Contact entre la Police à cheval du Nord
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Contact entre la Police à cheval du Nord
Contact entre la Police à cheval du Nord-Ouest et les Premières nations « L’arrivée de la Police à cheval du Nord-Ouest a marqué une nouvelle étape dans les interactions entre deux cultures très différentes. Les Premières nations du Yukon faisaient des échanges avec des commerçants non autochtones, des missionnaires et des prospecteurs depuis plus de 40 ans. Toutefois, la police symbolisait l’autorité canadienne et, étant donné leurs nombreuses tâches, les gendarmes étaient souvent les seuls représentants du gouvernement que rencontraient les gens. Reflétant l’attitude coloniale de l’époque, les gendarmes considéraient qu’ils apportaient la justice et le droit dans une région anarchique. Ils n’ont pas envisagé que les Premières nations s’autogéraient depuis un certain temps déjà et qu’elles faisaient maintenant face à des lois étrangères imposées par des gens de l’extérieur. » (Dobrowolsky, 1995, p. 84) Les Premières nations ont aidé la Police à cheval du Nord-Ouest à transporter des provisions sur la difficile piste Chilkoot. Les Premières nations et la Police à cheval du Nord-Ouest sont devenues des partenaires commerciaux. Les Premières nations avaient beaucoup de fourrures d’orignaux, de caribous et de mouflons, ainsi que de spermophiles, de lapins d’Amérique, de castors, de lynx, de martres et d’autres petits animaux à fourrure. La Police à cheval du NordOuest avaient des couvertures, des calicots, des bouilloires, des haches, des couteaux, des pièges, des fusils, des armes à chargement par le canon, de la poudre à fusil, du café, de la farine et du tabac. (Spotswood, 1998a). « Les connaissances et le soutien des guides et des gendarmes auxiliaires [autochtones] signifiaient la différence entre la vie et la mort sur le sentier [pour la Police à cheval du Nord-Ouest]. La Police à cheval du Nord-Ouest dépendait aussi des Premières nations pour leurs habits d’hiver, les raquettes et autre matériel nécessaire dans cette région. » (Dobrowolsky, 1995, p. 84). Avant 1896, les autochtones étaient plus nombreux que toute autre nationalité au territoire avec quatre autochtones pour un non autochtone. Le recensement de 1901, effectué deux ans après l’apogée de la ruée, a indiqué une population de huit non autochtones pour un autochtone. Références : Dobrowolsky, 1995 Spotswood, 1998a