGETIQUE PAR SECTEUR
p.24
V. POLITIQUE ENERGETIQUE ET PRATIQUES ENERGETIQUES DE LA
COMMUNE
p.29
VI. SYNTHESE DE L’ATELIER
p32
Octobre 2011 / 2
I. GENERALITES
Octobre 2011 / 3
DEMARCHE DE L’AEU
OBJECTIFS DE L’ATELIER
L’Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU®)
 L’A.E.U est un outil du renouvellement urbain, renouvellement des pratiques pour développer
une politique environnementale et élever le niveau d’exigence environnementale du Plan Local
d’Urbanisme en révision.
 L’A.E.U vise un référentiel commun et une connaissance partagée pour faciliter les décisions
politiques (en temps, en explication, en procédures), et l’appropriation du projet par les acteurs du
territoire.
 L’A.E.U pose également les questions : le choix de la communication, l’évolution de la pratique
de la concertation , la gestion économe, le suivi évaluation et par voies de conséquence : la
formation et la re-organisation.
 L’AEU pose des questions, met en débat
Les objectifs de l’atelier « Energie et climat »
 Mieux connaître tous les tenants et aboutissants liés à aux potentialités énergétiques du
territoire Nîmois, notamment par le développement de réseau de chaleur, la réhabilitation
thermique ou l’utilisation d’énergies renouvelables ;
 Identifier les enjeux environnementaux sur lesquels les commune doit cibler sont
intervention ;
 Discuter des propositions et des solutions adaptées pouvant être envisagées, partagées et
acceptées par tous.
Octobre 2011 / 4
ARTICULATION ENTRE AEU ET PLU
Travail conjoint
Equipe AEU
Equipe PLU
ETAPE 1
ETAPE 1
DIAGNOSTIC ORIENTE
ENVIRONNEMENTAL
DIAGNOSTIC
TERRITORIAL
Enrichit
Complète
SCHEMA DIRECTEUR
ENVIRONNEMENTAL
ETAPE 3
ETAPE 2
Propose
PADD et
ORIENTATIONS
D’AMENAGEMENT
TRADUCTION
REGLEMENTAIRE
Travail itératif :
ajuster et enrichir
le projet
Alimente,
précise
Travail itératif pour
élever le niveau
d’exigence
environnementale
du projet
Déclinaison des objectifs
environnementaux en
principes d’aménagement
durables
Analyse / recadrage scénarii
PRECONISATIONS ET
ASSISTANCE
OPERATIONNELLE
pour la mise en œuvre du
projet urbain communal
Nécessitant une certaine indépendance
des 2 équipes
Afin d’enrichir les regards sur le
territoire
ETAPE 4 : Suivi et accompagnement
DEFINITION DES ENJEUX
ENVIRONNEMENTAUX
/
GRANDS PRINCIPES
D’AMENAGEMENT URBAIN
DURABLE
Une phase d’approche et d’immersion
Mise en commun des réflexions
ETAPES 2 ET 3
Un travail plus itératif entre les 2
équipes
ZOOMS STRATEGIQUES
Octobre 2011 / 5
CONTEXTE REGLEMENTAIRE
Les orientations du Grenelle II
 Création du SRCAE (Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie) qui doit définir à partir d’états des
lieux, des objectifs et des orientations aux horizons 2020 et 2050 en termes :
 de développement des énergies renouvelables,
 de maîtrise des consommations énergétiques,
 de réduction des émissions de gaz à effet de serre,
 de qualité de l’air et de réduction des émissions de polluants atmosphériques,
 d’adaptation au changement climatique.
Le SRCAE Languedoc-Roussillon sera approuvé avant le 30 Juin 2012. Les SCOT et PLU devront respecter
les orientations prescrites dans le SRCAE.
 Création du schéma régional de raccordement au réseau électrique des énergies renouvelables
 But: mutualiser les frais de raccordement au réseau pour les énergies renouvelables
 Approbation du schéma dans les 6 mois qui suivent l’approbation du SRCAE
 Création du PCET (Plan Climat Energie Territorial)
 Document obligatoire pour les communes de plus de 50 000 habitants
 Dans les communes qui s’engagent dans l’élaboration d’un Agenda 21 local, le plan climat-énergie territorial
en constitue le volet climat
 But: définir les objectifs stratégiques et opérationnels de la collectivité pour lutter contre l’augmentation des
émissions de GES
 Classement des réseaux de chaleur et de froid
 Procédure de classement des réseaux de chaleur simplifiée par le Grenelle II : cette procédure permet de
rendre obligatoire le raccordement au réseau, pour toute nouvelle construction ou bâtiment faisant l’objet d’une
rénovation importante.
 Classement désormais prononcé par la collectivité: outil supplémentaire de la planification énergétique
locale
 Classement du réseau possible uniquement s’il est alimenté à 50% au moins par des énergies
renouvelables et de récupération
Octobre 2011 / 6
II. CONTEXTE PHYSIQUE ET CLIMATIQUE
Octobre 2011 / 7
CONTEXTE PHYSIQUE ET CLIMATIQUE
Climatologie du territoire Nîmois
• Climat de Nîmes est typiquement méditerranéen avec des étés chauds et secs et des hivers doux et humides
• Été caractérisé par de fortes températures dépassant les 30°C environ 40 jours par an ainsi qu’une
pluviométrie réduite
• Hiver caractérisé par des épisodes pluvieux importants (parfois très violents), et des vents froids, à savoir
les vents du Nord (Mistral) et vents du sud
• Pluviométrie atteint environ 780 mm d’eau par an, avec des précipitations généralement minimales au mois
de Juillet (potentielle sécheresse) et maximales au mois d’Octobre (pluie cévenole)
Précipitations et températures
Rose des vents
Octobre 2011 / 8
CONTEXTE PHYSIQUE ET CLIMATIQUE
Contexte physique du territoire Nîmois
• Topographie de la ville contrastée
 Chevelu avec nombreux vallonnements des
Garrigues au Nord du centre-ville
(variations topographiques comprises entre
100 et 200 m dans cette zone)
 Plaine Nîmoise au Sud avec topographie
plutôt plane (altitude moyenne de 30 m)
• Nature des sols
 Calcaires argileux et marnes sur le territoire
des Garrigues habitées et dans le centre
urbain de l’écusson
 Alluvions et dépôts littoraux sablo-argileux
dans la plaine Nîmoise
• Risque inondation présent sur une partie du
territoire, risque de ruissellement notamment lors des
épisodes cévenols
Topographie de la commune de Nîmes
Octobre 2011 / 9
III. LES POTENTIALITES ENERGETIQUES DU TERRITOIRE NIMOIS
Octobre 2011 / 10
LES POTENTIALITES EN ENERGIES RENOUVELABLES
Constat / Enjeux sur les potentialités énergétiques
Climatologie :
 Présence de vents du Nord très forts et de vents du Sud
 Hivers froids, étés très chauds : températures dépassant les 30°C
environ 40 jours par an
Potentiel solaire :
 Très bon potentiel pour l’utilisation passive ou active de l’énergie solaire
 Mais une énergie très peu exploitée au sein du territoire
Potentiel géothermique :
 Potentiel géothermique assez intéressant
 Un véritable potentiel pour la production de chaud et de froid
Potentiel éolien :
 Potentiel de l’éolien et du micro-éolien très intéressant à Nîmes
 Potentiel à préciser (coût d’une ZDE, impact paysager, consommation
d’espace foncier…)
Potentiel Bois-Energie :
 Un fort potentiel Bois-énergie (37% du territoire est occupé par la forêt)
 Mais une ressource peu exploitée sur le territoire (filière peu structurée
malgré la présence de fournisseurs, pas d’équipements en place à Nîmes)
Réseaux de chaleur :
 Présence de réseaux de chaleur nécessitant une certaine densité pour
pouvoir être mis en œuvre
 Réels potentiels de densification autour de ces réseaux de chaleur
 Réseaux de chaleur à développer par polarités
Octobre 2011 / 11
LE POTENTIEL SOLAIRE
Constats/Enjeux sur le potentiel solaire
Ensoleillement annuel sur le territoire Nîmois:
 Ensoleillement moyen compris entre 1550 et 1660 kWh/m²
Potentiel solaire thermique:
 Environ 12000 CESI installés entre 2000 et 2010
 22000 m² de capteurs sur des projets collectis entre 2000 et 2010
 30 GWh / an d’énergie d’origine solaire thermique en L-G
 450 installateurs de panneaux solaires thermiques identifiés en
région Languedoc-Roussillon
 5 CESI (Chauffe-Eau Solaires Individuels) pour 1000 habitants en
Languedoc-Roussillon
Potentiel de développement photovoltaïque sur le bâti existant :
 Puissance potentielle extrêmement importante d’après le rapport
établi par le CETE Méditerranée (Centre d’Etude Technique de
l’Equipement) dans le cadre de l’établissement du SRCAE
 Entre 30 000 et 100 000 kWc/m² d’énergie photovoltaïque
disponible sur le bâti d’activité (tertiaire, commerce, équipements)
existant
Ensoleillement moyen en KWh/m² (Source: CETE)
Potentiel de développement du photovoltaïque sur les espaces
anthropisés:
 Espaces anthropisés = friches minières, carrières, décharges,
parkings ZA, friches industrielles
 2 à 5 MWc de potentiel photovoltaïque sur ces espaces sur la
commune de Nîmes d’après le CETE
 UNE ENERGIE PEU EXPLOITEE
 UN POTENTIEL SOLAIRE THERMIQUE ET PHOTOVOLTAIQUE
IMPORTANT A NIMES
Puissance potentielle de développement du photovoltaïque en KWc/m²
Octobre 2011 / 12
LE POTENTIEL SOLAIRE
Travail collégial
Etat actuel de la ressource:
 Quelles données concernant les permis de construire délivrés
pour la construction de panneaux solaires thermiques ou panneaux
photovoltaïques (aménageurs privés) ?
 Quels zones favorables à l’établissement de panneaux solaires ?
Projets en cours:
 Quels projets sur les équipements publics, zones commerciales,
et autres espaces anthropisés (comme sur l’ex CET des Lauzières)
?
 Création de coopératives de toit ?
 Construction d’ombrières dans les projets d’aménagement ?
 Construction de centrales solaires au sol sur les espaces
anthropisés (parkings ZA, décharges, zones inconstructibles
inondables…) ?
 Quelles aides financières actuelles pour l’installation de panneaux
solaires thermiques et de CESI ? pour l’installation de panneaux
photovoltaïques ?
Octobre 2011 / 13
LE POTENTIEL BIOMASSE
Constats/Enjeux sur le potentiel bois-énergie
Quelle ressource :
 Biomasse bois énergie :bois de buche, bois déchiqueté ou
broyé, connexes ou sous-produits de l’industrie du bois, bois de
rebut issus des déchetteries, déchets verts
Etat de la filière bois-énergie en Languedoc-Roussillon :
 D’après l’étude menée par le CETE pour la création du SRCAE,
la ressource disponible en 2020 sur la commune de Nîmes sera
au Nord, dans les garrigues, comprise entre 400 000 et 650 000
MWh par an et au Sud, dans la plaine, entre 200 000 et 400 000
Mwh par an
 Grande ressource bois énergie dans le Gard: 37% du territoire
occupé par la forêt
 Mais bois énergie peu développé à Nîmes ou aucune chaufferie
bois collective ou industrielle n’est mise en place, avec une
dizaine de petites chaufferies (200kW) sur le département et 2
chaufferies d’une puissance nominale supérieure à 1MW
 Travail sur la promotion du bois énergie dans les départements
du Gard et de la Lozère: depuis 2002, plus de trente chaufferies
bois ont été installées ou sont en cours de réalisation
 UNE ENERGIE PEU EXPLOITEE A NIMES, MAIS BON
DEVELOPPEMENT GLOBAL SUR LE DEPARTEMENT ET LA
REGION
 UNE FILIERE A CRÉER SUR LA COMMUNE
La filière bois-énergie en LG: chaufferies (plaquettes) et plateformes de stockage (Source: CETE)
Octobre 2011 / 14
Constats et enjeux sur le potentiel biomasse
déchets
Quelle ressource :
 Biomasse agricole (résidus de récolte, déchets des industries
agroalimentaires, productions lignocellulosiques)
 Biomasse déchets ménagers et assimilés (déchets organiques
fermentescibles des OM, boues des STEP)
Etat de la filière biomasse déchets en Languedoc-Roussillon :
 A Nîmes, 50% des déchets concernés ne sont pas mobilisables
pour être valorisés énergétiquement grâce aux différents procédés
existants (combustion, biogaz, ou méthanisation contrôlée)
 40% des déchets font partie d’une filière de valorisation de la
biomasse à développer (outils et méthodes existants mais doivent
être pérennisés et développés)
 UIOM du quartier Sud-Ouest de Nîmes : valorisation énergétique
des déchets par combustion puis production électrique
 UNE ENERGIE EXPLOITEE PONCTUELLEMENT A NIMES,
UN DEVELOPPEMENT MOYEN SUR LA REGION
 UNE FILIERE A CRÉER SUR LA COMMUNE
Octobre 2011 / 15
Travail collégial
Etat actuel de la ressource bois-énergie:
 Etat actuel de la filière bois-énergie sur la commune de
Nîmes ? Quels fournisseurs, quelle organisation ?
 Quelles contraintes concernant le transport des ressources
et l’approvisionnement ?
 Quels risques associés au développement de cette filière
(feux de forêts) ?
 Quels projets concernant les chaufferies bois (collectives,
industrielles) et leur possibilité de raccordement aux réseaux
de chaleur ?
 Quelles possibilités concernant la cogénération pour les
chaufferies bois (centrales micro-génération individuelles,
centrales cogénération collective) afin de produire à la fois
chaleur et électricité ?
Etat actuel de la ressource biomasse déchets:
 Quelles possibilités d’installation d’usines de valorisation de
la biomasse ?
 Quelles types d’usine (usines de méthanisation pour la
fabrication de biogaz, centrales biogaz, cogénération) ?
 Quels pourcentages de déchets valorisables sur la
commune ?
 Quelles réticences vis-à-vis du développement de cette
filière ?
Octobre 2011 / 16
LE POTENTIEL EOLIEN
Constats / enjeux sur le potentiel éolien
 Région Languedoc-Roussillon très productrice d’électricité d’origine éolienne
 Présence de vents très forts à Nîmes (notamment ceux en provenance du Nord):
gisement éolien très favorable
 Parc éolien le plus proche de Nîmes = parc Beaucaire situé à environ 28 km de
la ville (puissance totale installée de 11,5 MW)
 Développement éventuellement possible du micro-éolien notamment dans les
zones commerciales de la plaine ou dans les parties Nord de la ville, où les terrains
ont une altitude et des pentes plus élevées
 UN TRES BON DEVELOPPEMENT SUR LA REGION
 POTENTIEL FAIBLE SUR LA COMMUNE (fortes contraintes paysagères,
nombreuses servitudes, etc.)
Localisation des parcs éoliens et des zones préférentielles à
l’implantation d’éoliennes dans la région Languedoc-Roussillon
Contrainte à l’implantation de parcs éoliens: domaines vitaux pour
l’avifaune et les chiroptères
Octobre 2011 / 17
LE POTENTIEL EOLIEN
Travail collégial
 Présence de micro-éolien sur la commune ?
 Quelles possibilités de développement en lien avec les autres
contraintes :
 Le bruit (éloignement de 500m des zones
urbanisées) ?
 Domaines vitaux pour l’avifaune et les chiroptères ?
 Aires naturelles à valeur écologique et paysagère ?
 Servitudes (couloir aérien, axes radioélectriques,
lignes haute tension, etc.) ?
 Quel type d’éolien favoriser (micro-éolien, parcs éoliens de
faible, moyenne ou grande puissance ?
Octobre 2011 / 18
LE POTENTIEL GEOTHERMIQUE
Constats / Enjeux sur le potentiel géothermique
Potentiel géothermique :
• Bon gisement géothermique dans le département du
Gard : près de 50% du territoire est couvert par des
potentiels modérés à fort
• Installations essentiellement présentes dans le Gard sont
de type géothermie très basse énergie (système de pompe
à chaleur sur nappe afin de produire de la chaleur et de la
climatisation)
• L’exploitation géothermique a pour l’instant un impact
modéré sur les eaux de surface: la ville de Nîmes repose sur
deux réservoirs géothermiques (profondeur 10-35m et 30150m) se superposant sur une très faible surface (du SudOuest au Nord-Est)
• Exploitation du réservoir sur la moitié Sud du territoire
nîmois est déjà très développée (captages AEP,
agriculture)
 POTENTIEL GEOTHERMIQUE ASSEZ INTERESSANT
MAIS RESERVOIRS UTILISES A D’AUTRES FINS
 POSSIBILITE DE PRODUCTION DE CHAUD ET DE
FROID GRACE A LA GEOTHERMIE: IDEALE POUR LE
TERRITOIRE NIMOIS
Octobre 2011 / 19
LE POTENTIEL GEOTHERMIQUE
Travail collégial
Etat actuel:
 Pompes géothermiques installées sur la commune ? Quel type de
géothermie (profonde, superficielle) ? Quel type de pompes
(pompes à chaleur eau/eau, air/eau) ?
 Quel impact de la géothermie sur la nappe souterraine ?
 Quelles contraintes ? (Emprise terrain, etc.)
Projets futurs:
 Quelles possibilités d’évolution concernant le développement de la
géothermie sur la commune ?
 Raccordement des installations géothermiques aux réseaux de
chaleur ?
Octobre 2011 / 20
LES RESEAUX DE CHALEUR
Généralités sur les réseaux de chaleur
 En zone urbaine, les réseaux de chaleur sont l’unique moyen d’exploiter certains gisements d’énergies renouvelables.
 L’amortissement d’un réseau de chaleur s’effectue sur des périodes de 20 à 30 ans.
 Ces réseaux doivent s’insérer dans la stratégie d’aménagement locale à long terme sur les quartiers neufs ou anciens, réhabilités ou
non.
 Densification du bâti nécessaire au développement des réseaux de chaleur
Les réseaux de chaleur sur le territoire Nîmois
 Présence d’un réseau de chaleur au niveau des quartiers de Valdegour et Pissevin, de 22 km et étendu à l’ouest de la ville
• Ce réseau a une puissance de 96 MW (du à la chaufferie gaz dans les quartiers Ouest) et alimente environ 6 200 équivalent logements
en ECS et en chauffage (cogénération de 33,15 MW).
• Passage aux énergies renouvelables prévues en 2013 (soit par raccordement à l’incinérateur, soit chauffage bois)
 Potentialité pour raccorder le développement de la Porte Ouest à ce réseau de chaleur
 Raccordement de l’UIOM au réseau de chaleur (et donc cogénération de l’UIOM):
 Energie de l’UIOM actuellement valorisée énergétiquement par transformation de l’énergie thermique en vapeur, puis en
électricité via une turbine
 54770 MWh d’énergie électrique expotée en moyenne et 9004 MWh d’énergie électrique autoconsommée en 2009
Les réseaux chaud/froid sur le territoire Nîmois
 Réseau de chaleur à l’étude sur Hoche Sernam : production centralisée chaud-froid par géothermie
 De réels enjeux sur le confort d’été à Nîmes : comment produire du froid en évitant le tout climatisation ?
 Favoriser la ventilation double flux pour maximiser le confort d’hiver et d’été
 Des potentialités de réseaux de chaleur et de froid à étudier en cohérence avec le développement urbain de la Ville
 Autour de la Porte Nord ?
 Autour de la Porte Est – Mas de Mingue Courbessac ?
 Au niveau du quartier Mas Lombard ?
 Autour du projet de Gare Manduel ?
Octobre 2011 / 21
Plan des réseaux de chaleur existants – Quartiers Ouest
Octobre 2011 / 22
Travail collégial sur plan
 Quelles centrales de production de chaleur
peuvent être raccordées au réseau de chaleur sur
le territoire ? Quelles longueurs de réseau doivent
être envisagées ?
 Quels sont les dysfonctionnements et les
contraintes techniques connues ?
 Quels acteurs pour le développement du réseau
(bailleurs, etc.) ?
 Quelle est la réserve énergétique du réseau
actuel ?
 Quels sont les secteurs de Nîmes permettant le
développement du réseau de chaleur actuel?
 Quelles possibilités d’extension du réseau ?
Quelles contraintes techniques associées ?
 Quelle corrélation trouver entre développement
urbain, densité et réseau de chaleur ?
Réseau de chaleur existant
Octobre 2011 / 23
IV. APPROCHE ENERGETIQUE PAR SECTEUR
Octobre 2011 / 24
LA THERMOGRAPHIE AERIENNE
Thermographie aérienne



Pour chaque construction, c’est la toiture qui affiche les
plus grandes déperditions de chaleur, avant la façade,
les fenêtres ou les sols
La thermographie aérienne permet de mettre en avant
ces déperditions et de définir des pistes d’actions afin de
les réduire
Elle permet d'estimer le niveau de déperditions de
chaque bâtiment par la toiture mais:
 Elle ne fournit pas d'information suffisante sur les
façades
 La température de surface d'une toiture ne traduit
pas ce qui se passe thermiquement aux différents
étages inférieurs.
Octobre 2011 / 25
Thermographie aérienne (réalisée en Janvier 2010)
Principe
•
•
Mesure des flux d’énergie émis par rayonnement depuis les toitures : enregistrement en temps réel à 500 mètres d’altitude
environ, à l’aide d’un scanner infrarouge, des images thermiques de l’ensemble du bâti d’un territoire Nîmois.
Classification des résultats suivant 6 couleurs : du bleu, représentant de très faibles déperditions, au rouge, représentant de
très fortes déperditions.
o Bonne isolation / bâtiment non chauffé : couleur bleue
o Mauvaise isolation / bâtiment trop chauffé : couleur rouge
Légende
L’isolation semble très bonne ou le
bâtiment n’est pas chauffé au moment
de la mesure ou la toiture est métallique
L’isolation semble bonne ou le bâtiment
est peu chauffé
L’isolation semble bonne
La toiture semble mal isolée ou le
bâtiment est trop chauffé
La toiture semble très isolée ou le
bâtiment était chauffé au moment de la
mesure
La toiture ne semble pas du tout isolée
Thermographie aérienne (centre ville, faubourgs, garrigues habitées)
Octobre 2011 / 26
Constat / Enjeux sur les déperditions
thermiques
•
•
Les bâtiments récents globalement bien isolés ne
présentent pas de déperditions importantes,
comme par exemple:
o Lotissement des hauts de Vaqueyrolles (1),
o le sud de la ville (2),
o ZA de Nîmes Grézan (3).
Les points 2 et 3 sont à nuancer : les toitures
métalliques pouvant être associés à ces secteurs
d’activités ont pu diminuer l’intérêt des relevés
thermographiques
4
1
3
6
5
2
Thermographie générale aérienne de la ville de Nîmes
•
D’autres bâtiments font état d’une forte
déperdition de chaleur, parmi lesquels le centre
ville (4), le CHU de Nîmes (6) et les quartiers de
Valdegour et Pissevin (5)

Enjeux de réhabilitation et de renouvellement Lotissement des hauts de Vaqueyrolles
urbain sur le territoire Nîmois notamment
l’Ecusson et quartiers Valdegour/Pissevin
Centre hospitalier de l’université de Nîmes
Centre ville
Octobre 2011 / 27
APPROCHE ENERGETIQUE PAR SECTEUR
Travail collégial sur plan
 Localisation des potentiels énergétiques par
secteur
 Définition des zones à enjeux :
 Centre urbain,
 Plaine,
 Ville active,
 Garrigues habitées,
 Etc.
 Retour d’expérience sur la thermographie
aérienne :
 Etat des lieux du patrimoine bâti
 Réhabilitations énergétiques prioritaires
 Atouts et inconvénients de chaque secteur
Octobre 2011 / 28
V. POLITIQUE ENERGETIQUE DE LA COMMUNE
Octobre 2011 / 29
POLITIQUE ENERGETIQUE DE LA COMMUNE
Travail collégial
 Quels sont les documents cadres actuels de la ville (agenda 21, etc.) ?
 Quels impacts ont-ils sur le développement énergétique de la commune ?
 Quels sont les documents à envisager pour pérenniser la politique énergétique de la
commune ?
 Quels équipements publics peuvent être moteurs de la politique énergétique de la
commune (rénovation thermique, installations de panneaux solaire ou
photovoltaïques, etc.) ?
 Quels sont les nouveaux projets et les réflexions particulières à mener ?
 Quel part de la politique de déplacements menée par la ville et Nîmes Métropole ?
Choix de transports verts ?
 Quelle possibilité de développement du réseau de chaleur en lien avec les axes
TCSP ?
Octobre 2011 / 30
ANALYSE DES PRATIQUES ENERGETIQUES
DE LA COMMUNE
Travail collégial
 Quelles « bonnes » et « mauvaises » pratiques énergétiques sur la commune ?
 Quelles expériences référentes ? Quels référentiels de construction durable ? Quels
dysfonctionnements et difficultés rencontrées ?
 Quels sont les acteurs de ces pratiques et de quelle manière interagissent-ils ?
 Quelle mise en œuvre des pratiques énergétiques ? Entretien ? Durabilité ?
 Exemples de pratique pour chaque typologie :
 Logement
 Industriel
 Tertiaire
 Equipements publics
Octobre 2011 / 31
VI. SYNTHESE DE L’ATELIER
Octobre 2011 / 32
SYNTHESE DE L’ATELIER
Travail collégial
 Identification des énergies les plus prometteuses en lien avec le contexte Nîmois
 Localisation et hiérarchisation des espaces à fort potentiel de développement
énergétique
 Possibilités d’extension du réseau de chaleur
 Localisation des secteurs de la ville qui doivent bénéficier de rénovation /
réhabilitation afin d’améliorer leurs performances thermiques
 Données manquantes et incertitudes liées à cette thématiques
 Partage du diagnostic par les acteurs de l’atelier ou désaccords éventuels
Octobre 2011 / 33
MERCI DE VOTRE ATTENTION
Octobre 2011 / 34

Ville de NIMES Approche Environnementale de l`Urbanisme du Plan

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