la fille de neige
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la fille de neige
LA FILLE DE NEIGE SNEGOUROTCHKA Nikolai Rimski-Korsakov nouveau spectacle OPÉRA "CONTE DE PRINTEMPS# EN UN PROLOGUE ET QUATRE ACTES 1882 DIRECTION MUSICALE Mikhail Tatarnikov SNEGOUROTCHKA Aida Garifullina MISE EN SCÈNE | DÉCORS COSTUMES Dmitri Tcherniakov LEL Rupert Enticknap MUSIQUE Nikolai Rimski-Korsakov (1844-1908) LUMIÈRES Gleb Filshtinsky LA FÉE PRINTEMPS Ekaterina Semenchuk (15, 17, 22, 25, 30 avr.) CHEF DES CHŒURS José Luis Basso Elena Manistina (20, 28 avr. et 3 mai) LIVRET Nikolai Rimski-Korsakov D’APRÈS Alexandre Ostrovski En langue russe Surtitrage en français et en anglais Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris KUPAVA Martina Serafin BOBYLICKA Carole Wilson L’ESPRIT DES BOIS Vasily Efimov UN PAGE Olga Oussova LE TZAR BERENDEI Ramn Vargas MIZGUIR Thomas Johannes Mayer LE BONHOMME HIVER Vladimir Ognovenko BOBYL BAKULA Vasily Gorshkov BERMIATA Franz Hawlata PREMIER HÉRAUT Vincent Morell OPÉRA BASTILLE DEUXIÈME HÉRAUT Pierpaolo Palloni Korsakov présente à sa femme le troiLa Fille de neige a été créé en 1882 au sième de ses quinze opéras, qui constiThéâtre du Mariinsky. tuent le plus important ensemble lyrique composé par un musicien russe. RimskiL’œuvre Korsakov se laisse inspirer par la lecture « En toute objectivité, Snegourotchka est de Snegourotchka, pièce du célèbre dramale plus bel opéra qu’on ait composé en turge Alexandre Ostrovski, créée en 1873 Russie depuis Glinka. Tout y est scénique, avec une musique de scène de Tchaïkovski. musical et bien construit, parfaitement Le compositeur rédige lui-même le livret, proportionné ». C’est ainsi que Rimski- nimbé de l’atmosphère typique des contes La création russes qui font se croiser dans un réel pittoresque humains et créatures mythiques. Suite de tableaux colorés enchâssés dans une orchestration des plus brillantes, Snegourotchka est un hymne fervent à la nature et à l’amour. Le thème du renouveau de la Terre sous l’action bienfaisante du Soleil s’incarne dans l’histoire d’une jeune fille fragile et pure comme la neige. La découverte de l’amour sera fatale à cette créature merveilleuse née de la fée Printemps et du bonhomme Hiver. La musique populaire est constamment à l’honneur dans cette œuvre pleine d’imagination et d’émotion. Le musicien puise généreusement dans le corpus que lui offre le recueil qu’il a constitué en 1877 sous le titre « Cent Chants populaires russes ». Passé maître dans l’art de transfigurer l’inspiration populaire, Rimski-Korsakov connaît son premier grand succès avec Snegourotchka qui marque une étape dans sa carrière au moment où il retrouve la voie inaugurée par « le père de la musique russe », Mikhaïl Glinka. Sans se réclamer de l’influence wagnérienne, Rimski-Korsakov utilise un ensemble complexe de « leitmotives ». Ces thèmes récurrents présentent de nombreuses variations comme en témoigne le motif enjoué et orientalisant de Snegourotchka qui se métamorphose subtilement jusqu’au moment ultime de la mort de la jeune fille s’abîmant dans une douleur extatique. Les chants d’oiseaux, en particulier dans le Prologue, offrent une variété et une richesse inégalées. On trouve dans Snegourotchka plusieurs airs parmi les plus beaux du répertoire lyrique comme les trois chansons de Lel ou le magnifique duo de Koupova et Bérendeï (acte II). Synopsis RÉSUMÉ La fée Printemps et le bonhomme Hiver ont eu une « fille de neige », Snegourotchka. Ils doivent la protéger de la vengeance du Soleil qui cherche à la faire mourir en la laissant fondre au feu de la passion. Malgré cette terrible menace, Snegourotchka obtient de ses parents la permission de vivre chez les humains où elle pourra retrouver le beau berger Lel dont le chant fait fondre le cœur de toutes les filles. Mais c’est conquise par l’amour d’un autre humain, le jeune marchand Mizgir, que Snegourotchka succombera à la chaleur du premier rayon du Soleil. PROLOGUE À la fin de l’hiver la fée Printemps revient dans le royaume du Tsar Berendeï. Mais le bonhomme Hiver refuse de lui céder la place car il veut protéger la belle Snegourotchka, la fille qu’ils ont eue ensemble jadis. Jaloux de leurs amours, le Soleil veut faire fondre cette créature de neige en allumant la passion dans son cœur. Les parents décident de laisser la garde de cette enfant si fragile à un couple de paysans, Bobil et Bobilikha, qui l’accueillent chez eux. La jeune fille est ravie car elle a déjà rencontré un beau berger Lel dont les chansons l’ont charmée. Avant de s’éloigner, la fée Printemps et le bonhomme Hiver placent leur fille sous la protection des Léchys, les esprits des bois. ACTE 1 Lel chante ses mélodies pour Snegourotchka mais il ne parvient pas à enflammer son cœur. La jeune Koupava se lie d’amitié avec la fille de neige et lui confie son amour pour le marchand Mizghir qui doit l’épouser. Quand Mizghir découvre Snegourotchka, il en tombe immédiatement amoureux au grand désespoir de sa fiancée, Koupava. ACTE 2 Koupava se rend au Palais du Tsar Bérendeï pour demander justice. L’arrivée de Snegourotchka a provoqué trop de confusion au village : tous les garçons délaissent les autres jeunes filles pour la nouvelle venue. Accusé d’avoir trahi sa promesse de mariage, Mizghir est condamné à l’exil par le Tsar qui demeure frappé par la grande beauté de Snegourotchka. Le sage Bérendeï décide de demander à la jeune fille de neige de se choisir un prétendant pour ramener le calme au village. Mais Snegourotchka ne comprend pas ce que signifie aimer quelqu’un. Bérendeï finit par déclarer que celui qui parviendra à conquérir le cœur de cette froide créature deviendra son mari. ACTE 3 Dans la perspective de la toute prochaine fête du Soleil, tout le monde se réjouit. Bérendeï encourage ses sujets à participer aux réjouissances. Lel charme l’assemblée de ses chants. Quand il doit choisir une jeune fille à embrasser, son choix se porte sur Koupava. Snegourotchka, triste et désorientée, s’enfuit dans la forêt où Mizghir la rejoint pour lui déclarer son amour. Mais l’Esprit des Bois protège la jeune fille en égarant son malheureux prétendant. Cependant Snegourotchka surprend Lel et Koupava dans leurs échanges amoureux. Elle voudrait comprendre à son tour ce que signifie l’amour. C’est pourquoi elle supplie sa mère, la Fée Printemps, de lui révéler la force mystérieuse de ce sentiment qu’elle ne parvient toujours pas à éprouver. ACTE 4 La Fée Printemps accède à la demande de Snegourotchka en lui recommandant de cacher ses sentiments pour échapper à la menace du Soleil. Snegourotchka retrouve Mizghir et se laisse enfin envahir par l’amour. Les deux jeunes gens vont être unis par le Tsar quand le premier rayon de soleil atteint Snegourotchka qui fond immédiatement tandis que Mizghir désespéré se jette dans le lac. Le Tsar rassure ses sujets : la mort de Snegourotchka a apaisé la colère du Soleil qui se montrera désormais plus clément pour leur royaume. Tiré du site Opera-Online Dmitri Tcherniakov MISE EN SCÈNE Dmitri Tcherniakov est né à Moscou en 1970. Après ses études à l'Académie Russe de Théâtre, il met en scène des opéras et des pièces de théâtre en Russie et à l'étranger. De plus, il est aussi scénographe et costumier de la plupart de ses productions. En 1998, il met en scène la création mondiale de l'opéra de Vladimir Kobékine Le Jeune David à Novossibirsk. Deux ans plus tard, le Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg l'invite pour La Légende de la ville invisible de Kitège et de la vierge Fevronia de Rimski-Korsakov. En 2003, il signe la mise en scène de The Rake's Progress au Théâtre Bolchoï de Moscou. L'année suivante, il monte, au Théâtre du Globe de Novossibirsk, La Double Inconstance de Marivaux. Parmi ses créations lyriques, citons Aida à Novossibirsk, Une vie pour le tsar et Tristan et Isolde (Grand Prix du meilleur événement musical de la saison 2004 / 2005) au Théâtre Mariinsky, Eugène Onéguine au Théâtre Bolchoï également présenté au Palais Gamier à l'automne 2008, La Khovantchina et Simon Boccanegra au Bayerische Staatsoper de Munich, Lady Macbeth de Mzensk au Deutsche Oper am Rhein, Don Giovanni au Festival d’Aix-en-Provence 2010, Dialogues des carmélites et Lulu au Bayerische Staatsoper de Munich, Wozzeck et Rousslan et Ludmilla au Théâtre Bolchoï, Le Trouvère à La Monnaie de Bruxelles, Jenůfa à l'Opéra de Zurich, une nouvelle production de La Légende de la ville invisible de Kitège à l'Opéra d'Amsterdam (Meilleure mise en scène aux Opera International Awards 2013), Macbeth à l'Opéra de Novossibirsk, au Teatro Real de Madrid et à l'Opéra national de Paris, Simon Boccanegra à l'English National Opera, La Traviata et La Fiancée du tsar à la Scala de Milan, Le Prince Igor au Metropolitan Opera de New York, Boris Godounov, Le Joueur de Prokofiev et Parsifal au Staatsoper de Berlin. En 2009, Dmitri Tchemiakov a reçu le prix de la critique italienne (Prix Franco Abbiati) et en 2012, il a été désigné « Scénographe de l'année » par le magazine Opemwelt. Ses spectacles lyriques et dramatiques ont été récompensés par plusieurs Golden Masks (l'équivalent en Russie des Oscars). NIKOLAÏ RIMSKI-KORSAKOV (1844-1908) Compositeur romantique incontournable de la Russie (milieu XIX), Rimski-Korsakov fut professeur de musique, d’harmonie et d’orchestration et membre du Groupe des Cinq. Issu d’une famille aristocratique, il entreprend, contraint par sa famille, une carrière dans la Marine. Doué pour la musique, il étudie à l’insu de sa famille le piano et la composition. Alors qu’il est encore officier dans la marine, il commence en 1862 l’écriture de sa première symphonie qui sera jouée en public pour la première fois en 1865. Encouragé par ceux qui constitueront plus tard le Groupe des Cinq (Mili Balakirev, Alexandre Borodine, Modeste Moussorgski, César Cui), il songe sérieusement à entreprendre une carrière de compositeur. Il devient alors professeur de composition et d’orchestration au conservatoire de Saint-Pétersbourg. Guidé par Tchaïkovski, il approfondit ses études musicales. Il dirigera les différents orchestres de la Marine impériale et les Concerts Symphoniques russes avec Mitrofan Belaiev en 1886. Il compose alors ces plus grandes œuvres telles que Shéhérazade. Suite à la mort de Tchaïkovski en 1893, il compose pour le théâtre impérial et compose onze opéras entre 1893 et 1908. Il est l’auteur de deux traités d’orchestration dont le second sera achevé après sa mort par son fils. Parfois surnommé le « magicien de l’orchestre » en raison de son talent en orchestration, il est le compositeur le plus important d’opéras russes avec au total 15 opéras. Il est apprécié pour son inspiration puisée dans la musique populaire folklorique, ses thèmes fantastiques, sa virtuosité et ses qualités d’orchestration. STÉPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l’âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d’Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu’en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l’université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l’Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d’art lyrique d’Aix-enProvence. Il y crée l’Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s’associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu’il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du mérite et de l’Ordre du Mérite de la République italienne. PHILIPPE JORDAN DIRECTEUR MUSICAL Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014 / 2015, Philippe Jordan est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994 -1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra de Graz et de l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de 2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden, l’Opéra de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence. En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de Chicago, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l’Orchestre Philharmonique de New York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et musique de chambre. Au cours de la saison 2014 / 2015, Philippe Jordan se consacre entre autres, avec les Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des symphonies de Beethoven. Il sera présent au Bayerische Staatsoper de Munich avec une nouvelle production d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde. Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther (Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/Warner Classics). Pour ces trois derniers enregistrements, il a été nommé « Artiste de l’année – Classica 2013 ». En septembre 2014 il a enregistré en CD la symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec les Wiener Symphoniker. AURÉLIE DUPONT DIRECTRICE DE LA DANSE Parcours : 1983 : entre à l’École de danse. 1989 : est engagée à 16 ans dans le Corps de ballet. 1991 : « Coryphée ». 1992 : « Sujet ». Remporte la Médaille d’or au Concours de Varna (catégorie junior). Est l’une des trois Ombres de La Bayadère (Rudolf Noureev). 1993 : Prix AROP de la Danse. Danse le Pas de deux des paysans dans Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot), « Sanguin » dans Les Quatre tempéraments ainsi que Tchaikovski-pas de deux (George Balanchine) lors des soirées « Jeunes danseurs ». 1994 : Prix du Cercle Carpeaux. Interprète Gamzatti dans le Pas de six de La Bayadère (Rudolf Noureev) lors des soirées « Jeunes danseurs ». 1995 : danse le Pas de six de Napoli (August Bournonville), In the Middle Somewhat Elevated (William Forsythe), Etudes (Harald Lander), une des deux Amies et La Demoiselle d’honneur de Don Quichotte (Rudolf Noureev), le Pas de trois de Paquita (d’après Marius Petipa). 1996 : elle est Clara dans Casse-Noisette (Rudolf Noureev), la Jeune Fille dans Le Loup (Roland Petit), Marie dans Annonciation (Angelin Preljocaj) et Le Printemps dans The Four Seasons (Jerome Robbins). Promue « Première danseuse ». Elle danse : Les Sylphides (Michel Fokine), Grand pas classique (Victor Gsovsky), Pas de deux des Écossais dans La Sylphide (Pierre Lacotte), Manon dans L’Histoire de Manon (Kenneth MacMillan), rôle-titre de Raymonda, Kitri dans Don Quichotte, Gamzatti dans La Bayadère (Rudolf Noureev), Soir de fête (Léo Staats), Ancient Airs and Dances (Richard Tanner), Dark Elegies (Antony Tudor). 2001 : Benois de la danse. À l’issue de la représentation de Don Quichotte (Rudolf Noureev), le 31 décembre 1998, est nommée « Étoile ». Elle a depuis ajouté à son répertoire : Capriccio / Rubis, Symphonie en ut, Violin Concerto, Concerto Barocco, Agon, Le Palais de cristal (George Balanchine), Boléro (Maurice Béjart), Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot et dans la version de Mats Ek), Tatiana dans Onéguine (John Cranko), Woundwork 1 (William Forsythe), La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Philippe Taglioni), Paquita (Pierre Lacotte d’après Joseph Mazilier et Marius Petipa), Suite en blanc, Les Mirages (Serge Lifar), Sylvia, Le Songe d’une nuit d’été (John Neumeier), La Belle au bois dormant, Cendrillon, Nikiya dans La Bayadère, Roméo et Juliette, Le Lac des cygnes (Rudolf Noureev), Carmen (Roland Petit), Le Parc (Angelin Preljocaj), In The Night, En Sol, Dances at a Gathering (Jerome Robbins). Principales créations à l’Opéra Rythme de valses (Roland Petit, 1994), Musings (James Kudelka, 1997), Casanova (Angelin Preljocaj, 1998), Le Concours – rôle de Ada (Maurice Béjart, 1999), Perpetuum (Ohad Naharin, 2000), Stepping Stones, Bella Figura (Jiří Kylián, 2001), Liebeslieder Walzer (George Balanchine, 2003), Il faut qu’une porte (Jiří Kylián, 2004), O zlozony / O composite (Trisha Brown, 2004), La Dame aux camélias (John Neumeier, 2006), Amoveo (Benjamin Millepied, 2006, 2009), Roméo et Juliette (Sasha Waltz, 2007), Siddharta – rôle de l’Éveil (Angelin Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation (Wayne McGregor, 2011), Psyché – rôletitre (Alexeï Ratmansky, 2011), Boléro (Sidi Larbi Cherkaoui – Damien Jalet, 2013), Darkness is Hiding Black Horses (Saburo Teshigawara, 2013), Mademoielle Julie – rôle-titre (Birgit Cullberg, 2014), Daphnis et Chloé – rôle de Chloé (Benjamin Millepied, 2014). Elle fait ses adieux officiels à la scène le 18 mai 2015 dans L’Histoire de Manon (MacMillan) Chevalier des Arts et Lettres et dans l’ordre national du Mérite. À compter du 1er août 2016, Aurélie Dupont succède à Benjamin Millepied comme Directrice de la Danse à l’Opéra national de Paris.