JNA - Pôle de Gérontologie Interrégional

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JNA - Pôle de Gérontologie Interrégional
L’ E S T R É P U B L I C A I N | M A R D I 1 4 O C T O B R E 2 0 1 4
BELFORT
Aujourd’hui
En vue
L’
Établissement français du sang Belfort
débute sa semaine gourmande dans
ses locaux, rue Cassin. Les donneurs se
voient offrir un repas préparé par un traiteur.
A suivre
Aurélie Derreumaux et Laurent
Granier
Go Butterfly
Le trio belfortain présentera son
nouvel album jeudi soir à La
Poudrière en première partie de
Zara Mcfarlane pour la première
soirée Jazz in Belfort.
Le couple donne deux ciné­conférences sur son
tour de France à pied, mercredi 15 octobre, à
14 h 30, à Belfort et vendredi 17, à 20 h 30, à Delle.
Du mou dans les réservations
K Joël : « Aujourd’hui, le Maghreb a brûlé toutes ses cartouches. »
Pourlesvacancesdela
Toussaint,c’estl’heureà
laprudenceversles
« paysàrisques ».
Foire aux livres
Aujourd’hui, miam !
De la cuisine plein
les paniers
L’
assassinat d’Her­
vé Gourdel en Al­
gérie et des ap­
pels à la vigilance
du Quai d’Orsay
détournent les voyageurs de
leurs destinations habituel­
les des vacances de la Tous­
saint, le Maghreb. Mais s’il
n’y avait que cette région du
monde que les Français
boudent… Également l’Afri­
que à cause d’Ebola et la
Turquie à la frontière mena­
cée par l’État islamique.
Chez Dégriff Voyages,
Audrey le déplore. « Ces in­
terrogations restreignent
Politique
K Aujourd’hui, tout livre de cuisine acheté à la Foire verra son prix
défalqué de 10 %.
Puisqu’il est censé se passer
tous les jours quelque chose
de nouveau à la Foire aux
livres, y compris les « jours
creux », s’il en est, les orga­
nisateurs ont mis sur pied
des journées thématiques
dédiées à un rayon spécifi­
que. Hier, les amateurs de
polars ont pu se faire gran­
dement plaisir. Aujourd’hui,
place aux livres de cuisine,
et ils sont légion, qu’ils
soient grandement nova­
teurs, axés sur la minceur ou
véritables bibles culinaires
que se transmettaient déjà
Photo ER­Le Pays
nos grands­mères. Les cof­
frets culinaires, enrichis
d’un accessoire, qui ont fait
le bonheur, ces derniers
Noëls, de ceux qui ne sa­
vaient pas quoi offrir, sont
également mis en avant. Au
passage, une sélection est
réalisée par les bénévoles au
foyer Kipling, l’espace de
passage du public vers la
grande salle. Incontourna­
bles, voilà de quoi déguster !
Karine FRELIN
W
Aujourd’hui, la Foire aux
livres, à l’Atria, est ouverte de
14 h à 19 h.
Cab La fin d’un conflit et d’une polémique
Interdit en 2013, le calendrier
des éboueurs revient en 2014
Depuis hier, les éboueurs
ont entamé leur tournée
chez les particuliers des 33
communes de la Commu­
nauté d’agglomération bel­
fortaine (Cab). Ils proposent
à la vente le calendrier du
service de collecte des ordu­
res ménagères.
Un retour puisque les
agents de la Cab n’avaient
plus le droit de le vendre
depuis le printemps 2013. La
décision était la conséquen­
ce d’un conflit avec les élus
du conseil communautaires
qui souhaitaient imposer un
règlement sur la redistribu­
tion du produit de la vente.
Pendant cette période, Da­
mien Meslot avait promis de
revenir sur l’interdiction s’il
remportait les municipales.
Il en avait profité pour de­
mander au président de la
Cab de l’époque de « revenir
sur une décision mal venue
dans une période économi­
que difficile ». « Elle pénali­
se », écrivait­il « des salariés
dont les revenus sont mo­
destes. »
Jean­Luc Jeannoutot, qui
coordonne la vente des ca­
lendriers avec un petit grou­
pe, a donc rappelé à Damien
Meslot, sa promesse. « Nous
avons interpellé le président
le 2 septembre par cour­
rier », rappelle­t­il.
« M. Meslot m’a téléphoné
trois jours après pour me
confirmer qu’il ne se défaus­
sait pas de son engagement
et qu’il acceptait que nous
présentions le calendrier
aux usagers cette année. Il
m’a confirmé son accord par
un courrier daté du 11 sep­
tembre. Nous nous sommes
même rencontrés le 6 octo­
bre à l’hôtel de vile. »
Dans un communiqué, le
personnel a salué l’implica­
tion de nouveau patron et
ses qualités d’écoute.
Pour la distribution, les
agents seront vêtus de leur
tenue de travail orange avec
le logo de la Cab. Pour pré­
venir les agissements de
personnes mal intention­
nées qui pourraient se faire
passer pour eux, les rappel­
lent qu’en cas de doute, les
usagers peuvent contacter la
direction des déchets ména­
gers (tél. 03.84.90.11.77) du
lundi au vendredi de 8 h à
12 h et de 13 h 30 à 17 h.
Pascal CHEVILLOT
automatiquement les desti­
nations », reconnaît la jeune
femme. « Et comme il y a
moins de places, les prix
augmentent. Ou les gens,
pour trouver le soleil malgré
tout, choisissent d’aller plus
loin. Où c’est aussi plus cher.
Les Canaries au lieu de
l’Égypte, le Maroc et la Tuni­
sie, par exemple. »
20 % d’annulations
Quant aux annulations, el­
les posent souci. « Comme
les réservations se font six
mois à l’avance, les clients
risquent de devoir payer
50 % de frais s’ils ne partent
pas. Alors, ils y vont quand
même. Mais pas très rassu­
rés. De notre côté, comme il
n’y a pas d’arrêtés sur ces
pays, qui ne sont pas à ris­
ques mais sous vigilance,
K Audrey (Dégriff Voyages) : « Il n’y a pas de pays à risques, mais sous vigilance. »
Photos Christine DUMAS
nous ne pouvons rembour­
ser. » Aujourd’hui, Dégriff
Voyages à Belfort, accuse
près de 20 % d’annulations.
En comptant le Sénégal…
Chez LK Tours, il n’y a pas
eu de demandes pour le Ma­
ghreb, la Turquie ou l’Afri­
que. Donc pas d’annula­
tions. « Mais il faut se dire
que, question tourisme, le
Maghreb a brûlé toutes ses
cartouches », croit savoir
Joël, un client. « Ou il faut
rester dans les hôtels en évi­
tant les chemins de hasard.
En Tunisie que je connais
bien », dit­il, « après le Prin­
temps arabe, je me faisais
insulter dans les rues. Et les
Lybiens qui sont en quantité
là­bas, ont mis le pays en
coupe réglée. C’est devenu
un pays anxiogène. »
Par contre, chez LK Tours,
« on vend très bien la Tur­
quie, tout est complet depuis
six mois. Ce sont les tour­
opérateurs qui nous infor­
ment ».
Même discours chez Do­
gan Voyages où Ozlem Varak
conseille une clientèle de fi­
dèles clients, pour la plupart
originaires des destinations
demandées. « Les quelques
clients français que j’ai »,
explique­t­elle, « iront plu­
tôt à Istanbul. Ils ont une
appréhension, mais ils y
vont quand même. » Les ré­
ticences vont à l’Algérie et
au sud de la Turquie, comme
on l’imagine. « Et nous
avons tout annulé pour
l’Égypte. »
Le principal, pour Ozlem,
« c’est de leur dire la vérité.
On ne joue pas avec la sécu­
rité des gens ! ».
Elisabeth BECKER
Damien Meslot et Mustapha Lounes apportent leur soutien à Bachir Bouhmadou
« Appel à la retenue et à la dignité »
Le président de Résistance
citoyenne, Mustapha Lou­
nes, a apporté son soutien à
Bachir Bouhmadou à la suite
du contrôle routier du
27 août. Dans un communi­
qué, il rappelle à la classe
politique « la nécessité de
respecter la présomption
d’innocence ».
« Bachir Bouhmadou
aurait conduit sans permis,
suite au retrait de ses 12
points, alors qu’il n’en a pas
eu de notification, et des
« traces infimes » de cocaïne
auraient été décelées dans
des analyses salivaires ou
sanguines », écrit­il. « Des,
analyses qu’il a lui­même
Santé
réclamées, sûr de lui. Son
avocat travaille sur des élé­
ments du dossier où il y
aurait beaucoup d’incohé­
rences… Ce qui mériterait
une réflexion à ce sujet. »
Mustapha Lounes affirme
que « M. Bouhmadou est
une personne estimable qui
fait, depuis plus de dix ans,
un travail remarquable
auprès de la jeunesse des
quartiers, par le biais du
sport, des interventions fa­
miliales, et des nombreuses
sollicitations dont il est l’ob­
jet quotidiennement. »
« Ses péripéties judiciaires
remontent à dix ans », nous
a­t­il confié. « Pourquoi re­
venir dessus aujourd’hui ?
M. Bouhmadou a tourné la
page et veut rester dans le
rôle du grand frère. »
« Je suis fier de le compter
dans nos rangs et Résistance
Citoyenne », écrit M. Lou­
nes. « Ensemble, nous avons
déjà fait de belles choses.
Nous en ferons encore
d’autres et nous remercions
encore Damien Meslot, dé­
puté maire, qui, en faisant
alliance avec RC et ce que
nous représentons, a été le
seul à avoir eu l’intelligence
de comprendre que le vivre
ensemble est la notion capi­
tale pour la communauté de
destin qui unit toutes les
composantes de notre socié­
té. »
Damien Meslot
« surpris »
De son côté, Damien Mes­
lot a réagi hier se disant
« très surpris de l’emporte­
ment médiatico­politique
autour de Bachir Bouhma­
dou. »
Et d’expliquer : « Bachir
Bouhmadou a été mon colla­
borateur au sein du cabinet.
Au cœur de l’été, une déci­
sion a été prise de la réorien­
tation de sa carrière, autour
de ce qu’il a toujours appré­
cié et de sa particularité : le
travail sur le terrain. Par
conséquent, la gestion des
salles et la coordination de
celles­ci lui ont été attri­
buées. Il n’a jamais été ques­
tion de complot mais
d’acharnement. Pour ma
part, tant que la justice n’a
pas statué, cet homme est
présumé innocent. »
Et le député­maire de con­
clure : « Je m’étonne que
mes adversaires politiques
qui pourtant sont à l’origine
de ce sacro­saint principe se
risquent à détruire la répu­
tation et l’honneur d’un
homme, à ce stade non jugé.
J’en appelle à la retenue et à
la dignité et non au lyncha­
ge. »
Journée des aidants
Comment aider nos aînés
LE PÔLE DE GÉRONTOLO­
GIE INTERRÉGIONAL
(PGI) de Bourgogne Fran­
che­Comté, bénéficiant du
soutien financier du comité
régional de coordination de
l’action sociale Bourgogne
Franche­Comté, et en lien
avec de nombreux partenai­
res impliqués dans les pro­
blématiques de gérontolo­
gie, a mis en place vendredi
après­midi au centre cultu­
rel et social des Résidences
Bellevue (CCSRB) sa cin­
quième journée nationale
des aidants.
« Apporter les réponses
les plus concrètes »
Articulée entre forum et
tables rondes, celle­ci avait
pour thème : « Aider un pro­
che âgé : entre reconnais­
sance et soutien ». Elle a ras­
semblé plusieurs élus
locaux, les responsables des
services d’aide à la personne
de la ville et du départe­
K L’équipe du pôle de gérontologie interrégional Bourgogne­Franche­Comté (à droite Vanessa Bailly et
Isabelle Moesch) qui a animé cette journée des aidants au CCSRB.
ment, et de nombreux res­
ponsables associatifs. Avant
une conclusion apportée par
Daniel Feurtey, vice­prési­
dent du conseil général du
Territoire de Belfort, la com­
pagnie Cafarnaüm a présen­
té un théâtre forum destiné à
mettre en scène de manière
interactive certaines rela­
tions entre seniors et
aidants.
Vanessa Bailly, directrice
du PGI de Bourgogne Fran­
che­Comté s’est déclarée
très satisfaite d’avoir pu mo­
biliser plus de 120 person­
nes impliquées de manière
professionnelle ou indivi­
duelle lors de ce colloque qui
avait avant tout pour objectif
« de faire émerger un vivier
d’idées et d’apporter les ré­
ponses les plus concrètes
possibles aux interrogations
des personnes âgées et des
aidants ».
Afin de canaliser les inter­
ventions, le PGI avait fait
appel à Isabelle Moesch,
maître de conférences à
l’université de Franche­
Comté, chargée d’études à
l’institut régional du vieillis­
sement. Celle­ci a tenu à
mettre en exergue la notion
de solidarité en accordant
une place toute particulière
à la solidarité apportée par
l’État. « Lorsque l’État s’en­
gage, on voit que la solidarité
se met en place dans le cer­
cle familial », a­t­elle no­
tamment souligné lors de
son intervention.
Le PGI compilera prochai­
nement dans une publica­
tion les interrogations sou­
levées lors de ce colloque et
les réponses qui sont sus­
ceptibles d’y être apportées.
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